✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Sujet: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Jeu 6 Sep - 14:46
Pour une fois depuis le lancement des jeux, j'avais un peu de temps devant moi. L'organisation prenait l'intégral de mon emploi de temps. Superviser le bon déroulement de la chose était une tache qui me prenait très à coeur. Je voulais un sans faute, que cette édition soit parfaite. Je savais bien qu'après les... Débordements des années précédentes, je n'avais pas le droit à l'erreur. Cette année, par acquis de conscience, et surtout, par peur de ce qui pourrait arriver, j'allais vérifier personnellement les cadavres des tributs ramassés dans l'arène. Je m'assurais qu'ils soient bien mort, et qu'aucune science, quelle qu'elle soit, ne pourrait les ramener parmi nous. Les scientifiques de mon équipes m'affirmaient que tout allait bien, qu'il était inutile que je fasse le déplacement, et pourtant, c'était plus fort que moi. Je pouvais sans aucun doute paraître paranoïaque, mais c'était là ma peur la plus profonde. Je pouvais la ressentir jusque dans mes entrailles. Si un seul d'entre eux m'échappait, je risquais gros. Et tout le monde savait à quel point je répugnais à échouer dans mon travail. Nous étions au jour huit désormais, et au moins un des tributs de mon très cher fiancé, était mort. La gamine au nom bizarre... Silk ? Silka ? Bah. Je m'en fichais un peu, à vrai dire. Par ailleurs, ce qui était assez étonnant dans l'histoire, était qu'elle avait obtenu un bien meilleur score, que son empoté de co-tribut. Elle avait eu six, et lui deux. Certes, six, c'était tout juste la moyenne, mais au moins s'en sortait-elle avec un semblant de dignité, comparé à son ami. Je me souviens du passage du garçon. Ridicule. J'étais quasi-certaine que Sergeï pensait que j'avais volontairement mal noté ses tributs, pour qu'il lui soit plus difficile de trouver des sponsors. S'il savait. Bon, d'accord, ce n'était pas totalement faux. J'avais plus ou moins prévu de sous-noter les siens, exprès pour l'embêter. Dieu que j'adorais ça. Mais au final, je n'avais pas eu besoin de modifier les notes. Mes collègues avaient été d'accord avec moi, pour dire que les prestations présentées par le district neuf, étaient trop faibles pour obtenir des notes supérieures.
J'étais dans mon bureau, en train de peaufiner quelques détails concernant les derniers jours dans l'arène, quand on vint frapper à ma porte. C'était ma Muette. Elle entra quand je lui demandais de le faire, et vint m'apporter une lettre. Distraitement, j'ouvris l'enveloppe, curieuse de savoir ce qu'elle contenait. Un large sourire vint illuminer mon visage, lorsque j'eus terminé de lire son contenu. Encore une bonne nouvelle. Décidément, cette journée s'annonçait pleine de surprises. D'un geste de main, je congédiais la jeune fille qui s'éloigna à reculons, pendant que je rangeais le papier que je tenais en main. Rapidement, je me levais de mon siège, avant de me diriger vers les appartements réservés aux mentors. Sur le chemin, j'en croisais quelques uns qui me saluèrent poliment. Je leur rendis à peine un sourire courtois, continuant mon chemin vers le fond du couloir. Je n'avais pas envie de m'attarder sur ces gens qui me méprisaient de tuer leurs petits protégés dans l'arène. Je savais ce qui se disait tout bas, à mon sujet. Qu'ils colportent, ces rats. Je n'en avais cure. J'arrivais enfin à destination, les appartements de Weiser. Sans prendre la peine de frapper, j'ouvris grand la porte et m'engouffrais dans la pièce, un sourire presque mesquin affiché sur les lèvres. « J'ai de bonnes nouvelles pour toi Sergeï. » annonçais-je sur un ton joyeux et tintant, digne de Silver Flickerman. La dernière fois que je lui avais fait un coup pareil, c'était pour lui annoncer qu'il devrait reprendre sa place de mentor, une année supplémentaire, et ce, malgré ses protestations. Donc oui, il pouvait s'attendre au pire encore une fois.
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Sujet: Re: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Sam 15 Sep - 12:43
Silver, my dear, I don’t give a damn.
