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 there's an invisible gap between us (lux)

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MessageSujet: there's an invisible gap between us (lux)   there's an invisible gap between us (lux) Icon_minitimeVen 21 Déc - 12:20

« Viens déjeuner, demain. Ça me ferait plaisir de te voir. »

C'est ce que Remy avait proposé à Lux, alors qu'elle l'avait croisé lors d'une sortie diurne. Elle n'avait pas pris le temps de le voir depuis un moment, et en tant que marraine, elle voulait quand même savoir comment allait l'enfant qui était devenu un jeune homme d'ailleurs, et qui avait rejoint une cause étrange. Ça lui avait fait mal au cœur, à Remy, quand Lux lui avait annoncé qu'il allait devenir Pacificateur. Elle n'avait rien dit. Elle avait souri. Après tout, elle devait se réjouir, non ? Il avait trouvé sa voie. Une voie qu'elle aurait préféré qu'il évite bien sûr, mais on parlait rarement de son vécu à des plus jeunes que nous. Richard, lui, aurait compris. Peut-être avait-il eu les mêmes pensées que Remy. Elle ne savait pas. Elle ne lui avait jamais parlé du choix de Lux. Sans doute par pudeur, et sans doute aussi pour ne pas remuer le couteau dans la plaie si Richard n'était pas ravi non plus. Plutôt être attristée toute seule dans son coin que faire partager à Richard sa peine.

Ça faisait plusieurs années maintenant que Lux portait cet uniforme blanc. Autrefois, Remy s'en serait moquée. Mais depuis dix ans, l'uniforme des pacificateurs la mettait mal à l'aise, même si elle n'en montrait rien. Après tout, c'était sous leurs coups qu'Oron était tombé. Et elle n'avait jamais pu l'enterrer comme il fallait. Les corps de ceux qui avaient été tués pendant la répression brutale de la manifestation à l'usine, dix ans plus tôt, avaient été jetés dans la fosse commune, et on n'en avait plus reparlé. Le voir sur Lux était toujours assez étrange, elle qui se souvenait du gamin de huit ans qui lui avait fait des sourires et des airs attendrissants pour qu'elle les adopte, lui et sa sœur. Ça avait raté bien sûr. Remy ne s'en sentait pas capable, et elle culpabilisait depuis. Parce que la sœur de Lux était morte. Parce que Lux avait été battu jusqu'au seuil de la mort. Et puis aussi parce que son frère n'était pas là pour lui dire d'arrêter de s'en faire.

Elle attendait, debout, soutenue par ses béquilles. Ses bras lui faisaient mal, mais elle n'en avait cure. Elle était derrière la fenêtre du salon de sa maison, et elle regardait les gens passer. Elle guettait Lux, bien entendu. Et peut-être Richard aussi. Mais vu qu'elle n'avait pas invité son ami d'enfance, elle doutait qu'il vienne de lui-même. Et puis il avait la tournée à préparer, même si elle n'était pas sûre qu'il accompagne Gemma dans son périple à travers les districts.

À ses côtés, sur une bibliothèque qui s'arrêtait quand commençait la fenêtre, trônait un cadre. Dans ce cadre, une photographie de deux enfants blonds comme les blés et se ressemblant comme deux gouttes d'eau : Oron et elle. Et une photo coincée dans le coin du cadre, plus vieille, alors qu'ils avaient vingt-cinq ans. Le temps était passé vite depuis la disparition de son jumeau, se surprit-elle à penser. Mais déjà ces pensées étaient relayées bien loin dans le fond de son crâne : elle venait de voir Lux apparaître dans son champ de vision. Avançant vers la porte, elle l'ouvrit et accueillit le jeune homme sur le pas de sa porte. Le serrant dans ses bras, comme une mère retrouvant son fils (sauf qu'elle n'avait jamais et n'aurait jamais d'enfants), enfin de son bras gauche, vu que le droit la soutenait et s'appuyant sur une de ses béquilles, elle finit par s'effacer et le laisser rentrer dans la maison.

