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 Let every dawn be to you as the beginning of life ♥ PHOELEEN

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MessageSujet: Let every dawn be to you as the beginning of life ♥ PHOELEEN   Let every dawn be to you as the beginning of life ♥ PHOELEEN Icon_minitimeVen 31 Aoû - 10:10


Let every dawn be to you as the beginning of life, and every setting sun be to you as its close



John Ruskin

L'aube approchait. Je le sentais même sans ouvrir les yeux. L’air lourd de la nuit était devenu frisquet, et une timide lumière chassait les ténèbres au rythme du chant des oiseaux. C'était le moment magique où le jour et la nuit se disputent leur place au ciel. Un moment qui n'est ni tout à fait hier ni tout à fait aujourd'hui, mais qui contient déjà les promesses de demain. Hors du temps, entre la peur des heures silencieuses et l'animation du petit matin, entre sommeil et éveil, entre oui et non. Je me redressai et parcourus ma chambre du regard. Elle me semblait trop surchargée, pourtant j'avais une impression de vide. Peut-être parce que je n'y avais plus dormi depuis longtemps, ou parce que j'avais beaucoup changé depuis le jour où je l’avais moi-même décorée. Ou peut-être parce que j'étais la seule à occuper le grand lit. Je me levai en baillant et ouvris plus grand la fenêtre. Le Capitole ne dort jamais, dit-on, et c'était vrai : toutes les lumières restaient allumées, et plusieurs personnes s'activaient dans les rues – sans doute des serviteurs ou des nettoyeurs. Un léger mouvement dans mon ventre me fit sourire. « Bonjour, chérie. » Murmurai-je. Voilà presque neuf mois que j'attendais sa venue. Mon bébé. Ma petite fille. Dans une semaine, j'allais enfin pouvoir la tenir dans mes bras, la bercer, la couvrir de baisers. « J'ai hâte de te voir. » Ajoutai-je en caressant mon ventre. Elle serait belle. Magnifique. Peu importe la couleur de ses yeux ou de ses cheveux. Je savais que je l'admirerais, que je ne me lasserais pas de la contempler. Ma petite merveille. Déjà, elle avait éveillé en moi une tendresse énorme, liée à l'envie farouche de la protéger. Chaque jour, je devenais moins femme pour devenir plus mère. J'avais décoré sa chambre dans ma maison au District Deux. J'avais amoureusement préparé son arrivée, choisi vêtements et biberons, doudous et berceau. J'étais prête. Pour la première fois de ma vie. La plupart du temps, les évènements me submergeaient, me tiraillaient, sans me laisser le temps de reprendre mon souffle. Mon premier meurtre sous les ordres de Snow, mes combats journaliers pour survivre et préserver mon identité, oui, même le mariage avec Phoenix... A chaque fois, j'avais été entraînée trop vite pour réfléchir, j'avais dû sauter dans le vide sans vérifier d'être bien attachée à ma corde de sécurité. Ma grossesse m'avait laissé le temps. Neuf mois. Neuf mois pour accepter de devenir mère. Pour comprendre ce que cela impliquait. Pour apaiser mes craintes et gommer mon stress. J'étais sereine. Plus que je ne l'avais jamais été. Et tout ça... « C'est grâce à toi. »

