Tu m'as oublié en oubliant qui tu étais. Ton souffle est léger, mais chaud. Ta respiration se veut saccader. Tu es épuisée par l'effort intense que tu as fais pour ne pas poser la lame sur ta peau. Encore une tentative, au milieu de la nuit. Tu te lèves de ton lit, tu passes une main dans cette cascade de cheveux emmêlés aussi noire que l'onyx. Ton regard est figé, tes mains ? Tremblantes. Tu te sens faible, tu te sens sale et tu ressens le besoin pressent, presque vital d'aller sous la douche immédiatement pour laver l'affront, mais même la plus bénite des eaux ne serait te rendre la paix qui te ronge de l'intérieur depuis tes sept ans. Tu sors de la douche, toujours avec cette nausée qui te serre l'estomac et les entrailles avant de regarder ton reflet dans le miroir. L'eau goutte le long de tes mèches teintes en noir. Autrefois, des boucles d'or, tu as complètement oublié ton passé en devenant un soldat dévoué de la résistance et du treize, comme pour te donner une conscience, une nouvelle vie. Tu as même été jusqu'à changée de nom, mais qu'importe, les souvenirs te rattrapent toujours. Dans le miroir se reflète Mara Sparrow. La jeune et naïve Mara qui ne disait rien, qui se taisait quand son frère lui volait son enfance sans une once de tendresse. Prise de rage et de colère contre toi-même, tu frappes férocement le miroir, comme pour effacer ton reflet. Le verre se brise, le malheur est déjà présent et tu te coupes l'intérieur de ta main. Tu recules contre le mur, tu as mal. Non, l'entaille ne te fait pas souffrir, c'est de toi-même que tu es malade. De ce corps souillé, de ce corps meurtri et mutilé, de ce visage, de cette faiblesse et de Mara qui vit toujours au fond de toi. Tu es bien idiote, Alix. Tu pensais naïvement oublier en devenant quelqu'un d'autre, mais tu te rends compte que c'est impossible. On ne change pas, on met juste un costume, mais sous le masque, le vrai visage reste. Les larmes ne coulent pas, plus. Tu en as trop versé pour toute une vie. Tu laisses le sang serpentait le long de tes doigts, s'égouttait au sol, le regard vide. Tu n'as qu'une envie, mourir. Tu n'as qu'une faiblesse, ne pas le faire.

J'étais incapable de trouver en moi assez d'amour de la vie
pour avoir peur de la mort.

