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 THE DEEPEST PART OF ME

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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 1:08



céphée alëythìa eisenhower
❝ BORN TO BE WILD ❞
On est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge, et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué à ce nom que l’on crie au fond des verres d'absinthe, à se dire que la vie, oui n’était qu’une putain. Liberté. On la désire. On veut se l'approprier, l'arracher à ces enfoirés et la garder. Ne plus jamais la lâcher, ne plus jamais la perdre. Et j'ai le cœur qui flanche. Rancœur. Dégoût. L'envie brutale d'hurler un bon coup, d'envoyer se faire foutre cette connerie, aberration avilissante. District 6. Connerie. L'envie amer et brutal d'en rire. Vie merdique qui part en vrille. Et incapable de la retenir, je la regarde. Elle s'écroule. Misérable château de carte qui branle et s'envole sous la rafale violente du destin. Aujourd'hui. Il ne me reste rien. Juste un nom. Eisenhower. Je déteste ce nom. Le hais. Héritage amer d'une famille honteuse. Acidulée. Vicieuse. On évite de le dire, alors on le cris. Aberration. Les détester un peu plus chaque jour. Un mantra qui me gagne. Fille unique. Fille bâtarde d'une famille qui part en vrille. Merci papa. Déchéance. N'être que la fille de l'autre. Une maîtresse parmi tant d'autre. Fuck. Pourtant je t'aime maman. Aussi, pourquoi tu pars ? Sans un regard. Sans un au revoir. Me laisser aux mains de ce vieux pervers. Si cruelle. Je crois que je te déteste. Un peu plus chaque jour. Toi dont la main n'a fait qu'effleurer la mienne. Si froide. Et dans tes silences si pesants, te souviens-tu de tout ces non-dits crevants ? De tes silences criants ? Je t'ai regardé. Toujours. Admiré. Toi la poupée de porcelaine brisée. Si parfaite. Brune amer. L'ébène au regard céladon. Ta place est toujours restée vide. Personne pour te remplacer. Juste un père. Juste une image paternel. Absences injustifiés. Débandades. Vieux gamin grincheux. Lui aussi je le déteste. Putain oui ! Je le déteste, lui et cette putain de fortune qu'il m'a mi entre les mains pour combler cet amour qui lui fait tant défaut. Alors forcément on s'y accroche tellement elle brille. Pourtant je pleure. Je pleure de tout perdre. De voir partir en couille cette fortune qui m'était si cher. Avec elle je pouvais tout avoir. Tout obtenir. Sauf lui. Sauf elle. Sauf vous. Céphée Alëythìa n'a exister que de nom. Jamais pour eux. Juste une image abîmée. Juste une aberration. Juste un plaisir rance et dégueulasse de quelques minutes. L'extase sur la banquette arrière d'une bagnole rutilante. Un talon aiguille fichée dans le cuire. Si aiguisé. Et j'ai cette rage au ventre. Destructive. Cette envie d'éclater le premier qui se présente à moi. De lui faire ravaler son putain de bonheur, de le lui arracher et de me l'approprier. Dix-neuf ans que je déambule l'air heureuse d’exister. Mon passe-temps au capitole ? Le fric. La fumette, la défonce tranquille, les grasses mat', emmerder l'autorité, les lucky, les sorties, les soirées de beuveries, les amis, glander, faire chier mon monde, les fous rires débiles, faire la salope, dormir, me tourner les pouces, faire chier mon père, bouffer fast-food, faire la tournée des bars, se foutre de la gueule des cons, râler, jouer à la console. Inutile de me donner bonne conscience. J'en ai pas. Hell. Souvenirs qui doucement s'étiolent. Ma conscience en oublie le goût. Le plaisir vivace de cette vie de décadence. Aujourd'hui. Mes plaisirs m'échappent. Glissent. Filent entre mes doigts. Grâce à lui. Mon père. Lui dont le plaisir du jeux passait au dessus de tout. Lui dont tout faisait chier et rien n'intéressait. Si vous êtes à une table de poker et que vous n’arrivez pas à savoir lequel de vos adversaires va être le pigeon de la soirée, c’est qu’il y a de bonnes chances que ce soit vous. Amen. Arrachée, une à une, mon pigeon s'est trouvé plumé. Rien. Il ne reste plus rien. Et de la grandeur des Eisenhower, juste un regret. Une colère. Brutale. Et à ce jour, ce beau petit couillon de paternel se trouve dans une jolie cage sur fond gris. Dans l'ombre d'un barreau. Seul. Et à sa table bouffer par les mites, doit certainement se trouver la carte du bouffon. Sourire horripilant. A le regarder et à sa foutre de sa gueule de con. Game over. Et on me condamne. Moi aussi. Cataloguer. Punition expéditive. Injustice. Propulser en bas de l'échelle. Astreint à me plonger dans la fange. A vivre parmi ces raclures. Eux sur qui j’épanchais insanités cruelles et gratuites. A les condamner dès leur naissance. A les rabaisser. Moins que rien. Ne plus appartenir aux grands. Abandonner le Capitole et mes rêves de gamine. Au final, je suis et reste comme eux. Bétails au rabais. A travailler comme des bêtes pour une misère. Les voitures. Le cambouis. Dans l'idée, je voulais prendre la tangente. Dès le départ. Aussi me suis-je collée l'étiquette de mécano au rabais. Incompétente. Je rame. Encore. Pourtant je veux apprendre. Apprendre et dégager d'ici. Ne pas céder. Ne pas mourir. Vivre encore un peu plus. Oui... juste pouvoir finir ce que j'ai commencé, partir en paix avec moi même. Utopie qui me berce dès les premiers pas que j'ai pu fouler en zone 6. Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l'héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums. Welcome to hell.
reality is here.

