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 PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox

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MessageSujet: PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox   PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox Icon_minitimeMer 6 Juin - 0:15

PURSUIT OF HAPPINESS
Tali+Phox// 15h38, le 31 mai 2013.
Bizarrement, j’avais l’impression d’entendre les trains arriver de part et d’autres de Panem. J’entendais leur mécanisme, leur dynamisme : tout résonnait dans le Capitole comme si quelqu’un, d’un sourire railleur, s’amusait à sonner trop tôt les cloches d’une mort certaine. Je savais que les tributs ne tarderaient plus à prendre possession des lieux, mais c’était plus fort que moi, j’espérais tant bien que mal que l’un d’eux n’arrive pas à destination et permette ainsi à deux gamins d’éviter l’échafaud ; je frissonnais, secouais la tête pour me vider l’esprit. A vrai dire, je ne dormais plus depuis plus d’un mois, et ce comme à chaque veille des Jeux. Je cauchemardais, ne trouvais plus le sommeil : j’aurais pensé que l’arrivée de Tali dans ma vie aurait contribué à compenser mon affliction en ces temps-là, mais elle avait beau se démener pour me rendre le sourire, mon cœur se serrait un peu plus chaque jour.

Cinq heures tapantes, le soleil n’était pas encore levé mais j’étais déjà prêt à partir : baskets aux pieds, capuche sur la tête et sac à l’épaule, j’avais comme chaque matin embrassé Tali, toujours aux prises des bras de Morphée, pour finalement m’en aller avant que la chaleur de l’été ne devienne brûlante. Je haïssais la laisser seule : peur que quelqu’un ne la dénonce aux autorités, peur qu’on ne s’en prenne à elle, ou plus simplement peur qu’il ne lui arrive quelque chose indépendamment de sa volonté. Elle me répétait à longueur de temps qu’elle n’avait pas besoin de mon trop plein d’attention, qu’elle savait se débrouiller d’elle-même, mais je l’avais définitivement vu trop seule et trop abattue pour ne pas me soucier d’elle. J’avais juste peur qu’on ne me l’enlève, et à vrai dire, je trouvais mes réactions à son égard on ne peut plus justifiées. Aussi chiant étais-je, il m’était tout bonnement inconcevable de la laisser livrée à elle-même. Puis j’avais claqué la porte, et, sans bruit, dit au revoir à ma belle ; aussi dérisoire paraissait le geste, il n’en demeurait pas moins difficile.

Courir me permettait de décompresser, de faire le point, de réfléchir une heure durant, le temps du trajet séparant notre appartement des bâtiments des Jeux. L’arrivée des tributs était imminente, et il fallait m’y préparer : comme chaque année, mes supérieurs m’avaient prié de prendre une dizaine de kilos de muscles, et ce pour paraître clairement impressionnant devant les caméras lors des préparations. Bien sûr, on ne m’avait pas épargné l’épilation, le rasage de près, la retouche tatouages ou la bonne quinzaine d’essais maquillage : au final, j’étais presque aussi bien traité que n’importe quel tribut, si l’on excluait le fait que, contrairement à eux, je ne sois pas sciemment envoyé à l’abattoir.

Mes journées étaient somme toute bien répétitives. J’arrivais, m’entraînais seul six heures durant, partageais un repas avec Drake, quelques paroles avec Galatéa, puis retournais à ma musculation habituelle. 15h, ou l’heure bénie des Dieux, heure à laquelle je pouvais enfin retourner chez moi ; non pas que je n’aimais pas mon job, bien au contraire, mais mon stress avait coutume de redescendre en flèche à chaque fois que je passais le pas de ma porte. L’aiguille de l’horloge centrale effleure à peine le trois que j’ai déjà un pied à l’extérieur.

Je coure vite, coure à m’en crever les poumons, mon casque sur les oreilles. Plus notre immeuble se dessine sur le fil de l'horizon, plus je souris : sans que je ne sache pourquoi, Tali m’avait aujourd’hui manqué plus que de raison, bien plus que n’importe quel autre jour. Je grimpe les marches de la cage d’escalier trois à trois, arrive sur mon palier pour finalement me débattre avec la serrure quelques secondes. A peine essoufflé mais feignant une respiration parfaite, j’entre dans l’appartement, souriant à m’en déchirer les joues. « J’suis rentré Bébé ! » Pas de réponse. Je m'avance vers le salon, y jette mon sac, fronce les sourcils. « Tali? » D'un coup de tête circulaire et sensiblement nerveux, je balaye la pièce du regard: pas de grande chatain dans mon champ de vision. Je m'inquiète? Assurément.



