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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Dim 1 Juin - 16:15 | |
| Y a-t-il quelque chose de pire que l'ignorance ? Ne pas savoir ce qu'il y aura le lendemain. Ne pas savoir si tu survivra un jour de plus. Ou si tu finira dans une ruelle, assassiné dans le dos. Peut-être que tu vis ton dernier jour dans ce monde. Peut-être sera-tu assassiné dans ton sommeil par ta propre otage. Peut-être devrais-tu tout simplement la tuer, ne pas te charger d'un boulet. Ses pieds sont en sang, ses jambes écorchées. Elle ne peut sans doute plus marcher aussi vite qu'avant. Si elle parvient à rester sur ses jambes. Tu doutes de ses capacités, et tu sais que si tu ne t'en occupes pas, elle ne le fera pas. Trop habituée à vivre dans son confort, où le danger est inexistant, elle n'a jamais apprit à soigner ses plaies. Ou au moins, à soulager la douleur.
Tu restes assis, immobile. Tu sais qu'elle pose son regard sur toi dès qu'elle en a l'occasion. Et qu'elle évite méthodiquement le tien. Elle déborde de questions, tu le sens. Tu étais dans la même situation qu'elle lors du retour d'Alexiane. Débordant de question, sans jamais en poser une seule. Sans jamais oser lui rappeler les moments qu'elle a vécu dans l'arène. Et tu sais que, comme toi, Bambi n'osera pas poser ses questions. Parce que tu n'as pas vraiment eu l'air très au courant de ce que tu faisais, parce que tu ne sembles pas avoir de plan, parce que tu sembles plus réagir qu'agir. Et quelque part, tu comprends ses réticences. Tu restes son ravisseur, un agent du camp ennemi. Un traître. Un monstre. Va savoir quelles conneries le Capitole raconte sur ton compte. Sur celui de tous les rebelles.
Et enfin, pour la première fois depuis votre arrivée, elle semble décider à bouger. Tu la fixes attentivement, attendant ce moment qui finira forcément par arriver. Celui où elle chutera sous son propre poids, ses jambes incapables de la porter. Et il arrive bien plus vite que ce que tu pensais. Tu ne réagis pas immédiatement lorsqu'elle s'écroule. Et, l'espace d'un instant, tu revois Alexiane s'écrouler dans l'arène. Lorsqu'elle a arraché le dernier souffle de son adversaire. Lorsqu'elle est devenue vainqueur des Jeux.
« Aide-moi, s'il te plaît... »
Elle te sort des pensées dans lesquelles tu t'étais enfermé. Ces pensées où tu es présent dans l'arène, à côté de ta sœur, sans même pouvoir l'aider. Sans même pouvoir la relever. Ces pensées où tu te rends compte que, finalement, tu as réellement abandonné l'être le plus cher à tes yeux. Que tu aurais pu te battre, ou fuir avec elle. Tu aurais du fuir avec elle, vivre dans les bois. Cachés de tous. Elle t'aurait suivi. Comme Bambi t'a suivi depuis votre départ du Capitole.
Tu te lèves finalement, alors qu'elle en est presque à te supplier. Elle n'est qu'une inconnue à tes yeux. Une inconnue de l'âge d'Alexiane, ou pas loin. Et tu ne veux pas être celui qui reste immobile à chaque fois. Celui qui se contente de regarder, impuissant. Tu passes l'un de tes bras derrière la nuque de ton otage, tandis que l'autre se glisse sous ses jambes. Sans effort, tu la soulève du sol pour la reposer sur le lit. Tu n'espérais rester qu'un jour ou deux. Voilà que tu devra sans doute rester un peu plus longtemps.