Impassible, il regardait les écrans des jeux de la faim. Le visage de la rouquine qu'il avait accompagnée jusque ici pour mourir s'afficha dans le ciel de l'arène. Il reposa sa tête en arrière, amère. Cette année le district 9 n'aurait pas de vainqueur. Silka était morte ce matin. et il n'avait jamais cherché à passer du temps avec elle, D'expérience, il avait appri qu'un mentor ne devait pas s'attacher à ses tributs au risque de sombrer au fil des années. La solution pour garder toute sa tête était de n'avoir aucune dette envers ses tributs, ne pas s'attacher à eux comme Sergei ne s'était entiché de personne jusque là. Il n'avait pas respecté ce principe avec Skann, et bien qu'il ait survécut mystérieusement jusque là, il doutait de sa victoire sur les jeux. Sa mort serait sans doute difficile, il n'aurait jamais dû s'attacher à ce garçon. C'était déjà surprenant qu'il n'ait pas encore succombéau froid ou à un carrière, mais sa note misérable devant les juges avaient dû convaincre ces derniers de ne pas trop lui accorder de crédit. Il restait intimement persuadé d'une vengeance personnelle de Silver qu'il avait réussit à éviter depuis son arrivée ici. C'était autant une bonne chose qu'une mauvaise, mais avec la finale approchant, ses jours étaient comptés de toute manière.
Après sa victoire - si on peut l'appeler ainsi - il avait passé des années à envoyer à l'échafaud des "gamins" comme il l'avait été autrefois. C'était la malédiction des jeux. Les seuls possibilités offertes était de mourir sur l'instant, ou de crever à petit feu. "Tu as survécut ? c'est bien… maintenant vis avec. Regarde toi chaque matins avec les yeux de ceux dont tu as détruit la vie, regarde toi comme un gagnant." Mais un gagnant de quoi ? Comme exutoire de cette sale réalité dégueulasse, il avait trouvé l'alcool. Ou plutôt c'est l'alcool qui l'avait trouvé. C'est la raison pour laquelle il avait ce verre à la main, dans cette chambre trop grande pour lui tout seul, dans cette ville qu'il détestait. Le programme de cette journée serait simple : boire jusqu'à s'écrouler sur son plumard et profiter de ce mini coma salvateur. Mais il était bien loin de se douter qu'une tornade rousse allait chambouler ses beaux projets, auquel cas il aurait tantôt terminée la bouteille. Eviter Silver Flickerman ou sa famille de timbrés était de l'ordre du presque impossible lors des jeux. Il fallait redoubler d'adresse, chose qu'il avait réussi à développer avec des années de pratique. La dernière fois, c'est elle qui était venue lui apprendre en personne qu'il devait reprendre le rôle de mentor. Cette psychopathe s'était tapé des centaines de kilomètres juste pour lui annoncer la nouvelle désagréable en personne. Cette fille était cinglée, il l'avait compris dès l'instant où ils s'étaient rencontrés il y a un peu moins de 20. La seule chose qu'il pouvait accorder à son crédit, c'est qu'elle était sacrément sexy. Autrement, elle était dingue. Il n'avait même pas été étonné, il y a quelque années de cela, d'apprendre qu'elle passait juge pour les jeux. Maintenant qu'il avait réintégré lui aussi la fineéquipe des Hunger Games, elle pouvait même venir l'emmerder au travail... Un beau petit couple vous dira-t-on ! Enfin tant qu'il parviendrait à garder une place de pacificateur lambda, il serait tranquille. Mais il maudissait chaque jours le jeune lui qui avait commit la connerie irréparable de se laisser empoisonner par Silver Flickerman.
Il était devant la grande baie vitrée de sa chambre quand la porte s'ouvrit d'un coup. Pensant dans un premier temps à une femme de chambre, il lâcha un "Vous avez pas vu la pancarte sur la porte ? je veux pas être dérangé alors cassez v..." la suposée femme de ménage se trouva être Silver. Il s'arrêta un instant sur son sourire insupportable et sa chevelure flamboyante avant de lâcher un grognement. Il termina son verre d'une traite. "J'ai de bonnes nouvelles pour toi Sergei. - Ah ? alors attends laisse moi deviner... tu es condamnée à une mort atroce et douloureuse, tu viens ici pour que je t'achèves. C'est d'accord." un sourire sardonique étire ses lèvres, il est difficile de passer à côté de l'évidence, ces deux là se détestaient. "Non ? dommage. Du coup je vois pas." Reposant son verre sur le bar, il entreprit de s'en servir un autre, avant d'en remplir un deuxième par habitude et de le tendre à la jeune femme. Il fallait fêter cette mystérieuse "grande nouvelle" comme il se doit, non ?
