Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 7:29 | |
| Omael "Swain" Hawkins❝ Sommes nous les jouets du destin ? Souviens toi des moments divins. Protège-moi, protège-moi. ❞ Un nom ? Pourquoi vous donnerais-je un nom ? Pourquoi de moi-même vous permettre un ascendant par la connaissance de cette chose si intime qui m’affuble et me fait dresser la tête ? Appelez-moi comme il vous plaira ou ne m’appelez pas, laissez-moi cette distance qui s’appelle liberté. Donnez-moi le choix de diriger ma vie, vous ignorer ou vous accorder l’attention. Je suis comme tout habitant des districts, je ne demande qu’à survivre, tracer mon bout de chemin comme bon me semble. N’essayez pas de m’enchainer, je suis bien trop sauvage pour ça. Certains me diront même marginal et dans un sens ils ont raison. Je fuis la compagnie des gens et pourtant je dois aller au-devant d’eux via mon travail. Je ne suis pas une contradiction, juste un con. Un imbécile, un illettré, un handicapé des sentiments et des relations humaines qui ne se préoccupe qu’égoïstement de ses problèmes. De ce que je sais, y’a pas marqué pigeon sur mon front. Ni connard pour autant. Je ne suis pas un gentil mais j’ai parfois la charité qui me démange. Bien sûr c’est souvent l’impulsivité de mon poing contre une mâchoire. Mais là encore c’est rendre service. Non ?
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? La mort ? Je l’ai déjà vue un bon nombre de fois. Je l’ai sentie enlacer mon corps et se répandre implacable. Je l’ai observée dans les yeux de ma mère à chaque fois qu’elle se resservait un verre pour l’ignorer. J’ai vu son ombre marquée sur le front de mon petit frère. Jusqu’au spasme d’un animal luttant, l’antéchrist de la survie. Elle tombe sans prévenir, un oiseau qui se cogne contre une vitre et c’est la fin. La mort est partout, elle est identique pour tout le monde. Aucun n’y échappe. Alors je me fous des détails et des causes, je me fiche même de crever si la guigne en a décidé ainsi. Mais je suis certain d’une chose, la faucheuse n’arrivera pas à me briser les genoux ; j’créverais debout.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je pourrais céder ma vie au profit de celle de mon petit frère, sans hésitations. Depuis que nous ne sommes plus que tous les deux je me suis évertué chaque jour à assurer notre survie en prenant des risques. Je danse comme beaucoup sur le fil du rasoir depuis que je suis né alors je m’y connais en causes mortelles. Mais la seule cause que j’ai jamais défendue c’est celle de mon sang. C’est mon unique raison d’avoir à le verser.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ? Nous habitants des districts vivons la survie comme une seconde nature. Faites nous bouffer de la merde et on continuera de fleurir sur notre propre misère. J’ai toujours su comment me débrouiller seul, exploiter mes pauvres ressources au maximum pour construire au mieux un havre. Depuis mon plus jeune âge j’arrache à mon environnement et à mon concitoyen de la nourriture et un délai de vie supplémentaire. Mais ce qui m’aide le plus est de constater que ceux que tous envient, ceux qui ont tout et qui ont survécus, sont en fait les plus pitoyables. J’ai p’t’être l’estomac vide, mais mes convictions sont loin de l’être.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Ma mère a été la gagnante de la 30ième édition des jeux. On pourrait croire que ça a été une bénédiction pour notre famille, que la vie en fut rendue plus simple. Bien au contraire. Et maintenant voilà que c’est au tour de mon petit frère de servir de sacrifice. Pourquoi ? Pourquoi la providence ne m’a-t-elle jamais choisie alors que mon nom était présent un nombre incalculable de fois dans ce putain de globe ? Pourquoi devons-nous payer plus cher que les autres ? Je pendrais sa place si je pouvais, quitte à mourir ou devenir quelqu’un d’aussi pitoyable que ma mère.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Je suis censé en avoir quelque chose à foutre ? Je ne vais pas rester là à me faire pourrir la gueule mais ce n’est pas pour autant que j’irais m’affilier à des blaireaux. J’suis du genre à agir. Quant à eux ils ont prouvés que jusque-là ils n’étaient que des parleurs. Il y a comme un problème de compatibilité vous voyez ? Ma seule rébellion m’intéresse. Leur union fait la force mais elle ne remplira pas l’assiette de mon frère et la mienne plus vite. Le jour où ils commenceront à distribuer des soins et de la nourriture dans la rue je les rejoindrais le bras levé. En attendant ce ne sont que des lâches incapables qui se terrent dans leurs trous.