✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Les interviews sont en cours. Vous avez donc à disposition ce topic commun pour poster les réactions des tributs, équipes de préparation et habitants du Capitole. Il y a possibilité de faire des sujets individuels (dans les résidences des équipes de préparation ou des habitants) si vous souhaitez développer des échanges entre mentors/tributs et autres, mais n'oubliez pas de privilégier les sujets que vous devez absolument terminer.
Je sentais les regards peser sur moi. Ce n'était peut-être qu'une impression, mais depuis l'annonce des scores, j'avais l'impression que chaque regards qui se posaient sur moi transportait avec lui une envie de tuer, l'envie de ME tuer. Oui, c'était sûrement une impression, même si on ne pouvait pas nier que l'annonce de mon onze avait pas mal déstabilisé les autres tributs. La plupart me lançaient des regards étranges, à l'instar de Katell, Iugo et Mael qui eux, semblaient plutôt contents de m'avoir pour alliée, ce qui me faisait me sentir mal. Et ce n'était vraiment pas le moment. En effet, aujourd'hui était peut-être le dernier jour où nous pouvions nous vanter d'être en vie, puisque demain, c'était notre grande entrée dans l'arène. Eh oui, déjà. Personnellement, je n'avais pas vu ces quelques jours au Capitole passer, et me dire que je mourrai peut-être demain me filait la nausée. Et ce n'était pas vraiment le moment, puisque bientôt, j'allais devoir me présenter devant tout le Capitole pour la fameuse interview avec Caesar. Même si ce dernier semblait très sympathique, l'idée de devoir répondre à des questions débiles et jouer la fille que je n'étais pas ne m'enchantait pas des masses. Pour l'occasion, je portais des vêtements simples qui me correspondaient plus que cette immonde salopette qu'elle m'avait obligée à porter lors du défilé (d'ailleurs, nous avions passé deux bonnes heures à choisir une tenue, moi refusant les trois-quart qu'elle me proposait, et elle refusant que je porte mes propres vêtements.) Finalement, c'est vêtue d'une robe courte noire (mais pas trop non plus) que je m'étais présentée dans les coulisses. Assise dans un coin, j'attendais que mon tour arrive en regardant sans attention les passages de mes futurs adversaires.
Ce n'est que lorsque la tribut du district onze passa que je devins attentive. En effet, cette tribut, en plus d'avoir l'air d'une psychopathe, avait obtenue la deuxième meilleure note de cette édition, un beau dix qui ne faisait que renforcer l'image que je m'étais fait d'elle. Et effectivement, elle semblait sûre d'elle, tout comme son co-tribut, Ezea, dont l'aisance sur scène m'étonna. Intrigué, j'avais décidé de regarder jusqu'au bout, et j'avais bien fais. Je m'en serais voulu toute ma vie d'avoir loupé cela. A la fin de son interview, le jeune tribut du District Onze s'était lancé dans un speach a propos de papillons, papillons qui, à la surprise générale, s'était finalement envolés dans les airs, dévoilant ainsi un beau '13' de peint sur son torse. Choquée, je m'étais levée d'un bond et m'était même avancée de quelques pas. La bouche grande-ouverte, j'avais lâché un gémissement admiratif avant de me mettre à rire. Il était bête ce gars là, complètement abruti, mais il avait du cran. Un cran certain qui en plus de me surprendre, me plaisait. Étrangement, cet événement m'emplit de joie. J'étais heureuse de voir que quelqu'un n'avait pas la faiblesse de se plier et de montrer clairement ce qu'il pensait du Capitole. Il avait eu le courage de faire quelque chose que personne n'aurait songé ou osé faire. Même moi je n'aurais pas pu. Même moi je préférais faire comme si j'adorais le Capitole alors que c'était tout sauf le cas. Le public s'était emballé, et Caesar ne savait plus où se mettre, ce qui eu le don de m'amuser encore plus. Quand le jeune homme en question revint dans les coulisses, je m'approchais de lui et le reluquais de haut en bas, une expression admirative et amusée sur le visage. « Wouah. Impressionnant. » lui dis-je en lui adressant un sourire avant de lui tapoter les épaules. « Bravo. Vraiment ! » rajoutais-je en lui adressant un signe de tête et un sourire sincère, avant de le contourner pour me diriger vers Caesar qui m'attendait. C'était mon tour. « Voilà voilà... Je dois dire que ce fut une intervention très intéressante. Quelle bonne idée de la styliste du Onze que d'écrire le numéro du district sur le torse du jeune homme! Un beau Onze distinct qui lui allait très bien. Mais bref, nous devons continuer de découvrir les tributs, et c'est maintenant le temps de rencontrer les tributs du dernier district. Le Douze! Avec pour commencer une jeune fille qui a reçu le meilleur score: un ONZE! Une ovation pour Frenchie Hills! » Sur le chemin, je ne pu m'empêcher de lever les yeux au ciel et de soupirer, mais une fois sous les feux des projecteurs, je ravala cet agacement et afficha un large sourire, juste pour plaire. L'acte d'Ezea était encore frais dans les esprits de tout le monde, y compris du miens. Et je devais bien avouer que je me sentais un peu honteuse. Honteuse de m'écraser de cette façon. Mais je voulais gagner, plus que tout.
