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Sujet: leader or pariah ? ▬ Genesis & Julian Jeu 23 Juin - 1:48
Être le leader d'une bande de rebelles avides de vengeance et de liberté avait son lot de responsabilité. Il ne suffisait pas de balancer des paroles d'encouragement de temps à autres, d'élaborer des plans ingénieux pour que ses disciplines fassent tout le boulot à sa place, non, Julian avait un rôle beaucoup plus important. Il dirigeait la majorité des opérations mises à exécution, il risquait sa vie tout autant que quiconque se joignait à ses rangs. Il était toujours derrière ses semblables, toujours présents pour mener ses plans à terme, toujours là où il y avait de l'action. Et il mettait tout, absolument tout en oeuvre pour arriver à ses fins. Il y mettait tout son coeur, tout son âme dans cette simple et unique cause; celle de la liberté de Panem. Il rêvait d'un monde libre, d'un monde sain où tous et chacun étaient nourris à leur faim, où les enfants pouvaient grandir sans la crainte d'être envoyer dans une arène sanglante afin d'y terminer ses jours. Après seulement dix-huit, seize ou encore douze années de vécues, il était tout simplement inhumain de perdre la vie aussi rapidement. Et Julian se battait depuis des années maintenant, construisait une petite armée clandestine afin de mettre un terme à cette dictature et toute cette barbarie gratuite. Il connaissait les risques de sa mission, il savait que la plupart des Pacificateurs connaissaient son nom ainsi que son visage. Dès qu'il apercevait un uniforme bleuâtre, il devait se tapir, low profile, afin qu'on ne le remarque pas. Car une fois qu'il était repéré, une chasse à l'homme s'en suivait. Enfin, il avait déjà vécu le topo.
Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre au dixième District alors que ses alliés l'attendaient sagement au treizième ? Julian avait le devoir d'y passer en coup de vent. Il s'était bel et bien rendu jusqu'au District Treize en compagnie de son frère jumeau et de leur prisonnière réquisitionnée lors de l'enlèvement au Capitole, mais des gens manquaient. Et il ne pouvait tout simplement envoyer quiconque sur le terrain afin d'accomplir un travail qu'il devait faire lui-même. Certes, c'était dangereux, les toutous de Snow étaient probablement toujours à leur recherche - ne songeant certainement pas de jeter un coup d'oeil au seul district complètement désert. Cependant, il savait que sa capacité de discrétion et de camouflage lui seraient bénéfique dans cette petite escapade et s'il voulait que la tâche soit bien accompli, il devait le faire lui-même. Seul ? Peut-être pas. Deux candidats se proposèrent de l'accompagner et il accepta cette offre avec dignité. Deux haltes, deux districts au rendez-vous. Tout d'abord, le onze. Ils y trouvèrent deux rebelles qui avaient participé au kidnapping et qui recrutaient des jeunes que Julian avait déjà rencontré auparavant, des jeunes qui désiraient s'associer à son groupe. Il leur indiqua le chemin à suivre et dès le matin venu, le leader et ses deux compagnons quittèrent vers le dixième district. Leur direction était périlleuse. Ils se rapprochaient de plus en plus de la terre natale de Julian, là où le Capitole fouillait probablement à l'heure qu'il est. Et il n'allait certainement pas épargner les districts environnants. Il fallait être davantage vigilent. Ils avaient raison de s'inquiéter. Malgré leur tentative d'éviter tout embrouille et de se faire remarquer, des gendarmes en uniforme les surprirent en pleine discussion... Ils étaient sept, contre trois. Une poursuite déchaînée s'enclencha durant laquelle des coups de feu volèrent de toute part. Un homme fut touché, il tomba, raide mort, sa tête percée par une balle. Et puis un deuxième s'effondra. Le troisième, quant à lui, parvint à semer la menace, son épaule lui faisant horriblement souffrir...