« Ne bouges pas. »
Tes mots sonnent comme un ordre. Peux-tu réellement te permettre de donner un ordre ? Sans doute, oui. Tu es le preneur d'otage, après tout. Mais tu viens de mettre le doigt sur ta faiblesse. Tout, absolument tout, te rappelle tes soeurs. L'enlèvement de Bambi, ses blessures. Son air blessé. Et tout te donne envie d'achever Snow toi-même, quitte à y laisser ta peau. Quitte à réellement abandonner ta seule famille. Tu attrapes le verre sur la table avant de le donner à la demoiselle. Si elle s'est levée, ce doit être pour ça. Pas pour s'enfuir. Pas dans son état. Sans un mot pour ton otage, tu te diriges vers un vieux meuble. Puis un autre. Tous paraissent vides, mais tu finis enfin par trouver ce que tu désires. Une sacoche. Tu retournes auprès de Bambi en lui ordonnant de se coucher. Tu n'as jamais soigné qui que ce soit. Et tu te rends compte que tu ne sais même pas vraiment comment faire. Tu as toujours fais partie de ceux qui se blessaient et se faisaient soigner.
Du gel. Tu n'espérais pas trouver un tel cadeau ici. Et tu comprends pourquoi tu as rejoins les rebelles. Pourquoi les raids sont indispensables. Maladroitement, tu appliques le gel sur ses jambes, ses pieds. Finalement, elle sera bientôt sur pied. Tandis que tu reposes ses jambes, tu t'installes sur le lit.
« Si tu as des questions, n'hésites pas. Et je suis pas un assassin. »
C'est peut-être maladroit de dire ça comme ça. Mais tu sais très bien qu'elle le pense. Qu'elle s'imagine mourir ici. Mais ce n'est pas le cas, et tu espères la rassurer un minimum. Tu te lèves pour te diriger vers le sac que tu avais à l'épaule, lors du raid. Ce sac qui devrait être rempli à l'heure actuelle. Et qui ne contient que quelques biscuits secs et produits de ton district. Ce n'est pas le meilleur des repas, du moins pour elle. Pour toi, c'est presque un diner luxueux. Tu t'installes de nouveau à côté d'elle avant de lui donner un biscuit.
« Il n'y aura que ça à manger aujourd'hui. » |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Lun 2 Juin - 2:13 | |
| AFTER US. Psalm 2. Ab imo pectore.
Ses doigts s'enfonçaient dans la matière meuble, ses ongles impeccables se noircissant de son mouvement répétitif. Distrait, comme à chaque fois qu'il tentait de faire le mort face aux arguments de sa femme. La tablette de cire était abandonnée sur le coin de la table, il avait gratté nerveusement les lettres inversées de leur langage secret, ne laissant que la mention "A samedi". Il n'était pas sûr après coup de l'avoir fait par colère ou simplement pour les cacher de la vue de Trisha. Celle-ci tournait en rond dans la pièce, menue dans sa robe bleue qui tombait en drapé beaucoup trop lourd pour ses épaules. Ses boucles blondes entouraient son visage préoccupé, vibrant à chacun de ses pas sur le sol métallique. Elle se reflétait sur le blanc ivoire du pot de la plante que Bilàl avait déposé à ses côtés. Il était presque impossible de faire pousser quelque chose dans le dôme, pourtant, le miracle était là. Un petit gingko biloba qu'à peine quarante centimètres de haut. La valeur de l'arbre était conséquente, il avait eut du mal à faire céder à cette harpie de Shlinck une partie du fruit de sa serre. L'arbre était apprécié pour ses feuilles dorées mais surtout, c'était un symbole, le seul arbre capable de résister aux plus horribles des maux. Aucune radioactivité, aucun poison ne pouvait le détruire, il renaissait toujours de ses cendres, restait immuable. Comme Bilàl l'était. Borné. Il retira ses doigts du terreaux humide et échappa un léger soupire, un peu excédé par le va et viens de sa femme. "Ce n'est pas la peine de me garder, j'ai compris ton inquiétude." Elle cessa son mouvement et se planta devant lui, le regardant du haut de ses talons. Elle sembla vexée un instant puis soupira à son tour. "Non tu ne comprends pas, tu avais promis de ne pas te déplacer sans Beckett." Il