Silver I. Flickerman
△ correspondances : 929 △ points : 0 △ multicomptes : ◭ kathleen & asha △ à Panem depuis le : 27/02/2012△ humeur : ◭ grumpy △ âge du personnage : ◭ trente trois ans △ occupation : ◭ haute-juge
Sujet: Re: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Jeu 20 Sep - 20:30
La patience n'avait jamais été une de mes vertus. En fait, je n'avais jamais été une femme vertueuse, de toute façon. Bon disons simplement qu'elle ne faisait pas parti de mes qualités. Voilà, des qualités, j'en possédais. Beaucoup. Mais passons. A peine avais-je reçu la lettre de mon cher petit fiancé, que j'avais été obligée de me déplacer jusqu'à sa chambre pour lui annoncer moi-même la merveilleuse nouvelle. Négligemment, j'avais plié le courrier, pour le ranger dans ma veste, avant de me mettre en route. A peine avais-je ouvert la porte, qu'il se mit à houspiller après une femme de ménage imaginaire. Avais-je vraiment l'air d'être une femme de ménage ? Je roulais des yeux. Enfin, il se rendit compte de son erreur, et comme toujours, il m'accueillis de manière tout à fait adorable. « Oh qu'il est mignon de se préoccuper de moi comme ça. » dis-je en en adoptant un ton doucereux, et une expression hypocrite au possible. Je retroussais légèrement les lèvres, m'approchant du Pacificateur-slash-mentor-slash-futur mari. Son attitude qu'il voulait déplaisante, était pourtant fort amusante. Je me délectais de le voir agir de cette manière, comme s'il était toujours un enfant grognon, et mal luné. Il descendit un autre verre, alors que je roulais des yeux. « Malheureusement pour toi, je suis en pleine forme, et Dame Faucheuse n'est pas encore prête à m'accueillir. » je m'approchais encore, avant d'attraper le verre plein qu'il me tendait. Je le gratifiais d'un sourire 'poli' et entendu, avant de porter mon attention sur l'objet que je tenais désormais en main. Volontairement, je faisais durer le suspens, cherchant à l'embêter encore plus. Chose dans laquelle, soyons honnête, j'excellais particulièrement. Après tout, je tenais Sergeï en laisse depuis bien des années maintenant, et il n'était rien qu'il puisse faire pour changer sa condition de gentil toutou. Il avait essayé de m'échapper une fois, en s'engageant chez les Pacificateurs, et en se dépêtrant de ses obligations de mentor. N'ayant aucune envie d'être mariée à un simple représentant de la loi, nous avions passé une sorte de marché, lui et moi. Dans ma grande bonté, je lui avais accordé que le mariage ai lieu lorsqu'il serait nommé chef de son district. Et je savais pertinemment qu'il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour retarder l'échéance. Oh, je ne lui en tenais pas rigueur. Seulement, on n'échappait pas à Silver Flickerman. Il avait dû finir par croire qu'il pourrait s'en sortir. Les années s'étaient écoulées sans que sa promotion ne pointe le bout de son nez, et sans que je ne vienne réellement interférer dans sa vie, dans le trou qu'il s'était creusé au neuf. Il était rare que je lui rende visite là-bas. Après tout, une femme de mon rang n'avait rien à faire dans des endroits pareils, je n'avais aucune envie de fréquenter les animaux qu'étaient les gens des districts, mis à part pour mon amusement personnel.