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Sujet: Re: II,2. interviews - réactions des personnages Mar 10 Juil - 2:00
Prendre le chevreuil. Tirer son couteau. Lui trancher le ventre, sortir ses entrailles une à une. Les déposer en un tas sur le côté. Si vent, effriter des feuilles odorantes comme celles d'érable afin de masquer l'odeur attirante du sang. Lui attacher les pattes, le hisser sur son dos arqué, répartissant mieux le poids. Le transporter jusque chez soi. L'écorcher. Le découper. Mettre les morceaux utilisés dans le four.
Je suis beaucoup trop nerveuse. Mes dents claquent violemment l'une contre l'autre. Je n'aurai jamais autant d'attention qu'aujourd'hui, sauf si je m'en sors gagnante, ce qui n'est pas peu dire. J'ai de la peine à respirer. Je me force à énumérer les étapes de chasse sans arrêt, tentant désespérément de prendre le contrôle de moi-même. Ce qui relève presque de l'impossible.
Je croise le regard de tous les autres tributs. Nous sommes placés en rang, attendant sagement de pouvoir se rendre à notre siège, sur la scène. En haut, les gens parlent fort, très très fort. Je doute que l'émission soit commencée. Les carrières me jettent des oeillades dégoûtées, sauf Titus qui fixe la scène, ailleurs. Aloysius me semble aussi tranquille qu'une tombe, ce qui a le don de m'agacer. Je passe pour folle, à gigoter sans cesse sur place. Mais c'est plus fort que moi. Même en temps normal, rester planter là comme une statue me rend folle. Imaginez avant de me faire interviewer devant tout le pays.
Le thème musical retentit, assourdissant, et des applaudissements monstres démarrent, faisant trembler les murs, le sol, mes entrailles. Je serre les dents. Allez. Tout ira bien. J'aperçois Cybéline, pensive, Ezea et sa co-tribut ressemblant à un chacal, qui me dépasse de facile deux bonnes têtes, et puis je croise le regard de la fille du Douze. Tous la fixent comme s'ils voulaient la bouffer. Sauf qu'elle a l'air d'une petite fille, presque. Un regard innocent, elle est fine et douce. Je lui adresse un sourire chaleureux et réconfortant. Elle me fait presque pitié. J'ai peine à croire qu'elle ait pu avoir un Onze. Ce qui est une bonne raison pour avoir l'air sympathique à ses yeux. Je lui mime silencieusement un petit « Tout ira bien ».
Nous arrivons sur scène, noyés sous des applaudissements nourris. Aveuglée par les spotlights, j'ai peine à déterminer combien de personnes sont présentes aujourd'hui. Sûrement quelques milliers. Je déglutis. Je remarque alors que dans certaines rangées les plus près, quelques gens brandissent fièrement des affiches scandant mon nom, celui de Sagitta, la Conquérante. Je leur adresse de grands saluts, le coeur réchauffé.
Les premiers districts passent. Titus joue le jeu du mec plus puissant que tout le monde, mais gagne en profondeur lorsqu'il mentionne sa petite amie. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ce n'est pas une bonne chose, cette histoire d'amour. Le Trois passe sans que je m'en rende compte, puis mon nom est appelé.
