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 the story of a mad lumberjack — ONËA

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the story of a mad lumberjack — ONËA Vide
MessageSujet: the story of a mad lumberjack — ONËA   the story of a mad lumberjack — ONËA Icon_minitimeDim 30 Sep - 6:07



« i'm no warrior. i'm just a rogue,
a poor girl from the woods,
daughter of a mad lumberjack.
but i'm also a girl from fire,
from smoke and ashes. »
Incapable. Je suis tout simplement incapable d'admettre l'évidence. Ça fait plus d'une semaine, maintenant. Plus d'une semaine qu'il délire, qu'il a peine à comprendre ce qui lui arrive. Il hallucine des serpents qui lui enserrent le cou, il s'imagine ma tête sur un pieu et d'autres horreurs que je n'ose même pas imaginer. Mais je sais. Je sais que son calvaire est bientôt fini, que dans un certain sens, il sera complètement guéri. Étrangement, je ne ressens rien. Je suis de glace face aux évènements catastrophiques qui se produisent. Chaque matin depuis ce crépuscule de cendres, je cours le risque de poser le pied sur une mine ou de brûler vive dans un attentat. Ou alors, les forces du gouvernement auront percé les défenses rebelles et viendront tirer à vue dans le district. Oui, je risque ma vie. Mais pourtant, c'est à peine comme si je m'en apercevais.

Tout ce que je veux, c'est retrouver mon père.

Mon habituel sourire éclatant a disparu. Tout comme Pacey, que je n'ai pas revu depuis que les quartiers du district ont été clairement séparés par des frontières infranchissables afin d'éviter tout intrusion et ainsi réduire les risques d'espionnage. Je comprends leur point de vue, mais bordel, je n'ai rien à voir là-dedans, moi. M'enfin, si, d'un certain sens, étant quasiment une recrue confirmée, mais Pacey, ou mon père, eux n'en ont rien à cirer de cette révolte. Je m'inquiète tellement que d'énormes cernes sont apparus sous mes yeux, et mon teint est viré cadavérique. Je saute tellement de repas que je crois que je suis rendue en sous alimentation. J'ai tellement maigri... et dieu sait que j'étais squelettique avant même l'assaut.

La fumée, je la croyais déjà omniprésente. J'avais tort. Aujourd'hui, alors que je traverse les rues d'un district déchiré par les affrontements, à la population terrifiée, je remarque à quel point elle est devenue intense. Les bombes incendiaires ont si bien brûlé... Après tout, l'intégrité du Sept est de bois, ou presque. La facilité avec laquelle les flammes, autant rebelles que celles du Capitole, ont dévoré nos vies est presque infantile. Et elles sont en train d'emporter mon père, mon papa. Autant celles du gouvernement que celles des insurgés. Je n'ai même plus d'opinion politique. Moi qui autrefois clamait comme une conne, haut et fort que la rébellion était le meilleur avenir pour Panem est devenue une jeune fille amère, hésitante. Je ne comprends même plus ce que je fous ici. Tout ce que je veux, c'est retrouver Pace, et aussi mon père. Mais surtout Pace.

Oh mon dieu... Est-il seulement en vie? Depuis que je l'ai quitté violemment le jour des bombardements, alors qu'ils nous ont cloîtrés chez nous en même temps que nos maisons brûlaient, je ne l'ai pas revu. Je m'inquiète tellement... Quelques larmes de soucis viennent humecter mes yeux, alors que j'enjambe le grillage complètement explosé qui délimite la zone. Pitié, faites qu'il ne lui soit rien arrivé... Je vous en supplie. Sinon... Sinon... Sinon, je jure que je trouverai Snow, et que je lui arracherai le coeur à mains nues. Et pas de quartier pour cette vipère de Coin non plus. Je les tuerai tous. Tous.

Je m'enfonce dans la forêt, retrouvant un peu d'oxygène, et découvrant l'odeur apaisante de la végétation et du grand air. Ici, enfin, je n'ai plus la quotidienne odeur ignée qui m'accompagne depuis ma naissance et qui s'est intensifiée, mêlée à l'odeur de cadavres cuits à point. Je suis supposée retrouver Alëa, avec qui je m'entraîne pour la chasse depuis un petit temps. Je ne me souviens même plus si nous avons commencé avant l'embrasement ou après. Probablement avant, le but premier étant de me trouver un intérêt pour les rebelles, bien que ce but lui soit caché.