Je me préparai rapidement, même si mon épaule me faisait toujours souffrir. Ce n'était qu'une blessure de plus, mais elle me contrariait. Cela faisait des mois que j'avais cessé de travailler sur le terrain, de mener combats et missions. J'avais dû menacer Snow pour en arriver là, une expérience nouvelle pour moi. Je préparais des stratégies, je contrôlais caméras et microphones cachés, je participais à toutes les réunions... Mais j'avais refusé de toucher la moindre arme. Mon enfant ne serait pas un enfant de la guerre. Je refusais de lui infliger le même sort que le mien ou celui de son père. Elle n'appartiendrait à personne, et surtout pas à Snow. Je l'avais juré, et je savais que je n'étais pas la seule à vouloir protéger ma fille du Président. Je souris en songeant à mon mari. Il me manquait. Il me manquait terriblement. Même si cela ne faisait que trois jours que nous étions séparés – lui au District Deux, toujours au travail, et moi au Capitole, en attente de la naissance. J'aurais préféré que mon enfant voie le jour dans mon district natal, entouré de gens bienveillants... Mais ce n'était pas sage. Au Capitole, il y avait Snow, certes, et dans mes cauchemars, je le voyais encore toujours m'arracher mon enfant, mais il y avait aussi des médecins compétents. Et j'y serais en sécurité. Voilà ce que tout le monde me répétait, surtout depuis... l'attentat. Je ne m'en remettais toujours pas. Beaucoup de gens m'en voulaient à mort, je le savais. J’avais mené beaucoup de combats contre des rebelles… Mais c'était différent. Je menaçais leur vie, leur foyer, alors ils se défendaient. Je trouvais ça normal. Maintenant, quelqu'un avait essayé de mettre fin à ma vie par pur esprit de vengeance. Quelqu'un s'était introduit dans ma maison, ma maison que je pensais bien gardée, où je me croyais en sécurité, pour me tuer. Et il avait bien failli réussir. Si Phoenix n'était pas revenu à temps... Je frissonnai. Je n'en gardais que quelques blessures – une épaule douloureuse, des traces sur mon cou, quelques bleus, une bosse à l'arrière de la tête, mais cela m'avait traumatisée. Pires que les douleurs de mon corps étaient celles de mon esprit, l'humiliation, la peur, le sentiment d'impuissance et d'insécurité. Ma maison, mon endroit à moi, n'était plus mon refuge. Je ne veux plus d'armes dans la même pièce que moi, je l'avais dit. Je l'avais dit mais j'aurais dû me taire. Sinon, jamais cela ne serait arrivé. Jamais je n'aurais été démunie devant cet intrus qui me voulait du mal. Jamais il n'aurait pu me surprendre, somnolant dans mon lit. Jamais il n'aurait pu m'attraper par les cheveux, me pousser violemment contre le mur. Jamais il ne m'aurait invectivée en me frappant pendant que moi, je ne pensais qu'à protéger mon ventre. Jamais il n'aurait essayé de m'étrangler. J'aurais pu lui coller une balle dans la tête tout de suite, si seulement j'avais gardé ce révolver à portée de main... Et je n'aurais pas dû sentir l'affreuse peur, la peur de mourir. Je n'aurais pas dû ressentir la honte d'avoir crié, d'avoir supplié qu'il m'épargne. Comme ces victimes que je méprisais. Et puis... je n'aurais pas ressenti ce soulagement immense lorsque l'homme s'était effondré contre moi, une balle dans le dos... Phoenix m'avait sauvé la vie, et je lui étais reconnaissante... mais j'aurais préféré ne jamais devoir en arriver là. Heureusement, je n'avais pas perdu le bébé... Oh, Phoenix... Je l'aimais. Je l'aimais tant que cela faisait mal. Et maintenant, nous étions séparés. Lui, seul au district, et peut-être en danger. Moi, au Capitole, au milieu de gens que je n'appréciais guère. « Tu me manques. » Soufflai-je. C'était la seule tache, la seule ombre au tableau de mon bonheur.

Snow m'attendait pour une réunion importante avec plusieurs chefs Pacificateurs. Comme toujours, nous allions parler des rebelles, et surtout des attaques inquiétantes sur les représentants de l'ordre. Moi, par exemple. Mais aussi Hunter, mon cher collègue. Il s'était fait attaquer par une folle du District Treize et ne s'en était tiré que de justesse. Cela me bouleversait, mais je ne pensais pas que les deux agressions soient liées. Il s'agissait juste de deux personnes qui voulaient se venger, pas d'un réseau organisé de tueurs, comme Snow le pensait. Je soupirai. Avec l'âge, ce cher Président devenait franchement paranoïaque ! Je me laissai conduire jusqu'au palais. J'étais un peu en retard. Lorsque j'entrai dans la salle de réunion, neuf paires d'yeux se braquèrent sur moi. Je relevai fièrement le menton, résolue à ne pas me laisser intimider. Ma décision de me marier et d'avoir un enfant ne m'avait pas rendue populaire auprès des Pacificateurs, qui considéraient cela comme une faiblesse. J'étais la seule à ne pas porter d'uniforme. Quelques minutes à peine après moi, Snow arriva. La réunion pouvait commencer. Je réprimai un bâillement. Ce serait sans doute long et ennuyeux... Mais Phoenix était déjà en route, dans le train pour le Capitole. J'allais bientôt le revoir. Cette pensée me réchauffa le coeur.
« Président Snow ? » C'était la cinquième fois que je l'appelais discrètement. Après quelques secondes, il se tourna enfin vers moi. « Oui ? » Je clignai nerveusement des yeux. « Je... » Comment pouvais-je lui parler, au beau milieu de cette réunion, de la douleur qui m'avait saisie ? Une douleur étrange... Douleur au ventre... Etait-il possible que... Non, c'était dans une semaine... Et pourtant... « Le bébé... » Je m'éclaircis la gorge. « Je pense que le bébé vient.» L’une des femmes lâcha une exclamation de surprise autant que de dégoût, les autres se contentèrent de me toiser d’un air incrédule. « Il a attendu neuf mois, il peut attendre encore un peu. » Répliqua Snow d’un air affable qui émoussait le tranchant de ses paroles. Je secouai la tête. « Non. » Je n’ajoutai rien de plus, mais Snow comprit. « Très bien. Qu’on conduise Madame Car... Madame Lewis à la maternité. Et qu’on prévienne son époux. » Ces dernières paroles étaient destinées au Muet qui se tenait dans un coin de la pièce. Je le suivis dans un état second, une main sur mon ventre. Phoenix... Viens, s'il te plaît. J'ai besoin de toi. Viens, mon amour. Viens.
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MessageSujet: Re: Let every dawn be to you as the beginning of life ♥ PHOELEEN   Let every dawn be to you as the beginning of life ♥ PHOELEEN Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:43