Sans réfléchir, je me lève fièrement et démontre avec une aisance que je ne me connaissais pas à quel point je suis heureuse d'être ici. Du moins, je fais semblant. Mais, sans vouloir me vanter, je suis très convaincante. Je m'installe confortablement dans ma causeuse, un peu trop haute pour mes courtes jambes qui touchent à peine au sol. Ma robe vert-d'eau, dans le style tunique, contraste avec le meuble rouge. Je passe l'interview sans aucun problème, tâchant de me montrer drôle et chaleureuse, amicale, mignonne, même, et lors de quelques moments, teintée d'une profondeur tragique. Je finis sur la note de l'indépendance de la forte femme, puis quitte la scène, un sourire éblouissant sur les lèvres. Je suis fière de moi. Je ne me connaissais pas autant de plaisir sur une scène et autant de finesse dans mon jeu d'actrice. J'ai même réussi à me faire pleurer. Bon, rien n'était complètement faux. Mais tout de même.
Mon cousin passe, et je laisse tomber une petite larme. Lui émeut complètement la foule. Je suis persuadée qu'il s'est obtenu au moins une dizaine de supporters attendris devant son histoire dramatique. Moi-même ressens ses dires comme un poignard dans le coeur.
Les autres tributs passent plus ou moins vite. Le garçon du Cinq me fait bien rire. Il partage le même humour noir que moi, mais en plus exagéré. Même si personnellement, je l'ai plutôt camouflé, lui l'expose sans gêne, troublant parfois les gens frivoles de la Capitale. Par contre, je suis terrifiée lorsqu'il avoue ne ressentir ni la peur, ni la douleur. Est-il seulement humain?
Vient ensuite la tribut du Six. Discrète, je ne la remarque presque pas, mais je l'entends alors vanter les mérites de l'endroit et lécher carrément les bottes du gouvernement. Je manque vomir. Oh mais pas la peine d'en faire autant. Garde un peu d'intégrité, quand même. Paraître comme une servante ne fait pas ressembler à un vainqueur.
Son co-tribut, un jeune garçon qui s'avise être la pire des têtes enflées. Cependant, Caesar lui pose une question à propos de sa chevelure impeccable, et ledit garçon se met à élaborer une longue thèse sur la préservation des soins capillaires, et je suis pliée en deux. Je me retiens pour ne pas rire trop fort, mais putain, c'est hilarant. J'en pleure presque. Ça me fait du bien, un peu de rire.
Cybéline se débrouille bien, rappelant sa soeur. J'ai une pointe de culpabilité quand elle mentionne les écureuils, en pensant à tous ceux que j'ai tiré dans ma misérable vie pour réussir à manger. Puis vient le tour du garçon bizarre du Neuf, qui avoue me trouver séduisante. Je vire écarlate, et remarque avec honte que mon visage s'affiche sur le grand écran. Oh bah merde. Merci, mec du Neuf. Très très gentil. Surtout que je viens de dire que les sentiments sont des monstres, tu m'aides beaucoup.
Finalement, le District Onze passe. Chacal arrive en premier, et converse de façon terriblement mystérieuse. J'aurais envie de la secouer violemment en lui gueulant de tout nous révéler, mais j'ai peur de passer pour cinglée. Puis vient Ezea. Je l'écoute avec amusement. Il est doué, en public. Puis, vient le tour de la présentation de son costume. Lorsqu'il mentionne les papillons, je comprends alors qu'il se retrouvera nu. J'éclate de rire. Oh mais c'est bien de vouloir attirer l'attention, mais n'exagérons pas! Et puis soudain, ils s'envolent -son pantalon n'était pas de la même matière, malheureusement- et mon coeur arrête subitement de battre.
Le nombre Treize.
Je suis confuse. Perdue. Caesar zappe volontairement le nombre, le remplaçant verbalement par onze. Bah oui. Nous sommes tous des cons amnésiques, à Panem. J'avais oublié. Tiens, je viens de faire un jeu de mot. Le Douze vient ensuite, et je suis étonnamment accrochée au discours du garçon. Son histoire de soeur... Ça me rappelle les contes de fée de mon enfance. Ça me rappelle moi-même, l'an dernier, quand je prévoyais retrouver mon frère potentiellement réssucité. La fille vient ensuite, et les interviews sont terminés.
