Gem & Marvel | I can light it up for you

Invité

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I want to burn .

my bridges down.

Le treize était arrivé. Le chaos allait être semé dans le District 1, et il allait y participer. Il n’avait pas vraiment le choix, il ne voulait pas repasser par la case torture. Le calme avant la tempête. Il regardait de tous les côtés, de peur d’être surpris par des yeux indiscrets. Rien. Tout le monde vaquait à ses occupations, sans se préoccuper de lui. Cela aurait dû le rassurer, le réconforter. Mais la boule qui avait grandit dans son ventre était encore bien présente. Il ne voulait pas spécialement le faire. Sa mission de recruter des hommes riches du Capitole pour le treize lui convenait parfaitement. Il n’était pas un homme de combat, un homme de terrain. Il préférait amplement les soirées mondaines aux combats dans les rues. Aux attentats. Car ce que se préparer à faire le treize était bel et bien un attenta contre le Capitole. Contre les Pacificateurs.

Le pont était droit devant lui. Plus que quelque mètre. Il devait s’assurer que tout était bien en place. Il n’allait pas appuyer sur le détonateur. Il n’allait pas être la cause directe de l’explosion. Mais il y aura pris part tout de même. Tout était ok. Tout était en place pour exécuter leur plan. Il se recula. Il ne voulait pas être touché par les débris de pierres. Un bruit sourd. Des cris. La panique. La pierre qui tombe sur un groupe de personne. Des Pacificateurs. Le plan était lancé. Tout était en marche. Et ils n’allaient pas s’arrêter à un simple pont. Non, ce n’était pas leur but. Ils voulaient simplement inspirer la terreur au Capitole, comme il le leur avait infligé avec les Jeux. Il pouvait le comprendre. Il n’était en aucun cas pour ces Jeux stupides, dans lesquels son père avait failli mourir. Mais il ne voulait pas prendre part à tout ça. Non, il voulait simplement vivre sa vie tranquille de petit bourge. Se saouler tous les soirs, participer à des multitudes de soirée. Sans se prendre la tête, sans avoir une épée de Damoclès au-dessus du crâne.

Il se retira dans la foule. Il avait joué son rôle, il n’était plus utile maintenant. Il voulait simplement rentrer chez lui, fermer la porte à toute cette mascarade. Mais un monde fou c’était accumulé dans les rues du district. Les gens se bousculaient, se marchaient dessus. Ils criaient, pleuraient. Les habitants du un ne s’attendaient surement pas à être la cible d’une attaque des Rebelles. Eux, les chouchous de la Capitale. Eux les plus riches. Ils se pensaient protégés. Mais personne ne l’était désormais. Même pas lui. Quelques jours plus tôt, il s’était retrouvé dans le bureau du chef des Pacificateurs. Sans rien pouvoir faire pour se défendre. Il se retourna, percuta une personne, tomba à terre. « Putain… » Il massa son front. Demain, il aurait très certainement une belle bosse. Des gens le bousculaient, lui envoyaient des coups de pied à tout va. Il se releva rapidement, afin de limiter les dégâts. Il posa les yeux sur le jeune homme se trouvant devant lui. « Toi… Tu me suis ou quoi ?! » Oui lui, la personne qui l’avait fait sortir du bureau quelques jours plus tôt. Le fils du chef des Pacificateurs.

made by pandora.

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we can’t wait to burn it to the ground

Je regardai les débris du pont s'écrouler sur les pacificateurs, interdit. C'était impossible, pas au Un. Nous étions les plus riches les plus aimés, les mieux protégés alors pourquoi ? Certes le vent de la Révolte soufflait peu à peu, mais personne, personne n'avait jugé nécessaire de s'inquiéter autant, ou de redouter une action de plus grande envergure. Imitant les personnes qui m'entouraient je m'approchai du lieu du sinistre. Non pas que j'aie eu envie de porter aide aux éventuels blessés, c'est plutôt cet attrait maladif de la mort et du sang qui m'attire. La foule formait un arc de cercle autour des débris et des cadavres des pacificateurs. Deux étaient encore prisonnier sous la masse lourde du pont, ils gémissaient et suppliaient, mais personne ne bougait le petit doigt pour les aider, c'était leur problème après tout. Le chef des pacificateurs fit son entrée, déterminé et vibrant de colère contenue, mon père sur ses talons. Il abattit froidement les survivants. Bien fait pour leur gueule, c'était à eux de tuer les rebelles, pas l'inverse. On fit disparaître les corps et la foule commença à se disperser, médisante. A ce moment, je crus naivement que c'était fini, que les rebelles laisseraient le Un en paix, par peur des représailles. Demain, j'allais retrouver Wonder et les autres et on discuteraient de ce qu'il s'était passé. C'est à ce moment que la première explosion retentit. Les gens se figèrent et levèrent le nez vers le centre-ville, d'où s'élèvait une inquiétante fumée noire. Ainsi que l'écho des coups de feu, bientôt suivis d'une deuxièlme explosion. Tout alla très vite, une femme cria, puis ce fut la débandade et le chaos le plus total. La peur prit rapidement possession des esprits trop habitués au confort et à la sécurité, les rabaissant au rang d'animaux. Ils se bousculaient, se marchaient dessus, un gosse d'une dizaine d'années hurlait après sa mère sans que personne ne leva les yeux sur lui. Cette débandade faisait naître en moi l'indignation la plus grande qui soit. Etait-ce ainsi que devait se comporter le peuple de Panem ? Fuir le danger ? Non. C'était une honte, leur peur et leur faiblesse me dégoutait. Je pris alors la décision de me battre pour Panem, ou alors, s'il fallait se replier, je le ferais en gardant mon honneur. J'essayai d'échapper à cette foule apeurée, ce qui n'était pas une mince affaire. Vas-y que je te bouscule, vas-y que je te rentre dedans. Un homme tomba même à la renverse alors qu'il se retournait. Il me percuta de plein fouet. En temps ordinaire je n'aurais accordé à cet homme qu'un regard hautain avant de continuer ma route, mais justement, le temps n'était pas à l'ordinaire car je le connaissais, cet homme. Ce rebelle. Sa seule vision souleva en moi une vague de mépris et de dégoût que je m'efforcai de contenir. « Putain… » C'était le mot, oui. Quelqu'un comme lui ne pouvait qu'avoir participer à l'écroulement du pont, et à tout ce qui allait s'en suivre. « Toi… Tu me suis ou quoi ?! » Moi ? J'avais autant envie de suivre ce rebelle que de plonger dans une cuve d'acide. De plus, il ne faisait aucuns doutes que les pacificateurs n'allaient pas tarder à quitter le pont pour venir nettoyer les zones infestés par la vermine. Je n'aivais donc nulle envie de le suivre, où que se soit. D'un autre côté, ne m'étais je pas promis, il y a à peine quelques secondes de ne pas fuir comme une proie ? D'être un prédateur ? Puis merde. Tout vaut mieux que de se faire compresser par une foule effrayée. « Juste un conseil, Marvel, j'te conseille de rester discret si tu tiens à ta malheureuse existence. »

Spoiler:

» Adonis Nightsprings - " Ever the light casts a shadow, ever the night springs from the light. "
» nathael - no light, no light in your bright blue eyes
» « no light, no light » (adrayan)
» ALEZEA ⊱ no light, no light
» marvel ☇ le petit prince.

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