about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La question existentielle par excellence n'est pas ? Comment voit-on sa propre mort ? Les attentes sont hélas souvent bien éloignées de la réalité. Tout le monde ou presque vous répondra qu'ils espèrent mourir le plus tard possible, paisiblement, entourés de ceux qu'ils aiment. Les sempiternelles même fadaises en somme. Pourtant tout le monde devrait savoir que la mort ça n'est rien de tout ça non ? Ceux passés par les arènes le savent, les survivants eux ont dansés avec elle durant les Jeux. Maîtresse exigeante que la Mort. Personne ne peut lui dicter sa conduite. Elle peut frapper sans avertissement, quand bon lui semble, que vous soyez un citoyen modèle on une ordure comme moi. Alors ma mort, moi je la vois comme l'a été ma vie, remplie de douleur et lente. Certainement le résultat d'une autre provocation ou d'une énième dispute contre tous ceux qui m'en veulent, et vous vous en doutez, la liste est longue... Et au moins mon fils aura une chance de devenir quelqu'un de bien, pas comme son père.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il n'y a que deux choses en ce bas monde pour lesquelles je pourrais donner ma vie sans sourciller. Ma famille -ce qui exclu cependant mon père, pour des raisons évidentes- et elle. Je sais que ma mère a toujours due restée à sa place avec mon père et qu'elle avait mal durant toutes ces années, et sans doute même encore aujourd'hui. C'est avec ma grand-mère l'une des seules femmes que je respecte vraiment. Ma mère pour son courage et ma grand-mère pour sa générosité et sa tendresse. Ce sont peut-être les seules à voir qui je suis réellement, à connaître le vrai Andrew. Celui que personne ne peut soupçonner car enfouit bien trop loin sous cette image de salopard qui me colle à la peau depuis trop longtemps. Pour elles, je donnerais ma vie ou je l'ôterais. N'oubliez pas que je suis un type peu fréquentable, toutes les extrémités sont donc envisageables pour moi dans ces cas là. Et il y a cette mégère. Elle me rend tout bonnement cinglé mais une part de moi ne peut pas s'empêcher de penser à elle. Bien des fois j'ai eue l'envie de la faire taire moi-même mais quelque chose m'en a toujours empêcher. Allez savoir, c'est sûrement un truc tordu, forcément, mais c'est comme ça. Pas besoin de nom, elle se reconnaîtra.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Cela en étonnera sûrement plus d'un, car j'aime à me faire passer pour plus idiot qu'il n'y paraît mais croyez bien que l'arme la plus redoutable que je puisse posséder, ce n'est pas ma force et encore moins mon "charisme", mais bel et bien mon esprit. Souvent retors j'en conviens, perturbé mais tellement brillant. Je n'ai c'est vrai pas la tête d'un type qui brille par son intelligence et pourtant, si vous saviez ne serait-ce qu'une infime partie de ce dont mon cerveau est capable... C'était bien plus simple de faire croire à tout le monde que je ne suis qu'une sorte de brute, un type peu fréquentable mais ce n'est que le dessus de l'iceberg ça. Mis à part ça, j'avoue que j'ai aussi une grande facilité à traquer les gens, le pistage n'a plus de secret pour moi.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ayant vu le jour dans une famille où l'on est pacificateurs de génération en génération, enfin du côté de mon père, non, aucun membre de ma famille de son côté n'a participé aux Jeux même si je suis certain qu'il y a du avoir l'un de mes ancêtres qui a du y trouvé la mort. Mais ça fait moins classe qu'un survivant donc ils ont très certainement dû occulté cette partie là de notre arbre généalogique. Du côté de ma mère, il y a eu un de ses cousins qui a été tiré au sort. Il a été l'un des premiers à mourir mais je ne saurais plus vous dire lors de quels Jeux mon cher aïeul connu sa fin tragique. Pour dire, de toute façon ça n'a pas plus marqué ma mère que ça, ils n'étaient pas proches, elle ne s'est pas formalisée plus que ça de le voir se faire tuer dans l'arène. Pour elle, il était un inconnu, puisque c'est ce jour là qu'elle a su qu'ils étaient de la même famille, tous les deux vivants dans un district différent.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis un pacificateur, je travaille pour et grâce au Capitole. J'ai été élevé dans le culte de ce gouvernement. Je suis donc officiellement contre toute rébellion contre le régime établi. Mais là encore, avec moi, rien n'est simple. Car officieusement j'ai déjà aidé plus d'une fois la Résistance. Je ne m'en vante pas vous vous en doutez bien, je ne serais plus là dans le cas contraire. C'est d'ailleurs parfois bien compliqué pour moi de prendre position. Comprenez-moi bien. Être un pacificateur c'est ce qui me définit et pourtant au fond de moi, je hais cet uniforme, ce qu'il représente et l'horreur qui va avec mais c'est devenu machinal, mécanique chez moi. Une habitude, trop ancrée, ne vous quitte pas comme ça. Il n'est donc pas rare que je ne sache plus parfois sur quel pied danser. C'est sûr qu'idéalement, pour l'avenir de mon fils, je soutiens la Rébellion mais affirmer ça haut et fort serait signer notre arrêt de mort à tous les deux. Comme toujours à mon sujet, les apparences sont souvent trompeuses...

