Megara Esmeralda Shelton Lynch

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Avant ses dix-neuf ans, Megara avait toujours craint de mourir dans les Hunger Games, même si elle n'avait que très peu de chances d'être choisie. Ensuite, quand elle y a échappé, elle s'est imaginé une vie calme et tranquille jusqu'à une mort naturelle à un âge avancé. Et puis, quand elle a rejoint la rébellion, elle a commencé à repenser à une mort trop rapide, trop tôt. Depuis qu'elle est au Treize, elle s'imagine beaucoup mourir dans un écroulement des sous-sols. Même si elle sait qu'il n'y a presque aucune chance que tout s'écroule, elle ne peut pas s'empêcher d'avoir peur dès qu'elle entend un bruit suspect.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Avant d'entrer dans la rébellion, Megara avait du mal à se dire qu'on pouvait choisir de se sacrifier pour quelque chose ou quelqu'un. Quand aux Hunger Games, elle voyait des jeunes se porter volontaire pour aller mourir, elle ne comprenait pas pourquoi ils faisaient ça. Elle tenait à la vie. Mais depuis qu'elle est entrée dans la rébellion, elle a comprit qu'il y avait plus important que sa petite vie, et elle serait prête à mourir pour servir la cause.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Bien que la forêt du Quatre soit vraiment petite, Megara y passait énormément de temps, et connait chaque plante qui s'y trouve. Par la suite, grâce au statut de maire de son père, elle a eu accès à beaucoup de livres sur les plantes et en connait maintenant énormément. En grandissant, elle a commencé à s'intéresser à la médecine, un second don dont elle a fait son métier.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Faisant partie des privilégiés du Quatre, les amis de Meg n'ont jamais vraiment craints la moisson. Aucun de ses proches n'y a donc participé pour l'instant.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

En voyant ce message, Megara avait aussitôt eu beaucoup d'espoirs. L'espoirs de voir enfin des gens se dresser contre le Capitole. Voir tomber ce régime de terreur était son plus grand souhait, et elle s'est vite rendue compte qu'elle voulait en faire partie. Elle voulait tout faire pour se rendre utile, aider ces gens courageux qui avaient décidé de se battre. Du coup, quand Gabin est venu lui dire qu'il partait pour le 13, elle a aussitôt suivie le mouvement, autant pour être avec lui que pour pouvoir participer à cette révolte tant espérée et attendue.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Le Treize, c'est l'exact opposé du Quatre. Dans le Quatre, il y a la mer, l'air libre.. et dans le Treize, elle se sent étouffée. Elle supporte mal l'enfermement sous la terre, même si elle sait que c'est le seul moyen d'être à l'abri. Megara sort le plus possible de ce qu'elle considère presque comme une prison, et elle pense parfois à sa maison douillette et à l'environnement du Quatre avec nostalgie mais.. elle ne regrette rien.

JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est presque abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT sept RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE guérisseuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 13 (bien qu'originaire du 4)ÈME DISTRICT. AYANT 22 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

L'enfance de Megara est plutôt banale. Elle a eu la chance de naître dans le plus beau des districts à ses yeux : le Quatre. Petite, elle adorait se dire qu'elle était l'une des seules de Panem à pouvoir voir la mer, se promener sur la plage, nager.. Et bien qu'elle préférait se balader dans la forêt, entendre le bruit de la mer est le son le plus réconfortant pour elle. Elle est née dans le milieu plutôt favorisé de son district, puisque son père est maire. Il l'était déjà avant sa naissance, et elle n'a jamais su comment il avait eu ce poste si important. En tout cas, il soutien à 100% les Hunger Games, et a voulu transmettre cette passion pour les jeux à sa fille. Dès la première moisson de Megara, il aurait voulu qu'elle se porte volontaire pour aller mourir dans l'arène, avec une chance sur 24 de revenir. Mais Megara lui avait dit qu'elle ne se sentait pas prête pour l'instant et qu'elle ne voulait pas louper sa chance.

