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 ➺ YOU MAKE ME SICK ⊱ noxiden

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MessageSujet: ➺ YOU MAKE ME SICK ⊱ noxiden   ➺ YOU MAKE ME SICK ⊱ noxiden Icon_minitimeVen 6 Juil - 16:13

Je me demandais bien quelle arène Flickerman avait pu imaginer, cette année. A vrai dire, c'est peut-être cela qui allait faire le succès de ces Jeux. Car pour l'instant, les tributs ne promettaient rien de bien trépidant. Tous aussi insipides, aucun d'entre eux ne se démarquait, et je ne savais même pas sur qui parier. Le tribut masculin du district Deux, peut-être ? Il était un carrière de base, et il avait énormément de chance de sortir victorieux de l'arène. De plus, les évènements récents qui avaient opposé le Capitole au district Treize allaient sans doute forcer mon père à faire d'un carrière le gagnant de cette édition. Cela forcerait une certaine répression de la rébellion. Quoiqu'il en soit, les soixante-seizième Hunger Games n'avaient rien de bien original. Le seul point positif était l'affluence qu'ils provoquaient dans mes boutiques. Effectivement, chaque spot publicitaire judicieusement placé à la télévision attirait la clientèle. Et je ne pouvais pas m'en plaindre.
Aujourd'hui, justement, nous avions tourné une publicité pour vanter la nouvelle collection de ma marque. Les couleurs chaudes de ces nouvelles créations avaient été mises en valeur par des mannequins à la peau noire, que nous avions placés dans un décor pittoresque. Malheureusement, le résultat ne m'avait pas réellement convaincu. Tout était trop surjoué et artificiel. L'éclairage du studio de photographie donnait un rendu fade et sans relief. J'avais donc décidé de partir en exploration le soir-même, dans le but de trouver de nouveaux lieux plus adaptés pour ce photoshoot dans lequel je mettais tant d'espoir. Et une destination en particulier avait attiré mon attention : les montagnes, à la périphérie du Capitole. Elles étaient certes toutes proches de la ville, mais personne n'osait réellement s'y aventurer car l'on craignait la nature et ses dangers. Je m'y étais cependant déjà rendu avec mon père, pour une séance de chasse assez plaisante et fructueuse. Je ne me faisais donc pas de soucis.

Après avoir quitté le studio de photographie, je rentrai chez moi. Alix était plongée dans un livre et ne me salua même pas, comme si elle n'avait pas remarqué ma présence. Je soupirai avec lassitude avant de rejoindre ma chambre. Ma sœur m'inquiétait vraiment. Je ne savais pas ce qui avait pu se passer pour qu'elle entre dans une telle phase de solitude. Et je n'osais même pas lui en parler de peur d'être indiscret. Cela me rongeait, mais que pouvais-je y faire ?
Rapidement, j'enfilai un vieux T-shirt grisâtre et un pantalon de toile militaire, avant de me chausser de Rangers enfouies aux confins d'un dressing réservé aux vêtements que je ne portais jamais. Pendant que je me recoiffais négligemment, j'embrassais du regard le panorama que j'avais du Capitole. A travers la baie vitrée, on pouvait apercevoir le soleil qui se couchait sur les grattes-ciel, ses lueurs purpurines formant des ombres fantomatiques sur les autres bâtiments. L'agitation habituelle commençait à se calmer, trahissant la fin d'une journée de travail. Il allait bientôt faire nuit. J'aurais dû m'y prendre plus tôt, mais tant pis. A peine sorti de la pièce, je me saisis d'une veste en cuir et d'une lampe torche que j'enfilai dans ma poche. Je descendis dans la rue et pris la direction des montagnes.