Dernière édition par Phox Flamsteed le Ven 8 Juin - 22:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox   PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox Icon_minitimeVen 8 Juin - 20:35

Je rêve au reste de ma famille, à leur sourire et à leur présence. Je les vois heureux et, surtout, ensemble. Mes frères sont vivants et semblent heureux. Mon père ne boit plus et ma mère respire la joie de vivre. Ils n’ont rien à voir avec les cadavres qui ont été enterré dans mon district il y a tant d’années de cela. Leurs vêtements sont propres et ils ont une belle maison. Ils n’ont plus faim, et sont en santé. Et moi? Je suis loin d’eux, comme si je les regardais du ciel. Je ne peux pas les rejoindre. Ils sont hors d’atteinte. Je cris, mais ils ne m’entendent pas. Je m’époumone, mais ça ne les fait pas réagir. Cette situation me rend triste et je me réveille en sursaut et en larmes. Je suis dans mon lit, celui que je partage avec Phox, mon amoureux, mais cela me prend quelques secondes à m’en rendre compte. Je me pense encore chez moi, avec ma mère qui me préparait mon maigre déjeuner. Mais je ne l’entends pas faire du bruit dans la cuisine. Je suis seule, affreusement seule. Je réalise que Phox est déjà parti au travail et qu’il ne sera pas revenu vers les seize heures. Je me lève et le cherche, même si je sais que je ne le trouverai pas. Mes larmes sèchent sur mes joues sans que je n’ais besoin de les essuyer.

Bien vite, la nostalgie commence à disparaitre. Je sais au fond de moi que ma famille est bien mieux là où elle est. Ils ne souffrent plus et sont heureux. Un jour, je les rejoindrai, mais ce n’est pas pour tout de suite, même si la menace plane sans cesse au-dessus de ma tête. Phox est parti s’entrainer, pour éventuellement accueillir les tributs. J’ignore qui a été choisi parmi ceux de mon district ou s’ils ont même été déjà choisis. Si c’est la deuxième option, peut-être que je serai piger. Je n’ose même pas y penser. Qu’allaient-ils faire si je n’étais pas dans mon district? Allaient-ils me tuer tout de suite ou m’envoyer aux jeux et provoquer ma mort dans d’atroces souffrances? Je secouai la tête pour effacer ces pensées dans mon esprit. Cela ne servait à rien et ne changerait rien du tout.

Je commence donc à me faire à manger. Je n’ai pas tellement faim, mais je n’ai pas le choix. Il faut des forces pour survivre en ce monde. Après, il ne me reste plus qu’à trouver quoi faire, c’est-à-dire, pas grand-chose. Pour me tenir occupée, habituellement, je peins, mais là, je n’en ai ni l’envie ni la motivation. L’appel de l’extérieur est fort aujourd’hui. Mais je me rappelle toujours du visage de Phox lorsqu’il est en colère. À chaque fois, c’est pareil. Je sors en douce, je me fais prendre et on s’engueule. Je l’aime et je n’aime pas le voir dans cet état, mais c’est plus fort que moi.

Je décide donc de m’habiller en conséquence et de sortir. Je n’irai pas très loin aujourd’hui, juste faire un tour du quartier. J’allais me faire discrète comme à mon habitude. J’enfilai donc des vêtements roses et bleus très voyants et je me fis un maquillage digne du Capitole. Que je détestais cet accoutrement, mais sans lui, j’étais perdue et une cible mouvante.

La journée se déroula bien et surtout très vite. Dès que je mis le pied dehors, mon sourire réapparut et je ne vis pas le temps passé. Même s’il faisait chaud, je me sentais bien, libre et heureuse.

Cependant, il fut bien vite quinze heures… quinze heures trente… Quand je réalisai que j’allais être encore en retard et que Phox allait me surprendre, j’eus le cœur gros. Je me dirigeai à toute allure vers notre appartement. Mais il était déjà là. Je courus jusqu’à notr appartement et ouvris la porte. Phox est non loin de la porte et il dit mon nom à l’instant même où je la franchis.
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MessageSujet: Re: PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox   PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox Icon_minitimeDim 10 Juin - 16:06