Une odeur de ragout flottait dans l'air, quelque chose qu'elle avait réussi à bricoler avec ce qu'elle avait dans ses placards. L'hiver était arrivé et il valait mieux manger quelque chose de chaud. Désignant un autre placard à Lux, elle lui demanda doucement :

« Tu peux mettre la table ? J'ai complètement oublié de le faire et tu connais ma dextérité avec les assiettes. »

Une fois sur trois, elle cassait une assiette en la sortant du placard. Et vu qu'elle était potière, elle en refaisait une aussi sec. Au moins, elle avait encore des assiettes, hein. Elle revint vers la cuisinière et touilla rapidement le ragout. Son regard remonta au dessus de la casserole, et elle croisa un papier qu'elle avait scotché : "Bouteille de gaz". Il fallait qu'elle en rachète, elle était presque à court.

« Tu vas bien ? Tes journées ne sont pas trop longues en ce moment ? »

Avec les rébellions, elle se doutait que la sécurité avait été renforcée, surtout que le district 6 était un des districts sur la route du Capitole. Mais les rebelles seraient encore longs avant d'arriver… Du moins le supposait-elle. Elle posa un instant sa béquille contre la cuisinière et prit des maniques pour soulever la casserole sans se brûler. Doucement, elle pivota et posa le récipient sur un dessous de plat. Puis elle reprit sa béquille et s'assit bientôt à table, imitée par son filleul.

« Tu dors assez ?, elle avait pris un air inquisiteur en posant cette question somme toute assez banale. Et ton père, comment va-t-il ? »

Oui, elle posait des questions. Elle s'inquiétait pour l'enfant (d'accord, il avait vingt ans, mais c'était encore un enfant à ses yeux, le petit gamin de 8 ans restant toujours présent à son esprit). Pour ce qui allait arriver quand les révoltés arriveraient dans le district.
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MessageSujet: Re: there's an invisible gap between us (lux)   there's an invisible gap between us (lux) Icon_minitimeMer 9 Jan - 23:48

Tu mets quelques minutes à te souvenir d'où tu es. T'étires lentement tes pieds, tes jambes, fait craquer ton dos et te relèves. Wait... c'est pas ta chambre ça. Oulah non. A tes côtés se trouve une fille, enfin tu espères, encore cachée sous les draps. Elle ou il bouge un peu et tu retiens ta respiration. Merde, qu'est ce que tu fous ici ? Tu arrives peu à peu à te souvenir de la veille, tu revois la fille - s'en est bien une finalement -, à la sortie de ton boulot, ses regards et puis... ouais bon voilà, ses sous vêtements et plus encore. Tu as encore un peu de mal à faire le lien entre tout ça, mais tu as ta petite idée sur la tournure des événements.
Tu te lèves doucement, récupère tes affaires et te tire sans oublier de jeter un coup d'oeil à l'horloge. Déjà onze heures ? merde. Tu te tires en courant, t'es vraiment à la bourre. Ce midi t'as rendez vous pourtant, tu le sais bien. Ta marraine, Rhea t'as invité. Tu souris rien quand y pensant. T'es content d'aller la voir, elle t'a manqué. Ah, Rhea. Une foule de souvenirs t'assiège alors que tu rentres chez toi. Ta sœur, ces après midi à essayer de convaincre la blonde de vous récupérer tout les deux. Tu ris vaguement, t'allumes une nouvelle cigarette et presse le pas. Tu as besoin d'une douche, une douche bien froide pour te remettre les idées en place.