Lorsque Julian se permit finalement de ralentir la cadence de ses pas, ses poumons étaient en feu et son épaule l'élançait péniblement. Il s'appuya douloureusement contre la paroi d'une maison le temps de reprendre son souffle et de constater les dégâts. Les traits tirés par le mal, il retira sa main qui était venue se compresser contre sa blessure, le regard inquiet. Sa veste était complètement imbibé de sang, sa peau teintée d'une couleur rougeâtre. Une balle était venue se loger dans sa chair. L'hémorragie était tenace et s'il ne trouvait pas une compresse ou des fils pour effectuer des points de suture dans l'heure qui suivait, il allait probablement perdre connaissance. Détachant finalement ses yeux de son membre touché, sa main vint de nouveau s'appuyer contre celui-ci alors qu'il jeta un oeil autour de lui. Il était visiblement dans un quartier résidentiel, des maisons mal fabriquées se succédaient alors qu'aucun habitants ne semblaient en vu. Il ne pouvait tout simplement toquer à n'importe quelle porte et espérer qu'on lui donne un brin d'hospitalité. C'était trop dangereux... Même s'ils étaient pauvres, ils ne désiraient peut-être pas risquer leur vie pour un rebelle en fuite. Et sa tête commençait à tourner dangereusement... Il l'appuya contre le mur et tenta de calmer sa respiration fébrile, la douleur le faisant légèrement divaguer. Des bruits de pas ? Il rêvait, il n'y avait personne ici. Il délirait. La fatigue et la perte de sang lui embrouillait l'esprit...
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Sujet: Re: leader or pariah ? ▬ Genesis & Julian Mar 16 Aoû - 15:56
J'aimais bien filer à l'anglaise les soirs où mon père était à la maison. En fait, j'aurai pu sortir par la porte de devant qu'il ne m'aurait même pas remarqué ... ou qu'il aurait préféré m'ignorer. Ce soir, le ciel était dégagé, les étoiles brillaient et la lune en faisant tout autant. J'avais toujours particulièrement aimé regarder les étoiles, les observer, les compter - même si cela s'avérait impossible - et même tenter de les toucher. Quand j'étais plus jeune j'avais la nette impression que j'étais capable de toucher les étoiles et mon frère, quant à lui, tentait de m'aider à y parvenir. Certes, je n'avais jamais réussi et par la suite, pour y parvenir, je m'étais convaincu que j'étais capable de voler ... Par contre, une vilaine foulure à la cheville m'avait persuadée du contraire. D'ailleurs, ce souvenir me fit esquisser un sourire. Du plus loin que je me souvienne, mes plus beaux souvenirs remontaient tous, du moins presque, à l'époque ou mon frère était en vie. En fait, plus le temps passait et plus l'évidence me sautait aux yeux. C'était mon frère qui arrivait à mettre du soleil dans mes journées ... Lui et seulement lui. Avec sa mort mon soleil c'était éteint. C'était bien beau tout ça, mais à quoi bon m'apitoyer sur mon sort ? C'était évident que mon frangin ne reviendrait pas à la vie parce que je pensais à nous, à nous souvenirs ... à lui. Non, si ça avait été le cas, il serait revenu depuis longtemps et m'aurait serré dans ses bras. Bien évidement, il ne se passait pas un jour sans que j'ai, minimum, une toute petite pensée à son égard.
