kieran whitaker

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ma mort je l'ai déjà vue. J'y ai fait face, et je l'ai affrontée en la regardant droit dans les yeux. Et ce, plusieurs fois en l'espace de quelques jours. Alors ne me parlez pas de ce que vous ne pouvez comprendre. Vous derrière votre écran de téléviseur, vous vous délectez de nous avoir vu nous entre-tuer, et ce tous les ans depuis bientôt 75 longues années. Maintenant, ma mort je ne la vois plus, tout simplement parce que je le suis déjà. J'ai cessé d'exister à l''instant même où mes mains ont arrachés la vie de cette fillette du district 7, ma première victime dans ces jeux.
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Comme je l'ai déjà dit, je suis déjà mort. Enfin, pas physiquement en tout cas. Sans quoi, je n'hésiterai pas un instant à sacrifier ce qu'il me reste de vital pour ma famille. A savoir ma sœur jumelle, ainsi que notre cadette. C'est pour elles que j'ai tenu le coup dans cette arène, et je ne me pardonnerai jamais que le moindre mal leur soit fait. En même temps, c'est compréhensible non ? La famille avant tout.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Volontaire, battant, déterminé, diplomate. J'étais tout ça à l'époque de mes Jeux. Ca m'a plus ou moins permis d'intégrer les rangs des Carrières dans les premiers instants. A l'entraînement, j'ai su me montrer utile, et ils ont décidés que je ferai un parfait pigeon pour attraper la nourriture grâce à mes pièges, et le moment venu, je serai une proie facile à abattre. Grossière erreur. Un peu fourbe sur les bords, mais à la guerre comme à la guerre mes agneaux.
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Si par proches vous entendez ma propre personne, alors oui. Comme l'a dit un jour un grand homme, « Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu. » Plus sérieusement, non. Personne dans mon entourage n'a eu l'occasion de participer à ces jeux sordides. Ma jumelle y a échappé, et ma cadette atteint cette année l'âge limite. Si elle passe au travers de la Moisson, elle sera sauvée pour de bon. En tout cas l'avantage d'y avoir participé, c'est qu'aujourd'hui ma famille n'a pas de problèmes d'argent ou de nourriture, donc aucun tesserae pour eux.
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? Une révolte ? Vous pensez sérieusement que certains seraient assez fous pour oser défier le Capitole de la sorte ? Je veux dire, ils ont tellement d'emprise sur nous que ça me semble tout simplement dingue comme solution. Mais bref, je n'ai toujours pas répondu à votre question, bien évidemment que j'en suis. Y en a marre d'être traités comme de la chaire à canon ! Tous les ans 23 de nos enfants crèvent dans ces putains de jeux, et nous on est forcés de regarder cette boucherie !



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A zéro . J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie mais sans plus. JE SUIS DANS LE 3ÈME DISTRICT. AYANT vingt-deux ans J'ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET comme tous les ans, j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

(merci de remplir le paragraphe ci-dessus en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

reality is here.

tell us your story.

« Dolus an virtus quis in hoste requirat ? »
Ruse ou courage, qu'importe contre l'ennemi ?