tell us your story.

CHAPTER I. It's a boy!
Fierté. Soulagement. Voilà les deux seuls sentiments qu'a éprouvé mon père à ma naissance lorsqu'on lui a annoncé qu'il avait un fils. Fierté de perpétrer la lignée, rien de plus. Soulagement de ne pas avoir à éduquer une fille et d'avoir eu un fils du premier coup. Mon père ne pouvait pas se réjouir pour autre chose. Ma mère elle, c'était une autre histoire. Pour elle, ma naissance était un don du ciel, j'étais en pleine forme et c'est tout ce qui la préoccupait. Garçon ou fille, elle s'en fichait. Comprenez bien que même s'il aimait vraiment ma mère, mon père a toujours été un homme froid, comme son père avant lui et le père de son père. Que je sois un garçon était donc la question qui hantait mon père chaque nuit dès que ma mère lui a annoncé qu'elle était enceinte. Le poids d'une tradition stupide fondée sur de simples coïncidences quand on y pense. C'était le hasard qui avait uniquement donné des fils à chaque épouse Carlyle au cours des dernières décennies. Rien de plus. Mon père avait eut une soeur, morte jeune d'une fièvre survenue d'un jour à l'autre. A ce moment là, je m'en fichais bien de savoir tout ça, je n'étais qu'un avorton pour lequel le monde qui l'entourait était une merveille, un trésor remplit de tant de choses à découvrir... Bien loin donc de la réalité qui s'offrirait à moi quelques années plus tard...

CHAPTER II. You're a Carlyle son!
On ne réalise parfois pas ce qu'un nom, un seul mot peut avoir comme poids. J'ai hélas bien assez tôt réalisé que le mien était de cet acabit. Je devais avoir six ans quand mon père m'a pris à part, dans notre salon, ordonnant à ma mère de nous laisser seuls pour pouvoir parler "entre hommes". Comment pouvais-je être un homme alors que j'apprenais tout juste à ne plus être un avorton pendu aux jupes de sa mère ? Entre hommes... Bien présomptueux de la part de mon père de croire qu'à cet âge là je pouvais comprendre pleinement ce qu'il me dirait. Assis sur le canapé, je le regardais faire les cent pas avant qu'il ne se décide enfin à parler. «Fils, je pense que tu es assez grand à présent pour comprendre ce que je vais te dire. Je sais que tu ne le montres pas mais je sais que tu es un garçon intelligent. Voilà pourquoi tu sauras me rendre fier.» «Je ne comprends pas père... Fier de quoi au juste ?» «Tu es un Carlyle fils, et ce nom tu devras le porter avec fierté.» Mon nom ? Si j'avais pu le changer, je l'aurai fait. Car pour moi, ce nom n'a jamais été qu'une source d'emmerde, soyons franc. Ce nom ne m'a jamais donné envie d'être fier de le porter. Mais j'ai du faire avec. Endurer les longues heures où mon père m'apprenait à la dure à me battre, à savoir tout un tas de choses que je jugeaient inutiles à l'époque. Et quand je saturais de cet apprentissage forcé, la sempiternelle phrase, le leitmotiv de mon père, revenait me bourdonner dans les oreilles. Et pas une seule fois durant ces années je n'ai entendu mon père me dire qu'il était fier....