Un frisson parcouru mon corps en entier et cela suffit pour me ramener à la réalité. Le froid commençait lentement à s'installer et, de mon côté, je commençais tout juste à le ressentir. Je n'étais pas très sensible au froid, j'avais la chance, de ne pas être trop frileuse contrairement à d'autre. Pourtant, la pensée que j'aurais peut-être dû me couvrir un peu plus, me traversa l'esprit. J'étais vêtu tout simplement de jeans et d'un chandail aux longues manches, qui, au fond, n'avait rien de bien chaud à m'offrir. D'autant plus, qu'il n'était pas encore très tard et que plus la nuit avancerait, plus le froid deviendrait mordant. Me mordant la lèvre inférieure, j'en vins à la conclusion que je rentrerais à la maison lorsque je ne pourrais plus supporter le froid ... Pas avant. Eh puis de toute manière, qu'importe que j'attrape un rhume ou autre ... Avec un peu de chance, mon père me laisserait tranquille durant quelques jours et sans chance, je ferais pareil qu'à mon habitude ... Soupirant, je regardai aux alentours pour constater que je me trouvais dans la partie inhabitée de la ville. C'était un petit pâté de maison qui ne possédait plus aucun propriétaire depuis bel lurette et pourtant ... Les maisons résistaient, ce qui pour moi, tenait du miracle. Je souris, avant de me remettre à marcher. J'aimais bien me retrouver dans cette partie de la ville. C'était calme et la majorité du temps je n'avais pas à m'inquiéter de rencontrer qui que ce soit. D'ailleurs, pourquoi donc quelqu'un viendrait trainer ici ? Il n'y avait rien de bien attrayant et dans mon cas, cela ne posait aucun réel problème.
Le bruit d'un frottement de botte contre le sol attira inévitablement mon attention. Il y avait quelqu'un ... Cela n'aurait pas dû me surprendre autant, mais généralement si quelqu'un venait faire un petit tour par ici, c'était durant le jour ... Jamais durant la nuit et j'en avais conscience. Voilà pourquoi ce simple bruit suffit à mettre tous mes sens en alerte. Je ne pensais pas être en danger, mais quand même, je ne savais pas qui était si personne, ni même si elle était armée ou non. Je vous assure qu'ici, dans le district 10, une bonne fourche à foin peut faire fuir quelqu'un et sa cause de véritables dommages ... C'est vrai. Reprenant le contrôle de mes esprits et me ressaisissant rapidement je décidai d'aller voir qui pouvait bien être venu se réfugier ici. Visiblement, avec mes petits souliers, j'étais plus discrète que l'intrus, car je n'entendais pas mes propres bruits de pas ... Par contre, il était clair qu'une oreille avisée réussirait à les capter. Tournant au coin d'une maison ce que je vis ne manqua pas de me surprendre. « Julian ? » Plus je m'approchais, plus je reconnaissais les traits du grand brun. Sur le coup, je voulus lui sortir une réplique de mon cru - qui allait sans aucun doute ne valoir que des clous -, mais je remarquai qu'il semblait blessée ... À l'épaule. Oui. Il était évidement blessée, son gilet était plein de sang et sa main qui compressait sa blessure était rougeâtre elle aussi. « Dans quoi est-ce que tu t'es fourré ? » Fut la seule chose qui parvint clairement à sortir de ma bouche.
[C'est tout pourri, mais chut !]
Invité
Sujet: Re: leader or pariah ? ▬ Genesis & Julian Jeu 25 Aoû - 15:04
Nombres de fois les situations périlleuses avaient entravé sa route et à chaque fois, Julian parvenait à trouver un moyen de se sortir de ce pétrin. Avec toutes ces années plongées dans la bataille, dans une rébellion contre le régime mis en place, il était certain que son caractère se durcit avec le temps. Il savait comment gérer la majorité des situations malencontreuses, puisqu'il les avait pratiquement toutes vécu. Mais parfois, c'était tout simplement trop. La fatigue prenait le dessus, la lassitude, le découragement... Un chef rebel ne devrait jamais se laisser abattre par la barbarie de ce monde, mais ils étaient tous humains et ils combattaient des humains également. La tâche pouvait parfois lui paraître très lourde. Toujours être fort, impitoyable, insensible aux malheurs de tous ces innocents, à la cruauté des