fancy-noam bambi sirkis

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

J'espère une mort héroïque, digne de la petite soeur d'un vainqueur des Jeux Maudits. Loin de moi les morts stupides, bêtes. Je ne veux pas avaler une plante en apparente inoffensive et ne pas me réveiller. Ou m'écorcher aux épines d'une fleur mortelle. Non, moi, je veux batailler avec vigueur, trois flèches plantées dans le corps, et me relever encore pour abattre mes ennemis. Je veux être de celles qu'on honorent pour leur acharnement au combat, leur vivacité, leurs attaques meurtrières et qui pourtant périssent sur le champ de bataille. Je n'ai pas peur du sang sur les mains, ni le mien ni celui des autres. Encore moins celui des autres.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrais mourir pour une cause glorieuse. La protection des canaris, par exemple, ça ne m'intéresse pas. La liberté d'une nation entière, ça a déjà plus de classe, vous ne trouvez pas ? Je pourrais me battre jusqu'au bout de l'éternité pour des causes que je juge juste. Pour l'honneur, sûrement pas, l'honneur est une valeur tellement vague qu'elle ne mérite même pas d'être évoquée. Mais se battre et mourir pour un idéal, c'est beau. Et puis il y a Tibère et Storm. C'est eux. C'est tout, sans aucune raison. Par amour, sans doute.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Peut-être une certaine tendance à l'affabulation. Du petit bobard au gros mensonge, je fais très facilement croire ce que je veux à tout mon entourage, et ce, depuis mon plus jeune âge. J'imagine que ma bouille n'y est pas pour rien mais j'aime à croire que je suis bonne comédienne. De fait, que ce soit dans la vie ou dans l'arène, je ne doute pas que je serais capable de faire mes alliés ceux que je désire auprès de moi.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon frère aîné Tibère y a participé, il y a de cela 3 années maintenant. Je me souviendrais toujours de la crainte qui me tenait éveillait la nuit et me rendait nauséeuse tout le jour. Je savais qu'il était sur-entraîné, malgré le fait que les tributs potentiels n'y soient pas autorisés, et qu'il avait très peu de chances de se faire tuer dans le bain de sang ou dans la suite des Jeux. Mais je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il pouvait exister, parmi les vingt-trois autres tributs, quelqu'un de plus fort que mon Tibère, que mon aimé. Je me souviens des bras puissants de Storm, serrés autour de moi, me protégeant d'une ombre invisible qui nous étreignaient le cœur sans pitié; la peur de ne pas voir revenir Tibère.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ?

Je n'ai aucun doute sur l'existence des rebelles, ni sur la nécessité de la rébellion, encore moins sur la cause pour laquelle ils se battent. Ils ont raison d'être là où ils sont, de faire ce qu'ils font, de se battre pour leurs convictions. Je sais que tôt ou tard, ils réussiront à faire de notre nation une nation libre, libérée des chaînes du gouvernement Snow. Et je n'ai aucun doute sur le fait que je finirais par les rejoindre, accompagnée de mes frères.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Je n'ai pas réellement pris part aux récents événements, pas autant que je l'aurais voulu. Pas par manque de conviction ou par manque de temps, seulement parce que mes frères s'en sont chargés à ma place. J'étais, en quelques sortes, leur couverture. Qui douterait d'une jeune fille du district un, dotée d'un talent pour la parfumerie, et avec un sourire à faire fondre le cœur glacé du président Snow ? Tandis qu'eux s'activent dans l'ombre, je les protègent et les préservent des Pacificateurs.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Comme dans tous les districts, la pression de voir disparaître un enfant à chaque nouvelle moisson est forte, encore plus dans notre foyer, où l'un de nous trois est déjà parti et revenu. Comme mes frères, je n'ai pas peur de partir dans l'arène. Je n'ai pas peur de me battre, de tuer, de massacrer. Je n'ai pas peur non plus de revenir avec le sang des vingt-trois autres sur les mains, sur le visage, collé dans mes cheveux, masquant ma vision. J'ai surtout peur de laisser Tibère et Storm sans couverture, car je sais que les pacificateurs gardent un œil sur eux. Tibère a l'air trop instable pour paraître innocent aux yeux du Capitole, et cela m'inquiète...

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 6 CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE "nez" ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE premier DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Noam ? » La voix de Tibère me fait lever la tête de mes béchers et de mes parfums. Je tourne la tête vers l'entrée et découvre mon frère, à moitié caché par la porte en aluminium. Il a l'air gêné de me déranger en plein travail. Je replonge le nez dans mes alambics tout en faisant signe à Tibère de me rejoindre. Il pénètre lentement dans la pièce, m'observant et détaillant mon visage soucieux. Il fini par se glisser derrière moi et entoire de ses bras musclés ma taille, avant d'enfouir son visage dans la masse rousse de mes cheveux. Je me laisse aller contre lui, me détendant du même coup. Je sens son souffle chaud contre ma peau froide, la fraîcheur de ses bras nus sur la bande de peau dénudée de mon ventre. J'aime le savoir là, près de moi. Vivant. Loin des arènes des Jeux Maudits, loin de l'influence du gouvernement pourri; bien que le district un ne soit pas le meilleur endroit pour échapper à Snow et à sa cruauté barbare. Je repose l'érpuvette que je tiens à la main et glisse cette dernière sur celle de Tibère. Nos doigts se mêlent et il fini par embrasser ma nuque. Je tourne sur moi-même et enlace mon frère, lui me serrant contre lui du mieux qu'il peut. Nous restons quelques minutes l'un contre l'autre, à profiter de la présence de l'autre. Quand il fait mine de me lâcher, j'embrasse rapidement ses lèvres et me détourne une nouvelle fois. « Laisse-moi deux minutes, j'ai préparé quelque chose d'intéressant. » Sourire malicieux. Je reprends mes mélanges, fait quelques mesures, ajoute quelques éléments, agite l'éprouvette et la repose sur le porte-éprouvette en verre. Patient, Tibère s'adosse à la paillasse et observe mon visage concentré. « Qu'est-ce que c'est ? » « Un parfum, bien sûr ! Ils vont adorer, au Capitole... » Mes lèvres s'étirent en un sourire cruel. Depuis le temps que je cherche à me mettre au service des rebelles, j'ai enfin trouvé le moyen de mettre à profit mon talent pour lez parfums. Un gaz paralysant, extrait d'un champignon, ajouté à la composition de base d'un nouveau parfum, destiné aux habitants du Capitole. Vingt-quatre heures de parfaite immobilité, à priori largement suffisant pour permettre aux rebelles de s'introduire dans la cité et la faire imploser. « Regarde. » Je saisis l'éprouvette, entraîne Tibère vers les cages des souris blanches. J'en attrape une et lui fait inhaler le parfum paralysant. Il se passe quelques longues minutes pendant lesquelles je crois avoir échoué, puis je sens dans ma main le petit animal se raidir, puis se figer complètement. Je me tourne vers Tibère qui observe la souris avec un air effaré. Dans sa tête, toute sorte de possibilités semblent s'ouvrir à lui, grâce à mon produit magique. « Bien sûr, le temps de réaction sera un peu plus long sur un être humain, mais je peux te garantir que ce parfum sera un succès. Il s'arrachera, et quand tout le monde le portera, l'air en sera saturé et il fera alors rapidement effet. »

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