Si je suis paniqué ? Euphémisme, j’en tremble presque : habituellement, elle hurle à la seconde où je passe le pas de la porte, mais pas aujourd’hui. Je commence à arpenter chacune des pièces, appelant à chaque fois son nom, et ce sans jamais la trouver ; l’appartement n’est pas bien grand, je n’ai pas pu la rater, qu’elle soit planquée ou étalée quelque part. En pur angoissé que je suis la concernant, j’envisage bien sûr le pire : arrestation, chute par la fenêtre, kidnapping, combustion spontanée… Autant d’idées plus connes les unes que les autres qui fusent encore et encore dans mon foutu crâne. Tentant de me calmer, je m’immobilise une seconde, ferme les yeux et gratte nerveusement mon début de barbe : j’essaye de faire le vide, d’hypothétiser une quelconque solution, mais rien ne vient. J’ai encore les pupilles dans le vide lorsque j’entends la porte claquer : un quart de microsecondes plus tard, j’ai déjà le regard planté sur l’origine du bruit vers lequel m’avance déjà. Je ne la vois pas encore, mais je sais pertinemment que c’est elle, parce qu’il n’y a qu’elle pour embaumer chaque chose qu’elle approche de cette si douce odeur de pèche qui la caractérise ; je le sais à force qu’on me rabâche à longueur de temps que j’empeste le fruit. Mais soit. « Tali ? »

Le constat est sans appel : plantée le pas de la porte, manifestement perturbée à l’idée que j’ai découvert son petit manège, Tali n’ose même pas ouvrir la bouche, comme une gamine que l’on viendrait de surprendre en train de voler des bonbons dans la supérette du coin. Elle pense peut-être que je ne m’en doute pas, mais je sais qu’elle a cette fâcheuse manie de s’échapper quasi-quotidiennement de notre cocon ; à ses risques et périls, bien sûr. Je ne peux qu’essayer de me mettre à sa place et d’imaginer dans quel état je serais si l’on m’obligeait à rester enfermer vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans un soixante mètres carré, mais non, mon côté rationnel revient toujours au galop. Les gens du Capitole ont soif de reconnaissance et baignent depuis toujours dans leur égoïsme ; que feraient-ils s’ils remarquaient dans leur quartier la présence d’une jeune femme totalement inconnue ? Car oui, ils se connaissent tous, depuis toujours, et sont largement à même de dire qui n’est pas né à leur côté : fournissez leur un spécimen tel que Tali et soyez certains qu’elle sera renvoyer dans son district dans un état bien déplorable. Et c’est précisément ce que ma belle ne semble pas comprendre, et ce malgré le fait que je m’époumone depuis plus d’un an à le lui répéter.

Nous avons eu beau nous engueuler nombre de fois à ce sujet, je ne l’avais jamais réellement prise sur le fait ; et à vrai dire, j’aurais préféré que ça n’arrive pas, ou en tout cas, pas aujourd’hui. « Putain, m’dis pas que… » Je n’arrive même pas à terminer ma phrase, car celle que j’ai sous les yeux n’est clairement pas ma Tali : habituellement si superbe, ses paupières sont ici fardées de couleurs criardes, ses cheveux sont étrangement dressés et je préfère ne pas baisser les yeux sur sa tenue sous peine d’un décollement de rétine. En somme, elle paraîtrait magnifique pour n’importe quel homme ou femme du Capitole, mais pas pour moi, loin de là. Ma Tali a une longue chevelure qu’elle ne prend pas la peine de coiffer, un visage naturellement beau à s’en damner, et sa garde-robe pourtant si simple suffirait, une fois portée, à rendre n’importe quelle femme de Panem jalouse à souhait. Non, celle-ci n’est pas la mienne. Et à vrai dire, je n’aurais pas pensé une seconde que la voir dans cet accoutrement me retournerait à ce point l’estomac.

Je m’approche d’elle, lève la main pour attraper la sienne et l’emmener vers le salon, mais me rétracte finalement, mes doigts atterrissant dans mes cheveux, les frottant nerveusement. J’hausse les épaules, comme si je ne savais pas quoi dire alors que j’aurais pu gueuler pendant des heures. « J’t’en pris, change-toi, démaquille-toi, fais quelque chose, j’suis incapable de te regarder. » J’ai la voix tremblante, un brin plus grave qu’habituellement. Je me retourne, avance vers la cuisine, pose mes deux paumes sur le plan de travail et baisse la tête : je suis clairement et totalement paumé, comme quelqu’un à qui on aurait arraché tous ses repères. Et honnêtement, je serais tout bonnement incapable de dire combien de temps je suis resté ainsi à tenter de peser le pour et le contre ; quelques secondes, plusieurs minutes, je n’en sais foutrement rien.