Nous nous dirigeons lentement vers nos étages, et j'accroche Ezea au passage, qui vient à peine de se faire accrocher par District Douze. Je le fixe, perplexe, demandant des réponses. Voyant son refus obstiné, je lance:
- Tu es pas mal, sans ton chandail, tu devrais te dénuder plus souvent. Et puis, c'est exactement ce dont je parlais de subtilité dans ses opinions politiques.
Je lui lance un regard lourd de sous-entendus, puis m'élance vers l'ascenceur, agacée. (suite dans un RP)
Gemma K. Mubstin
△ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012△ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
Sujet: Re: II,2. interviews - réactions des personnages Mar 10 Juil - 10:03
Adossée au mur dans une robe sans manches de couleur blanche, Gemma tentait tant bien que mal de refouler son stress. Pour ce faire, elle s'était mise à fixer le tissu de sa tenue, dont les plis rappelaient le symbole de la rose, si cher au président Snow. Cela avait un côté... apaisant. Mais pas assez pour l'empêcher de jeter des regards autour d'elle. Sa principale cible se trouvait être la tribut du Douze, dont la note de onze à l'entrainement restait toujours un mystère. Qu'avait-elle montré aux Juges ? Gemma plissa les yeux pour mieux l'observer quand elle capta un murmure venant de sa droite. La fille du quatre venait-elle vraiment de l'encourager ? Celle-ci ne semblait pourtant pas au meilleur de sa forme, à se trémousser comme une guigne. Enfin bon. L'hymne retentit bientôt, et il fut l'heure pour tous les tributs de se rendre sur le plateau.
Cette fois encore, à la vue de la foule et de tous les projecteurs tournés vers eux, toute appréhension la quitta. Gemma se sentait à sa place, confortablement assise, au centre de l'attention. Elle leva le menton et gratifia la foule d'un immense sourire accompagné d'un discret salut de la main. Tous les autres tributs semblaient avoir de la personnalité, une attitude propre à attirer les regards alors qu'elle-même était presque invisible. Cela avait un petit côté frustrant mais elle se refusait de jouer un rôle. Pas au Capitole. Ces gens méritaient qu'elle se dévoile telle qu'elle était véritablement.
Les premiers tributs passèrent, Gemma écouta peu ce qu'ils avaient à dire. Les carrières eurent des réponses de carrières, ceux du trois la laissèrent de marbre. Quand la fille du quatre s'avança, Gemma s'efforça d'écouter. Sagitta, comme elle venait de se faire appeler, et son cousin ne semblaient pas suivre la tradition de leur district, bien que la fille se soit portée volontaire. Ils avaient l'air tout à fait ordinaire, et cette impression se vit confirmée après les premières secondes de son interview. Gemma décrocha à la question sur le costume, quand la réponse tourna à la crise d'hystérie. Elle n'accorda pas une grande attention au cousin larmoyant non plus. Vint ensuite le district cinq. La fille n'avait rien de marquant mais le garçon... Un malade ce type. On ne pouvait nier qu'il détonnait.
Enfin, vint son tour. Son trac avait disparu mais la première question la mit mal à l'aise. La Moisson, sa faiblesse. Heureusement, elle avait répété sa réponse, et ce qui devait assurer sa perte la mettait finalement en valeur. Après les questions sur le Capitole et le costume, ce fut le tour des sujets sérieux. Pour paraître plus crédible et déterminée, Gemma décroisa les jambes et se redressa sur son siège. Elle ne désirait pas prendre de ton particulier, le but n'était pas de séduire par un air extasié, mais par le sens même de ses paroles et par la sincérité sans limite qui les accompagnaient. Elle ne désirait pas avoir l'air d'une cruche qui se découvre un penchant pour le Capitole deux minutes avant d'entrer sur scène. Les précédents tributs avaient bien évité le sujet de la politique, ce qui était normal, la plupart d'entre eux n'y connaissaient sans doute rien. Elle serait la seule à poser les pieds dans le plat, et son ton neutre mais déterminé était là pour prouver l'honnêteté de ses convictions. La dernière question la surprit quelque peu. Elle s'attendait à quelque chose de plus bateau, mais elle ne s'en sortit pas si mal que ça en terminant sur une pointe de menace visant les alliances qu'avaient du former ses adversaires. En retournant s'asseoir, elle capta quelques regards dédaigneux à son intention. Si ce qu'elle avait dit ne leur plaisait pas, elle n'avait de toute manière aucune raison de leur répondre.