Je portais le verre à mes lèvres, et les trempait à peine dans le liquide qu'il contenait. Même si je restais relativement calme, je frétillais littéralement d'impatience à l'idée de voir la tête que monsieur Weiser ferait quand je lui annoncerai la nouvelle. Je relevais la tête, et posais le verre sur la table derrière lui. « Figure toi qu'une lettre vient d'arriver à mon bureau. Oh, elle ne m'était pas directement adressée, mais comme tu sais, j'adoooore savoir ce qui se passe dans la vie des autres. » mon expression rappelait sans aucun doute celle d'une gamine surexcitée à la vue de la toute dernière poupée à la mode. Je me mordis l'intérieur de la joue, réprimant un gloussement amusé, tandis que je sortais la fameuse lettre de la poche intérieure de ma veste, pour la lui tendre. Je bouillonnais de voir sa réaction. Sa lettre de promotion en tant que chef Pacificateur du district neuf, depuis le temps qu'il devait l'attendre. L'étau se resserrait autour de lui, et il devait le sentir. « Félicitations. » dis-je simplement d'un ton moqueur et amusé. « Tu sais ce que ça signifie, n'est-ce pas ? » lui demandais-je, savourant l'instant. Je croisais les bras sur ma poitrine, m'appuyant légèrement sur la table, tout en le fixant. Ca signifiait beaucoup de choses. Notamment un mariage auquel il était obligé de consentir. Pauvre de lui, devoir me supporter le restant de ses jours. Dur dur, la vie, quand on est pris dans les filets d'une Flickerman.
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Sujet: Re: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Dim 23 Sep - 8:29
Life's a bitch, Oh no wait, that's you.
Toute cette histoire avait commencé par un énorme malentendu. Avec le temps, elle commençait à ressembler à celles que l'on raconte à ses enfants comme un "vieux souvenir", celles qui semblent trop improbables pour être vraies, celles dont on finit par en rire. Sauf que celle ci n'avait foncièrement rien de drôle. Elle remontait à sa victoire sur les jeux de la faim, à sa rencontre avec papa Flickerman, au marché qu'il avait été obligé de passer avec lui. Il n'était ni le premier ni le dernier des vainqueurs à devoir se plier aux excentricités du Capitôle, car ce dernier savait se montrer convaincant même envers les plus 'indomptables' d'entre eux. Aussi on lui avait gentiment fait comprendre qu'il devait coopérer. C'est ainsi qu'il avait fait la connaissance de Silver et que leur relation étrange avait débuté. A cette époque, alors âgé de 16 ans à peine, il n'avait pas considéré l'ampleur de son erreur, aujourd'hui il en payait les frais. Au fil de ces années, Silver Flickerman n'avait pas vraiment changé. Nous étions évidemment loin de la fillette qu'il avait rencontrée à l'époque. Mais il ne pouvait s'empêcher de la trouver inchangée : insaisissable, mesquine et troublante. C'était ainsi qu'il la voyait. Elle était devenue une femme que beaucoup convoitaient en silence, le genre de personne dont on pouvait être à la fois attiré et terrifié. Une jeune femme bien épuisante.
"Dommage." rétorqua-t-il dans un sourire au moins aussi sincère que celui de la jeune femme. "De toute façon je m’ennuierais sans toi." susurra-t-il, grimaçant ce qui ressemble le plus à un sourire, les yeux plissés d'ironie. "Et réciproquement." Elle ne serait pas là si ça n'était pas le cas. Il se saisit de la lettre qu'elle lui tendait, déchirant l'enveloppe sans la moindre délicatesse pour en lire le contenu. L'entête du courriel parlait de lui même, c'était bel et bien ce qu'il redoutait. Difficile de dire si c'était un effet de l'alcool qui parlaient, ou parce qu'il n'était même pas surpris, mais un rire nerveux s'échappa de ses lèvres étirées d'un rictus qu'il n'arriva pas à masquer. Ses yeux parcoururent un instant les quelques lignes, puis il la replia d'un air stoïque. Il avait pourtant réussi jusque là à échapper à sa carrière, évitant avec brio de monter en grade à cause de ce fichu marché passé entre Silver et lui. A cette époque là, l'idée de passer pacificateur en chef de son district lui semblait loin, à croire que ça ne l'était finalement pas tant que ça. Reposant son verre d'un coup sec sur le bois laqué du bar, pinçant les lèvres, il passa une main sur son visage, dépité. Il n'arrivait pas à y croire. "Et bien... j'imagine que ça veut dire qu'on y est." répondit-il d'un calme qui le surpris lui même au vu de la situation.. Ils avaient réussi à repousser l'inévitable longtemps, bien plus longtemps qu'il ne l'aurait pensé, et maintenant il n'y avait plus de retour possible. Et lui, il ne savait pas bien quoi en penser. Il se serait cru plus abattu, plus en colère, plus agressif, mais là il n'y avait rien de tout ça. "A te voir, on croirait presque que ça te rend heureuse", un sourire étira ses lèvres alors qu'il relevait un regard narquois sur elle. Elle l'était sûrement, heureuse ; heureuse de l'avoir coincé pour de bon. C'était à se demander ce qu'elle cherchait dans cette relation. Voulait-elle vraiment se faire passer la bague au doigt par un homme qu'elle détestait ?