Je me retrouve plutôt facilement dans les sentiers, m'y étant aventurée tant de fois petite que je pourrais les dessiner les yeux fermés. Je reconnais plusieurs plantes, mais surtout les arbres, que mon père adulait autant qu'il devait les couper. Notre préféré, à la famille, c'est l'érable. Particulièrement l'érable à sucre, parce que hein. Pas besoin d'expliquer le bonheur du printemps à déguster de la tire ou à s'étaler du beurre d'érable sur ses rôties si fades. Et puis, une fois le bois dans le feu, une agréable odeur envahit la maison.

Le lac, il me semble. Il faut que je retrouve le lac, c'est là notre point de rendez-vous. Je prie intérieurement pour ne pas croiser des troupes d'aucun camp en chemin. Ceux-ci ne font pas la distinction, entre les civils, et préfèrent ne pas prendre de chance. Beaucoup exécutent tout contrevenant à la règle d'isolation, parfois même par plaisir.

Le voilà. Ses eaux calmes sont comme un miroir qui reflète le ciel bleu strié de gris d'un monde en guerre. On croirait presque que nous sommes comme avant, ici. Et dans ce silence total, encore plus pesant que celui au district, je découvre alors la peur. La peur immonde de perdre mon père. La peur encore pire que j'aie déjà perdu Pacey. Et celle, sourde et menaçante, de l'issue de cette guerre soudaine. Peu importe le vainqueur, le résultat chamboulera complètement la vie que nous avons tracé jusqu'alors.

Je sursaute. J'ai entendu de subtils craquements de brindilles, dans la forêt. Avant que j'aie le temps de me mettre en garde, Alëa sort des fourrés, les deux arcs à la main. Je lui souris, et lui envoie un pâle signe de la main. Allez, que la chasse commence.
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MessageSujet: Re: the story of a mad lumberjack — ONËA   the story of a mad lumberjack — ONËA Icon_minitimeVen 5 Oct - 11:54

Onëa - Elle y a passé ses après-midi d’enfance à chasser le daim et à manger du miel fraîchement trouver, assise sous les figuiers.
La journée venait à peine de débuter lorsqu’Alëa ouvrit les yeux, gênés par la lumière entrant par la fenêtre de sa chambre. Il était très tôt, mais pourtant, la demoiselle était au maximum de sa forme et ne souhaitait pas retomber dans les bras de Morphée. Tout était calme dehors et il n'y avait pas meilleure heure pour se promener en évitant la foule. Bondissant de son lit, elle courra presque se laver et s'habiller. Sans savoir réellement pourquoi, elle se sentait pleine d'énergie et était persuadée que cette journée allait être fabuleuse. Dans sa garde-robe, elle ne chercha midi à quatorze : la première tenue lui tombant sous la main était faite d’un pantalon kaki et d’une chemise blanche. Alëa prépara le petit déjeuner pour se mère qu’elle déposa sur la table de la cuisine. Elle prit sa veste en toile marron et sortit vers la grande place, sans oublier ses armes, cachée sous sa veste. Cette dernière était très important pour Alëa, elle ne sortait jamais sans et serait prête à faire demi-tour et à retourner la chercher, peu importe la distance à laquelle elle se trouve d’elle. Tout comme un artiste ne sortait jamais sans ses papiers et ses crayons, la miss ne sortait jamais sans cet objet précieux à ses yeux.

Le District était encore endormi. Seuls les pacificateurs s’occupant de vérifier les activités des bûcherons en plein travail avant que les jeunes gens ne se réveillent. La jeune femme en croisât plusieurs d'entre eux, sans vraiment porter attention à ce qu'ils étaient en train de faire. Son pas décidé montrait que rien ne pourrait la distraire tant qu'elle n'aura pas atteint son but, à savoir le marché noir aussi appelé la plaque dans d’autres districts. Elle adorait cet endroit, notamment pour l'inspiration qu'il lui offrait. Lorsqu'elle posa le pied sur ledit lieu, elle sentit un souffle d'air frais lui frotter le visage. Le seul paysage que l'on pouvait admirer ici n'était qu’un fouillis, calme pour le moment. Un sourire de satisfaction et d'apaisement naquit sur son visage blanc. C'est ce calme dont Alëa avait besoin à ce moment même. Cette dernière s'assit au bord de l'un des nombreux sièges et se mit à rêvasser. Avec sa main droite, elle s’amusait à tourner et retourner son couteau sans jamais se couper.