Maintenant qu'elle était passée, le reste des interviews passa beaucoup plus vite. Elle ne retint véritablement que la fin du speech de Fenugreek, dont les recommandations capillaires lui donnaient envie de s'assommer contre le bord du fauteuil. Le district sept passa rapidement, entre la folle des cheveux bleus et son orphelin de co-tribut. Elle regarda le vide pendant l'interview de la fille du huit mais sourit à Lucas lorsqu'il se leva. Dans le lot, il était bien le seul pour lequel elle éprouvait un brin de sympathie. Ceux du neuf lui laissèrent une impression... mitigée. La fille du dix paraissait trop innocente pour être sincère, et cette histoire de meilleur ami... Tout le monde avait perdu un proche ici ou quoi ? Vint ensuite le onze, avec la fille qui avait obtenu un dix, la deuxième meilleure note. Malgré un petit air mystérieux, elle n'avait rien de spécial. Son co-tribut se distinguait par sa taille mais la tenue pour laquelle son styliste avait opté lui donnait un air presque banal. Elle écouta d'une oreille discrète son interview mais elle fut intriguée par sa remarque sur ses vêtements. Cachaient-il quelque chose ? Placée derrière lui, elle ne put voir clairement l'inscription peinte sur son torse et dut regarder sur les écrans pour comprendre la réaction du public. Un nombre, le 13. Puis plus rien. Les caméras s'étaient écartées. Sous le choc, Gemma ne put retenir un hoquet de surprise. Les mains sur la bouche, elle contemplait son futur adversaire avec une expression de peur mêlée de haine. Malgré les efforts de Caesar pour faire passer ce nombre pour un onze, personne n'était dupe. Le tribut du onze, Ezea il lui semblait, était un rebelle. Elle n'en revenait pas. Peut-être avait-il prévu un attentat avec d'autres de sa bande, peut-être allaient-ils tous mourir devant ce centre d'entrainement avant même d'entrer dans l'arène... Elle était terrifiée. Mais plus les secondes passaient, moins cette hypothèse semblait probable. Ezea quitta le devant de la scène et la fille du douze s'avança à sa place. Malgré son onze à l'entrainement, l'assistance était encore en proie à la débâcle, et Gemma n'arriva pas à se concentrer ni sur son interview, ni sur celle de son co-tribut. C'était fini. Gemma se leva rapidement, la peur au ventre, désirant désormais s'éloigner au plus vite de cette scène de malheur. En passant devant lui, elle ne put s'empêcher de jeter un regard chargé de haine au tribut du onze puis se hâta en direction des ascenseurs. Au dernier moment elle se retourna et vit la fille du quatre s'approcher de lui. Était-elle une rebelle elle aussi ? Les portes se fermèrent et la cabine s'éleva. Elle fit du mieux qu'elle put pour chasser son esprit de toutes ces pensées parasites. Mais une autre, pire, vint les remplacer : elle vivait peut-être son dernier jour.
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Sujet: Re: II,2. interviews - réactions des personnages Mar 10 Juil - 23:13
« Cybéline, on va être en retard ! » j'entends la voix de mon hôtesse qui me fait sursauter tout autant que Taylor. Celle-ci finit d'ajuster des brindilles dans mes cheveux blonds attacher sur un côté avec des boucles, je me sens flancher sur les talons et me fait rattraper par Taylor. Quelle idée de me foutre des chaussures aussi haute pour moi ?... Je manque de tomber, mais je m'agrippe au mur sortant de ma chambre suivie de Taylor encore en train de rire, elle a finis son boulot maintenant et de longue vacance commence pour elle, à moins que je rentre, mais bon je me vois mal survivre contre cet carrière du district deux ou bien Castiel, tout ce que je sait c'est que je vais me battre, mais avant ça je révise mon « texte » pour être prête devant Ceaser. Il est vrai que Jen m'a dit d'attendrir le public, mais de rester dans l'esprit de la fille réfléchie et discrète. Je ne devais surtout pas parler de mes activités rebelles si je ne voulais pas avoir des mutations génétiques sur le dos.
