Cyris Thyäm Delares-Lorgan

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je ne vois pas la mort comme une épreuve difficile. Je ne suis pas croyant, mais je crois qu’on nait poussière et on meurt poussière également. On nait, on vit et on meurt et c’est ainsi que le destin l’a prédit. C’est certain que perdre des gens qu’on connaît, c’est difficile, mais ma mort sera difficile pour les autres et non pour moi. Il y a possiblement une autre vie derrière la mort ou un quelconque paradis. Un repos éternel. Le plus difficile serait de me dire, dans mes derniers instants, que je ne veux pas partir pour ne pas abandonner ma famille et mes autres proches. Je ne veux pas avoir peur de mourir, sinon j’aurais peur de tout. Je veux profiter de ce que la vie peut m’offrir.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Les personnes pour lesquelles je pourrais mourir sont principalement issues de ma famille. Mes proches sont très important pour moi et je n’hésiterais jamais à me porter volontaire aux Hunger Games pour l’un de mes frères ou de mes soeurs et je sais qu’ils en feraient de même pour ma part. Mes parents sont tout pour moi et je n’hésiterais pas à donner ma vie pour la leur, peu importe les conditions. Ensuite, il y aurait mes amis proches, les vrais amis si on peut les appeler ainsi. Tout dépend de la relation qu’on peut entretenir avec moi. Quand à une chose pour laquelle je pourrais mourir, j’hésite encore à dire que je voudrais bien mourir pour goûter à ce qu’on appelle le chocolat...

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je sais pêcher et nager, je suis bon en pistage et je suis également rapide. Ces quatre éléments pourraient être des capacités qui pourraient m’être utile, par exemple, dans l’Arène des Hunger Games.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mes parents m'ont un jour dit que deux personnes de ma famille y avaient participés il y a très longtemps. La soeur cadette de ma grand-mère maternelle et le cousin de mon arrière grand-père paternel. Je n'ai jamais pu connaître leur nom ni voir leur visage: cela fait un moment et je crois même que mes parents ne se souviennent ou ne désirent pas prononcer leur nom. Quant aux tributs récents, je connaissais surtout Sagitta, à l'école. On était de très bons complices, même si ce n'était qu'une connaissance pour moi, et je regrette qu'elle soit dans les Jeux, un an après que son frère y soit décédé. Je n'ai aucune personne de ma famille actuelle qui soit allé aux Hunger Games, par contre..

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) Mon opinion est plutôt partagée, concernant une rebéllion ou même une guerre. S'il y aurait des possibilités de vivre dans un monde meilleur, sans Hunger Games, mais pour qu'on soit toujours encadré par un gouvernement, je serais pour une rébellion. Mais si ce n'est qu'un désir de vengance et dans le seul et unique but de renverser le Capitole, cela va probablement semer la zizanie et je suis contre. Je pense que tout État se doit d'avoir un gouvernement pour l'encadrer. Certes, le Capitole n'agit pas en sa faveur en laissant les Hunger Games avoir lieux, mais il faut tout de même avouer que la plupart des districts sont bien dirigés. Bref, il faudrait voir tout ça en profondeur pour mieux comprendre avant de dire que je suis pour le Capitole ou pour les rebelles.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 6 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE matelot ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'j'adore ça . JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'espère ne pas être choisi à la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Cher journal,
Il faut dire que je déteste parler de moi et raconter mon histoire. Écoutes attentivement: ceci est probablement le seul moment où tu l’entendras. Ma naissance s’est déroulée le plus simplement possible: ma mère a eu des crampes, ses eaux ont brisées, elle a accouché de moi, dans un tonnerre de cris et de larmes, sur la table de la cuisine... Bref, je vais vous épargner les détails. Ma journée de naissance est le 6 janvier et je suis né dans l’après-midi, sous les jolis nuages grisâtres que l’ont connait tous lors de l’hiver. J’étais le deuxième enfant et certainement pas le dernier. Ma mère avait toujours rêvé de se réveiller et de voir plusieurs enfants autour de la table. Son rêve est devenu réalité: elle porta en elle cinq enfants. Trois garçons et deux filles. J’étais sans doute l’enfant le plus indépendant de toute la bande. Le plus maigrichon également. Ma mère travaillait dans une poissonnerie et mon père était chalutier: vous imaginez déjà comment ça devait être difficile pour eux de subvenir aux besoins de sept personnes ? C’était dur. Ce n’était pas tous les jours où nous pouvions tous avoir trois repas et mes parents se privaient déjà assez pour nous. Donc bon, je vais vous dire un truc: dès l’âge de 11 ans, j’ai commencé à travailler comme pêcheur. Je sais que vous allez vous dire que c’est jeune et illégal de commencer à travailler à un tel âge, mais je ne pouvais pas faire autrement. Au moins, avec le revenu de mes parents, celui de mon frère ainé ainsi que le mien, la nourriture était un peu plus présente.

Ce qui a réellement bouleversé mon existence, c’est le décès de mon père. Il a fait une hémorragie cérébrale après avoir perdu connaissance et tomber parterre. Il n’avait même pas encore 50 ans et j’avais 12 ans. D’ailleurs, à cet âge, j’étais admissible aux Jeux de la Faim, plus connus sous le nom Hunger Games. Est-ce que ça me terrifiais ? Vous ne saviez pas à quel point. J’ai fini par m’habituer et croire que je n’avais rien à perdre. Je n’ai jamais eu recours à des tesseraes et c’était le même cas pour mon frère. On s’est bien débrouillé après la mort de notre père et c’est tout ce qui compte. Pourtant, j’ai mis beaucoup de temps à faire mon deuil: j’avais besoin de mon père, de sa chaleur, de ses conseils... Réaliser qu’on a perdu un être cher, c’est difficile. Ça a pris un très long moment, mais j’y suis arrivé. Ma mère a fait une dépression et nous avons tous été obligé de devenir indépendant: c’était moi et mon frère ainé qui s’occupions des plus jeunes. J’ai presque voulu arrêter mes études, mais ma mère m’a forcé a les terminer.

Il y a peu de temps, j’ai été engagé comme matelot sur un bateau de pêche. J’étais très content, car je n’aimais pas vraiment partir pêcher. L’attente d’avoir un poisson au bout du fil à pêche, c’est interminable. Ce que je voulais, c’était de diriger mon propre bateau. Voilà qui est un bon début. L’économie familiale va de bon train: tous travaillent pour contribuer. Nous avons tous un repas qui nous attend sur la table à chaque repas. Ma mère s’est remise de sa dépression et on as tous fait le deuil de notre père, du moins je le crois. Depuis un moment, j’ai les hormones dans le tapis. J’ignore si c’est comme ça pour tous les autres garçons, ce qui est probablement le cas, mais c’est vraiment dérangeant. Je ne peux plus penser à une fille sans penser à ses... Enfin. Je veux pas qu’on me prenne pour un pervers! Mon frère ainé est parti de la maison: il a trouvé une copine et ils vont bientôt se marier, alors qu’il n’a seulement que 19 ans. C’est environ à ça que se résume ma vie. Je n’aime pas parler de la mort de mon père, ça me fait encore mal, même si mon deuil est terminé. Quant au reste, je dois avouer que j’ai vécu des événements similaires aux autres adolescents. Je suis un gamin normal, vivant une vie des plus banales...