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES D’ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE livreur coursier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'm'en cogne. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT 35 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Ce genre de philosophie à deux balles est particulièrement risible. Surtout quand elle provient d’une vieille conne qui voyait pas plus loin que sa propre carcasse. J’crois même que c’est la seule parole censée que je l’ai entendu prononcer. Mais il y a deux choses que j’ai néanmoins apprises de ma mère. Dans ce monde où n’importe qui veut te baiser la gueule mieux vaut être celui qui enfile. La seconde je l’ai assimilée malgré moi, elle m’est tombée dessus un beau jour, comme la moisson fauche la jeunesse. J’ai grandis dans le district cinq, le cœur énergétique de Panem. Très tôt j’ai compris comment les choses fonctionnaient et pourtant, je suis loin d’être une lumière. Je n’ai probablement à mon actif que deux ou trois jours passés le cul sur une chaise à écrire mon prénom et réciter l’alphabet. Je n’étais pas fait pour être cloitré dans une salle, pas fait pour avoir la science de l’intelligence. Mais entre nous, qu’est-ce que ça pouvait bien me foutre de savoir que la terre n’était pas plate quand mon monde ne tournait pas rond.
Mon père était un lâche. Je n’avais encore que six ans quand il s’est laissé mourir d’une infection du sang. Sans doute a-t-il préféré tirer le rideau que de voir ce que ma mère devenait. Ma mère, une battante, une survivante. Et pourtant déjà bien morte. Je me rappelle mon dégout lorsqu’elle me prenait dans ses bras, sa voix éraillée lorsqu’elle avait encore la lubie de me border. Elle était comme un portillon de jardin rafistolé, son œil crevé et sa main synthétique portaient la marque des jeux que le Capitole avait essayé de cacher à grands renfort de ficelle. Et malgré ça nous étions la famille que tous envient, celle qu’on avait mise dans la catégorie des privilégiés. Pourtant nous étions loin des paillettes du Capitole. Elle était retournée croupir dans son district, dans la vieille maison qui l’avait vu partir. Elle avait été oubliée de tous jusqu’à ce qu’une âme charitable se décide à l’épouser et lui faire un gamin. Et ce que la vie en a fait est à l’image de ce qu’elle était. Pitoyable.
« Maman regarde, je t’ai cueillis des fleurs ! » « Mes fleurs ! Mes fleurs Omael mes fleurs ! Tu n’as pas arraché ces fleurs-là hein Omael ?! »
Ces fleurs en question, c’était le centre de tout. Le noyau qui seul savait exciter les neurones détruits de cette femme. C’était la seule chose qui la maintenait vraiment en vie. C’était ces plantes sa vraie progéniture. Comme beaucoup d’anciens vainqueurs, ma mère était petit à petit tombée dans l’addiction aux antidouleurs. Et quand elle eut claqué tout ce qu’elle avait gagné, il ne lui resta plus que le système D : cultiver elle-même sa drogue. L’école de l’existence elle était ici, dans cette simple relation de nécessité. Ce besoin implacable de quelque chose pour survivre et l’obligation de savoir se démener pour l’obtenir. Quand je ne l’aidais pas à entretenir son jardin je vendais mon nom pour quelques tesserae. Quand je ne crevais pas de faim je prenais sur moi et essayait de ramener de la nourriture à la maison. J’en ai bavé. Certains soirs j’avais presque envie de m’éteindre le cerveau comme elle, le regard vide sur sa prothèse. Je me suis même demandé un jour si elle avait conscience que mon père était mort et que moi j’étais bien vivant. Je la détestais. Mais j’aurais crevé pour elle. Crevé pour voir ce déchet du Capitole se lever un jour et marcher de nouveau le pas apaisé, le visage animé par un but autre que se détruire à petit feu. J’étais sans doute qu’un gamin perdu, obligé de se débrouiller avec son optimisme pour seul soutient. Mais aujourd’hui encore je continue de croire qu’on peut tout réparer. Même les humains cassés.
