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| (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Sam 13 Oct - 20:58 | |
| Aspen Clark Winchester-Black❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Super positif comme question, c’est vrai que j’aime beaucoup penser à ça... Mais puisqu’il faut que je réponde, je vais le faire. Honnêtement je ne vois pas ma mort. J’ai beau avoir conscience de me battre pour une cause qui triomphera, je l’espère, et j’ai beau connaître l’abomination que l’on peut trouver en ce monde… Pourtant j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver. J’ai déjà pensé au fait que je pourrais me faire attraper, et que le sort qu’on me réserverait serait sans doute tout sauf agréable et à mon goût. Mais en soit, j’ai presque l’impression que c’est irréel, que même si je connais les risques, je n’en arriverais pas là. C’est inconscient, je sais, mais je ne peux pas imaginer ma mort. Ça me déprimerait beaucoup, beaucoup trop, et il paraît qu’il vaut mieux éviter de me mettre face à de trop grands bonheurs ou de trop grandes douleurs. Je sais que l’enjeu de cette lutte est grand et qu’en plus, avec la rébellion passée au stade supérieur, les districts s’embrasent comme des brindilles soufflées par le vent, ce qui devient dangereux pour chacun de nous. Je crois que je suis tellement acquise à ma cause que je ne peux imaginer mourir pour elle, ni même mourir après. Pas de suite, du moins. Et même après, dans des dizaines d’années, je ne peux m’imaginer mourir, malgré toute la conscience que j’ai de mon statut d’humaine, donc mortelle. Je me répète, mais en fin de compte je n’ai qu’une chose à dire : c’est juste trop me demander, je ne peux vraiment pas voir ma mort.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Honnêtement… pour personne. En principe, lorsqu’on parle de donner sa vie pour quelqu’un, ce serait pour ses parents, ses frères ou sœurs, son mari, son fiancé… Étant donné que je suis fille unique et que j’ai en quelque sorte coupé les ponts avec mes parents et le reste de ma famille, cela fait une bonne quantité de personnes pour qui je ne serais pas prête à me sacrifier (enfin, je dis ça, mais si je me trouvais dans l’obligation de choisir… je ne sais pas si j’aurais le courage d’envoyer mes parents à la mort pour sauver ma peau. J’ai beau les détester, ça reste mes parents, et ma volonté trouve ses limites dans l’horreur). Je n’ai pas non plus de fiancé, ou de petit ami, ou comme vous voulez appeler ce type de personnes, et mes amis sont relativement limités. Ceux qui partagent mes idées actuelles, s’entend. Après, peut-être que je ne me sacrifierais pas, non pas parce que les personnes n’en vaudront pas la peine, mais parce que je serais flippée comme pas possible. Et égoïste. Je ne pense pas avoir une idée particulièrement haute de moi-même, mais comme je l’ai déjà dit, je ne peux pas imaginer mourir comme ça, et si jeune. Je veux vivre, moi et moi seule. Par contre, s’il s’agissait contre celles de plusieurs autres, peut-être que je serais capable de voir que je ne vaux rien face à un groupe, bien plus importants pour leurs familles ou même pour la rébellion et donc le pays. Mais ça reste des hypothèses, parce que je ne porte pas aux affection particulière aux sacrifices (faire l’héroïne qui sauve le peuple entier des méchants, je sais très bien que c’est totalement abstrait et qu’en fait, un sacrifice de plus ne pourrait pas sauver grand chose…), et je me sens pas vraiment une vocation de steak-haché, même pour le bien de l’humanité… Ça peut paraître égoïste et lâche, mais risquer sa vie doit bien être une des seules situations où je ne pourrais me comporter comme une fille courageuse.