Une demi-heure plus tard, je me retrouvais en train de marcher dans la montagne, des lunettes de soleil sur le nez. Une chaleur lourde planait sur la roche rougeâtre, et des nuages noirs commençaient à s'amonceler au dessus de moi. Un orage n'allait pas tarder à jeter sa foudre sur les environs. J'avais l'intention, cependant, de marcher jusqu'à atteindre un point culminant, d'où l'on pourrait voir un joli panorama respirant la sauvagerie. Une fois que j'aurais trouvé cela, j'en indiquerais l'emplacement sur mon GPS. J'espérais que les recherches ne seraient pas très longues – j'avais envie de rentrer pour le dîner. Ce soir, il fallait que je parle à Alix. J'en avais assez de son mutisme.
Après avoir franchi une crête bordée de conifères, j'entendis un bruit étrange. Comme un grognement de bête sauvage. J'écarquillai les yeux en m'arrêtant brusquement, puis me retournai vers la source de ce bruit. Le grognement allait crescendo, et se dotait de borborygmes assez répugnants, comme si la créature s'étouffait dans sa bave. Il provenait d'un trou dans la roche du versant supérieur de la montagne, que j'approchai avec prudence. J'aperçus quelques mèches de cheveux, puis un corps. Merde. C'était une fille qui ronflait. Que faisait-elle ici ? Je relevai son menton du bout des doigts avec une certaine méfiance, au cas où elle m'attaquerait. J'eus la surprise de recevoir un filet de bave sur la main, mais aussi de m'apercevoir que cette créature n'était autre qu'Aciden. Et d'après l'odeur qu'elle exhalait, il n'y avait pas de doute : elle avait bu. Je levai les yeux au ciel et secouai la jeune femme. Elle entrouvrit les yeux avec difficulté, en émettant quelques gloussements incompréhensibles. Je me lamentai : « Oh, pitié, dites-moi que je rêve ! Encore toi ? » Elle referma les yeux et, aussitôt, poussa un ronflement des plus effrayants, qui rivalisait avec le tonnerre – lequel n'allait sans doute pas tarder à nous surprendre. « T'en as pas marre d'être un légume ? Eh ? » Je la secouai énergiquement, espérant qu'elle sorte de sa léthargie.
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MessageSujet: Re: ➺ YOU MAKE ME SICK ⊱ noxiden   ➺ YOU MAKE ME SICK ⊱ noxiden Icon_minitimeSam 14 Juil - 11:09


Aïe. Merde c'était quoi ça ? Je porte la main à mon front, et alors que je baisse mes doigts pour regarder quelle substance liquide a bien pu les teinter de rouge, c'est l'illumination. De la confiture. Je n'ai pas particulièrement faim, mais peut-être que déguster quelque chose de sucré limite les risques de nausées, qui sait ? Je porte ma main à mes lèvres et goûte ce qui a tout l'air d'être une confiserie à la fraise. Beurk. Ecœurant. Je lance un regard assassin à la branche à l'origine de ma douleur au front. Arbre à confitures de merde. Je repars d'un pas titubant. Je n'ai aucune idée d'où je suis. Je ne me souviens plus comment je suis arrivée là, pourquoi, avec qui. Je ne sais pas pourquoi je suis dans cet état-là, pourquoi j'ai le sentiment d'avoir marché des kilomètres, pourquoi j'ai des vertiges, des nausées, pourquoi je trébuche toutes les cinq secondes et tombe toutes les trente. Je n'en ai strictement aucune idée. Alors en attendant que la mémoire me revienne, je marche sur ce petit chemin envahi par la végétation, jette de temps en temps un coup d'oeil à la pente abrupte sur ma droite, à la montée escarpée sur ma gauche, et continue d'avancer. Je m'arrête parfois pour une petite collation, il y avait quelques insectes ma foi fort alléchants un peu plus haut dans la montagne, ou encore pour admirer le paysage. En parlant de pause, je serai bien tentée d'en faire une. Je me laisse tomber dans un petit coin de verdure qui me paraît des plus accueillants. Ah. Qu'on est bien, là, en parfaite harmonie avec la nature. J'en oublierai bien la douleur qui me lance au niveau des tempes, et mon égratignure d'où coule toujours le même liquide trompeur. L'arbre m'aurait-il contaminé, serais-je désormais une fontaine à confiture au final peu engageante ? Ou peut-être l'ai-je toujours été, peut-être n'est-ce pas du sang qui coule dans mes veines ? Je me suis toujours sentie différente. Il semblerait que j'avais raison.