Hi, ici babycake et allons directement à l'essentiel : je suis largement majeur et vacciner lol concernant la question « le livre, tu l'as lu ? » et bien non... j'ai surtout vu le film. Je lis rarement un livre après avoir vu un film, j'ai toujours peur d'être déçue pour la suite... bon j'avoue avoir été un peu paumé à la base mais c'est un univers avec lequel on se laisse facilement fasciner x) à part ça, petit mot sur forum que je trouve tout simplement magnifique ! Un beau projet au potentiel vraiment intéressant... et le design, superbe ♥

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MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 1:09



céti ʻ omnipotente ʼ
❝ SOMEWHERE OVER THE RAINBOW ❞
about games and relative.

LA VIE EST UNE MALADIE MORTELLE. La peur. Omniprésente, je veux connaître cette étape d'une manière brutale. Violente. Ne rien sentir. Ne rien comprendre. Laisser cet hôte sournois dévorer toute manifestation de vie et l'éteindre. Étouffer cette petite parcelle de lumière et la plonger dans le néant. Vivre dans l'insouciance, ne pas sentir cet étrange et familier visiteur qui s'éveillera tôt ou tard d'une noire torpeur. Alors pourvu qu'elle ne tarde pas trop. Que cette chienne de vie ne traîne pas jusqu'à je sois bouffée d'arthrose. De cécité. Dans l'incapacité de bouger, de vivre comme je l'entends. De finir comme je l'entends. Oui. J'aimerais ne pas avoir à choisir de pourrir à l’hospice et de finir en me pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais.
LE VRAI NOM DU DÉVOUEMENT, C'EST DÉSINTÉRESSEMENT. Etre capable de se donner pour quelqu'un. Tout lui donner. Jusqu'au dernier souffle. Jusqu'à notre dernière parcelle de vie. Un geste qui me fait défaut. Moi la gamine égoïste, incapable de sauver mes paires, je préfère me sauver déjà moi même. Rayer cette connerie de vos vie. De votre existence. Je suis la seule que je sauverai en premier. Survivre. Fouler un peu plus cette terre stérile de tous humanisme. Trésor à mes yeux dont personne n'équivaut, je garde jalousement cette existence pitoyable. Et incapable de penser aux autres, d'aimer sans retour, donner sans recevoir ne fait pas partie de mon foutu tempérament.
LA PERSUASION EST FILLE D'APHRODITE. PERSUASION. La persuasion, « cette souveraine toute-puissante des hommes », appartient au domaine de l'influence, elle n'est qu'une péripétie de l'action sur autrui. À ce titre, elle voisine avec la propagande, elle côtoie la rhétorique, elle n'est pas étrangère à la séduction et fondamentalement elle entretient un rapport ambigu avec la manipulation quand elle n'éprouve pas les pires difficultés à s'en démarquer.
POUR UN PLAISIR, MILLE DOULEURS. Depuis gamine, je matte ces putains de jeux. Plaisir enfantin. Familiale. Malsain. Tous ces regards rivés vers l'écran. J'ai aimé ces arènes de jeux. Faire comme tout le monde. Ne pas être l’exception d'une famille qui part déjà en vrille. Les soirées de décadence. Entres amis. Entres ivrognes. A les regarder s’entre-tuer et à se demander qu'elle sensation ils peuvent en tirer. Le visionnage des jeux ont toujours été pour moi une curiosité enfantine. Loin de la violence qu'il en découle, je me suis laissée charmé par l'audimat, appréciant chaque représentations. Chaque représentant. Et enfant, je voulais être de ces couturiers qui habillent chaque représentant de chaque district. Etre un de ceux placé sous les projecteurs. Sur les devants de la scène, me foutant des coulisses. De cette sourde souffrance qui en ressort à chaque émission.
L'ENFER EST PAVÉ DE BONNES INTENTIONS. Que dire. Que penser. Je ne me positionne pas sur la question. Ne veux pas y penser. Plus depuis ma déchéance. Plus depuis que j'arpente le district 6. Tant de rancœur De douleur. Envers mon père. Envers le Capitole. J'ignore si je souhaite sa fin ou bien son apogée. Je préfère faire l'autruche. Fermer mes oreilles et ne rien connaître, ne rien entendre de ce district. J'ai peur de basculer. De tomber dans cette haine irraisonnée envers ce monde dans lequel j'ai grandi. Ne plus le reconnaître, ne plus l'aimer et m'oublier dans cette haine que je nourris depuis que je suis ici.