En chemin tu croises quelques connaissances, tu les saluts de loin, adresse quelques clins d'œils à des pacificateurs bien au courant de ta soirée de la veille et continu à marcher. Arrivé chez toi t'avale un café et file dans la sale de bain. L'eau tiède te délasse un peu mais n'arrive pas à effacer les dernières traces de fatigue sur ton visage. Pas de trace de Richard dans la maison, dommage, t'aurais aimé le voir. Tu sais qu'il s'entend bien avec Rhea, peut être aurais-tu pu l'emmener avec toi, t'es certain que ça lui aurait fait plaisir. M'enfin. Tu prends quelques minutes à te raser et à faire semblant de te coiffer histoire de te donner un semblant de bonne mine.
Voilà, t'es prêts, tu peux y aller. On dirait presque tu es en forme, presque. Alors tu sors, tu fais vite, tu voudrais être à l'heure pour une fois. Tu te fumes un nouvelle clope sur le chemin, t'arrêtant un instant contre une baraque. Il commence à faire froid ici et tu regrettes un peu d'avoir laissé ton pull. La fumée de ta cigarette se mêle au nuage blanchâtre de tes expirations. Gamins tu aimais ça, voir ce minuscule brouillard se former à cause de l'air chaud tout droit sorti de ta bouche. Ca te faisais rire, tout comme ta sœur. Ton cœur se serre. Tu as toujours apprécié rendre visite à Rhea, trouvant formidable qu'elle continue à vouloir te voir et la considérant presque comme une mère mais chacune de ces visites te font irrémédiablement penser à elle. Ta petite blonde.

Rhea t'a manqué. Elle te serre dans ses bras comme elle peut et tu l'embrasses sur les deux joues. Elle te mène à la cuisine et tu ne peux t'empêcher de sourire. Il flotte dans l'air une odeur délicieuse. Tu as rarement l'occasion de manger de bons petits plats et la perspective d'en partager un avec ta marraine te réjoui réellement.

"Pas de soucis, je m'en occupe !" tu commences en attrapant la vaisselle. "Ca sent vraiment bon, qu'est ce que tu nous as préparés de beau ?"

Vous commencez à discuter, elle te demande comment tu vas, te questionne à propos de ton travail et de Richard.

"Ca va, enfin, pas plus que d'habitude. La routine quoi. Avec cette histoire de révolte on est sensés se tenir prêts à intervenir mais bon, ça nous empêche pas de jouer aux cartes aha. Richard va bien, enfin je crois, j'ai pas passé la nuit à la maison et il n'était pas là quand je suis rentré."

Tu t’assoies avec elle et te propose pour servir.

"Sinon oui, je dors assez, ne te fais pas de soucis pour ça."

Ton nez aurait du s'allonger. Non tu ne dors pas assez. Entre les soirées passées avec des filles et celles avec tes amis pacificateurs tu n'as plus que quelques heures de sommeil à te consacrer.

"Et toi, comment tu vas ? Ca me fait vraiment plaisir que tu m'aie invité. Ca faisait longtemps."

Tu commences manger. Hmm, c'est chaud et bon. Exactement ce qui te fallais.

"C'est super Rhea. T'imagine même pas depuis quand est ce que je n'ai pas mangé quelque chose comme ça..."

Tu marques une pause. Une question te brûle les lèvres.

"Qu'est ce que tu penses de la révolte ?"

T'éloignant depuis quelque temps de tes idées pro-capitole, mais n'osant pas encore t'avouer ton penchant pour la cause rebelle tu as du mal à te faire une idée de la gravité de la situation.