Puis sa deuxième moisson passa, et sa troisième. La quatrième approchait. Elle était dans deux mois. Megara avait quinze ans, quatre chances d'être choisie. Mais elle ne se faisait pas trop de soucis, ça ne serait sûrement pas elle. La petite fille modèle du maire admiratif du Capitole. Si elle devait partir pour les jeux, ça serait par choix, pas par obligation. Mais un soir de début mai, alors qu'elle rentrait de la forêt tard dans la nuit, sa vision des choses, sa vision de Panem, tout changea. Elle était dans une ruelle sombre, son sac rempli d'herbes qu'elle avait trouvé dans sa forêt adorée. En entendant des pas derrière elle, Meg avait accéléré, mais pas assez. Un jeune pêcheur l'avait rattrapé. Il devait avoir dix-sept ou dix-huit ans. Bien qu'il soi bien battu dû à l'entraînement de carrière, la misère se lisait sur son visage, même mal éclairé. Il n'a eu aucun mal à arrêter Megara. Il la connaissait, la fille du maire. En la plaquant contre un mûr, il lui a presque crié dessus car elle le dégoutait. Il disait qu'elle était riche et qu'elle ne partageait rien, qu'elle n'était qu'une égoïste. Ensuite, il lui a ordonné de lui donner de l'argent, car il ne voulait plus prendre de tesserae. Meg n'avait rien sur elle à part ce qu'elle avait trouvé dans la forêt. Mais il ne la croyait pas. Et puis, le garçon fut projeté au sol par un violent coup de poings. Après plusieurs autres coups, il était parti en courant sans demander son reste. Le "sauveur" de Megara s'était ensuite tourné vers elle. Toute agressivité avait quitté son visage, et il lui souriait déjà discrètement en lui demandant si elle allait bien. « Merci beaucoup, je ne sais pas comment j'aurais fait sans toi.. » « Ce n'est rien, je n'allais pas rester à rien faire pendant qu'une jeune fille se faisait emerdée sous mes yeux. Je suis Gabin, Gabin Lynch. » « Enchantée. Je suis Megara.. Shelton. » « Shelton comme.. le maire Shelton ? Euh.. eh bien, je vais te laisser alors. Les routuriers n'ont rien à faire avec les demoiselles de ton rang. » Megara s'était mordue la lèvre. Elle détestait cette réaction. Les gens la croyaient hautaine, comme si elle allait refuser de parler à un homme qui ne serait pas riche. « Non, reste, Gabin. Je ne suis pas comme mon père. » Ils avaient passé la soirée à parler. De tout, de rien, avec lui, ça semblait naturel. En quelques heures, elle se sentait plus proche de lui de ses plus anciens amis. Elle était amoureuse, vraiment, comme jamais elle ne l'avait été. Plus tard, en rentrant chez elle, elle avait tout raconté à ses parents. Mais si sa mère avait été attendrit par le récit de sa fille, son père, lui, était furieux. Il ne voulait plus qu'elle revoit ce "sale type" qui, d'après lui, ne voulait "que de l'argent". Megara, choquée par la réaction de son père, s'est enfermée dans sa chambre pour chercher une solution. Rester butée dans son désire de revoir Gabin le mettrait en danger, son père serait capable d'essayer de truquer la moisson pour s'en débarasser. Il lui fallait juste attendre quelques mois. Mais quelques mois, c'était trop long.