nom ➸ Skywalker. Évidemment, c'est un nom d'emprunt. Elle l'a inventé en rêvant de pouvoir marcher un jour dans le ciel, sur les nuages pour échapper à son frère. Elle avait douze ans. Son véritable nom est Sparrow, mais elle se garde bien de le dire. prénoms ➸ A l'instar de Skywalker, Alix n'est pas son véritable prénom. Elle l'a décidé en arrivant au treize pour changer d'identité, changer de vie. Son prénom de naissance est Mara, mais ne comptez pas sur elle pour vous le révéler. Mara est morte à ses yeux. âge ➸ Vingt-six ans, une existence maudite, un véritable calvaire. Ce qu'on sait de la naissance de Alix, c'est qu'elle est née à l'arrivée du printemps, comme une fleur qui éclos. groupe ➸ district 13. Elle a oublié son district d'origine pour se livrer corps et âme dans le combat et la lutte contre le Capitole. Une sorte de but dans sa vie pour réussir à survivre. Elle est soldate, spécialiste dans l'armement et tireuse de renom. Alix aime les gros calibres, comme les plus petits. district d'origine ➸ le district 4, celui de la pêche. Alix était issue d'une classe particulièrement favorisée et d'une famille de Pacificateurs. Elle n'a jamais manqué de rien. travail ➸ soldat gradé lieutenant du district 13 spécialiste dans l'armement et tireuse. Alix, avant de s'engager, a suivi des études de médecine comme sa mère. Elle connait quelques bases pour administrer les premiers secours, mais ça n'a jamais été sa vocation. caractère ➸ Alix n'est plus Mara. Pour bien la comprendre, il est nécessaire de découvrir Mara Sparrow. Jeune fille douce et aimante, elle a eu une enfance volée par son frère. Fragile à l'aspect frêle, un appétit d'oiseau et prisonnière, elle se plaisait dans un mutisme, incapable de dire le mal qu'elle vivait quotidiennement. Gentille et curieuse, elle aimait donner à manger aux poules de ses voisines, quelques morceaux de pain. Quand elle décida de prendre sa vie en main et surtout, en s’enfuyant de chez elle après le drame, l'accident, elle devint Alix. Le changement ne se fit pas immédiatement. Une passade de dépression plus forte que les autres pour parvenir à ensevelir Mara pour ne laisser paraître qu'une autre forme d'elle-même, ce qu'elle avait toujours voulu être, l'inverse de Mara, Alix. Alix, femme forte, gueularde et déterminée, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Féministe engagée méprisant les hommes (à quelques exceptions près), elle aime le cynisme et l'ironie. Peu patiente, mais intelligente, elle se révèle très bonne tacticienne. Alix ne supporte pas les contacts physiques. Elle en reste à la poignée de main, une petite tape sur l'épaule ou la bise, mais pas plus. Hors de question de l'enlacer, elle frappera l'idiot qui oserait le faire. Son franc-parler dérange, mais c'est sans doute le fait de s'être tue pendant des années qu'elle ose, aujourd'hui, dire merde à qui elle le veut. Bornée et parfois même vulgaire, elle est l'inverse de Mara. Elle est son autre, elle est l'idéal. Alix n'est pas Mara. Mara vit toujours au fond de Alix, car Alix n'est qu'une facette pour permettre à Mara de vivre. physique ➸ (UC, A FINIR) goûts ➸ En dehors des cigarettes qu'elle fume à longueur de journée en astiquant ses jouets, Alix est passionnée par l’artillerie. Qu'elle soit lourde ou non, elle aime les armes et connait les entrailles de celles-ci. Les terrains de tir sont sa spécialité et il aime tirer, oubliant ainsi Mara et son ancienne vie. L'alcool est aussi un bon moyen pour tirer un trait sur le reste. Qu'il soit fort ou non, la jeune homme tient le choc ! Elle aime faire des petites compétitions à ce-niveau. Tout ce qui touche à aux poissons la dégoûte, certainement parce qu'elle en mangeait trop au quatre et que ça évoque son passé. idéologie ➸ Anti-capitole. Au départ, Mara était neutre dans le conflit, principalement à cause de la position de sa famille. Les Sparrow étaient des pro-capitoles engagés et pacificateur de père en fils. Quand elle décida de devenir Alix, elle s'engagea dans la lutte contre le Capitole et indirectement contre sa famille, contre son frère. les hunger games ➸ Alix n'a jamais été touchée directement par les hunger games. Un cousin lointain vivant au deux y a été tribut et est mort quand elle était bébé, mais jamais elle n'a vu ça de près, toujours face à un écran. Quand elle était encore Mara, elle a pensé plusieurs fois à lever la main, à se porter volontaire et à prendre sa vie en main. A mourir comme tribut sans que ses parents ne puissent rien y faire, sans que son frère ne puisse l'attraper surtout, mais elle n'en a jamais eu la force, ni le courage.

