adriel liam vipond

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Heureusement pour Adriel, il n'a jamais eu à subir cette difficile épreuve de voir le nom d'une personne que l'on aime tiré au sort. Cependant, ce n'est pas pour autant que le jeune homme n'est pas touché, lorsqu'il voit l'un de ses camarades de classe s'avancer sur l'estrade, ou même n'importe quel gamin innocent. Plus les tributs sont jeunes, plus le coeur d'Adriel se serre, car il sait bien qu'au fond, seuls les plus âgés auront la chance de pouvoir espérer réchapper aux jeux. Et ces enfants, aux yeux embués et aux mains tremblotantes, il sait que plus jamais il ne les reverra. Et au fond, les voir ainsi partir, c'est presque voir un proche partir, ou du moins, il ressent la même chose que si ça l'était.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Comme toute personne normalement constituée, Adriel exècre ces moments de torture quotidien. Comme si les jeux n'étaient pas assez horribles, il a, en plus, fallût que le capitole exige que le visionnage soit obligatoire, du moins, en partie. Le jeune homme ne comprends absolument pas cette décision, et passe la plupart du temps à regarder ses doigts, ou le bout de ses pieds, plutôt que de river ses yeux sur l'écran géant. Cependant, il ne peut éviter les cris de douleurs, d'agonie, les pleurs. Tout ces enfants que l'on envoient à la mort, sans pitié. Les dirigeants de Panem sont des monstres cruels, et Adriel tente de ne pas rentrer dans leurs plans, même si cela consiste à baisser la tête lors du visionnage des jeux, afin de marquer sa non-approbation.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Il est certain qu'Adriel peut difficilement se plaindre de la vie qu'il mène actuellement. En effet, son statut de vainqueur lui a offert de la nourriture à foison, une maison des plus confortables, bref, une vie des plus luxueuses pour un enfant comme lui qui venait, au début, d'une famille très modeste. Cependant, malgré tout les avantages apparents de cette vie nouvelle, Adriel la troquerait volontiers contre l'ancienne. Le jeune homme ne se sent pas à l'aise avec son titre de vainqueur, notamment car il implique la mort d'autres personnes. Et puis, même si son estomac est plein, désormais, sa tête l'est tout autant de souvenirs désagréables qui le hanteront à tout jamais. Alors, même si son train de vie est bien plus agréable qu'auparavant, cela n'empêche pas qu'il se sente mal dans son propre district, comme si sa place n'était plus ici, désormais, mais avec les monstres de son espèce, au capitol.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

La réponse est clairement non, Adriel a laissé derrière lui tout espoir d'être heureux. Lorsqu'il n'avait pas encore passé le cap des dix-huit ans, il continuait à y croire, rêvant un futur où le bonheur tournerait enfin ses bras vers lui, mais, lors de sa nomination aux jeux, il a dû se rendre à l'évidence. Le bonheur, c'était comme l'amour, un simple mythe. Beaucoup de gens en parle, pourtant, qui peut réellement se vanter de l'avoir trouvé ? Il y a toujours une ombre pour venir obscurcir le tableau, rien n'est jamais parfait. Or, pour Adriel, perfection et bonheur sont indissociables. Et même si son coeur tente, parfois, de prendre le dessus sur sa conscience, en lui soufflant que tout espoir n'est pas perdu, qu'il ne devrait pas se montrer si pessimiste et abandonner si facilement, il a bien du mal à se faire entendre. En effet, la résignation est bien plus facile à adopter que la foi dans un futur incertain.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Adriel appréhende toujours énormément ce moment, puisque c'est celui où la vie de pauvres innocents se verra offrir pour satisfaire l'avidité des habitants du capitol. Lorsque son nom pouvait être tiré au sort, le jeune homme se sentais très stressé, et il se sentait sur le point de défaillir lorsque le nom des tributs était annoncé. Il pensait que cela changerait, en atteignant l'âge dix-neuf ans, celui où il pourrait enfin sentir un poids s'envoler de ses épaules, comme s'il allait pouvoir se sentir en sécurité, désormais. Bien entendu, ce ne fût pas le cas, car le jeune homme se doit d'assister à la moisson, et doit également assurer son rôle de mentor, et à moins d'une chance extraordinaire, il sait que les petites âmes qui seront à sa charge ne reviendront pas. Il a gagné, et pour cela, on l'a condamné à devoir subir de nouvelles morts chaque années.