C'était le jour de sa quatrième moisson. Quatre petits papiers à son nom. Peu de chances d'être choisie, mais plus de chances que les années précédentes. Comme toujours, une fille de son district fut appelée en première. La fille de cette année était à peine plus âgée que Meg, mais semblait prête aux jeux. Et puis, ce fut le tour du garçon. Megara n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. C'était la dernière moisson de Gabin, mais il n'était pas dans la même situation qu'elle. Il avait beaucoup plus de bouts de papiers à son nom. Megara ne connaissait pas le nombre exacte, mais il y en avait énormément, ça elle le savait. Elle a prié, supplié, mais la sentence est tombée. Gabin a été appelé. C'était à cause de son père, elle le savait. Elle avait les jambes qui tremblaient, ne demandant qu'à s'écrouler sur le sol de la grande place du Quatre. Mais elle n'y pouvait rien. Elle ne pouvait rien faire. Elle l'a regardé monter les marches pour aller sur l'estrade, et enfin l'appel aux volontaires. Les secondes ont passés, et Megara a encore senti l'espoir la quitter. Et puis, le miracle s'est produit. Un garçon s'est porté volontaire. Megara aurait pu en pleurer de joie tellement elle était soulagée. Plus tard, quand la moisson a été officiellement terminé et qu'elle a revue Gabin, elle lui a sauté dans les bras et l'a embrassé. Malgré leurs rendez-vous secret, c'était leur premier baiser. Devant tout le district. Beaucoup se fichaient pas mal d'eux, mais le père de Megara avait vu, et c'était le principal. Il ne pouvait plus rien faire, à présent.

En rentrant chez elle, ce soir là, tout est encore allé de travers. Pour la première fois de sa vie, son père l'a menacé. Il lui a dit que si elle revoyait encore Gabin, il ferait en sorte qu'il y ai un accident de pêche à l'endroit où Gabin allait travailler, et qu'il s'arrangerait pour qu'il y ai des morts. Le message était clair. Quelques semaines plus tard, Megara était chez Gabin, juste avant son premier jour de travail. Elle avait attendu le dernier moment, mais son père avait répété ses menaces la veille, et elle lui avait promis de tout arrêter ce jour là. « Salut, tu te prépare pour ton premier jour de travail ? » Question idiote, mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour amener le sujet à la conversation. « Meg ! Tu m'as fait peur. Oui, je commence bientôt. » « Je vois ça. Ecoute, Gabin. Ces dernières semaines ont été vraiment géniales mais.. » Il s'est arrêté net dans ses mouvements. Il comprenait. « Attends, attends, où veux-tu en venir ? » l'inquiétude se lisait sur son visage, et Megara s'en voulu énormément de continuer. « A ça ! Regarde toi, et regarde moi ! Tu vas passer tes journées à pêcher, alors que moi, je n'aurais jamais besoin de faire ce genre de choses. Mon père avait raison, je n'ai rien à faire avec toi. » Elle savait qu'elle avait visé juste. Elle savait que c'était la pire crainte de Gabin, mais elle devait le faire souffrir si elle voulait le protéger de son père. « Megara, tu dis n'importe quoi. Je comprends que tu sois un peu perdue avec tout ces changements mais.. » « Tais toi. Je n'ai jamais été aussi sûre de moi. Je ne veux plus te voir, d'accord ? Restes loin de moi. » Et sans un regard en arrière, elle est repartie, les larmes aux yeux.

La première fois qu'elle a revu Gabin après ça, Megara avait espéré qu'il viendrait lui parler. Qu'ils pourraient recommencer leurs rendez-vous secrets. Son manque de lui était aussi fort que son désire de le protéger. Mais son plan avait parfaitement fonctionné, et il l'évitait à présent comme la peste. Elle avait réussi à le blesser. Maintenant, il la voyait comme tout les autres : comme une fille plus riche que les autres qui se croyait meilleure que tout le monde. Trois ans sont ainsi passés. Sa plus grande crainte, était qu'il tombe amoureux d'une autre fille. Elle, elle ne se voyait avec personne d'autre. A sa dernière moisson, Megara avait failli se porter volontaire, juste pour attirer son attention et qu'enfin, il vienne lui parler. Mais rien n'arriva. Elle passait de plus en plus de temps dans la forêt, loin de tout le monde, et surtout, loin de son père. Elle ne lui parlait que lorsqu'elle en était obligé. Elle ne parlait pas plus à sa mère, après tout, elle n'avait rien fait pour l'aider. Mais même si elle avait 18 ans, elle ne pouvait pas quitter la maison de son père, car il refusait de lui en donner les moyens. Elle n'avait jamais appris à travailler, et était donc coincée là.