"En fait tu m'adores, avoues." quelque soit la raison de l'engouement de Silver, il ne voulait pas savoir. Cette jeune femme était un vrai mystère pour lui, même après toutes ses années. Elle était belle, c'était indéniable, il ne pouvait s'empêcher de le penser à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle. Mais Dieu qu'elle était chiante. Il n'y avait qu'elle pour se mettre dans la situation dans laquelle il se trouvaient tous les deux et en tirer une satisfaction malsaine. Cette femme était le démon en personne, encore pire que Snow lui même. Quelle dommage, car elle était tout à fait son genre, autrement. "Tu es dingue de moi, mais comme ça te tuerait de l'avouer tu as habilement dissimulé tout ça dans une histoire rocambolesque. Ça me touche, vraiment, mais tu es terrifiante, chérie." Noyant son sarcasme dans un nouveau verre, il fit quelques pas vers elle, ne s'arrêtant que lorsqu'une distance intime les séparèrent. Il frôla doucement ses cheveux d'un roux flamboyant, l'observant quelques secondes avec une allégresse qu'il mit volontiers sur le compte de l'alcool qu'il avait bu. Il replaça une mèche de sa chevelure, approchant ses lèvres du creux de son oreille pour murmurer. "J'espère que tu n'as pas prévu de te marier en blanc ? Parce que personne n'y croira."
Silver I. Flickerman
△ correspondances : 929 △ points : 0 △ multicomptes : ◭ kathleen & asha △ à Panem depuis le : 27/02/2012△ humeur : ◭ grumpy △ âge du personnage : ◭ trente trois ans △ occupation : ◭ haute-juge
Sujet: Re: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Dim 30 Sep - 0:16
On pourrait presque croire que briser ses espoirs de vengeance sur moi me ferait plaisir. Non en fait, ça me faisait extrêmement plaisir. C'était d'ailleurs l'une de mes activités favorites. Après comploter contre lui, et chercher des moyens toujours plus originaux et efficaces de lui rendre la vie impossible. « Je n'imagine même pas à quel point tu serais perdu sans moi. » dis-je dans en levant les bras au ciel, dans un grand geste théâtral, digne des plus grands de ce monde. Cependant, je penchais ensuite la tête, un sourire suffisant accroché au visage. « Mais il est inutile de flatter ton ego de la sorte. » continuais-je en feignant l'indifférence. Enfin, il prit connaissance du contenu de la lettre. Sa réaction était impayable. Avoir fait le déplacement depuis mon bureau jusqu'ici en avait largement valu le coup. Il avait beau essayer de garder la face, il était clair que c'était loin d'être une nouvelle réjouissante. Pour lui, tout du moins. Je pourrai presque faire semblant de compatir à son malheur, mais... Non, je n'en avais pas envie. Je me contentais donc de le regarder avec ce sourire presque béât accroché aux lèvres. Oui, ça voulait donc dire que l'échéance arrivait à son terme, et qu'il était sur le point d'être prit dans mon filet pour de bon. Après ça, plus d'échappatoire possible. « Avoues. Tu attends ce jour depuis tellement longtemps. Tu dois être un homme comblé. » Je le regardais sourire en levant les yeux au ciel. « Bien sûr que je le suis. » lui répondis-je en plissant le nez, dans un sourire amusé. Se faisant, j'allais pincer sa joue à la manière d'une grand-mère affectueuse avec ses petits enfants. Sauf que mon geste n'avait absolument rien d'affectueux. Il n'avait d'autre but que d'agacer mon interlocuteur. Comme à peu près tout ce que je faisais, en fait. Je soufflais sur une mèche rebelle, histoire d'essayer de m'en débarrasser de mon champ de vision. « Après tout... Le mariage n'est-il pas censé être le plus beau jour dans la vie d'une femme ? » bien sûr, j'exagérais. Après tout, je n'avais pas besoin d'un mariage stupide pour être heureuse. J'avais déjà tout ce dont je pouvais avoir envie, alors une cérémonie bidon, vous pensez bien. Surtout si les vœux prononcés ce jour là, étaient aussi faux que les lèvres de madame Woodsborrow, cette très chère directrice de la firme pharmaceutique du même nom.