J'avais un nom, mais je l'ai oublié comme tu as oublié que j'étais ta soeur. J'avais une innocence, mais je l'ai oublié quand tu as posé ta main sur moi. J'étais Mara Sparrow, tu m'as fais devenir Alix Skywalker.
C'était un bruit, non, une mélodie. Quelques notes sur un clavier aux cordes désaccordés, mais au son si envoûtant, si prenant. L'harmonieuse pianiste s'entraînait sur une valse du passé. La partition était longue, en trois temps. Le son se répandait en dehors des fenêtres ouvertes. La chaleur était pesante et la musique rafraîchissait la canicule qui s'était abattu sur le district 4. Quelques enfants jouaient dehors, l'un d'entre eux pleurait. Le petit s'était égratigné le genou. Tout allait bien. Le vainqueur des derniers jeux était rentré et le district 4 n'avait subi qu'une perte. Tout était bien. La pianiste accentuait sa valse, le rythme devenait plus rapide, moins langoureux. Tout allait bien, les rires s’entrechoquaient, comme les lèvres des amants tapis derrière une vieille maisonnette. Tout était bien, la valse arrivait à son sommet et puis, la chute. Les pleures étouffaient de Mara dans son coussin étaient son secret. Ses sanglots devenaient de plus en plus accrus, au rythme des vices de son frère ainé, Solan. Son regard était beau. Il était toujours beau, mais derrière l'azur de ses yeux se cachaient un monstre qui ne se dévoilaient qu'en présence de sa petite soeur. Il l'aimait, il lui chuchotait à l'oreille mille et une formule d'amour, mais la douleur était bien présente. La jeune fille de douze ans ne pouvait pas chasser le grand Solan, elle n'en avait même pas le courage, car son calvaire durait depuis bientôt cinq ans. Comment cacher une si vive douleur ? Un abus sous une couche de larme ? Petite fille trop fragile, le sang s'égoutterait encore ce soir, le long de ses bras mutilés aux lames de rasoir. Mais ça, le grand Solan ne l'aimait pas. Il la grondait quand il le pouvait, car elle devenait moche. La valse prenait un rythme plus saccadé et le cri de Mara ne put sortir de sa gorge quand son frère de sang entra en elle. Le jeune homme lui tenait les bras dans le dos, sur elle et commença sa valse personnelle. Ses râles de plaisir devenaient aussi intenses que le dégoût qu’éprouvait l'enfant. Elle le sentait vivre en lui, s'accroître, pour expirer à la fin. Elle se dégoûtait d'être si faible, de ne pas avoir le courage de parler à papa et maman. Ils étaient trop fiers de Solan, qui avait décidé de suivre le chemin de la famille, à savoir, devenir un fier pacificateur et gravir les échelons. Mara ne voulait pas briser tous ses espoirs, parce qu'après tout, elle n'avait qu'à pas avoir une poitrine si développée pour son âge, à charmer Solan, parce qu'elle était responsable. Son bourreau lui disait toujours qu'il l'aimait, parce qu'elle l'avait séduit. Comment ? Elle l'ignorait, mais elle en connaissait le prix. Enfance dérobée, plaisir unique et douleur cachée sous un sourire figé. Sourire devant, souffrir de dos, se disait l'enfant. La mélodie devenait plus douce et les va et vient de Solan aussi. Il approcha son visage de l'oreille de sa petite soeur et lui souffla un air chaud, bienveillant en répondant simplement que s'était leur secret. Un secret sous une montagne de secrets. La pianiste cessa la valse sur une note ferme, un accord prononcé. Au même instant, le frère se redressa et se mit à gémir, plus fermement. Mara sentit son frère se déversait en elle. Elle était salie, détruite et seule. Prise de nausées, elle s'efforça de garder son repas du midi dans son estomac. La délivrance se fit, Solan se retira, mais son nouveau fantasme se dévoilait dans cette scène d'horreur. La tragédie allait s'achever, mais le mal était déjà fait. Mara se redressa un peu, remit convenablement sa belle robe jaune souillée avant de voir son frère, toujours devant elle. Il n'avait pas redressé son pantalon d'un blanc maculé et lui ordonna de le goûter. L'enfant se figea, dépité. Son regard se porta sur son attribut masculin. Non. Elle ne voulait pas. Elle posa ses mains sur ses oreilles et se répéta, mais Solan savait obtenir ce qu'il voulait. Il lui attrapa les cheveux et se montra sévère. Une gifle claqua et il se mit à la menacer de tout révéler à papa et maman. Non ! La petite refusait. Alors elle n'eut guère le choix. Tout en prenant le membre vigoureux entre ses chastes lèvres, elle entendit le rire des enfants par la fenêtre. Elle ferma les yeux, laissant ses larmes ruisselaient le long de ses joues. Mara aurait aimé être dehors entrain de jouer au ballon. Elle aurait aimé rire et jouer avec la pianiste de la maison voisine, mais non. Elle était là, prisonnière d'un cercle infernal, prisonnière d'un frère qui allait recommencer ses viols dès demain matin, ou ce soir peut-être.