JE VIENS D'UN MILIEU PLUTÔT FAVORISE BIEN CELA SOIT RELATIF, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE NE MANQUE JAMAIS. DU COUP, MON NOM AVAIT HUIT CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE VAINQUEUR, SI TANT EST QUE L'ON PUISSE LE QUALIFIER DE MÉTIER ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEN'AIME PAS VRAIMENT CA, CAR BIEN QUE L'ARGENT SOIT APPRÉCIABLE, LES CONSÉQUENCES PSYCHIQUES SONT BIEN TROP LOURDES A PORTER. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT VINGT ANS JE NE PEUX PLUS PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE DE VOIR QUELS INNOCENTS GAMINS SERONT JETÉS SANS PITIÉ DANS L’ARÈNE. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Salut vous tous , moi c'est Emilie, mais sur le net, je suis plus conne sous le pseudo d'AMNËSIA. J'ai dix-sept ans et j'habite en Bourgogne. C'est pas la meilleure des régions mais bon, elle n'est pas si mal, alors je ne me plains pas trop . Sinon, bien sur que j'ai lu les bouquins , les deux premiers étaient les meilleurs, je les ai lu en une après-midi. Quant au forum, je me suis inscrite parce que je le trouvais franchement pas terrible , non, bien sur qu'il est parfait, et puis, s'il tient depuis aussi longtemps, c'est qu'il y a bien une raison .

FEATURING COLTON HAYNES © COPYRIGHT coltonhaynes.us

tell us your story.

J'ai des remords par centaines, et encore plus de regrets, et le pire dans tout ça, c'est que je sais que ce ne sont pas des sentiments éphémères. Non, ceux-là me hanteront jusqu'à la fin de ma misérable vie. Je me demande souvent quel sens a la vie, lorsque l'on se sait condamné à la peur et à la peine, tout cela grâce à un gouvernement cruel et sanguinaire qui, pour satisfaire son avidité en matière d'hémoglobine, organise des jeux sans foi ni loi dans lesquels vingt-trois gamins mourront dans d'atroces conditions. Je comprends les personnes qui se refuse à avoir des enfants, moi-même, j'y pense souvent. Après tout, le bonheur de voir grandir le fruit de ses entrailles suffit-il, si l'on sait que, chaque année, son nom risque d'être tiré au sort ? Il est vrai que ma nature pessimiste joue peut-être dans cette idéologie, cependant, si mon esprit raisonne ainsi, c'est qu'il y a bien une raison. Enfanter, cet acte si naturel, est devenu dangereux à cause de barbares. En plus de nous imposer l'épreuve des Hunger Games, ils nous ont aussi enlevé tout espoir de vie heureuse. Et je crois que c'est pour ce dernier point que je les hais le plus.

« Tu t'es déjà demandé si la vie était mieux ailleurs ? » Tu hausses les épaules, laissant ton regard se perdre dans la houle des vagues, les regardant prendre de l'ampleur avant de terminer leur course sur la jetée. Assez étonnamment tu fais le rapport entre elles et vous, humains âgés entre onze et dix-huit ans. Vous grandissez, vous vous renforcez, jusqu'à devenir de jeunes adultes. Et puis, pour certains d'entre vous, la course s'arrête là, lorsque votre nom est prononcé par la voix criarde de votre hôtesse. Tu regardes ton amie et hausses les épaules. « Tu sais, c'est un peu partout du pareil au même. Excepté au capitole, mais ces gens ont vendu leur âme au diable, alors, je suppose qu'ils ne comptent pas vraiment. » Il est certain qu'en tant qu'habitant du district quatre, tu n'as pas vraiment le droit de te plaindre. Bien entendu, la pauvreté touche une partie de la population, cependant, grâce à l'activité principale, la pêche, chaque personne peut se vanter de manger, certes en petite quantité, chaque jours. Un grand luxe, lorsque l'on connaît les conditions très difficiles de certains district, comme le douze. « Les Hunger Games seront présents, peu importe que l'on habite dans le district quatre, le deux ou le huit, alors je suppose que non, la vie n'est pas vraiment meilleure dans les autres districts. En plus, on a l'océan, alors, fais-tu sur une note plus légère. » La journée d'aujourd'hui avait été des plus éprouvantes, puisque c'était celle de la Moisson, et tu n'avais pas envie de discuter de cela, pas envie de te laisser enfermé dans de douloureuses pensées. Tu aurais tout le temps pour cela ce soir. « On peut y arriver, Adriel, il ne nous reste qu'une Moisson. On peut y échapper. » Tu ne réponds pas, tu ne veux pas la froisser. Votre espérance de vie est peut-être prolongée, mais qu'en est-il de celle de toutes ces nouvelles têtes dont les noms pourront être tirés au sort, lors de la prochaine Moisson ?