C'était un soir d'automne. Le Soleil se couchait du côté de la mer, et dans la forêt, Megara n'y voyait déjà plus rien quand une pluie fine commença. Au début, elle l'ignora, pensant que ça passerait rapidement. Mais la pluie devint de plus en plus forte et finie par se transformer en orage. Il fallait qu'elle se mette à l'abri loin des arbres qui attiraient la foudre. Megara avait donc couru jusqu'aux grottes où elle comptait se cacher jusqu'à la fin de l'orage. Mais en entrant précipitament, elle n'avait pas vu qu'il y avait quelqu'un d'autre, et elle lui rentra dedans. « Oh, je suis vraiment désolée je.. » « Megara ? » En reconnaissant sa voix, le coeur de Megara s'était emballé. C'était la première fois qu'il lui parlait depuis tellement longtemps. « Gabin ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? » « Navré, je ne savais pas que les grottes étaient la propriété de la petite princesse du Quatre. » « Tu sais bien que je ne suis pas comme ça. » « Je pensais le savoir, mais tu ne te souviens pas ? Tu es "trop bien" pour moi. » « Je ne l'ai jamais pensé. Je t'ai dit ça à cause de mon père. Il m'a menacé de te tuer si je continuais à te voir. » Enfin c'était sorti. Megara savait que ça n'arrangerait rien, mais elle voulait qu'il sache. Elle ne supportait pas qu'il pense qu'elle le détestait. Pour toute réponse, il l'avait embrassé.

Megara avait vingt-deux ans depuis peu quand sa vie changea à jamais. Depuis cette fameuse nuit dans la grotte, elle sortait en secret avec Gabin, et son père ne se doutait de rien. Des rumeurs de rébellions se faisaient de plus en plus présentes, et le père de Megara était donc plus occupé que jamais, et ne s'occupait pas des occupations de sa fille. Gabin lui parlait beaucoup de la rébellion. Il disait que c'était génial, et qu'il fallait absolument que ça arrive vraiment. Il voulait aider, mais du Quatre, c'était difficile, car c'était un district de carrière. Mais une nuit d'été, Gabin est venu voir Megara chez elle. « Tu es fou d'être venu ici ! Mes parents dorment déjà mais bon, sait-on jamais. » « Megara, je suis venu pour te dire adieu. Ou peut-être juste au revoir, si je m'en sors. Ecoute, demain, je pars pour le Treize, je veux aider la rébellion. » Megara n'arrivait plus à réfléchir. C'était dingue ce qu'il lui disait. Mais tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était incapable de le voir partir loin d'elle sans savoir si elle le reverrait un jour. « Je veux venir avec toi. » « Meg c'est toi qui est folle. Tu ne sais pas comment c'est, là-bas. Il faut se battre. Tu seras plus en sécurité ici. » « Je pourrais aider ! Je sais soigner les gens, je connais les plantes, les remèdes, je.. S'il te plais, ne me demande pas de rester en arrière. Je ne supporterais pas de rester loin de toi. » Un long silence s'était alors installé. Une bonne minute passa et puis.. « Epouse-moi. »