dirigeants... Tout ça touchait Julian malgré lui. Enfin, n'était-ce pas pour eux qu'il souhaitait faire tomber le Capitole ? Sans aucun doute. Et de voir que la misère persistait autour de lui le motivait à poursuivre sa quête, mais ça l'affectait également de l'intérieur. Une carapace s'était peu à peu édifiée autour de son coeur, de sa tête afin d'éviter que justement il ne soit trop affecté par les pertes au cours de la révolution. Il se protégeait lui-même afin de ne pas sombrer, de ne pas craquer sous la pression que son rôle représentait pour tous. Si lui abandonnait, les habitants de Panem se retrouverait démunis et croirait que toute espoir est mort. De voir ses deux acolytes rebels rester derrière alors que Julian devait s'enfuir de la menace qui les abattit, ça n'avait certainement pas été facile. Il les avait entendu poussé un grognement de douleur avant de fracasser durement le sol alors que la vie s'échappait de leur corps. Il demeura concentré sur son but premier: s'enfuir et rester en vie. Mais une fois qu'il put souffler, qu'il put s'arrêter un instant à l'abri de tout regard, le regret le submergea aussitôt. Peut-être était-ce la perte de sang qui lui faisait tourner la tête, mais il avait été responsable de ces rebels... Et ils avaient commis une erreur monumentale en s'exposant ainsi. Les Pacificateurs n'en avaient fait qu'une bouchée. Et ils le cherchaient probablement à cette heure même. Appeler des renforts ? Comment ? Il n'avait aucun moyen de communication, ni de refuge dans les environs. Il craignait de devoir parcourir la ville à nouveau, sachant que tous les recoins de la ville étaient à présent surveillés. La tête appuyée contre la paroi d'une vieille bâtisse, Julian serrait durement la mâchoire, les yeux clos, souhaitant pouvoir revenir en arrière. Ou tout simplement disparaître...
Sentant sa tête légèrement dans les vapes, il eut l'impression qu'il perdit connaissance une brève seconde - ce qui n'était pas le cas puisqu'il demeurait sur ses deux jambes. La respiration fébrile, il sentait le liquide chaud de son sang humidifier sa veste alors que sa main se compressait toujours contre la blessure. Alors qu'il divaguait, il crut percevoir une déflagration subtile, très subtile, mais qu'il parvenait tout de même à distinguer. Il crut au départ qu'il ne s'agissait que des répercutions de son anxiété, mais il réalisa rapidement qu'il n'était pas seul alors qu'une voix brisait le silence de la nuit. Un sursaut le secoua violemment, redressant la tête et rouvrant ses paupières toujours closes. De son regard nerveux, il balaya ses avants pour finalement croiser un visage familier. Quelles étaient les chances qu'une "alliée" ne le trouve avant quiconque d'autre ? Elles étaient minces. Il osait mettre ce hasard sur le coup du karma. Son coeur s'étant emballé dans sa poitrine, Julian laissa échappé un long soupir de soulagement, reposant à nouveau contre le mur de la maison. Il sentait son corps perdre peu à peu de sa vitalité... Il avait beau vouloir paraître fort et invincible, à cet instant, il n'y parvenait pas. À la question de la rouquine, le leader expira un léger rictus jaune comme si c'était la chose la plus ironique qu'elle put lui dire à cet instant. La toisant d'un regard vaporeux, il esquissa une grimace de douleur avant de lui répondre d'une voix anormalement rauque. « Dans les emmerdes pour ne pas changer ! » Il échappa un second rictus ironique, repensant à ses deux compagnons qui venaient tout juste de perdre la vie... Son visage se durcit à cette pensée, balayant la noirceur des alentours d'un air mal assuré. « Vos Pacificateurs ne sont pas de tout repos » déclara-t-il, le ton plein de reproches, alors que ce n'était certainement pas de la faute de Genesis s'ils lui avaient tombé dessus de cette manière. Orgueilleux, il savait qu'il avait d'un coup de main, mais... Il hésitait tout de même. Il ignorait dans quel camp la rouquine se situait, s'il avait enfin parvenu à la convaincre de se joindre à leur cause. Donc, il se tut. Espérant qu'elle n'ait pas la malheureuse idée de le balancer à ces gendarmes barbares.