en cours de rédaction.

Le soleil se couchait péniblement à l'ouest. Le vieil homme toussait des gouttes de sang dans son mouchoir. La maladie allait l'emporter pour un voyage de non-retour. Mara se tenait à l'écart dans la chambre de son père. Elle aurait aimé lui parler en privé avant sa fin, mais elle n'avait une nouvelle fois, pas le courage d'avouer qu'elle était victime de Solan. Ce frère qui se penchait vers son père, si attentif, si bienveillant. Jamais il ne l'avait été avec elle. Non. Avec sa soeur, Solan devenait un amant, mais pas celui qu'on aime retrouver près de l'arbre pour faire quelques cachotteries dans l'herbe. Non, ici, le mot amant résonnait étroitement avec celui de violeur, de pédophile, d'inceste, d'enfoiré, de connard, de salopard et de bien d'autres insultes que Mara murmurait le soir après que son frère ait quitté sa chambre. A cette pensée, l'adolescente sentit à nouveau la main de son frère de onze ans venir sournoisement se faufiler sous la couverture pour lui caresser les jambes, avant d'aller plus loin. Elle n'avait que sept ans et elle se taisait dans un mutisme profond depuis tout ce-temps.

❝ Mara ? ❞ cette-voix. Solan. Jamais Mara ne pouvait l'oublier. Elle était douce et caverneuse à la fois. ❝ Oui ? ❞ répondit-elle avec un léger sourire. Son regard croisa celle de son frère. Il était plus haut qu'elle d'une bonne tête. Sa carrure était impressionnante. Il était la fierté de la famille. Un jeune pacificateur promu récemment comme lieutenant et qui annonçait une belle carrière. Mara elle, suivait toujours ses études, mais elle n'était pas brillante. Quelque part, elle enviait les jeunes tributs qui ne revenaient pas... Elle avait déjà hésité à lever la main, à se porter volontaire pour mourir, pour échapper à son frère, car pour elle, c'était ça, l'enfer de Panem. C'était ça, ses jeux, mais ils étaient infinis. ❝ Tu peux me donner un linge imbibé d'eau fraîche ? Papa a de la fièvre, il faut la faire baisser. ❞ Mara hocha la tête et s’exécuta. Elle aurait pu l'envoyer balader, lui jeter la bassine d'eau à la figure et l'étrangler avec le linge, mais non. Elle en était incapable. Elle était faible, elle l'avait toujours été au fond. Chassant rapidement une larme, elle quitta la salle de bain et donna le linge à son frère. Leur père, Darius, ancien haut gradé des pacificateurs soupira et prit la main de Solan. ❝ Mon fils... Je ne pense pas tenir la nuit... ❞ Commença-t-il avant de tousser, ❝ mais quoiqu'il arrive... Je veux que tu ailles jusqu'au bout ! Soit un bon pacificateur, écoute tes supérieurs et écrase la rébellion comme de la vermine. Ne leur fais aucun cadeau, ils ne le méritent pas. Trouve toi une femme, il est l'heure et fais lui de beaux enfants... Soit un homme de bien Solan, pour Panem, pour le Capitole, pour la paix et le Président. Je suis si fier de toi... ❞Termina l'homme avec un léger sourire au bord des lèvres. Ca n'avait jamais été un secret pour personne, les Sparrow étaient des pro-capitole et ce, depuis de longues générations. Mara ne s'était jamais positionnée à ce sujet. Elle essaya toujours d'être la bonne petite fille, pour que ses parents soient aussi fiers d'elle qu'ils étaient pour Solan. ❝ Toi, ma puce... ❞ ❝ Hm. Oui, papa ? ❞ Lança Mara en s'approchant timidement. ❝ Ne t'engage pas dans la voie des pacificateurs. Tu es trop... Frêle, fragile. Mais tu feras une bonne épouse ! Essaies de faire comme ta mère, de percer dans la médecine et aide ton frère... ❞Mara se mit à sourire, comme toujours. Elle hocha la tête et confirma à son père qu'elle allait faire ce qu'elle pouvait. Le regard de Solan était lourd et sans le croiser, Mara pouvait en sentir le poids. ❝ On va laisser papa et maman ensemble, viens Mara. ❞ ordonna le pacificateur en attrapant son casque sur la chaise avant de sortir avec celle-ci. Mara était figée. Elle tremblait presque et quand la porte de la chambre se ferma, elle se sentait seule avec son bureau. Du haut de l'escalier étroit de la maison, elle fixait l'écart entre son frère et elle. Les marches. Elle sentit ses jambes devenir molles. Elles n'avaient plus envi de porter ce corps souillé. C'était si simple de se laisser tomber, de mourir. Elle leva le pied. Quitter ce monde, être enfin libre et puis Solan se tourna vers elle, déterminé. ❝ Tu te dépêches ? ❞ ❝ Oui oui... ❞