    23 Juillet 2311 dans l’après midi.
    Cave du juge McFeit — Capitole

« Je vous en pries ! Laissez nous ! Sortez d’ici vous n’avez pas le droit de faire cela … » Il regardait les deux corps qui se trouvaient dans la cave du juge McFeit. Il semblait perdu dans ses pensées, sans écouter les complaintes de sa proie qui jeté sur le sol essayé de ses défaire de ses liens. Le pacificateur tenait un couteau dans sa main droite qu’il aiguisait avec méthode, regardant la lame qui luisait sous la lumière blafarde de la pièce. Seul le bruit de l’acier répondait aux supplications du juge. Il s’était réveillé avant sa femme, qui assise sur une chaise, à droit de Phoenix, était toujours évanouie. Elle ne bougeait pas, respirait à peine, et il se demanda s’il ne l’avait pas frappé trop forte et si elle n’allait pas succomber à une commotion cérébrale. Ca sera toujours cela de fait remarque. Ou plutôt ca serait toujours cela qu’il n’aurait pas à faire : la tuer elle en plus de son mari. Il ne parlait pas. Cela faisait déjà cinq ans qu’il se trouvait là, dans l’ombre, à regarder ces deux cœurs meurtris sans sourciller. Pas un mot. Il avait l’impression que parler, bouger, ou respirer était une torture. La preuve qu’il était encore en vie, et qu’elle n’était plus là.
    23 Juillet 2311, dans la matinné ,
    Habitations des Lewis — District 2.

Phoenix se trouvait sans sa chambre, à moitié endormi. Il pleuvait dehors, et même si nous étions en été, il ne faisait pas si chaud qu’il l’aurait dû. Il était rentré d’une mission d’évacuation dans le district 3, alors qu’une usine avait été trafiqué par les rebelles et avait failli exploser en tuant il – ne – savait combien de civils. L’évacuation et la redirection du district avait durant un peu plus de 36h. Finalement la bombe avait été désamorcée à chacun était rentré chez lui. C’est soulagé que Phoenix rentra chez lui et retrouva le confort de sa demeure. Comme à chaque fois quand il rentrait, il ouvrit la porte sans un bruit, et se déplaça sans allumer une seule lumière, l’arme à la main, la sécurité ôté, près à abattre tout intrus qui se trouverait dans les lieux. Le souvenir de sa femme à la merci d’un fanatique l’avait littéralement rendu paranoïaque, et il était plus qu’heureux de la savoir au Capitole. Loin de lui, certes, mais au moins en sécurité. Et malgré les plaintes de la jeune femme qui voulait voir leur fille naître au district deux, il n’avait pas cédé. Il lui avait clairement fait comprendre qu’il préférait l’avoir loin de lui et vivante, que proche de lui à risquer la mort à tout moment. La peur de la trouver inerte sur le sol en rentrant de mission, son ventre gonflée prouvant que leur enfant était mort également le faisait cauchemarder chaque nuit. Il ne se serait jamais pardonné de ne pas être arrivé à temps. Il avait abattu cet homme sans chercher à comprendre. Il se souvenait de cette soirée, et il ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’ils devraient déménager. Peut être s’installer au Capitole définitivement. Cet homme, ce rebelle qui frappait sa femme n’était pas le seul à la vouloir morte, il en était parfaitement conscient. Et il ne voulait pas prendre le risque de la voir tuer de la sorte. Il avait entendu parlé de la mésaventure d’Hunter également. Les jours devenaient de plus en plus sombres à Panem, et il était ravi de ne pas avoir été encore la cible de ces attaques. Il n’avait rien à craindre, se répétait-il, alors qu’il terminait le tour de sa maison. Personne, tout était parfaitement vide, silencieux et calme. Il n’aimait pas cela. Mais il s’en accoutumait. Bientôt Aileen allait accoucher et elle reviendra avec leur fille. Souriant, il avait été dormir, épuisé, avant de se réveillait le lendemain au son strident du téléphone…
    23 Juillet 2311 dans l’après midi.
    Cave du juge McFeit — Capitole