Je passe devant Nevaeh, notre hôtesse alias miss blabla. Je sens mon poux se resserrai quand celle-ci m'arrête à la sortie. « Le dos droit, on serre les fesses et on rentre son ventre, avance doucement avec tes talons et lève la tête, on dirait que tu vas manger tes cheveux ! » Sa voix était plus dure, mais je sentais qu'elle avait peur, pour moi et pour Denahi. Puis nous nous faisons conduire jusqu'au plateau. Nous nous plaçons entre les jeunes du six et du huit, avant d'avoir un dernier conseille de la part de notre mentor, styliste et hôtesse, je vois Edwardo de loin et lui sourit avant de le voir faire une révérence de loin ce qui me fait rire, je ris pour décompresser.« N'oubliez pas, si vous plaisez à Ceaser, vous plaisez au public, faites ce qu'on a dit, et vous aurez des sponsors. » Je sens alors le regard de Taylor qui m'attrape par le bras, j'ai encore faillit tomber par terre avec ces satanés talons et l'idée d'y aller pied nu sur le plateau m'aurait bien plus. « je sais ce que tu fais Rose ! Donne toi un air de capitolienne si tu ne veux pas qu'on t'envoie des mutations génétiques à tes trousses, chaque signe rebelle que ce soit dans l'arène, au capitole où n'importe où te sera fatidique, ne réfléchit pas avec ta haine où je ne sais quoi, mais réfléchis à ce que tu vas faire. On se retrouve après l'interview, et surtout fait craquer Ceaser ! » Elle repart me mettant se cheveux blonds dans la figure avant de partir en marchant avec grasses sur des talons plus grands que les miens, je me sens alors minuscule. Je retourne alors en réfléchissant à son conseil et en regardant les autres tributs. Chacun tente de trouver la faille de l'autre, mais surtout celle de la fille du douze, Frenchie qui a eu le meilleur score. Je vois Sagitta qui cherche mon regard et je me mets à lui sourire gentiment avant de voir qu'elle fixe une autre personne, je tourne alors la tête et voie le blondinet du district onze. Je lâche un petit rire silencieux pour ne pas me sentir encore plus débile. Puis l'hymne la plus moche retentit et nous commençons à monter sur le plateau nous installer entendant les applaudissements de chacun. Je vois dans le public plusieurs noms, Sagitta, Titus, Viha, Ezea, Frenchie soudain je remarque une personne avec un nom familier, Rose ... Je sens mes joues rougir sans voir la personne portant ce panneau. Personne ne sait que mon vrai prénom est Rose, personne!Sauf Taylor bien sûr... Je tourne la tête essayant de faire une mine absente, comme ci je n'avais pas vue le panneau et je commence à sourire avant d'aller m'installer sur mon siège.
Le district un passe rapidement et je ressens comme le sentiment de la peur voyant la rouquine s'asseoir, nous sommes l'une de ces plus grandes cibles moi et Denahi. Je le regarde un instant avant de voir Titus le sois-disant " victorieux " s'asseoir et commencer à sortir la carte de l'homme fort, presque macho ! Mais je pense que tout le monde remarque le point faible de Titus, une certaine Rheagan. Ce petit point faible peut être très gratifiant dans l'arène, surtout contre un garçon comme lui. La tribut du deux passe rapidement, puis vient aux trois. La jeune Blue à l'air discrète et son co-tribut effacé, mais je me méfis de ces deux-là, on est jamais sûre de tout. Puis viens au tour de Sagitta, je la regarde en souriant, cette fille à l'air tellement sur d'elle et forte. À peine arrivé qu'elle commence à sourire comme une personne heureuse, j'ai l'impression qu'elle devient masochiste et suicidaire. Mais je lui souris, elle est forte et c'est s'accrifier pour une amie, ce que je n'aurais sûrement pas eu le courage de faire. À peine sortir de son siège que je lui fais un signe de tête avec un clin d'oeil, on se comprend. Nous-même avons eu des frères et soeurs morts à cause des jeux, du moins j'ignore si son frère est censé avoir survécue, je l'espère de tout coeur pour elle.