Elle descendit rapidement, oubliant ses envies de suicide qui allaient encore la hanter ce soir. Une fois en bas, Solan lui saisit le bras et la plaqua contre le mur devant l'entrée de la cuisine. Son sourire était vicieux et dérangeant. Mara plissa les yeux. Elle ne voulait plus le voir, mais l'homme le voulait et lui attrapa le visage pour croiser son regard. Il vint alors poser ses lèvres douces sur celles meurtris de Mara qui était immobile. Elle ne se plaignit pas quand elle sentit la main baladeuse de son frère sous son haut, caresser ses seins. Elle ne cria pas quand il prit la sienne pour la poser son entrejambe gonflé qu'elle pouvait sentir, même à travers le tissu. Elle était prisonnière, comme cette figure des trois singes. Sourde, muette et aveugle. ❝ Je dois aller travailler... Veilles sur papa et maman ❞ murmura-t-il en la délivrant prenant la porte. Quand celle-ci claqua, Mara se laissa glisser le long du mur et étouffa un sanglot. C'était si... Affreux qu'elle ne savait mettre des mots sur ce mal, ces maux qui la rongeaient depuis sa petite enfance.

(...)
Il ne pleuvait pas, mais le ciel était gris. Le soleil était caché derrière un amas de nuages alors que le corps de Mortimer Sparrow était mis en terre. Sa femme, Penny, essayait de retenir ses larmes. Elle serrait la main de sa fille et se confortait dans les bras de Solan qui restait silencieux, affecté également par la mort de ce père qui l'avait toujours favorisé. Mara elle, regrettait de ne pas avoir parlé à son père, mais l'aurait-il cru ? Elle n'en était pas certaine. Après tout, Solan représentait un idéal, le fils parfait que tout le monde désirait avoir. Il ne montrait sa véritable nature que devant sa soeur cadette. Le religieux prononçait quelques mots et l'enterrement se termina. Voici une semaine que Mortimer était dans son lit, la mort l'avait accueilli comme une vieille amie, la nuit-dernière.

en cours d'écriture.

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