CHAPTER III. The birth of a monster...
Voilà comment le petit garçon a cédé place au futur monstre en devenir. J'ai pu voir de nombreuses fois dans le regard de ma mère la tristesse. Celle d'avoir perdu son fils sans avoir pu faire quoi que ce soit pour le préserver. Je ne lui en veux pas, je ne peux pas lui en vouloir, mon père est le seul responsable de la suite des événements. J'ai donc grandis en suivant les traces de tous les Carlyle avant moi. Les exercices, les leçons apprises à sang et à cris mais j'ai retenue une chose primordiale à ce moment là. Le pouvoir de l'esprit. Il avait beau me rabaisser, me mettre plus bas que terre en me disant que jamais je n'y arriverai, j'ai tout intérioriser. Pas pour le mieux, je vous l'accorde car toute la colère que j'emmagasinais devait bien trouver un échappatoire. L'alcool a d'abord était mon salut. La réserve de mon père était à portée de mains, remplie en permanence si bien qu'il ne se rendait jamais compte que je tapais allégrement dedans quand il avait le dos tourné. Mais ça n'a suffit qu'un temps. Quand mon corps semblait s'être accoutumé aux effets de l'alcool, il a bien fallu y parer. Voilà comment user de mes poings sur n'importe qui et n'importe quoi est devenu mon pain quotidien. Et comment j'ai commencé à faire de mon nom une identité. Voilà comment je suis devenu ce monstre que chacun connaît aujourd'hui. Certains diront que c'est juste ma véritable nature qui a finit par s'exprimer, je ne peux pas trop les contredire, les apparences jouent contre moi. Personne ne me croirait si je plaidais l'innocence. Mais combien peuvent dire me connaître vraiment ? Qui a réussi jusque là à faire tomber le masque ?

CHAPTER IV. ...but a monster with a heart.
Il n'y en a eut qu'une seule à y arriver. Et je ne sais pas encore aujourd'hui comment elle a pu faire. Ça c'est fait quasi naturellement à vrai dire, sans que ni l'un ni l'autre ne sache ce qui se passait. Elle était peut-être la seule à ce moment là de ma vie à me tendre la main sans craindre que je la lui coupe, allez savoir. Elle s'est toujours montrée franche et directe avec moi, me faisant bien comprendre qu'elle n'était pas dupe face à mes coups de folie. Et bien sûr c'est ce qui m'a attiré vers elle. Selma n'était pas comme les autres et je crois qu'elle le savait. Mais jamais elle n'en a tiré le moindre orgueil pourtant. Je collectionnais les filles et les bleus déjà bien avant de la connaître. Mais avec elle tout était si différent. Elle savait comment me parler sans que j'explose, calmer mes angoisses et me rendre heureux. Oui, le mot n'est pas exagéré. Pour la première fois de ma vie j'étais apaisé, la colère qui rongeait mon coeur jusqu'alors semblait s'évanouir dès qu'elle était là. Ne me croyez surtout pas du genre romantique, ça serait bien mal me connaître. Disons simplement que pour elle je concédais le fait de faire des efforts. Nous avons été heureux, le temps que ça a duré. Car vous vous doutez bien que mon cher paternel ne pouvait pas supporter d'une part de me voir heureux, mais surtout que je le sois avec une simple fille d'ouvrier. Dernier pas vers la montée en puissance de la part d'ombre qui sommeillait en moi depuis toujours.