Son co-tribut passe rapidement, donnant un air timide et en même temps amoureux, ce qui donne une envie de pleurer pour lui de ma part. Puis la tribut du cinq passe, mais je me fiche un peu de celle-ci, c'est l'une des plus jeunes comme moi et elle n'a pas l'air dangereuse avec son 3 ou son 4. Puis vient au tour de Castiel et mon coeur s'emballe. Je me cache derrière mes mèches blondes, heureuse de le voir, mais triste en serrant ce fauteuil, si je pouvais le démolir, j'en serais heureuse. Il se met à parler de lui, puis de Swain et un arrachement au coeur vient de se faire sentir. Puis j'entends mon nom et je relève la tête le regardant avec les yeux brillants, je vois rapidement ma tête alors sentant les caméras et les spots sur moi. " Bordel Cybéline, tu ne chiales pas comme ça ! " je m'engueule moi-même intérieurement et me met à sourire gentiment, pas question de faire capoter mon sort ! Le six passe avec une lèche cul du capitole et avec un gars et sa chevelure tellement ... Je ne pourrais décrire ça tellement c'est drôle, j'en pleurerais presque ! Je me mets à rire discrètement comparé à Sagitta qui est plié en deux sur sa chaise, je trouve cette ambiance plus cool que celle qui faisait stresser. Puis le tribut va se rasseoir pendant que je reprends mon sérieux en entendant mon nom.
Je me lève sous une foule d'applaudissement qui me fait rougir un peu, puis je commence à avancer remettant ma robe blanche étoilé normalement en essayant de ne pas me donner un air alcoolique avec ma démarche, mais je garde la tête haute serrant les fesses et rentrant mon ventre, j'avais l'impression qu'on me mettait ce que l'on appelle un suppositoire dans les fesses. Mais bon, je devais plaire. À peine arrivée Ceaser commence à me faire son discours et ces questions habituelles, je ne fais que mon hypocrite et joue avec lui en lui faisant des sourires, c'était trop flippant à un moment même ! Mais je souris. Je pense avoir plu au public avec mon tour " c'est à toi cette rose ? " ce qui me faisait un peu rire de moi-même. Après 5 minutes de stress, je reprends place sous les applaudissements du public, je me sens mal, si mal ... Mais je garde le sourire pour gagner en puissance. J'ai de la chance que ce soit bientôt terminé ! Les tributs passent en rapidité, entre une tribut du huit discrète, mais franche, un gars du neuf bavant sur Sagitta et là si mystérieuse Viha, le grand Ezea passe. Mon coeur s'accélère voyant sa chemise s'ouvrir, pas parce que je vois un gars se mettre torse nu et que mes hormones sont en feux, non, parce qu'il a un numéro, le 13. Mes yeux s'écarquillent et je souris, je l'admire. On ne peut pas se permettre de faire une telle chose, et pourtant lui il le fait. Je crains pour son triste sort dans l'arène, mais j'adhère ce joli numéro, je me retiens d'applaudir, ça mettrait un peu d'ambiance, mais je serais mal vue et morte. Quoi que nous ne le sommes pas tous ? Je baisse la tête, l'air de cacher se sourire si franc et joyeux sur mon visage laissant les deux derniers tributs sans importances. Je suis perplexe, et heureuse. J'ai vu le signe de la rébellion sous mes yeux, même si Ceaser a dit " 11 " ... Je m'en fiche, j'ai vu ce que j'ai vus, et j'en suis heureuse, même fière ...
La fin est arrivée et je sens le stress monter en moi, bientôt les jeux auront commencé. Je laisse un regard perplexe à Castiel et part rejoindre Denahi, Taylor et Jen. Je vois de loin Sagitta s'accrocher après Ezea et je souris, ils se sont bien trouvés c'est deux là ... Je passe devant Castiel et je sens son regard, je regarde alors mon équipe avancer et cours vers lui en le serrant fort dans mes bras et en lui murmurant un truc à l'oreille. « Tu étais parfait ! À demain ... » Puis je repars en courant en les suivant, demain l'arène allait ouvrir, j'allais devoir survivre. À peine nous arrivons à l'étage que nous devons sûrement faire les adieux. Je me sens mal et triste, mais c'est comme ça et pas autrement malheureusement.