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A aucune CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE de mécano au rabais ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je n'aime pas ce que je fais. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT dix-neuf ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET me tamponne le coquillard de la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT (sait-on jamais)




Dernière édition par Céphée A. Eisenhower le Dim 14 Oct - 23:03, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 1:09



cephei ʻ décadente ʼ
❝ THE END HAS NO END ❞
tell us your story.

INCESSAMMENT, CONTRE MA VOLONTÉ, JE LUTTE MAIS RIEN N'EMPÊCHE MON INÉLUCTABLE CHUTE. Et je glisse un peu plus chaque jour. Glisse et tombe dans cette haine si vorace. Si brûlante. Dévorant et consumant toutes pensées cohérentes, assassinant cette sourde envie de survivre. Chienne de vie, je me perds un peu plus dans mon illogique. Et la rage au cœur, j'ai des envies de meurtre. De tabasser le premier qui passera son chemin par devant ma porte. Lui faire ravaler sa putain d'existence. J'emmerde les autres. Les conventions et le politiquement correcte. Je veux rester maîtresse de ma destiné. De mes choix. Ne pas être soumise à une quelconque politique. Ne pas souffrir de cette putain de loi du Talion. Dire merde comme je l'entends. Claquer le fric comme je l'entends. Engendrant et accomplissant le moindre de mes caprices. Je veux me saouler. Comme une ivrogne et finir ivre morte sur la cuvette des chiottes. Accroupis dans l'humide rance et dégueulasse de chiottes d'un bar miteux. M'envoyer en l'air avec le premier enfoiré. Rire. Vivre. Fumer cette vie de luxe par les deux bouts.. cette vie qui me fait défaut. Monde de strass et de paillettes coloré aux différentes teintes des bouteilles de pyrex. Absinthe. Gin. Whisky. Gold Strik. Fernet Branca. Le tout sur une table basse bondée de clopes froides. Cigarettes, roulées, écrasées entre deux piou-piou. M'habiller comme la dernière des traînées. Catin. Pute au rabais. Talons aiguilles vernis. Corsets. Maquillages lourds. Chevelure peroxydées. Blond platine. Danser. Traîner dans les rues. Les boutiques. Y dépenser le fric de mon enfoiré de paternel et lui dire fuck. Fuck à sa morale de merde. Fuck à sa vie. Fuck. Tout simplement fuck. Et je le déteste. Le hais un peu plus chaque jour. Lui et son esprit de gamin. Lui et ses jeux. Égoïste qu'il a été il m'a fait également tomber.
Rire amer, le canapé froid et humide du salon m'offre un réconfort médiocre alors que je me laisse aller dans les coussins, ma tête se reversant lentement en arrière. Le regard clos, derrière mes paupières frémissantes, s'accumule une mer amère. Larmes froides, elles glissent. L'alcool me fait toujours cet effet quand je suis fatiguée. Je pleure. Pour un rien parfois. Comme une gamine. Pendant de longues minutes avant qu'elles ne se tarissent. Enfin. En cet instant, silencieuses, elles évacuent un trop pleins de sentiments sombres. J'ai besoin d'évacuer. La solitude ne me réussit pas. Je n'aime pas les silences. Les pièces silencieuses et à moitié dans l'ombre. Je n'aime pas ma vie. Je n'aime pas le tournent qu'elle a pu prendre en une fraction de seconde. Mon œil morne parcourt la pièce principale. Si terne. Aucun cadre. Aucune décoration. Juste un mur trop froid. Trop humide. Encadré par des fenêtres sans rideaux. Ne pas m'attacher à cet endroit. Je me le devais en arrivant ici accompagné par mon très cher oncle. Mævrös. Sourire hypocrite bien accroché sur son visage, il est mon oncle que de nom. Frère de ma mère, cette dernière ne l'étant pas biologiquement parlant, j'ai tendance à le considérer comme un beau enfoiré de mafieux. Et je le revois. Lui sur le pas de la porte. Moi dix pas derrière lui. A le