gratta son pouce contre son index, trouvant soudainement plus d'intérêt à la terre sous ses ongles que dans le regard azur sur le sien. "Je n'ai pas besoin d'un garde du corps. Quelle image donnons-nous du gouvernement si nous les puissants, ne sommes pas capables de nous défendre seuls ?" Elle sembla considérer la question un instant puis la balaya d'un geste de la main. "Sauf que nous ne pouvons pas nous défendre seuls, pas quand sont concernés des animaux pareil." Sa voix s'était brisée sur la fin de sa phrase et elle avait fait les quelques pas qui la séparait de son maris. Elle posa une main délicate sur son bras en écharpe et l'autre contre sa joue. "Comment veux-tu que je n'ai pas peur de te laisser partir lorsque tu rentre du travail dans cet état ?" Il ferma les yeux, l'attirant de son bras valide contre lui. Son inquiétude lui était douloureuse. Pas parce que c'était sa femme, pas parce qu'elle l'aimait, mais parce qu'elle lui rappelait irrémédiablement la seule personne qui s'était jamais inquiétée pour lui. C'était arrivé peu de temps après l'incident dont Ellie avait été témoin. Il rentrait des laboratoires d'Arcadia après un procès lorsqu'il était tombé dans une mauvaise passe. Des membres de la fraternité pourpre, encore, probablement les mêmes qui lui avaient donné cet avertissement de mauvais goût deux jours plus tôt. Il n'avait pas eut le temps de dégainer son arme qu'il s'était retrouvé plaqué violemment au sol. Si cela n'avait été grâce à l'intervention d'un soldat de la milice en patrouille ils l'auraient probablement plus amoché que cela. Il avait néanmoins gagné un poignet cassé et quelques bleus violacés sur les côtes. L'incident était resté secret et il s'était présenté à l'infirmerie de la tour en prétextant une chute. Depuis, il avait été absent des apparitions officielles, ceci incluant la cérémonie d'Ellie le jour même. Trisha avait veillé et ce malgré ses tentatives, à ce qu'il se fasse oublier quelques temps. Le temps, disait-elle, que le peuple se calme. Mais le peuple ne se calmerait pas, il le savait. Il leur fallait un symbole, un bourreau, l'homme à abattre pour cristalliser leurs peines. Il la soupçonnait surtout d'avoir voulut l'empêcher de se présenter aux côtés d'Ellie. Ce n'était pas de la jalousie, c'était purement rationnel. Cette rationalité qui semblait échapper volontairement à Bilàl. Il y avait trop de rumeurs qui couraient pour leurs donner l'occasion de s'envenimer. Alors il était resté, comme un enfant punis qui s'imagine la fête qu'il rate. Et Trisha c'était donnée le rôle du cerbère, guettant avec l'inquiétude d'une mère poule les faits et gestes de son maris. Il soupira de nouveau, embrassant sa femme sur la joue avant que celle-ci ne s'extirpe courroucée de ses genoux. "N'essaie pas de m'amadouer." Dit-elle néanmoins avec un début de sourire. "C'était important pour moi. - Ta réputation, est importante Bilàl." Le corrigea-t-elle. Elle avait toujours eut, en plus de sa qualité d'épouse, ce rôle de manager qu'elle avait endossé malgré elle. "Tu sais très bien que certains membres du conseil n'attendent qu'un seul faux pas." Il leva le visage. "Ellie est mon amie, j'aurais voulut l'accompagner. - Et que tout le monde remarque ton état ?" Elle désigna son poignet élégamment mis en écharpe et la manche pendante de sa veste de costume. "Ça se serait su que les incidents avec les rebelles se multiplient. Imagine ce que serait devenue ta crédibilité à savoir maîtriser ces foules." Il grimaça légèrement. Elle marquait tellement de points que cela en devenait lassant. Le silence retomba et Bilàl en profita pour se redresser lentement. "Je vais lui transmettre mes félicitations." Trisha ne répondit pas immédiatement, semblant hésiter entre deux objets invisibles. Elle finit par se rapprocher de lui, se collant contre son torse avec précautions. "Je ne pourrais pas t'en empêcher