Ouais, je serais mort pour cet idéal. J’aurais donné mon sang pour ma mère, jusqu’au jour où elle a essayé de me tuer. En grandissant j’avais compris que c’était moi où les autres, que si je restais sur le pavé il n’y aurait personne pour me tendre la main. Quel profit avais-je à apprécier mon prochain ? Alors j’ai commencé à vendre en plus de mon travail de livreur, écouler le stock de ma mère pour sauver notre peau en en détruisant d’autres. J’avais même l’intelligence stratège pour rendre les gens accros. Je troquais la mort contre la vie, j’achetais du temps. Mais lorsqu’elle s’en aperçut, les choses dégénérèrent.
Elle m’a chassé de la maison. M’a mis au ban du peu que j’avais pour me laisser crever dans la rue. Elle avait fait son choix. Et je n’en faisais pas partit. Alors j’ai commencé à voler, à trainer toujours plus dans ces petits trafics que je perpétrais sous la couverture de mon job. Et je m’en suis sorti en y laissant des plumes. Des années après j’ai appris son existence. J’avais un demi-frère, et il allait subir toute la merde qui avait fait mon enfance.
J’y suis retourné dès que j’ai su, ma mère était trop affaiblie pour me rejeter de nouveau, préférant médire ouvertement sur l’adulte que j’étais devenu. J’ai repris la place que j’avais toujours occupée avec en plus l'exclusivité d'être un grand frère. Puis un jour la vieille nous a de nouveau mis dehors avant de claquer pour de bon.
Il n’y avait plus que Castiel et moi, deux estomacs à nourrir. Une équation que je savais résoudre au quotidien tant bien que mal. Mais avec le facteur d’un petit frère turbulent à surveiller en plus. Lui aussi il avait cette malédiction, lui aussi il avait connu la mort et s’évertuait à vouloir gâcher sa chance. Pourquoi cherchaient-ils toujours à se détruire ? Pourquoi ne se contentaient-ils pas de vivre chaque jour comme si ce n’était pas le dernier ? La mort est la fin de tout. Je lui avais dit des centaines de fois. Ça devait arriver, j’aurais tout donné pour lui, et j’ai finalement prit un coup perdu. La douleur se faisait lancinante sur mon torse et faisait tressaillir mon sourire. J’allais vraiment crever cette fois. Mais j’avais réussis mon coup. Il chialait ce con, il avait enfin compris.
La mort c’est la fin de tout. La mort est une finalité. Alors pourquoi focaliser sa vie, quand on peut se contenter de la vivre ?
reality is here.
Parce qu'il y a des petites filles à couettes qui croient encore au père noël et c'est émouvant. Voilà.
FEATURING Norman Reedus © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Swain Hawkins le Dim 11 Mai - 3:26, édité 48 fois |
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Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 7:59 | |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 8:35 | |
| MON MARI |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 8:43 | |
| Beau gosse Bienvenue |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 8:54 | |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 9:06 | |
| OMG ME GUSTA ** Bienvenueuh Mais wait... Le mari de Viha?.... Pedobear o-o |
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Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 9:09 | |
| Re ? Moi je veux savoir qui c'est Bon courage pour ta fiche |
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Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 9:28 | |
| Silk, c'est pour ça que j'ai tenté le coup, je suis curieux et ça me perdras aha. Viha, ma femme a qui j'ai volé la virginité et fait cinq enfants démoniaques ! Valkyrie, je te retourne le compliment, même si t'es une saloperie de capitolienne ;A; Lux, vient là que je te vole encore ta virginité à toi aussi \o/ Zelda, me gusta little girls :out: Je suis pas un pedobear arrêtez ;A; Miléna, it's obvious pourtant Merci à tous bande de larves x) |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 9:39 | |
| TROP TARD Mais gnutgnutons |
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Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 10:59 | |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 12:53 | |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 14:27 | |
| Rebienvenue apparemment. Bon courage pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 16:30 | |
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Hunter Blackbird-Crowley △ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011 △ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Lun 18 Juin - 16:40 | |
| Rebienvenue |
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Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) Mar 19 Juin - 0:38 | |
| :fuck: j'te boude toujours sale merdeux. |
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| Sujet: Re: « She thinks that I was born yesterday just 'cause I smile like a child. » (VIEILLE FICHE) | |
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