scruter. Son dos. Son costume hors de prix. Attrait sombre, tel une flamme, il m'a toujours attiré. Moi le papillon si naïf. Et a trop vouloir l'approcher je m'y suis brûlée. Mais ce jour là, aucune envie de me rapprocher de lui. J'avais juste cette horrible pulsion de prendre la tangente. De dégager de cet endroit. Mais il a ouvert la porte de ce taudis. La tenue longuement ouverte en me scrutant, m'invitant silencieusement à y entrer. A prendre place dans mes nouveaux quartiers. Jubilation. Euphorie. Excitation. Ouais. C'était une belle palette de sentiments mon beau salaud. Il était heureux ce con. Heureux de me laisser dans le district 6. J'ai aussi pleurer ce jour là. J'ai supplier aussi. Accrochée à son bras de ne pas me laisser. De ne pas partir. De me laisser seule. Je ne sais rien faire toute seule. S'occuper de moi ? C'est possible ? J'ai toujours eu quelqu'un pour me prendre par la main. Pour me montrer comment faire. Et manger ? Et cuisiner ? Et travailler ?
Agacée, un cousin vole au travers du salon. Violemment, il s'écrase sur la table de cuisine. Lugubre cuisine. Un verre se brise. Mon premier d'alcool. Le deuxième repose sur le bord de l'évier. Le troisième ? Je l'ai perdu entre le sixième et le septième. Ca me fait sourire. Putain, deviendrais-je alcoolique ?! M'asseyant lentement, j'accuse le coup. Me secoue et me redresse. Je pousse une bouteille. Son liquide se repend lentement sur le sol froid. Regard fixe, je jauge la flaque. Ma tête s'incline légèrement sur le coté avant de l'enjamber. Besoin de me rafraîchir. Chancelante j'avance. Je délaisse le délicieux bordel que j'ai pu créer en début de soirée. Et ma main se pose le long de la porte entrouverte que je pousse de la salle de bain. Lentement mes doigts glissent sur la surface lisse avant de se poser sur l’émail polit du lavabo. Ternit par le temps, j'évite le miroir vieillot. Rien ici ne m'appartient. Rien. Sauf mes vêtements. Meubles défoncés. Lit branlant. Cuisinière miteuse. Tout se trouvait là quand je suis arrivée. J'ai tout laissé en place. Ne rien toucher car je ne vais pas rester... je ne me pose plus la question de crainte d'être déçue. Plus comme au départ. Oui, comme quand je suis arrivée. Naïve, j'ai osé poser la question en arrivant. En voyant mes affaires prendre place dans l'entrée. J'ai posé cette question. Elle me brûlait les lèvres. Je voulais savoir. Comprendre. « je ne peux pas rester. il y a encore des affaires dans les tiroirs. » Et au sourire torve de mon oncle j'aurais du comprendre. Pourtant j'ai soutenu son putain de regard. Trop fière. Trop orgueilleuse. Ses lèvres ont bougé. Le son, décalé, m'a fait frémir. « ici, qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige, marche ou crève. Les jeux ont cet avantage pour ceux qui restent immobile. » Le soir même je me débarrassais des affaires. Les brûler auraient été la meilleur des choses à faire. Mais je les ai rangé. Soigneusement. Avant de les faire disparaître dans l'établit.
Amer, j'ouvre l'arrivée d'eau. L'eau chaude se fait parfois capricieuse. Alors j'affectionne la froideur des canalisations et les douches courtes. Je me rince de toute cette alcool. J'ai l'impression qu'elle me colle à la peau. J'éclabousse l'alentour, le sol. Mon tee-shirt. Mes cuisses avant de quitter l'endroit, pataugeant dans l'eau sale. Ne pas me laisser abattre. Je ne veux pas finir dépressive. Pas comme ma mère. Mener une vie amer ne m'intéresse pas. Alors, rien n'entachera ma forte gueule et mon franc parler. Encore à ce jour, j'ai toujours tendance à parler fort. A ne laisser personne me faire chier et étriper le premier qui ose venir m'emmerder. La colère. La rancœur. Un mode de vie que je suis depuis quelques temps. Ne jamais laisser qui que se soit s'approcher de moi. Laisser des sentiments futiles s'interposer