CHAPTER V. Then everything falls apart.
Partie. Du jour au lendemain, sans aucune nouvelle. Simplement disparue. Mais pas de son propre chef. L'acte était signé aussi sûrement et intelligiblement que s'il me l'avait dit en face. C'était mon père qui était derrière tout ça. Comme à chaque fois. Ma vie ne m'avait jamais appartenu de toute manière. Je vivais selon sa loi, selon ses envies, ses règles. J'échappais doucement à son contrôle alors il a coupé court à la pente glissante où il m'estimait être auprès d'elle. Il l'avait toléré un temps, car j'arrêtais au moins mes conneries. Il n'avait plus à jouer de sa position pour que tout soit passé sous silence. Il avait déjà les pleins pouvoirs sur l'existence de ma mère, il ne pouvait donc pas admettre d'échouer à en faire de même avec la chair de sa chair. Voilà pourquoi il la fait partir. Je sais que c'est lui, ça ne peut pas être autre chose. Je me demande juste pourquoi elle a dit oui aussi aisément. Nous aurions pu partir, fuir, tout plutôt que ça. Pour elle j'aurais pu être prêt à lui faire rendre son dernier souffle -et ce monde aurait même été plus doux- mais je n'avais plus rien. Le dernier rempart restant dans mon esprit a alors cédé définitivement. Après tout plus rien ne m'importait alors à quoi bon ne pas rendre la vie des autres un enfer ? Je sais bien au plus profond de moi que ça n'arrangera jamais rien mais il me semble qu'ainsi, ma colère s’atténue un peu. Quelques instants... Avant de remonter crescendo, toujours plus loin dans la violence et dans la rage. On ne soupçonne jamais assez l'impact que peu avoir sur vous un seul être humain. Quel dommage.... n'est-ce pas ?

CHAPTER VI. When a tornado meets a volcano.
Nouvelle recrue. Qui rapidement veut faire ses preuves, comme nous tous, ça n'a rien d'impressionnant. Et pourtant. Quelque chose en elle la différencie de tous cette chair fraîche injectée dans les rangs des pacificateurs de ce district. Une lueur de folie dans le regard, une étincelle de démence dans laquelle je me retrouve. Mais tout en elle m'exaspère déjà. Son air de m'as-tu vu, première de la classe, qui compte bien prouver que le fait d'être une femme ne va en rien la stopper. Et sa façon de me répondre. Peu d'entre mes "collègues" osent me titiller car ils savent que c'est jouer avec le feu, mais elle, elle semble vouloir à tout prix se brûler. Après tout ne dit-on pas que c'est l'homme qui a découvert le feu et que la femme a découvert comment jouer avec. Eh bien celle-ci n'a plus rien à apprendre sur le sujet croyez-moi. Je croyais avoir atteint un certain point dans l'art et la manière d'user du sarcasme et de l'ironie pour arriver à mes fins, prendre l'ascendant sur les autres, mais elle rivalise avec moi je l'admets. Tout aussi pourri l'un que l'autre. Voilà sans doute pourquoi lorsque nous travaillons de concert, une sorte d'alchimie se produit. Même si en dehors, c'est la guerre ouverte. Un jeu malsain a pris place entre nous et c'est à celui qui rendra la vie de l'autre la plus infernale possible qui gagnera. J'avoue avoir un malin plaisir à la faire sortir de ses gonds car elle démarre toujours au quart de tour et la voir réfléchir à un moyen de me rendre la pareille parfois durant des jours entiers est un délicieux et coupable plaisir pour l'être détraqué que je suis. Le seul problème, avec deux tels caractères c'est qu'il n'y a qu'une issue possible dans un tel jeu de dupes, la victoire. Mais qui l'emportera ? La tornade ou le volcan ?