Bon. Trêve de bavardages intérieurs. Autant profiter de ce moment de repos corporel pour faire travailler mon esprit. Tenter de retrouver la mémoire, de comprendre où je suis, d'où je viens, comment retrouver mon chemin. Commençons par des questions simples. Quel est mon nom, mon prénom ? Ah ah, je suis une petite marrante, comme si je ne le savais pas. Je me retrouve absorbée par la contemplation d'une colonie de fourmis en route vers leur palais impérial. Mon subconscient est un vrai salop. Me poser des questions comme ça, sérieusement. Ça va bien me revenir. Zelda peut-être ? Calixte ? Loana ? Mandoline ? Oh, j'aime bien celui-là. On ne l'entend pas souvent, et il donne un petit air... exotique, vous savez ? Lorsqu'on le prononce avec un certain accent, Man'dolïn'euh. Oui, oui, ça me plaît. Je m'appelle certainement comme ça. Quant au nom, je m'en passerai pour l'instant. Quel est mon âge ? Uhmm, plus difficile. Je tire sur le col de ma petite robe de mousseline, et jette un oeil à mon décolleté. Tout ça m'a l'air plutôt développé. 18, 20 ans ? 22 peut-être ? Quoique, je suis peut-être beaucoup plus vieille. Avec les interventions chirurgicales, tout ça, on peut avoir des seins de bimbo à n'importe quel âge. Tout dépend si je suis riche ou pauvre. Voyons voir ma robe. Elle est mignonne, orangée, avec des reflets roses par endroit. Mais cette matière, ce n'est pas de la qualité, elle est déjà déchirée de partout. Je dois être pauvre, donc je n'ai pas les moyens de me faire de la chirurgie esthétique, donc ma poitrine est vraie, donc je suis jeune. 20 ans est ma réponse définitive. J'ai bien réfléchi là, j'ai le sentiment d'avoir largement avancé dans ma réflexion. Il serait peut-être de réellement se reposer maintenant. Qu'en pensez-vous ? Je vais faire un petit somme.

Mon corps bouge. C'est étrange. Pourtant, je n'ai pas envie de lever le menton, ou encore de remuer les épaules. Pourquoi diable ne puis-je m'empêcher de... J’entrouvre les yeux, et me retrouve nez à nez avec un jeune homme ma foi fort appétissant, quoiqu'il n'ait sans doute pas de la confiture dans les veines. Cette idée me fait rire, et alors que je prends conscience que mes gloussements démontrent une parenté certaine avec les dindons, sa voix m’interrompt . « Oh, pitié, dites-moi que je rêve ! Encore toi ? » Il rêve ? Il dort aussi je suppose. Donc nous dormons tous les deux, et lui est certainement dans un de mes rêves et me fait croire que c'est moi qui suis dans le sien. Uhmm, ingénieux. Bon, puisque je suis supposée dormir, autant replonger dans le sommeil. Mais si je dors, pourquoi est-ce que je pense que je dois dormir ? Voilà qui est trop compliqué pour moi. Je vais simplement fermer les yeux et... Profiter de ce lien enchanteur. J'ai l'impression d'avoir plongé dans les limbes du sommeils depuis à peine cinq secondes que déjà sa voix agaçante me parvient derechef, assourdie. « T'en as pas marre d'être un légume ? Eh ? » Et voilà que mon corps se remet à bouger de lui-même, à moins que ce soit lui qui me secoue dans tous les sens. Je me redresse brusquement, m'achevant au passage pour ce qui est de la santé mentale, et pointe mon doigt entre les deux yeux de celui qui ose mettre fin à mon repos bien mérité.

« Ecoute-moi bien chéri, parce que je ne vais pas le répéter deux fois. Moi, je m'appelle Mandoline, j'ai vingt ans, je n'ai pas un sou et... et... » Merde alors, quelle est la dernière information que j'ai obtenue durant mon voyage intérieur, celui dans les abysses de mon cerveau ? C'était un point important j'en suis sûre. Je vais perdre toute ma crédibilité si je ne m'en rappelle pas. Voyons voir... Concentre-toi Mandoline. Ah, voilà qui me reviens. « Ma poitrine n'est même pas refaite. Admirable, n'est-ce pas ? Si si, je t'assure, tu peux vérifier si tu veux. » J'attrape sa main, ah non ça c'est un pied, la voilà, et la pose sur mon sein gauche. « Tu as vu ? Tu peux même sentir mon coeur qui bat. Preuve qu'il n'y aucune matière artificielle pour gêner la propagation des ondes ultra-sonores et battements inter-frénétiques batraciens. » Je dis n'importe quoi. Mais je trouve que ça fait classe, ça me donne un petit air intelligent, vous ne trouvez pas ? « Bref, tout ça pour dire qu'on ne se connaît pas, et que tu n'as donc aucune raison de me... » Je porte la main à mon ventre, alors que je lâche un bruit, je l'avoue, peu glamour. Oublions ça, et reprenons comme si rien ne m'avait interrompu. « Tu n'as aucune raison de m'empêcher de dormir. Maintenant, fous-moi la paix mon chéri, s'il-te-plaît. » Je me rallonge sur mon tapis de mousse, me cognant au passage violemment contre une petite pierre acérée. Peut-être vais-je saigner un peu de confiture. Je pourrais ainsi lui en faire goûter en échange de son départ. Mandoline, tu es un génie.
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