dans mes idées d'évasions. Les amitiés ici, très peu pour moi. Ne pas me vautrer dans la fange avec ces raclures. Ces moins que rien. Et j'ai toujours cette excitation grandissante à l'approche des jeux. J'aime ça. Les voir. Les contempler. Suis-je complètement déglinguée ? Véritable loque, j’échoue, lamentablement, sur le lit. Les draps rapiécetés m’irritent le visage. Et j'ai le cœur qui flanche. Rancœur. Dégoût. L'envie brutale d'hurler un bon coup, d'envoyer se faire foutre cette connerie, aberration avilissante. Pourtant, immobile je reste. Le vent souffle au travers de la vitre ouverte. Brise tiédasse qui me refroidit, asséchant la sourde angoisse qui se glisse le long de ma peau, ma nuque, mon dos avec l'approche de la nuit. Je cauchemars. Encore. Comme une enfant. Capable de mouiller mon lit. Et lorsque j'halète, déçue envers moi-même de m'être laisser emportée par quelques chimères oniriques, j'ai cette rage au ventre. Destructive. Dans ces instants là, j'ai envie d'éclater le premier qui se présente à moi. De lui faire ravaler son envie de vivre, de la lui arracher et de me l'approprier. Ne pas céder. Ne pas mourir. Vivre encore un peu plus. Et j'accroche mon poing à l'oreiller avec cette envie dérangeant de dormir, mon esprit noyé par cette stupide angoisse de cauchemarder...
Et toujours, lorsque je m'abandonne à Morphée, dans les volutes d'une cigarette écrasée, je me revois, bétails au rabais s'amassant sur les devants d'une estrade aménagée. Peinturée, pintade criarde, une névrosée du Gouvernement s'y trouve déjà perchée. Au maintient parfait, jusqu'à la pointe de ces talons vertigineux, elle observe les mômes à la ramasse district 6 se rassembler devant elle. Silencieux au possible, ont se suit, braves petits moutons dociles et ce, sous son regard vermillon. Blonde peroxydée, c'est engoncée dans un tailleur aux couleurs grivoises qu'elle observe les charmantes petites têtes blondes, brunes, rousses... une moue sarcastique déformant par moment ces lèvres tandis que ces paupières lourdement chargées s'abaissent à la vue de quelques bouseux. Enfants de la terre, gamins de chantier, élevés à la dure, la propreté n'entre pas en ligne de mire pour certains. Toutefois, l'effort est là : vêtements propres, chevelures impeccables, mèches vernis, laqué, laissant un cuire chevelue luisant sous ce foutu soleil de plomb. Mais malgré le spectacle désobligeant de cette chose qui se fait appeler 'femme' et qui se balance doucement sur les planches poussiéreuses de la scène, mon regard navigue et se pose sur ce bocal. Bien trop remplit à mon goût, j'accroche quelques billets dans l'espoir vain d'y voir un nom. Sans m'en rendre compte, acte involontaire de ma part, mes poings se sont serrés et, dans les tréfonds de mon subconscient, une demande silencieuse s'est élevé de mes lèvres muettes « pas encore. ».
En nage, trempée par la chaleur de la nuit, je me retourne dans ce lit trop petit. Le palpitant cognant durement contre ma poitrine, mon regard fixe dans l'obscurité de la nuit, ma peau se couvrant de chaire de poule. Accidentel instrument de ma chute, venimeuse chaîne entravant ma lutte, toujours la même rengaine. La même obsession. La même angoisse. Pourtant je sais qu'une telle chose ne peut m'arriver. J'ai passé l'âge. Rien ne peut m'atteindre. N'est-ce pas ? Laissant mon regard se porter sur l'astre argenté de la lune, toujours cette même question, cette même rengaine, à lui demande quand cette dernière daignera de mon cœur retirer ces immondes crocs, ne faisant que mon calvaire empirer. Es-tu cette mythique hamadryade, leurrant lors de tes nuits les innocents ou cette drogue brûlant leurs âmes pour toujours ? Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l'héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums. Welcome to hell.