CHAPTER VII. Caught red handed.
Un jour une surprise m'attendait devant ma porte. Et pas n'importe laquelle. Un enfant. Le mien. Et celui de Selma. Et une lettre. Énigmatique mais qui ne me laissait aucun échappatoire. Mais qui m'offrait en un sens la liberté, enfin. Renié par mes parents -enfin surtout par mon père vous vous en seriez douter à force-, j'ai trouvé de l'aide auprès de la seule autre femme qui m'aie jamais réellement aimé tel que je l'étais. Ma grand-mère. Elle a emménagé chez moi pour m'aider à élever le petit dont j'ignorais tout jusqu'au nom. Qui s’appellerait donc Samuel. Mais je voulais le préserver de ce monde, de l'extérieur, de moi. Ou plutôt de celui qu'on croyait que j'étais. Car ce bout de chair rose à réveiller en moi une partie de mon être que je croyais à jamais enfouie sous une immense couche de haine et de rancoeur. Et les rumeurs ont commencées. J'y suis toujours resté insensible bien entendu, ce que les autres pensent de moi n'a jamais été une chose dont je me suis préoccupé. Et ceux qui pensaient trop fort ont toujours fini tôt ou tard par le regretter. Mais malgré mes efforts, il a suffit d'une seule fois pour que cette garce en profite pour entrer chez moi. Je n'étais sorti qu'un moment, pour chercher un remède pour ma grand-mère qui souffrait de maux de tête aigus. Et après qu'on m'aie averti du coup qui se tramait sous mon toit, je l'ai prise mains dans le sac. Penchée au dessus du berceau de Sam. Et mon sang n'a fait qu'un tour. Personne et surtout pas elle ne pouvait toucher à lui. Tout est aller vite alors. J'ai senti ma main autour de son cou et elle le contact du mur le plus proche contre sa peau. Pour qui se prenait-elle à la fin ? J'admets que nos petits jeux avaient leur petit côté agréable mais ça s'arrêtait là. Mais à nouveau, elle jeta de l'huile sur le feu. Une nouvelle provocation et pas des moindre cette fois-ci. C'est du moins comme ça que je l'ai ressentis à ce moment là quand elle m'a embrassé. Mon poing a volé dans ce même mur contre lequel je la maintenais. «Sors de chez moi. TOUT DE SUITE! », le message était clair et limpide....

CHAPTER VIII. And now, what's next ?
La vie a repris son cours depuis, pour chacun de nous. Même si à présent et depuis quelques semaines, je risque ma vie à jouer double-jeu. J'ai rejoins les rebelles mais personne ne le sait -pour des raisons évidentes-. Je veux que mon fils grandisse dans un monde sans Jeux. J'ai enfin compris pourquoi Selma se battait à l'époque, même si j'y ai mis le temps. Je ne parle plus à Ysolde, ça tombe mal puisqu'elle est parvenue à se faire assigner à la même mission que moi au Capitole. Nous n'avons pas échangés le moindre mot ou regard depuis ce que j'appelle "l'incident". Et je vois bien que ça la rend dingue. Un bon moyen de lui faire payer son insolence non ? Mais pourtant, quelque chose d'autre la tracasse. Au moins autant que pour moi. Même s'il n'était sûrement qu'une pique de plus pour elle, je ne peux m'empêcher de repenser à ce baiser. Je ne devrais pas, il ne voulait rien dire, pour aucun de nous deux, j'en suis certain. Mais je la vois changer, quand je l'observe de loin. Et je ne sais pas à quoi m'attendre avec elle. Mais surtout pourquoi est-ce que je m'en préoccupe ? Je ne lui dois rien, elle n'aura sans doute que ce qu'elle mérite un jour. Moi aussi bien sûr. Alors dites-moi pourquoi je me sens comme un type en manque quand elle n'est pas dans les parages ? C'est stupide, à en vomir même. Ce n'est pas moi tout ça. Elle m'affecte comme un virus qui brûle de l'intérieur... Mais dans le fond, je n'ai pas vraiment envie de guérir. La douleur a du bon parfois vous savez. Tout dépend de qui tient le bâton qui vous frappe.

DOMINIC
bienvenue et bonne chance pour ta fiche.