« S'il y a bien une question que je me suis posé depuis tout petit, c'est ; 'comment c'était à ce moment là ?' Mais oui, celui ou vous avez été conçus ! Pas au niveau de vos parents, ça tout le monde est au courant, et pas besoin d'être sorcier pour deviner ce qu'il se passait entre eux à cet instant précis. Non, je parle pour nous. Simples petits spermatozoïdes, lâchés dans la 'nature', livrés à nous même dans une lutte acharnée pour atteindre notre objectif commun ; la vie. Y a-t-il eu des alliances ? Des camarades abandonnés sur le trajet ? Des coups de flagelles dévastateurs pour déstabiliser un concurrent et le mettre hors d'état de nuire ? Et ensuite quoi ? On gagne la course et on nargue les perdants, qui se meurent doucement en agonisant, alors qu'on est tranquille et peinard dans notre ovule ? Oui. C'est assez étrange comme image. Les « Ovules Games ». Une lutte acharnée pour une survie incertaine. Ouais c'est ça. Et par moment, je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de remord, et surtout je me demande pourquoi moi ? Pourquoi moi plutôt que Nestor-le-borgne-qui-s'est-bouffé-mon-flagelle, ou alors Bernadette-dent-tranchante ? On parle de l'innocence des nourrissons, mais une chose à laquelle on ne pense pas, c'est le génocide qui a eu lieu neuf mois plus tôt. D'accord, il n'en est pas la cause directe. Mais il est quand même le seul survivant, parmi des milliards. Je m'imagine alors, plus petit, en spermatozoïde. Minuscule être parmi tant d'autres. Pour mieux me visualiser dans tout ce chaos, imaginez moi avec mes cheveux. PAN ! Le coup d'envoi est donné, et la course démarre tout juste. Encore un peu abruti par le choc, je regarde lentement tout autour de moi. C'est une véritable hécatombe. Je vois déjà Roger et Kate, flotter parmi des milliers de cadavres, qui n'étaient pas assez forts pour résister à ce violent départ. Peu à peu, je rassemble mes esprits, et commence à battre mon flagelle. Assez fébrilement je dois l'avouer, mais je suis un peu gringalet vous voyez ? Comparé à Thom qui a déjà une carrure de rugbyman, ou Lyndsay qui a la souplesse et l'agilité du chat. Autant être honnête, je suis plutôt mal barré pour arriver jusqu'au bout. Mais, j'ai déjà cette rage de vivre qui flambe dans mon futur petit coeur. Je peux déjà sentir tout ça. Je suis dans les derniers à partir, et je commence à peine à savoir me diriger. A peine quelques millimètres, et je me suis déjà cogné dans bien des parois. Enfin, j'arrive à maîtriser plus ou moins bien mon attirail, et évite les carcasses de mes compagnons tombés au combat. Certains ont déjà abandonné, et se laissent dépérir comme des âmes en peine. Des faibles. Voilà ce qu'ils étaient. J'agite frénétiquement mon flagelle, et au bout d'un temps qui me paraît interminable, je l'aperçois un peu plus loin. Mon salut. L'ovule qui n'en accueillera qu'un seul d'entre nous. Ca sera moi ! Je le dois ! Dans un ultime effort, je fonce droit devant. La concurrence est rude, et beaucoup tentent d'ores et déjà de percer la fine couche qui protège notre future vie. Je pousse, je grogne, j'insulte et frappe mes adversaires, une lutte à mort est engagée, et je ne peux qu'y participer. Quand je vois que la violence ne mène pour ainsi dire, à rien, je décide de faire le tour, en espérant repérer une brèche. Soudain, je la vois. Elle est là. Sans plus attendre, je plonge droit dessus, et ma tête s'écrase, pour finalement percer. Je suis à l'intérieur, et je vois tous mes concurrents qui me regardent. Tous me haïssent, me maudissent, agonisent et meurent dans les heures qui suivent. Je suis le survivant. Le vainqueur des Jeux. A moi la vie et ses merveilles ! »

« laudator tempotis acti. »
Faisant l'éloge du temps passé (HORACE, Art poétique, vers 173).