Je l'écoutais déblatérer son petit speech avec une légère pointe d'amusement, mais également d'agacement. En vérité, je détestais jusqu'à la simple idée de passer le reste de mes jours avec lui à mes côtés. C'est sans doute pour cette raison que je n'avais pas réellement cherché à le retenir quand il s'était décidé à entrer chez les Pacificateurs. Le seul plaisir que j'ai jamais tiré de cet homme, était le fait de voir son expression se décomposer à chaque sale coup que je pouvais lui porter. En y réfléchissant bien, le mariage avec lui était loin d'être l'idée du siècle. Mais je n'avais plus vraiment le choix. Mais, si par le plus grand des hasards, le sort décidait de repousser l'échéance encore une fois, je risquais fortement de reconsidérer le fait de devoir supporter sa présence ad vitam aeternam. Encore que, s'il venait à me lasser plus tard dans le mariage – ce qui, me connaissant, arriverait dans les heures suivantes – un accident domestique quelconque était si vite arrivé. Je serai alors de nouveau libre de tous mes mouvements. Bien sûr, je pourrai faire simple, et lâcher l'affaire, mais où serait alors l'amusement ? D'un geste irrité, je chassais sa main et m'éloignais de quelques pas, arborant un sourire quasi indécent. « Oh voyons, le blanc est tellement passé de mode. » fis-je en agitant la main devant moi, comme pour chasser l'image négative que cette couleur pourrait apporter. Un mariage en blanc, au Capitole. Et puis quoi encore ? Depuis quand les habitants du centre de Panem utilisaient cette couleur censée représenter la pureté ? Et surtout, qui restait pur avant le mariage ? « Je suis certaine que Gold fera des merveilles sur ton costume ! Elle a assez de talent pour rendre un chimpanzé présentable, alors imagine les miracles qu'elle va faire pour toi ! » ricanais-je en m'imaginant Sergei à la place du chimpanzé. Pauvre bête, le comparer à l'homme que j'avais en face de moi, c'était presque l'insulter. De nouveau, je croisais les bras, et fis quelques pas autour de lui. D'un œil prétendument expert, j'examinais la carrure de Weiser. « Que dirais-tu... D'un trois pièces rose saumon ? » lui demandais-je, sachant pertinemment qu'il ne serait pas d'accord.
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Sujet: Re: -knock knock. -who's there? -me, i kill you. ◭◭ SERGEÏ Ven 5 Oct - 12:59
Honey, you acting like i care...
"Ooooh je n'ose pas imaginer moi non plus." susurra-t-il dans un sourire acerbe, levant les yeux au ciel. Comme sa vie serait déplaisante et ennuyeuse sans elle… oh no wait, en fait c'était tout l'inverse ! Cette femme était même la principale responsable - de près ou de loin - de toutes les choses déplaisantes qui lui arrivait depuis de nombreuses années. Sans elle qui sait ce qu'il serait devenu ? peut-être qu'il vivrait heureux au 9, marié, père de deux ou trois gosses, un jardin avec un chien et une cuisine équipée; revenant au travail chaque soir aux côtés de son épouse l'attendant avec un verre de vin… brrr en voilà un scénario mortellement terrifiant. A la place, il avait passé 20 années poursuivit par une rousse psychopathe jouant avec ses nerfs et prête à tous les coups bas possible pour faire chier. "J'attends ce moment depuis le jour funeste ou j'ai faillis te dévisser la tête d'un revers de main. j'aurais dû finir le travail, c'est mon seul regret." répondit-il dans un sourire carnassier. Tout avait commencé à cause d'une crise de colère dont il était déjà victime à cette époque là. Un simple manque de patience envers une gamine à peine sortit de l'adolescence, une emmerdeuse de première qu'il devait subir un peu trop souvent à son goût. Il avait gagné les jeux, merde ! c'était vraiment ce qu'on attendait d'un vainqueur des Hunger Games ? qu'il fasse la nounou d'une pimbêche ? Oui, il avait manqué de la frapper, oui c'était mal, non il ne culpabilisait pas le moins du monde. Et si papa Flickerman n'était pas entré à cet instant dans la pièce, il ne se serait pas privé. Mais il était apparu, et elle avait profité de cet instant pour frapper un grand coup. Au fond, il était certain qu'à présent elle s'en mordait les doigts au moins autant que lui. Ils n'étaient plus des ado et tout ça devenait un peu trop réel à son goût. "Comblé ? ça va dépendre de ta nuit de noce, chérie, si tu te débrouilles bien peut-être qu'il ne me viendra pas tout de suite l'envie d'aller voir ailleurs.", penchant légèrement la tête sur le côté, il lui adressa un grand sourire comme elle savait si bien faire elle même. Si il y avait bien une chose qu'elle n'aimait pas c'était qu'il parle d'autre femmes - chose qu'il avait du mal à saisir au passage - et bien la voilà servie.
