Le temps pressait. La toute nouvelle maquilleuse officielle de la première dame de Panem se ruait en dehors de la demeure présidentielle pour se préparer elle-même. Au cours de ses 2 heures de travail acharné, elle avait enfin réussi à rendre Lady Snow plus belle que jamais. Appuyant bien sur le nom de famille de la jeune dame, la maquilleuse avait transformé l’épouse du président en femme de glace. Une beauté nordique, magnifique, intemporelle. La jeune femme était si fière d’elle. Mais désormais, c’était son tour de son faire belle.

Galatéa n’avait pas réellement envie d’aller à la cérémonie mais sa patronne lui avait si gentiment proposé qu’elle ne se pouvait de refuser. Et Dieu seul sait ce qui arrive au gens qui refuse quelque chose de la part de la famille présidentielle.

Arrivé à son appartement, la jeune femme se mit en quête d’une tenue décente, pas trop loufoque pour une fois. Son dressing était une vrai caverne d’Ali Baba et regorgeais de millier et milliers d’accessoire, robes, pantalons, jupes, vestes et autres vêtements en tout genre. Heureusement pour la jeune femme, elle mit rapidemment la main sur une de ses robes préférées. Une longue robe blanche, avec des perles noires et grises sur le décolletée qui n’en ai pas réellement un, et un diadème sur la tête. La jeune femme ressemble à une princesse ainsi vêtue, même si sa perruque rousse vient donner un cachet de couleur à la tenue simplissime que la maquilleuse à mit.

Une fois de plus, Galatéa remercia le Capitole d’avoir mis en place un système de taxis dans la ville, car même si le palais présidentiel n’était pas très loin, la jeune femme n’aurait jamais réussie à marcher avec ses talons de 15 centimètres aux pieds, et la surprise de sa tenue aurait été gâchée, chose que la maquilleuse ne souhaite absolument pas.

Le plus dure dans l’histoire, fut de trouver une place où le taxi aurait pu laisser la jeune femme sortir, ce qui ne fus pas une mince affaire. La devanture du palais était noire de monde et d’automobile, laissant entrevoir seulement le bout des grilles du palais. Heureusement, la jeune femme put se frayer un passage à travers les habitants, et réussi enfin à arriver devant le portail. Pour la centième fois depuis le jour où elle la reçu, elle ne put se réjouir d’avoir le privilège de disposer d’une carte qui lui permet d’ouvrir les grandes grilles et de passé sans avoir besoin d’invitation. Quel bonheur était-ce de voir toute ces personnes agglutinées devant les grilles alors qu’elle pouvait facilement entrer et sortir à sa guise.

Elle prit le chemin qu’elle avait emprunté quelques heures plus tôt et se retrouva devant les grandes portes en bois, magnifiquement blindées de l’intérieur. La vainqueur devait être à peine arrivée puisque deux grades étaient postés devant la porte, et la jeune femme dû se résoudre à attendre dehors, dans la froid givrant de l’hiver. Etait-ce cette sensation de froid qu’avait ressenti sa tribut et son alliée lors de leur jeux ? Non, c’était plus froid encore que cette légère brise qui venait doucement lui h=chatouiller la nuque, lui envoyant malgré tout quelques frissons.
Enfin, au plus grand plaisir de Galatéa, les portes lui furent enfin ouvertes, et elle manqua de se faire renforcer par une foule d’habitant du Capitole en délire. La grande salle était tellement décorée qu’elle ne reconnaissait même plus cet endroit où elle avait passé tellement de temps.
La jeune femme espérait pouvoir parler à la gagnante, juste pour prouver aux habitants du Capitole qu’elle est heureuse de savoir que Gemma Mubstin est la gagnante de cette année. Hypocrisie, quand tu nous tiens !