« La pluie battante frappait avec violence contre les fenêtres fermées, tandis que dans le ciel d’encre, des éclairs blancs zébraient de manière aussi irrégulières que violentes. Il ne fallait que quelques secondes pour entendre le grondement sourd du tonnerre, qui faisait vibrer les murs de la bâtisse avec force. A l'intérieur, tout était calme, les seuls bruits qui se faisaient entendre étant ceux des gouttes d'eau qui se fracassaient contre les carreaux et le métal du building. Ce bâtiment il fallait le savoir, serait ma dernière vraie demeure avant le début des Jeux le lendemain matin. Dans ma chambre, j'étais recroquevillé dans le coin opposé à la fenêtre, et je devais avoir l'air d'un gamin complètement terrifié par le climat menaçant qui régnait à l’extérieur, et surtout par le sort qui m'attendait. Je tenais mon oreiller contre mon torse, et le serrais plus fort à chaque grondement. J'avais jamais beaucoup aimé les orages, mais j'étais terrifié par ce qui m'attendait là-bas, Alors que tout dans l'étage semblait calme, j'entendis des légers bruits de pas à l'extérieur de ma chambre. Quelqu’un venait. Mais qui ? Qui à cette heure tardive pouvait encore se balader sur le palier ? Puis, ce fut la porte qui s’ouvrit, tout doucement, faisant grincer les gonds. Suite à quoi, elle s’arrêta avant d’être ouverte à la moitié. Dans l’entrebâillement, je pu pu apercevoir une silhouette à l'allure frêle, mais tellement terrifiante. Enfin, c'était certainement à cause de l'ambiance qui régnait ce soir. « Kieran, tu dors ? » Demanda alors une voix. Je soupirais en la reconnaissant, heureux de l'entendre de nouveau. « Rose ? » Réussis-je à articuler assez fébrilement. « Je me doutais bien que tu serais éveillé. » Répondit la jeune fille en ricanant. « Te moques pas de moi ! Et puis toi non plus tu dors pas ! » Lui lançais-je sur un ton de reproche. « Je me moque pas. Je peux venir ? » D’abord surpris par sa question, je lâchais un vague grognement, qui signifiait probablement oui, je ne le savais pas très bien moi-même. Mais, j'avais besoin d’être avec quelqu’un, de ne pas me sentir seul cette nuit. Je suivis des yeux l’ombre de Roseann qui entra, referma la porte puis approcha à tâtons de l’endroit où je me trouvais. C’est alors qu’une lumière aveuglante éclaira la pièce pendant moins d’une seconde, et elle eut le temps de m’apercevoir, fermant les yeux et serrant mon pauvre oreiller. Rose commença à se diriger vers moi, mais passa d’abord devant le lit, ou elle attrapa la couverture avant de venir s’installer près de moi, nous enveloppant tous les deux dans le drap par la même occasion. Elle m'adressa un sourire réconfortant. Elle s’apprêtait sûrement à me dire quelque chose quand un coup de tonnerre plus fort encore que les précédents se fit entendre. La réaction fut immédiate, Rose lâcha un gémissement apeuré et agrippa à mon bras, m'enfonçant presque ses ongles dans la peau. A mon tour, je lâchais un ricanement, amusé par son attitude. Elle qui semblait habituellement si fière et si sûre d'elle. «  Arrête c’est pas drôle ! » Protesta-t-elle en serrant un peu plus fort mon malheureux bras. Je ne répondis rien, et me contentais de dégager doucement mon bras pour ensuite m'adosser au mur, au plus grand désarroi de Rose qui me fusillait littéralement du regard pour avoir osé m'éloigner alors qu'elle avait besoin de moi. Je l'invitais à me rejoindre, lui attrapant délicatement l'avant-bras. La blonde se laissa faire. Elle s'installa dos au mur, posa sa tête sur mon épaule , et serra mon bras comme elle l'aurait fait avec un doudou. De cette manière, elle se sentait un peu plus rassurée, et je devais bien avouer que moi aussi. « Pourquoi t'es venue ? Demandais-je soudain, curieux de connaître la raison de sa présence dans ma chambre à une heure si avancée de la nuit. « J'arrive pas à dormir, ce... Ça me fait mal... » soupira-t-elle en calant sa tête sur mon épaule. Cependant, je ne comprenais pas de quoi elle voulait parler. « De quoi ? » lui demandais-je étonné. « De savoir que demain tu vas là-bas. » là je ne sus quoi répondre. Elle ne pouvait s'être attachée à moi de cette manière tout de même ? Enfin, elle faisait simplement partie de mon équipe de préparation... Les gens du Capitole ne pouvaient se permettre de tomber amoureux des tributs ? C'est alors qu'un nouvel éclair illumina la pièce plongée dans la pénombre, avant de s'éteindre tout de suite après. Elle vint m'attraper la main, et manqua de me broyer les doigts. « Ferme les yeux, et oublie tout le reste... » lui dis-je alors, comme pour la rassurer. Alors qu'en réalité, c'était moi qui en avait le plus besoin. Demain, j'entrerai dan l'arène pour y mourir. Je m'appelle Kieran, j'ai 16 ans et je vais aller me faire massacrer pour le bon plaisir du peuple. »

ahaha il y a trop de Camille dans le monde (on est trois dans ma classe ) mais là c'était pas moi ^^

reBienvenue en plus avec un méchant Pacificateur

oui ça doit être ça

REBIENVENUE
Tu as pris Ryan finalement, trèèèèèèèèèè(...)èèès bon choix ! En plus pacificateur du district onze, j'aurais intérêt à me tenir à carreaux

RYAN
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