Phoenix se leva enfin, et son corps entier cria au supplice. Il avait mal partout, et ce mal lui arracha un grognement de mécontentement. Le juge retint son souffle et l’observa avec un air si désemparé qu’il ne pouvait que recevoir le mépris du pacificateur. Ils restèrent ainsi pendant deux minutes avant que le vieux juge n’ose reprendre la parole, exigeant des choses encore et toujours. « Vous allez nous libérer à présent ! et je réfèrerai de vos agissements à votre supérieur soyez en certain ! » Mauvais, Phoenix marcha jusqu’à lui et s’abaissa pour le regarder dans les yeux. Il lui prit le menton violemment et quelque chose craqua dans son cos lui enleva un cris de douleur. « Vous n’êtes pas en mesure d’exiger quoi que ce soir Monsieur le Juge. Vous êtes ici pour répondre de vos actes. A vos de passer en jugement ~ » Termina-t-il avec un sourire mauvais. Il ne devrait pas être là, il en avait parfaitement conscience, mais comme souvent il écoutait son instinct plutôt que sa raison, et son instinct l’avait poussé à venir jusqu’à la maison des McFeit, à assommer la femme qui l’avait accueilli avec le cran de son arme, et à tirer dans la jambe de son mari quand il avait tenté de s’enfuir. Son instinct l’avait poussé à descendre les deux corps dans le sous-sol où il serait plus tranquille, à asseoir la femme et à l’attacher. A laisser le mari au sol et à en faire de même. Il se souvenait de lui, mais point d’elle. Son instinct le pousser à vouloir son sang, à vouloir lui faire mal. A le voir le supplier de le tuer. Son instinct… Non. Plus que cela. Sa soif de vengeance.
    23 Juillet 2311, dans la matinée ,
    Habitations des Lewis — District 2.

Il se leva avec difficulté, les muscles encore endoloris par la fatigue. Il arriva jusqu’au combiner et parla d’une voix endormie. « Oui !? » s’exclama-t-il peu ravi d’avoir été réveillé de la sorte. Il changea d’attitude en entendant la voix sifflant du Président lui parlant au combiner. La peur le saisit, alors qu’il s’imaginait le pire des scénarios concernant sa femme. Etait-elle blessée ? Prisonnière ? Malade ? Morte ? Comment allait leur enfant ? Aileen… Mais il ne s’agissait pas d’Aileen. C’était pire encore. « Epargnez moi votre mauvaise humeur Monsieur Lewis. Je veux mettre les choses au clair avec vous. Je sais que votre sœur et vous aviez repris contact. Mademoiselle McFeit n’était pas connue pour sa discrétion. » Il se raidit. Parlait-il réellement de Domino ? Phoenix et sa petite sœur s’étaient revus, il est vrai, plusieurs fois cette dernière année. La savoir en vie lui avait rendu le peu d’humanité qu’il avait pu perdre, et sa vie n’en avait été que plus rayonnante par la suite. Mais le président était au courant. Cela signifiait-il que tout aller prendre fin ? … Il y eut un silence, puis Phoenix prit conscience d’une chose. Il parlait de Domino au passé… Son cœur fit un bond dans sa poitrine alors qu’il comprenait ce que cela signifiait. Il ne voulait pas le croire, il ne pouvait pas le croire. Ca devait être une erreur. « Attendez. Qu’est-ce que cela… » Le Président coupa court à ses hésitations et ses questions. « Le corps de Renanta McFeit a été retrouvé dans la forêt du district un, ravagé par les flammes. Toutes mes condoléances, Monsieurs Lewis. » La voix du président était cruelle, mauvaise et satyrique. Pour toute réponse il n’y eut que le bip strident du téléphone. Il avait raccrocher. Un éclair trancha le ciel, et sans un mot Phoenix Lewis s’habilla, prit son arme, ses clés, et partie, sans rien de plus, jusqu’à la gare, prenant le train de midi pour le Capitole.
    23 Juillet 2311 dans l’après-midi.
    Cave du juge McFeit — Capitole