Dernière édition par Céphée A. Eisenhower le Lun 15 Oct - 3:34, édité 3 fois
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Gemma K. Mubstin
DISTRICT 6
Gemma K. Mubstin
△ correspondances : 4141
△ points : 0
△ multicomptes : Ø
△ à Panem depuis le : 16/04/2012
△ humeur : Floue.
△ âge du personnage : Vingt-et-un
△ occupation : Danseuse.


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statut: as free as the wind
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MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 8:09

Bienvenue THE DEEPEST PART OF ME 173490454
Le début de ta fiche est intrigant, et tu as un style très particulier ! Hâte de lire la suite chou
(et très bon choix de district, en passant THE DEEPEST PART OF ME 4083136502 )
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 9:19

bienvenue I love you
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 11:52

Houhou. Excellent choix d'avatar ! Et je dois avouer que ton pseudo est très beau, également. J'adore le début de ta fiche, hâte d'en apprendre d'avantage sur ton personnage. I love you
Bienvenue et fighto pour ta présentation. THE DEEPEST PART OF ME 173490454
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 12:24

En effet, tu as un style d'écriture particulier, perso j'aime beaucoup I love you
Bienvenue et bonne chance pour la fin de ta fiche THE DEEPEST PART OF ME 173490454 chou
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 17:04

thanks mes tits loups ♥️
merci pour vos messages, ça fait plaisir x) j'espère ne pas trop tarder pour la suite, je suis relativement lente, en général lol donc bon ! & puis j'espère que le style d'écriture ne va pas plus vous choquer pour la suite :toad:
🐸 (sont trop horriblement mignons ces smileys °° !)
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 17:16

CHARLOOOOOOTTE THE DEEPEST PART OF ME 4209083858
Ton style, mais ton style je... Tu as une fan THE DEEPEST PART OF ME 4209083858
D'autant plus que tu es au D6 THE DEEPEST PART OF ME 2166578461
Tu me réserves un lien yo sinon j'te tue THE DEEPEST PART OF ME 1559427923
Bienvenue à part ça THE DEEPEST PART OF ME 173490454
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 17:52

THE DEEPEST PART OF ME 2845350077
une menace dès notre première fois, Zombie Boy, tu sais pas ce que tu risques THE DEEPEST PART OF ME 3386937465 mais bon, avec Rick, je peux à moitié pardonner (a) contente de le voir par ici ** il se fait trop rare ! & sans problème pour le lien, je te le garde au chaud, ça va être assez sympa d'après le caractère du monsieur !
THE DEEPEST PART OF ME 699984733
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Adonis Nightsprings
DISTRICT 8
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406
△ points : 12
△ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy
△ à Panem depuis le : 01/04/2012
△ humeur : Blasé.
△ âge du personnage : 35 ans
△ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08


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statut: Single.
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 19:33

Bienvenue :D
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeDim 30 Sep - 20:04

tanks Ado fake angel
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Miléna E. Andréis-Wheeler
DISTRICT 13
Miléna E. Andréis-Wheeler
△ correspondances : 5888
△ points : 1
△ multicomptes : (l. c. meery)
△ à Panem depuis le : 04/09/2011
△ humeur : cruellement arrachée à sa famille
△ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours


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statut: On ne touche qu'avec les yeux, coeur et corps pris par un homme jaloux.
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeLun 1 Oct - 13:18

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche THE DEEPEST PART OF ME 173490454 chou
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THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeLun 1 Oct - 15:20

Maggie Q THE DEEPEST PART OF ME 3386937465
Fuck, j'adore cette actrice ! & ton kit, superbe ♥️ merci pour ton message la belle x)
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Invité



THE DEEPEST PART OF ME Vide
MessageSujet: Re: THE DEEPEST PART OF ME   THE DEEPEST PART OF ME Icon_minitimeLun 1 Oct - 21:26

TON PSEUDO, TON DEBUT DE FICHE ET TON STYLE chou THE DEEPEST PART OF ME 173490454
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