Soudain, le brouhaha des conversations et le bruit des pas se faisaient entendre. Le District se réveillait enfin. Et l'appétit d’Alëa aussi. Après avoir rempli les dernières lignes de sa page, elle alla au stand de café afin de satisfaire cet estomac capricieux. Le « Café » avait beau être d’un horrible goût, il apportait toujours un peu de chaleur au cœur de la jeune fille, en ces temps plus que difficiles. Il y avait en même temps la révolte et sa mère qui dépérissait de plus en plus. Chaque jour depuis une semaine, elle croisait les doigts pour qu’elle reste en vie. Elle avait aussi envisagé de prier, mais s’est ravisée, car s’il y avait un dieu, il aurait déjà fait quelque chose pour Panem, non ?
Les rayons du soleil tapaient de plus en plus aux vitres de la plaque, au fur et à mesure que l'astre doré s'élevait dans le ciel. Pas un oiseau dans le ciel, ni même de nuage. Sans doute ferait-il chaud aujourd'hui. Mise à part les quelques lampes encore allumées, les rayons de soleil éclairaient principalement la pièce, redonnant un peu de sourire aux peu de personnes présentent. Il était étrange de voir à quel point le temps qu'il faisait dehors avait un impact sur les humeurs des vivants. Au cours de sa vie, la jeune femme avait souvent remarqué que la pluie ou le vent avait le don d'énerver ou d'attrister les gens. Au contraire, le soleil amenait la bonne humeur et la joie. Elle serait incapable d'apporter la moindre explication à ce phénomène, mais ce fait général pourrait expliquer pourquoi le commun des mortels préférait le beau temps au déluge. Alëa sirotait lentement son café tout en fermant les yeux, savourant ce liquide chaud couler le long de sa gorge et lui redonner un peu de chaleur.

Quand elle eut fini son café, elle se léva, déposa l’argent sur la table et s’en alla vers la fôret. Aujourd’hui, elle ne travaillait pas. C’était une bonne chose car en plus aujourd’hui elle avait promis à Onyx de lui apprendre à chasser. Sous sa veste étais donc caché deux arcs, les armes les plus simples à manier après les armes à tranchants. Il n’était pas très bien vu d’avoir des armes chez soi mais peut-importe, elle s’en fichait.

Elle arrive enfin dans la forêt. Aux pieds des montagnes, à l'extrémité de la plaine, d'épaisses forêts entourent les terres du district. Chênes, châtaigniers, sapins, érables, noisetiers, tous ces arbres se côtoient dans un foisonnement inextricable de verdure, entourant des grottes et des ruisseaux, ainsi que de somptueuses clairières. Une route traverse cette forêt, aux frondaisons si épaisses que parfois le soleil y entre peu. Cette forêt, Alëa la connais de fond en comble et ne voit pas sa vie dans un autre district. Elle y a passé ses après-midi d’enfance à chasser le daim et à manger du miel fraîchement trouver, assise sous les figuiers. C’est pourtant une simple forêt ; Il s'agit d'une forêt dominée par les conifères avec présence discrète de feuillus. Au-delà de l'Ouest, le mélèze remplace l'épicéa et elle s'éclaircit en allant vers l'est jusqu'à devenir une formation très claire.

Quand Alëa arrive enfin au lac, elle aperçoit Onyx. Cette dernière sursaute. Elle devait être plongée dans ses pensées. Quand Onyx aperçoit son amie, elle lui envoie un petit signe de la main et lui sourit. Alëa s’approche un peu et lui tend le second arc en la saluant. Elle lui lance un de ses petits regards confiants et lui dit : « Commence. Montre-moi ce que tu sais faire pour le moment. »

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