éternellement." Le ton de sa voix était étrange. Il savait qu'elle n'était pas idiote, qu'elle se doutait qu'il y avait entre lui et Ellie plus que de l'amitié. Mais elle savait aussi qu'elle gagnait la partie la plus importante, celle des apparences. Il planta un baiser sur ses lèvres, caressant sa taille de sa main valide. "Je t'aime Trisha." Mentît-il. "Moi aussi." Répondit-elle avec sincérité. Elle se détacha et il empoigna l'arbre, le calant sous son bras avec la tablette de cire. Elle réajusta sa veste sur ses épaules avec attention et lui adressa un dernier sourire avant de fermer la porte. Les quartiers d'Ellie étaient à quelques pas du pied de la tour, dans la partie est des quartiers aisés là où beaucoup de membres de l'ordre haut placés ou simplement méritants avaient leurs habitat réservés. Toujours dans son éternel désir de cohésion l'ordre avait voulut rassembler ses bergers. Il croisa quelques membres en habits qui lui adressèrent des regards curieux masqués derrière de fausses politesses. Il se retrouva bien vite devant la porte concernée, soudainement figé. Il ne savait pas comment lui expliquer, comment se faire pardonner ce qu'elle avait sûrement prit pour une moquerie de plus. Elle avait du croire qu'il avait dit des mots en l'air, fait une fausse promesse pour la blesser un peu plus, lui faire payer celle qu'elle avait brisé. Il aurait pu hausser le ton, contrarier sa femme et le bon sens pour être là pour l'accompagner. Il n'en avait rien fait. Il resta devant le battant en silence, finissant par déposer le petit arbre sur le perron. Il gratta les mots sur la tablette pour les effacer, en incisant de nouveaux du bout de son index. "Elosed." Il la déposa contre le pot et se redressa. Il s'apprêta à se retourner mais au même moment, la porte s'ouvrit et il regretta de n'être resté prisonnier de sa tour. |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Lun 2 Juin - 10:42 | |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mar 3 Juin - 18:52 | |
| Chicago Fire. 26 Game Of Thrones. 52 Hannibal. 42 Hemlock Grove. 3 Orphan Black. 62 Revenge. 39 Vikings. 79 |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mar 3 Juin - 21:25 | |
| Rebel Rebel you've torn your dress |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mer 4 Juin - 17:09 | |
| Chicago Fire. 26 Game Of Thrones. 51 Hannibal. 42 Hemlock Grove. 3 Orphan Black. 64 Revenge. 39 Vikings. 78 |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mer 4 Juin - 17:15 | |
| Je suis amoureux de mon désir Qui brûle et réduit les ailes des anges en poussière |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mer 4 Juin - 20:42 | |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mer 4 Juin - 20:50 | |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Mer 4 Juin - 21:31 | |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Jeu 5 Juin - 17:11 | |
| Chicago Fire. 26 Game Of Thrones. 50 Hannibal. 43 Hemlock Grove. 3 Orphan Black. 65 Revenge. 39 Vikings. 77 |
| | | Jaime F. Walker △ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014 △ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Jeu 5 Juin - 20:20 | |
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| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Sam 7 Juin - 2:28 | |
| andrew lincoln. 41 bradley cooper. 86 casey affleck. 58 henry cavill. 49 leonardo dicaprio. 07 norman reedus. 137 tom hardy. 32
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Dim 29 Juin - 14:02 | |
| [14:44:42] Lena Brennan : Bambiiiiiiiiii ! [14:44:42] Bambi Poezyn : PAULIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE PAULIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE T'ES TROP CANON |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ Dim 29 Juin - 17:59 | |
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| Sujet: Re: LE CTRL + V ★ | |
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