Tout était prévu pour le lendemain. Gabin devait venir la chercher pendant l'après-midi, quand tout le monde serait occupé. En préparant un petit sac à dos contenant les choses dont elle ne pouvait pas se passer une fois là-bas, Megara avait observé longuement la bague de fiançailles que Gabin lui avait offerte la veille. Elle n'y croyait toujours pas. Fiancée, elle était fiancée. Ce soir, elle serait enfin débarassée de son père, et elle serait loin, avec celui qu'elle aime. Si elle avait pu, elle aurait passé sa journée avec lui, mais il devait maintenir les apparences et travailler normalement une journée supplémentaire. En fin d'après-midi, à l'heure prévu, Megara avait vérifié que sa mère était bien sortie, que son père était bien dans son bureau, et elle a pris son sac pour descendre attendre Gabin. Elle s'était assise sur les marches, et avait attendu. Il était un peu en retard, mais elle ne s'en inquétait pas. Il lui avait dit une heure non fixe. Une demi heure plus tard, alors qu'elle commençait à se faire du soucis, elle avait entendu son père descendre les escaliers de la maison. Rapidement, elle s'était levée pour cacher son sac, mais il était déjà là. « Inutile de cacher ça, ma fille, je suis au courant de tout. » « Que.. comment ça ? » « Allons, Megara, ne soi pas stupide. Je vous ai entendu hier soir. Evidemment, dès la première heure ce matin, j'ai prévenu les pacificateurs que ce traître de rebelle menaçait la sécurité et qu'il voulait en plus enlever ma fille. » « Quoi ?! Tu n'as pas fait ça ?! Où est-il ?! » « Les pacificateurs l'ont emmenés ce matin. Il a été exécuté à l'heure qu'il est. » Les larmes avaient envahi les yeux de Megara. Elle n'y croyait pas. Son père était un véritable monstre. Il était finalement parvenu à son but, il lui avait enlevé celui qu'elle aimait. Le seul et l'unique. A présent, elle savait qu'elle ne serait plus jamais heureuse, mais elle n'allait sûrement pas rester ici. Elle ferait tout pour faire tomber le Capitole et son père, et si elle le pouvait, elle le tuerait elle même. Vivre dans un monde où elle n'entendrait plus jamais la voix de Gabin, un monde où elle ne le verrait plus jamais lui sourire, où elle ne pourrait plus jamais l'embrasser.. Ça lui semblait impossible, elle ne voulait pas y croire. « Considère que tu n'as plus de fille. Pour moi c'est déjà fait. » Elle avait attrapé son sac à dos, et s'était enfuie en courant. Où elle allait, elle l'ignorait, mais rien ne pouvait être pire qu'ici.

Une heure plus tard, ses pas l'avaient conduit dans la forêt. Elle s'était effondrée dans la boue humide, et était restée là, à pleurer. Combien de temps ? Elle n'en savait rien. Et puis, elle avait entendu des pas. Quelqu'un approchait. Priant pour que ça ne soi pas son père, elle avait levé les yeux, et vu une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. Elle se présenta comme étant Sydney Hemingway, et elle lui demanda ce qu'il se passait. Bizarrement, Megara réussi à se relever, et elle lui raconta tout. On dit toujours qu'il est plus facile de se confier aux étrangers, et pour elle, c'était tout à fait vrai. Elle lui a tout raconté, de sa première rencontre avec Gabin jusqu'au événement d'un peu plus tôt. Ça lui faisait du bien de tout dire. Elle n'avait jamais pu se confier ainsi à quelqu'un. Megara lui avait aussi dit qu'elle souhaitait rejoindre la rébellion, quel qu'en soi le prix. Elle ne savait même pas si Sydney soutenait le Capitole et la rébellion, mais elle voulait prendre le risque. Et ça paya, car elle appris ensuite que Sydney faisait partie de la rébellion, et qu'elle pouvait l'ammener au Treize. Depuis qu'elle y est arrivée, même si la vie là-bas est dûr, Megara est éternellement reconnaissante envers Sydney pour tout ce qu'elle a fait pour elle, et la considère presque comme la soeur qu'elle n'a jamais eu. Dans le Treize, elle a trouvé une place dans l'hôpital, où elle aide comme elle peut, et elle se présente toujours comme étant Megara Lynch, jamais avec son nom de jeune fille, qu'elle essaie d'oublier.

Miléna E. Andréis-Wheeler a écrit:

Megara comme ma futur fille
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