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Bonne question. Je dirais que je n’ai pas de « qualité » principale, autrement dit de réel avantage, de petit plus… Je m’en sors grâce à une somme de petits détails qui font sans doute ma particularité. Mais je pense que ma capacité à bien mentir m’aide particulièrement, parce que c’est grâce à ça que personne n’a jamais su que je suis une rebelle, puisque je fais tout pour le cacher, quitte à mentir effrontément. Mon manque de scrupule (tant qu’il ne s’agit pas de conséquences irrémédiables, à savoir tuer quelqu’un, ou quelque chose du genre) est aussi très pratique, je dois l’avouer. Je n’ai absolument aucun problème à me faire passer pour n’importe qui et à demander à n’importe quoi, à mettre les gens en confiance et à les trahir après. Parce que je sais que c’est pour le bonne cause et qu’en soit, ils survivront à ce que j’ai pu faire. Oui, je crois que c’est sans doute ce qui m’aide le plus, surtout dans la position que j’occupe ; ce serait plutôt difficile d’être rebelle avec tout ce que cela implique de complots et de mensonges si j’avais une grande morale.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Absolument aucun. Pas même des amis, des cousins éloignés, des filles de belle-sœur de l'oncle au dixième degré.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? La question ne se pose même plus. Je me suis déjà jointe à eux, pour stopper cette révolte. Mon internement m'a permis de mettre un nom sur tous les problèmes qui pouvaient atteindre les districts : capitole. Il est hors de question, de mon point de vue, que le Capitole continue à régir encore longtemps ce qui aurait dû être étouffé dans l’œuf. La dictature. Beaucoup trop de vies ont été sacrifiées, beaucoup trop d'argent a été dépensé pour ces maudits Jeux alors qu'à côté, la population meurt de faim dans certains districts (et que l'on ne me dise que nous ne le savons pas, puisque ça existe même au district quatre, qui est pourtant relativement privilégié). Je me retiens pour ne pas m'énerver quand je sais qu'il aura fallu soixante-quinze ans pour qu'une rébellion digne de ce nom se mette en place. Les beaux principes, les idées rebelles, c'est bon, bien sûr. Mais l'action me semble primordiale, et je crois en la férocité et la volonté des autres, du peuplé caché : les rebelles. Avec eux, je ferais absolument tout pour stopper cette révolte. Et ce n'est pas parce que je ne donnerais pas ma vie consciemment pour quelqu'un que je ne suis pas prête à la risquer pour une cause qui m'est chère ; bien au contraire.
JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISE, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE EST ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A 0 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE L'OCCUPATION D'ETUDIANTE ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AIME ASSEZ. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT VINGT-TROIS ANS JE NE PEUX PLUS PARTICIPER AUX HUNGER GAMES MAIS J’APPRÉHENDE LA PROCHAINE MOISSON.
reality is here.
remplaçante de Seven, DC d'Eden FEATURING EMMA WATSON © COPYRIGHT TUMBLR
Dernière édition par Aspen C. Winchester-Black le Dim 21 Oct - 15:52, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Sam 13 Oct - 20:58 | |
| tell us your story.
Cela fait quelques jours, quelques semaines, que j'ai l'impression que quelque chose ne tourne pas rond. Je sens comme une lourdeur dans l'air, une pression étrange, que personne d'autre ne semble remarquer. Les gens m'énervent. Tous. Je me retiens avec peine de pas enfermer ma mère à clé dans le placard, pour arrêter de l'entendre piailler et pouffer sur la gloire du Capitole pendant ne serait-ce que deux petites minutes. Elle m'insupporte au plus haut point, ces derniers temps, alors que j'ai toujours réussi à faire abstraction de sa bêtise, avant. Mais j'ai l'impression que tout est soudain de trop. Que ces Jeux absurdes et bestiaux devraient être éradiqués mais que personne ne semble rien faire de bien concret pour stopper cette monstruosité. Que mes parents me répètent à longueur de journées que, contrairement aux voisins, ils n'ont pas eu la chance de mettre au monde un enfant qui ait eu l'honneur de participer aux Jeux. Que je ne suis qu'un maillon brisé, quelque chose d'informe qui semble stopper la dynamique commune. Mais qu'après tout « j'aurais toujours l'occasion de faire carrière au Capitole et d'avoir la chance d'approcher l'élite », qu'ils disent. Quel réconfort. J'ai même l'impression que Jared me regarde bizarrement et semble me juger avec ses yeux perçants qui semblent fouiller au fond de moi, ce qui me perturbe au plus haut point. Tout est de trop.