"Tout à fait ! et l'enfer pour les hommes… de ce point de vue là je trouve qu'on respecte plutôt bien la tradition." trinquant un autre verre avec elle, il prit le temps de le savourer, réfléchissant. Il aurait pensé qu'elle se serait lassé avant, de ce petite jeux qu'ils entretenaient depuis des années. Il l'aurait pas cru capable d'aller jusqu'au bout, mais que dis-je, nous n'y étions pas encore. En fait, il était tellement certain qu'elle rechignait à l'idée qu'ils se marient qu'il aurait juré qu'elle trouverait un prétexte pour empêcher les noces. Il pouvait toujours espérer que l'instinct de conservation de la belle ne fasse tout capoter, l'espoir fait vivre ne dit-on pas. Elle était agacée, ça se sentait. Se sentait-elle prise au piège elle aussi ? embourbée dans son propre jeu, ne sachant pas comment s'en sortir tout en gardant son amour propre ? voilà une chose qui ne pouvait que réjouir Sergei, qu'il éprouve une légère pitié pour cette femme n'était d'ailleurs que plus réjouissant encore. "Je te conseille le orange dans ce cas. Ca sera assorti à tes cheveux et tu ressemblera à une grosse courge… tu seras bien dans le thème." mesquin comme toujours, il l'imagina un instant en blanc. Elle avait beau trouver cette idée répugnante mais il était persuadé qu'elle serait belle ainsi. De toute façon y avait-il un moment où elle ne l'était pas, au fond ? Il grimaça légèrement, chassant cette idée de son esprit aussi vite qu'elle était apparu; complimenter Silver, et puis quoi encore…
"C'est vrai que les Flickerman peuvent au moins se vanter d'avoir une fille douée." dit-il d'un faux air rêveur. Gold était mignonne, gentille et agréable à vivre, elle n'avait pas le côté bêcheuse ni sadique de sa soeur. Il était d'ailleurs persuadé que les rares choses qu'on pouvait lui reprocher était causées par sa mère. Iron aussi était un type bien; ils s'entendaient tous les deux comme Sergei n'aurait pas cru pouvoir s'entendre avec un Capitolien. C'était dingue de réaliser que des trois enfants de la famille, ce soit avec sa future femme qu'il s'entendait le moins bien. "J'imagine que quand on a la chance de pouvoir s'entrainer sur Silver Flickerman, on arrive à faire des choses impressionnantes à partir de rien." il passa ses bras le longs de sa taille d'un geste qui aurait été jugé banal pour un couple mais qui ne l'était pas pour eux. Il articula un "non" inaudible quand elle lui proposa un costard rose pour son mariage, plantant ses yeux sur elle; et puis quoi encore, il n'allait pas passer le pire jour de sa vie dans le pire accoutrement qui soit ! "Bon… c'est tout ? ou tu veux encore m'annoncer une autre de tes super nouvelles ?" Ne pouvait-il donc pas avoir une conversation normale avec cette femme ? qu'ils se parlent comme des adultes et non plus comme les gosses qu'ils avaient été ? Il était un peu fatigué de cette joute verbale, la journée avait été difficile et l'alcool lui donnait une envie irrépressible de ne plus rentrer dans son jeux. En fait ça lui donnait même l'envie de lui sauter dessus, et je ne parle pas de lui sauter à la gorge cette fois. Calme tes ardeurs Serge, c'est de Silver qu'on parle ne l'oublie pas. "Tu veux partir maintenant ou tu veux me faire le plaisir de profiter encore un peu de ta compagnie ?"