« AAAAAAAAAH !! Arrêtez !!! Je vous en supplie Stooop ! Stop arrêtez ! POURQUOI ? POURQUOIIAAAAAAAA !! » Le couteau sorti des chairs du juge, qui se trouvait à présent à genoux, les mains tenues par deux cordes accrochées au plafond. De la torture, pure et dure. Phoenix s’amusait à dessiner des cercles sur sa peau, enfonçant parfois la lame dans les chairs du juge. « Vous l’avez tuée. » Cela faisait dix minutes que c’était la même chanson. Le Juge hurlait, se demandant les raisons de cette attaque, et Phoenix répondait machinalement cette phrase. vous l’avez tuée. C’était très clair dans son esprit. Si sa petite sœur était morte, définitivement aujourd’hui, ce n’était pas de sa faute. Ce n’était pas à cause de son métier, des jeux, ou du Président. C’était à cause du juge, et de sa femme qui s’était joué de lui. S’il avait souffert, s’il avait été seul et cruel, c’était de leur faute. SI aujourd’hui elle était morte, si elle avait quitté le Capitole c’était de leur faute. Parce qu’ils l’avaient changé, parce qu’ils l’avaient faite prisonnière. Elle n’était pas une McFeit. Elle était une Lewis. Elle avait toujours été une Lewis. Nouveaux cris, nouveau trou. Le sang coulait le long du corps du juge et sur la lame et les mains de Phoenix. Il avait du sang sur les mains… Il était un tueur. Un monstre. Il avait le désire de l’être.
Un vibrement dans sa poche le fit sortir de ses pensés, il décrocha. « Monsieur Lewis ? Hôpital général du Capitole. Votre femme vient d’être admise dans nos services, elle est sur le point d’accoucher. » SA femme… AILEEN ! Son sang ne fit qu’un tour alors que soudainement, changeant du tout au tout il se releva, rangea son couteau et se dirigea vers la sortie laissant les deux corps derrière lui. « J’arrive tout de suite. » R2pondit-il avait de couper la communication et de monter l’escalier pour sortir de la cave. « ATTENDEZ ! Vous nous laissez là ! Qui êtes-vous bordel ?! Il s’arrêta un court instant. « Je m’appelle Jérémy Lewis. Domino Lewis, ou Renata McFeit, était ma sœur. Vous l’avez tuée. » Dit-il en regardant le juge dans les yeux. Il prit le couteau et le lança près de sa tête. Il sursauta alors que sa femme commençait à bouger. Phoenix ne pouvait pas finir le boulot… Il ne devait pas le faire. Il ne devait pas les tueur. Domino ne l’aurait pas voulu. Aileen ne pourrait pas l’accepter. Il était un soldat, pas un vengeur masqué. Il était un homme désespéré… Reprenant sa route il récupéra un véhicule et conduisit jusqu’à l’hôpitale où il entra en trombe.
    23 Juillet 2311, dans la soirée.
    Hopital Général — Capitole

Il arriva à l’accueil, face à une jeune femme à la tenue légère, les yeux entourés de vert, les cheuveux jaunes aux mèches oranges et bleues. Une normalité ici au Capitole. « La chambre d’Aileen Carter-Lewis ! » exigea-t-il. Elle leva à peine les yeux vers lui et parla d’une voix nasillarde. « Vous êtes de la famille… ? » « Je suis son mari. » répondit-il presque en aboyant, ce qui valut de faire sursauter la jeune femme. Elle lui montra le chemin, lui donnant le numéro de la chambre. Elle était encore en salle de travaille, et quand il arriva devant la porte il fut arrêté par deux infirmiers. Il devait d’abord mettre une tenue appropriée. Il entra dans un tube pour en sortir purifié et stérilisé. Il put alors rejoindre sa femme qui criait sous les coups des contractions. « Aileen ! Aileen mon amour… Calme-toi, respire. » Dit-il alors qu’il vint à côté d’elle et lui prit la main, embrassant sa paume. Il caressa ses cheveux, et lui sourit. Il se sentait mieux. Il se sentait… Angoissé, et horriblement terrifié alors qu’il était sur le point d’être père.
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