♆ Je me souviens d'avoir entendu une détonation, en plein milieu de la place publique. D'avoir paniqué, tournant la tête de tous les côtés pour identifier la source du danger. Une sirène hurlait dans ma tête, et mes yeux tournaient au rythme de mon visage sans s'arrêter ne serait-ce qu'un seul instant, sans voir vraiment. Puis mes jambes ont fléchi, et je me retrouvée en équilibre instable, immobile, la tête toujours levée vers les autres, le regard paniqué et les yeux écarquillés. Je me souviens de tous ces regards d'incompréhension, de pitié et de peur. Qu'est-ce qu'il aurait bien pu arriver à la fille respectable du quartier pour qu'elle agisse ainsi ? Rien. J'allais très bien, très bien ! Je voulais parler, leur crier que tout allait bien, mais aucune parole ne sortait de ma bouche. Je me souviens aussi d'avoir vu la tête encapuchonnée d'un homme. De plusieurs. Ils essayaient de m'attraper, j'en étais sûre. J'ai hurlé contre tous ces regards fixes qui me couvaient, contre ces bras qui tenteraient désespérément de m'aider avant de s'écarter dans un sursaut. « Elle est folle. » Les hommes ne sont jamais venus à moi. Mais je les voyais là, près de moi, partout. Comme une marée humaine qui allait m'aspirer vers le fond et me noyer sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte. J'ai hurlé, hurlé, encore et encore, contre tout ce que je n'avais jamais dénoncé, contre ces fous, jusqu'à ce que des Pacificateurs soient arrivés et m'aient encerclé. Je me suis débattue, j'ai tenté de ruer, de les griffer et de les mordre, mais j'avais l'impression qu'ils étaient insensibles à tout ce que je pouvais bien faire. Impassibles. J'ai su qu'ils avaient gagné, que la marée allait me tuer, que je ne pouvais plus rien faire à part pleurer ma propre mort. J'ai pleuré, j'ai encore hurlé, mais j'ai surtout beaucoup pleuré.
J'ai pleuré pendant deux jours. Je n'ai jamais pu revoir Jared ; j'avais la sensation d'être morte, enfouie sous la marée qui me gardait prisonnière. Le troisième jour, un homme est venu. Je ne l'ai même pas remarqué, et je me suis laissée attirer sans résistance. J'étais déjà enfermée, déjà morte, de toute façon. A la fin du troisième jour, on m'a enfermé pour de vrai.
- Cela fait maintenant presque dix mois que tu es ici. Est-ce que tu as l'impression de te sentir mieux qu'au début ? - Évidemment. Au début, j'étais totalement perdue. J'étais perdue, c'est vrai. Mais je ne me sens pas mieux. Je suis enfermée derrière ces barreaux invisibles, assommée par des médicaments douteux et des paroles enivrantes qui sont supposées me faire croire que vous êtes des gens fréquentables qui œuvrent pour mon bien. Je me sens piégée, enfermée dans un puits sans fond. Traitée comme un animal. Non, je ne me sens pas mieux. Pas tant que vous n'aurez cessé de me retenir prisonnière et de me traiter comme une bête dangereuse.
- Tu te souviens de la première fois où nous nous sommes vues, une semaine après le début de ton séjour ici ? Séjour. Mon séjour. Le politiquement correct est à vomir.
- Oui… J’étais très stressée, j’avais peur, et je me souviens avoir essayé de m’enfuir en me jetant contre la porte. Je ne sais pas dans quel état je serais maintenant si personne ne m’avait arrêtée. Sûrement bien amochée. Ou même morte. Je n’arrive pas à savoir si j’aurais préféré en arriver là ou être sauvée au prix d’un regard encore plus rebuté de la part des autres sur ma personne. Les infirmières qui, jusque là, avaient pitié de moi (ce qui je détestais pourtant) se sont mises à avoir peur de moi (ce qui est pire). Pendant des jours, je ne me réveillais que pour replonger dans un sommeil sans rêves à coup de calmants que l’on m’injectait. Je m’en souviens très bien ; c’est à ce moment-là que j’ai pu sortir un instant de ma torpeur dépressive en me rendant compte que j’étais définitivement et désespérément seule. En sortir pour mieux y replonger.