Invité
Sujet: Re: II,2. interviews - réactions des personnages Ven 13 Juil - 21:22
C'est le moment ou jamais. Ici se joue mon avenir dans les Jeux. Ce que je vais faire est sans doute suicidaire, mais je n'en ai cure. Je dois y parvenir. Je capte le regard de Hope dans le public, qui m'encourage d'un hochement de tête. C'est peut-être la dernière fois que je la vois, et à cette idée, mon pouls s'accélère. J'espère sincèrement que ma styliste s'en sortira, car elle le mérite. Et je suis content de mener à bien un projet que nous avons imaginé ensemble, à deux. Hope est l'une de mes plus belles rencontres au Capitole. Je suis fier d'être son tribut. Je lance un regard à Caesar, dont la coiffure bleue semble rayonner sous la lumière agressive des projecteurs. Il me sourit aimablement. Cet homme non plus n'est pas mauvais, et s'il était né dans un district pauvre, je suis persuadé qu'il aurait été l'un des instigateurs de la révolte. Il a tellement de charisme et de prestance ! Et je décide de me servir de son aura. Je lui propose d'applaudir ; il s'exécute aussitôt, entraînant l'assistance dans son élan d'euphorie. Les papillons prennent alors leur envol et le vêtement n'est plus. A la place est révélé le chiffre qui vaut toute mon admiration mais qui vaudra sans doute ma perte. Peu importe, je me sens l'âme courageuse. Je n'ai pas cédé à la pression, ni au Capitole. Je suis plus fort qu'eux.
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Je déambule avec détermination dans l'étroit couloir qui mène aux coulisses. Un petit sourire étire mes lèvres, ne parvenant toutefois pas à masquer la crainte qui me ronge. Combien de personnes ai-je entraîné avec moi dans ce plan foireux ? Je suis bien décidé à rejoindre immédiatement l'étage du District Onze, si bien que je remarque avec un temps de retard la tribut du Douze qui vient de se planter devant moi. Je fronce les sourcils. Elle a un air admiratif que je comprends seulement quand elle s'exclame : « Wouah. Impressionnant. » Elle me sourit et me tapote l'épaule comme si nous étions amis. « Bravo. Vraiment ! » Puis elle me laisse pantois et se dirige vers la scène. Je ne sais pas quoi dire. Circonspect, je réalise avec un certain effroi que cette tribut a obtenu un Onze à l'entraînement. Merde. Elle a été impressionnée par mon petit coup de théâtre. Alors qu'en est-il des autres ? Je dirige mon regard sur la file des tributs, et cependant que j'aperçois qu'ils m'observent tous, une boule se forme dans mon estomac. Je parviens à deviner tout ce qu'ils ressentent. Chacun d'eux. La haine des carrières et de certains autres tributs. L'admiration de la fille du Sept. L'amusement du district Neuf. Et même si ça a quelque chose d'effrayant, je pressens que ça me sera utile dans l'arène. Quoiqu'il en soit, ce que je viens de faire à eu une certaine répercussion sur les Jeux, et c'est tout ce qui m'importe. J'incarne désormais une puissance que personne ne peut nier, car j'ai affronté le Capitole en restant moi-même.
Toujours aussi décidé, je reprends mon chemin vers les ascenseurs, mais suis soudain stoppé dans ma progression. Sagitta vient de se placer face à moi avec un air qui, présentement, ne m'amuse pas du tout. Je la fusille du regard cependant qu'elle déclare : « Tu es pas mal, sans ton chandail, tu devrais te dénuder plus souvent. Et puis, c'est exactement ce dont je parlais de subtilité dans ses opinions politiques. » Et sans attendre, elle se précipite dans un ascenseur d'un pas agacé. Pour qui se prend-elle, cette fille ? Je l'avais pourtant prévenue que ça ne lui plairait pas. Qu'elle arrête de jouer ce genre de scènes devant les autres tributs, ce n'est pas comme si nous étions alli... Ah, si. Nous sommes alliés, justement. Zut. Je me faufile à la suite de Sagitta, me jetant presque entre les portes de l'ascenseur qui se referment, sans un regard derrière moi.
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Sujet: Re: II,2. interviews - réactions des personnages