Silvanus Daeron Kerrigan

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je la vois assis sur une chaise a pensé à mes enfants qui se tueront comme je l’aurais fait au travail, ma femme à mes côtés, le visage ridé et les cheveux blancs, du moins ce qu’il en restera ! J’espère avoir une belle mort et paisible, dans mon sommeil serait l’idéal, mais il serait naïf dit croire. Ma mort sera surement d’une crise cardiaque tout comme mon père un soir où je vais rentrer du travail pour retrouver ma femme et mes enfants. Ou pire, en mer !

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrais mourir pour ma future femme et mes enfants, mais comme je n’en ai pas encore, je pourrais mourir pour ma mère, mais est-ce que cela serait vraiment une raison valable puisqu’elle n’est plus du tout seule qui m’a élevé ? Je ne dis pas qu’il faudrait laisser mourir ma mère, loin de là ! Mise à part ces raisons je ne vois pas pour quoi ou pour qui d’autre je donnerais ma vie.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Mon aptitude est évidemment la pêche ! Je sais tout faire pour pouvoir récupérer un poisson, de l’hameçon a la corde ou même la pêche à mains nues. Etre bon nageur et aussi un plus, j’ai dû très tôt savoir nager, même dans les eaux les plus froides ! Quand vous faites tombés quelque chose du bateau, ce n’est pas votre collègue qui va aller le récupérer avant qu’il ne soit trop tard !

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui mon petit frère qui était alors âgé de quatorze ans à participer aux Hunger Games, pas assez préparer pour ce qui l’attendait, il n’est jamais revenu. Après sa mort tous à changer à la maison ! Mon père, ma mère, moi-même ! Beaucoup me demandent comment je ne peux pas prendre par à la révolte alors que j’ai perdu un membre de ma famille aux Hunger Games. Ce n’est pas que je veux être pessimiste, mais comment changer une chose qui dure depuis des années ?

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je ne suis ni pour ni contre, j’aimerais juste qu’on laisse les gens tranquilles vivre en paie, avec leur peur, leur travail, leur famille. C’est quand même triste de devoir se plier à une chose ou à une autre, si plus de gens vivaient tous simplement leur vie comme il se doit, Panem ne serait peut-être pas ce qu’elle est aujourd’hui ! Oui les Hunger Games sont stupides et depuis la mort de mon frère je ne supporte plus de les regarder. J’ai tellement peur d’avoir des enfants et de les perdre dans ce jeu si stupide qui donne de la distraction aux riches du Capitole ! Mais je n’ai pas l’âme d’un rebelle ni d’un révolutionnaire…malheureusement !

JE VIENS D'UN MILIEU ni riche, ni pauvre, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était plus ou moins abondante mais parfois rationné. DU COUP, MON NOM A aucunes CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pêcheur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime , mais ne suis pas passionné. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 24 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson pour ceux qui on l'age de pouvoir encore y aller. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

L’homme se présente sous le nom de Farve Muson. Il poursuit avec le discours qu’il nous répète à chaque moisson. Il rappelle la raison de ces jeux, la révolte et la destruction du district treize. S'ensuit la vidéo. Vidéo que je ne connais que trop bien désormais. Je lève les yeux de l’écran pour regarder l’homme qui avec un large sourire aux lèvres laisse découvrir de parfaite dent blanche. Ses lèvres miment les paroles qui émanent de la vidéo. Une fois la vidéo terminée, l’homme se tourne à nouveau vers nous, toujours son sourire de faux-cul aux lèvres.

- « Il est temps maintenant d'annoncer qui seront le courageux jeune garçon et la courageuse jeune fille qui auront l'honneur de représenter le district quatre lors des soixante-quatorzièmes Hunger Games. Et comme toujours, honneur aux dames. »

J’avais alors cessé d’écouter ce qu’il nous disait. J’avais fermé les yeux et je prier intérieurement. J’avais dix-huit ans, je pouvais encore être appelé aux jeux. Mais pire que tout, mon petit frère était là avec moi, dans les rangs avec les plus jeunes.

- « Seregon Kerrigan »

Mes yeux s’ouvrirent aussitôt et se remplir de larmes. Mes poings se serrèrent tous seuls, non j’avais surement mal entendu ! Quand je vis mon frère tourne la tête vers moi et me regarder, je vis alors la peur, mais aussi le courage passer dans ses yeux. Je tournais alors la tête vers les adultes, j’étais décidé à prendre sa place, je l’avais toujours dit à mon père ! Celui-ci me regarder, les larmes aux yeux lui aussi, mais il me fit un non de la tête. Je lui dis un « pourquoi » en silence. Il ne me répondit qu’un nouveau non en retour. Pendant notre conversation silencieuse, mon frère était monté sur l’estrade et avait déjà redonné son nom et son âge. Farve Muson était excité comme une pucelle, il faisait affreusement pitié ! Il applaudit du bout des doigts et après nous avoir salués, emmena alors mon frère accompagné de la fille qui avait été tiré au sort cette année.

Nos vies avaient basculé ce jour-là, je m’en voulais d’avoir écouté mon père et de ne pas avoir pris la place de mon petit frère pour ces Hunger Games. Nous avons alors suivi les jeux puis assistés à la mort de Seregon. Ma mère est devenue une épave après ça. Elle n’était plus rien, il avait toujours été son préféré ! Mon père quant a lui faisait bonne figure. Il avait gardé la tête haute et avait épaulé ma mère pour qu’elle traverse cette épreuve. Mais il fallait croire que le sort avait décidé de s’acharner contre notre famille. Mon père mourut d’une crise cardiaque quelques mois plus tard. Je me retrouvais donc seul avec ma pauvre mère qui n’avait même pas encore fait le deuil de son fils.

- « Tu ne vas tout de même pas passer le reste de ta vie dans la triste et seule ! »
- « J’ai tout perdu, je n’ai plus rien… »

Je ne comptais donc pas à ses yeux ? J’étais là, bel et bien vivant à ses côtés pour la sortir de cet état lamentable ! Mais rien n’y faisait… J’ai peu à peu pris mes distances avec ma mère, pour vivre ma vie. Je me suis peu à peu enfermé dans ce qu’il me restait : mon métier. Je n’avais plus que mes collègues, j’avais quelques amis, mais je prenais quelques distances aussi. J’avais tellement peur de ne plus jamais être rien pour personne, je n’étais rien pour ma propre mère, alors comment pourrais-je être quelqu’un pour une autre personne ! Je n’avais jamais rencontré de femme non plus, pas pas de celle dont on tombe amoureux dès le premier regard en tout cas.