- Tes parents ne sont pas venus depuis plusieurs mois, parce qu’ils ne veulent pas que leur présence te perturbe. Est-ce que tu souhaiterais que je leur transmette un message disant que tu aimerais bien les voir. - Oh, je ne voudrais pas les déranger… Je ne veux pas les inquiéter. Dîtes-leur juste que je suis capable de me gérer toute seule, maintenant, et qu’ils n’ont plus à craindre pour moi. Je ne veux surtout pas les voir. Je les hais. Je suis sûre qu’ils ne se sont jamais inquiétés pour moi, et que c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ne sont jamais venu me voir. Ils ont toujours été très forts dans l’art du mensonge et de l’hypocrisie. Tout ce dont ils avaient peur, tout ce qu’ils ont jamais pu craindre dans leur vie, c’est que leur nom soit entaché, leur réputation souillée. Une fois que je me suis retrouvée enfermée, ils n’ont plus eu à s’inquiéter pour leur image : le problème était traité de la meilleure manière possible, avec toute la discrétion et la distinction dû à leur rang. Problème éliminé, fin de l’histoire. Alors non, je n’ai sûrement pas envie de voir ceux dont le jugement m’a enfin permis d’y voir clair : ils m’avaient dressé à ronronner plus tard pour le pouvoir en place, n’attendant de moi que je ne sois que l’objet de leurs désirs capitoliens futurs. Jamais ils n’ont voulu ma propre réussite, mon épanouissement, contrairement à ce que j’ai toujours cru.
- Tu aimes bien être ici ? - Oui, beaucoup. Tout le monde est si gentil avec moi, et puis je me sens en sécurité. Les médicaments que vous me donnez me rendent vraiment moi-même, et ça fait tellement de bien de savoir que l'on se contrôle entièrement. Vivement que je sorte d'ici. Vos sourires dégoulinants de compassion me donnent envie de vomir.
- Est-ce que tu serais prête à reprendre ta vie comme avant ? - Même si je suis bien ici, j'aimerais aussi retrouver l'extérieur, oui. Ça ne pourrait me faire que du bien, je pense. J'ai ce sourire niais qui me colle au visage, et qui vous fait croire que je chéris votre présence, autant que vous aide incommensurable. Je sais qu'en un sens, je devrais me sentir heureuse d'avoir été ainsi prise en charge, d'avoir appris à comprendre ce qui m'arrivait, et d'avoir eu le droit de bénéficier de médicaments. Mais la façon dont cela a été fait ne me plaît pas. M'enfermer pour me faire taire en premier lieu, à la place d'essayer de m'aider, toute perdue que j'étais. J'ai enfin compris qu'il suffisait que je souris et que je me montre agréable et souriante pour que l'on croit que tout allait bien. De toute façon, je suis tellement bourrée de médicaments que je suis endormie la moitié du temps et que mon trouble est silencieux l'autre moitié. Alors je souris et je mens, dans l'espoir que l'on me libère enfin. Mais pour une fois, je suis sincère : oui, j'aimerais tant retrouver la vie que l'on m'a arrachée sans scrupules.
J'avais attendu ce moment pendant près d'un an. J'en avais rêvé, pleuré, ri, c'était tout ce que j'avais espéré. Me sentir libre à nouveau. Savoir mes pieds posés sur la terre battue des rues du district, voir les pêcheurs partir au loin, entendre les marchands crier au plus offrant. C'était comme si la vie reprenait son court normal après une parenthèse. Immense, énorme, impossible à oublier. J'avais bêtement cru qu'il me suffirait de revenir ici pour savoir que j'étais à nouveau libre. D'un côté, je ne pouvais nier que je me sentais incommensurablement libre, en comparaison de l'endroit d'où je venais. Mais je savais à présent que cette liberté s'accompagnait d'une épée de damoclès permanente, flottant comme un étendard noir au dessus de ma tête. Des visites dans l'institut tous les mois, et des tas de médicaments à prendre. Un oubli pouvait m'être fatal, et me renvoyer aussitôt dans le gouffre obscur auquel j'avais gouté ces derniers mois. Une simple crise, et c'en était fini de moi, en tant que moi. Je ne resterai plus qu'un morceau de chair dangereux. Aucune rémission possible après ça.
Il y avait aussi quelque chose d'autre qui m’oppressait. Le regard des gens. Je n'avais jamais pensé à eux, à ce qu'ils pourraient bien penser en me revoyant, mais je devais bien avouer que c'était déstabilisant. Même mes parents me fuyaient, tentaient de me regarder le moins possible, et m'avaient même dotée d'un petit appartement pour éviter que je ne les côtoie chaque jour... Si tous les regards n'avaient pas été aussi blessants car empreints d'une telle pitié, cela ne m'auraient pas atteint. Et même si je haïssais ces gens, je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de leur hurler qu'il était inutile d'avoir pitié de moi. Que j'allais très bien, beaucoup mieux qu'avant, alors que je prétendais alors que c'était le cas mais qu'il n'en était rien.