HJ : il doit y avoir trois milliard de fautes je suis désolée TwT je corrigerai tout ça !
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MessageSujet: Re: there's an invisible gap between us (lux)   there's an invisible gap between us (lux) Icon_minitimeLun 11 Fév - 17:24

« Et toi, comment tu vas ? Ca me fait vraiment plaisir que tu m'aie invité. Ca faisait longtemps. »

Tu souris, doucement. Et tu ne réponds pas sa question. Tu te contentes de hocher la tête. oui, ça faisait longtemps. Trop longtemps. Vous vous voyiez assez régulièrement, certes, pour les fêtes par exemple. Mais cela faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu seul. Que tu avais pu parler avec lui tranquillement. Tu laissais tes couverts un moment sur la table, le regardant enfourner la nourriture que tu avais pris plaisir à préparer. Il avait l'air d'avoir faim. Ou au moins d'apprécier toujours autant ta cuisine. Tu souris, attendrie. Et tu te remets à penser à autre chose, sans avoir touché ton assiette. Il faudra que tu essaies de voir Richard, peut-être pour les fêtes, peut-être avant. Tu verras. Tu prends ta fourchette et tu commences à manger.

« C'est super Rhea. T'imagine même pas depuis quand est ce que je n'ai pas mangé quelque chose comme ça... »

Qu'il est mignon. Tu lèves la tête et lui décoche un clin d'œil complice. Tu ne lui diras pas ta recette, surtout que tu as fait avec ce que tu avais sous la main. Et puis tu décèles dans le regard du jeune homme un trouble, pour qu'enfin il te pose une question que tu voulais aussi lui poser.

« Qu'est ce que tu penses de la révolte ? »

Tu reposes ta fourchette dans ton assiette. Songeuse, tu recules ta chaise qui couine sur le plancher. Est-ce un test ? Non, ils ne feraient jamais cela. Et il te pose sans doute la question en tant que filleul, pas en tant que Pacificateur. Et tu es chez toi, en sécurité. De toute façon, le Capitole t'a pris tes jambes, ton frère, ta joie de vivre, tu n'as plus grand chose à perdre. Alors tu t'humidifies les lèvres, et tu finis par lui donner ton avis.

« La révolte… »

Tu regardes les poutres qui soutiennent le toit de ta maison. Un sourire en coin, triste. Une moue pensive. Tu peux avoir confiance en lui, après tout, il n'irait jamais trahir ce que tu lui confieras.

« Ils ont raison dans leurs idéaux. Leur cause est juste, je pense. Mais pas leur façon d'agir. Mais d'un autre côté, ajoutes-tu plus rapidement, la façon d'agir du Capitole est mauvaise depuis le départ : prendre deux enfants de chaque district et les envoyer à une mort certaine est une abomination. »

Tes sourcils se froncent à cette mention. Et tu te souviens de ce que te disait Oron.

« Tu ne t'en souviens sans doute pas, mais j'avais un frère jumeau. Et il a toujours été du genre à se rebeller : quand j'ai perdu mes jambes, quand les salaires des ouvriers des usines du district 6 ont été réduits, quand il a fallu payer plus cher pour des denrées alimentaires indispensables… Il disait que ça n'était pas parce que le Capitole nous gouvernait qu'il était légitime. Qu'il n'était pas normal qu'il y ait autant d'injustice que cela dans Panem. Un sourire triste. Un souvenir douloureux. Tu frissonnes en prononçant ces derniers mots sur ton frère : S'il était encore là, nul doute qu'il aurait lui-même participé haut et fort au soulèvement du 6. »

Mais il est mort, et tu le sais bien, et tu n'y peux plus rien depuis dix ans. Alors, plutôt que de penser encore à ton jumeau défunt, tu préfères diriger les questions dans l'autre sens. Parce que si Lux t'a demandé ton avis, c'est peut-être qu'il avait besoin de conseil. Ou simplement qu'il voulait savoir où tu te situais, et si tu pouvais lui être d'aucune aide.

« Qu'est-ce que tu penses, toi ? Ça t'inquiète ? »

Doucement, ton regard s'est posé sur Lux. À ta vision, se sont superposées des images passées, celles du petit garçon blond qui avait tenté de te faire du gringue, de te draguer purement et simplement au cours d'une de tes séances de poterie avec les enfants de l'orphelinat. A-t-il vraiment changé depuis ces années là ? A-t-il finalement honte d'être un de ces hommes en blanc ?
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