Ma mère m'a toujours dit que j'étais un rêveur qui avait tendance à se replier sur lui-même lorsqu'il constatait que le monde n'était pas aussi beau que ce qu'il avait imaginé. Je suppose qu'elle avait raison, et que c'était pour cela que je me suis toujours senti si déçu, vis-à-vis de ce qu'était la vie. Lorsque j'étais enfant, et que je n'avais pas encore pris conscience de l'atrocité des jeux, puisque mes parents s'arrangeaient pour nous trouver une place tout au fond, afin de me dissimuler l'écran géant, je me rêvais adolescent, heureux, innocent, entouré d'un groupe d'amis avec qui j'irais sauter dans la mer, et d'une fille qui allumerait l'étincelle dans mes yeux, la même que je peux distinguer dans les yeux de mon père, lorsque son regard s'attarde sur la silhouette de ma mère. Malheureusement, je n'ai pu avoir ni la joie, ni les amis, ni la fille. J'étais un rêveur, et c'est ce qui m'a éloigné des autres. Alors, je me suis mis à devenir un loup solitaire, une âme en peine. J'étais aux antipodes de ce que j'imaginais être, lorsque j'étais petit. Je passais la plupart de mon temps à réinventer le monde dans ma tête, à scénariser des rencontres avec la fille au contact de la quelle mon cœur se mettrait à battre la chamade. Et j'ai arrêté de vivre, en quelques sortes, puisque ma vie, je la vivais dans mon esprit.

Du premier coup d’œil, tu as discerné sa chevelure blonde comme les blés, et ceux, même parmi la masse de tributs possibles se pressant sur la place principale du district quatre. Tu sens tes mains trembloter alors que tes poings se ferment et que tes jointures deviennent blanches. Tu sais que, dissimulé dans la foule comme tu l'es, elle ne peut pas te voir et donc pas te lancer un de ses regards où tu lis autant de reproches, que de douleur et de rancœur. Tu te sens mourir un peu plus à chaque fois qu'elle t'en lance un, mais acceptes la sentence sans broncher, car tu l'as bien mérité. Alors, tu la laisses te détester sans rien faire pour changer la donne, préférant sa colère à son indifférence. Cette année, son nom est inscrit dix fois, et tu sais que cette impression de manquer de défaillir à chaque instant ne te quittera pas avant d'avoir entendu le nom d'une autre tiré. Tu sais cette pensée des plus horribles, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Parce que tu lui as promis de veiller sur elle alors même que son cœur cessait de battre. Tu entends à peine les paroles que prononce l'hôtesse, fixant ton attention sur son visage poupin. « Sagitta Chase. » Tu pousses un soupir presque inaudible avant de morigéner intèrieurement. Oui, Saige y a réchappé, mais pas la jeune femme qui monte sur l'estrade. Tu la reconnais pour l'avoir croisé plusieurs fois en mer, et tu jettes un coup d'oeil en direction de sa famille. Ils sont effondrés, bien sur, et tu t'en veux d'avoir ressenti cette demi-seconde d'allégresse en découvrant que la jeune blonde allait échapper aux jeux. Du moins, cette année.

Merci vous deux

Merci

Merci

Merci beaucoup

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