Il me semblait impossible de reprendre la vie là où je l'avais laissée. Même si je n'avais pas l'impression d'avoir changé à l'intérieur, c'était le cas ; et avant tout, le regard des autres sur moi avait changé. Je n'avais plus rien à voir avec la fille que j'étais avant, un brin rebelle mais surtout pacifique, qui détestait la vue des jeux et l'idée d'entraîner ses enfants à se faire tuer dans une arène. J'avais toujours préféré rester en arrière, parlant peu et observant beaucoup, critiquant sans pour autant m'interposer, parce que tout ceci était bien trop risqué. Mais j'ai fini par comprendre que, ne pouvant pas continuer à faire l'aveugle comme c'était le cas avant, il fallait que je trouve une cause pour laquelle me battre. Quelque chose qui me donne envie d'affronter la situation de vide où je me trouvais. Jared n'était même plus là. Pire, j'avais appris qu'il était parti faire une formation pour devenir... Pacificateur. Tout le monde, absolument tout le monde, m'avait tourné le dos. Je refusais de croire que le changement pouvait s'opérer aussi vite, que je pouvais ne plus rien reconnaître et me sentir totalement perdue, dans un district qui était pourtant le mien. Mais je l'étais. Encore plus qu'avant.
Me battre pour mes idées, faire de ma vie une juste cause et non pas rester invisible en attirant la pitié. Je voulais inspirer autre chose que la peur, cesser de me voir comme les autres pouvaient me voir. J'ai ouvert les yeux sur la société et sa superficialité. Comme j'avais bien vite fait de comprendre lors de mon internement que mes parents n'étaient que les chiens de compagnie du capitole, qui se fichaient du bien-être des autres. Comme tant de gens. Il m'a fallu du temps avant de trouver comment rencontrer un rebelle, et surtout comment me faire accepter. Ma maladie n'était pas sans être connue, et même parmi les détracteurs du régime en place, certains avaient beaucoup de mal à croire en ma bonne foi et en ma volonté farouche. Mais depuis ma sortie, je n'avais pas oublié ne serait-ce qu'une fois les trois gélules à avaler chaque jour, pas une fois. Mon trouble semblait avoir reflué, à présent que je n'avais aucune raison de me sentir perdue ou au contraire trop excitée ; les missions que l'on me confiait étaient beaucoup trop risquées pour que je laisse mes émotions atteindre leur extremum, et que ma bipolarité resurgisse. Au fil des mois, puis des années, j'ai appris à me contrôler au maximum, reprenant confiance en moi, et surmontant le choc que m'avait fait la défection de Jared ou encore l'effacement soudain de mes anciens amis. Je n'avais jamais autant soutenu une cause que celle pour laquelle je me bats à présent, sans relâche.
Dernière édition par Aspen C. Winchester-Black le Ven 9 Nov - 10:17, édité 21 fois |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 3:22 | |
| Re-Bienvenue sur MJ |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 10:07 | |
| rebienvenue avec la belle Emma |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 11:00 | |
| re-bienvenue |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 11:02 | |
| Merci (je passe d'une Emma à une autre... )
Dernière édition par Aspen C. Winchester-Black le Sam 20 Oct - 16:31, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 11:45 | |
| re-bienvenue avec la plus belle |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 12:47 | |
| Je t'ai déjà dit ce que je pensais de ton vava et pseudo alors... Rebienvenue |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 13:00 | |
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| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 14:01 | |
| Rebienvenue |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Dim 14 Oct - 16:40 | |
| rebienvenue |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Lun 15 Oct - 11:13 | |
| Rebienvenue Miss |
| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Lun 15 Oct - 12:01 | |
| Rebienvenue sous fifre adorée |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Lun 15 Oct - 12:43 | |
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. Lun 15 Oct - 15:21 | |
| rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche je file te réserver Emma pour la semaine |
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| Sujet: Re: (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. | |
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| | | | (ASPEN) WE MUST BE KILLERS. | |
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