« Manifestement, tu comprendras jamais... » Je me redresse, retrouve Tali derrière moi, enfin débarrassée de ces affreux vêtements. Et je m’avance, mes pupilles ne quittant pas les siennes. Non loin de son bras que j’effleure du bout des doigts sans le vouloir, j’attrape mon paquet de cigarettes et m’en allume une ; même si je carbure ces temps-ci à plusieurs paquets par semaine, je ne suis pourtant qu’un fumeur occasionnel. Je veille à ne pas souffler dans le visage de ma belle, lui tourne le dos, m’éloigne d’elle puis lui refais de nouveau face, quelques mètres nous séparant cependant. « Tu veux te tirer, c’est ça ? Tu veux rentrer dans le 3, tu veux me laisser ? Y’a pas d’soucis, tu fais ta valise et j'te ramène dès ce soir! » Mes paroles sont maladroites, peut-être trop brutales : moi qui suis habituellement si diplomate et si calme, me voici ravagé par les dégâts de l’amour.

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MessageSujet: Re: PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox   PURSUIT OF HAPPINESS// Tali+Phox Icon_minitimeMar 12 Juin - 1:42

Les faux-cils de travers et les mèches de couleur rose tombant presque de mes cheveux, je me sens coupable, affreusement coupable. Je regarde Phox, paniquée, paralysée par la situation. Je sais que je le déçois, il n’a même pas besoin d’ouvrir la bouche. Je le lis dans son regard. J’y vois aussi de la surprise, de la colère même. Pourtant, il sait déjà que je sors en douce. Il n’a juste pas eu l’occasion de me prendre sur le vif. Et aujourd’hui, c’est le cas. Et je décide de faire ma sortie à une des périodes les plus angoissantes de l’année. Phox ne cesse de le répéter. Les tributs arrivent au Capitole. Les caméras sont braquées sur nous et je suis une cible mouvante encore plus visible. C’était comme si à chaque fois que je sortais à l’extérieur, j’attirais un peu plus d’attention sur moi. En réfléchissant bien, c’était vraiment con ce que j’avais fait aujourd’hui. Mais qui, dans le monde, peut accepter de rester enfermer ainsi? Personne.

Mais ce n’est pas des excuses. Cela ne le sera jamais. Et l’expression sur le visage de Phox n’est pas la récompense que je souhaite pour avoir désobéi. Je me sens mal. J’ai mal au cœur soudainement. Je ne sais plus quoi faire. Il m’en veut. C’est sur. Et là, on aurait dit que c’était pire que les autres fois. Nous n’allions pas seulement nous engueuler ce soir, nous allions nous briser. Peut-être pas entièrement, mais du moins en partie.

« Putain, m’dis pas que… » sont les premières paroles qu’ils prononcent, mais ce n’est pas celles-ci qui me font de l’effet, mais sa façon de me les dire. Il se rapproche soudainement de moi, mais je ne bouge toujours pas. Il lève la main, et je ne sourcille pas. Mais il l’approche de sa tête pour passer ses doigts dans ses cheveux.
« J’t’en pris, change-toi, démaquille-toi, fais quelque chose, j’suis incapable de te regarder. » et il prononce ces paroles d’une voix tremblante. C’est la première fois que je bouge depuis que je suis rentrée.


Je file à ma chambre le plus rapidement possible, comme si ma vie en dépendait. Dans ce cas précis, c’est surtout l’amour qui en dépend. Une raison de plus pour être la plus rapide possible. J’enlève tout ce maquillage que je déteste, ses vêtements qui me font vomir et retourne le rejoindre. Mes vêtements sont sobres, sans artifices. Dans mon district, c’étaient ceux qu’on portait tous les jours. J’étais redevenue moi-même dans les apparences. Mais j’étais toujours moi-même avec les vêtements du Capitole. Je n’avais pas changé. « Manifestement, tu comprendras jamais... » dit Phox en se retournant vers moi. Je le fixe tandis qu’il prend un paquet de cigarette pour s’en allumer une. Il n’y a pas de colère dans mon regard, juste de l’inquiétude et la folle envie de le rassurer et de le voir à nouveau sourire.

« Tu veux te tirer, c’est ça ? Tu veux rentrer dans le 3, tu veux me laisser ? Y’a pas d’soucis, tu fais ta valise et j'te ramène dès ce soir! » me dit-il. Ses paroles me font l’effet d’une claque en plein visage. Mon cœur se fend et mon visage prend une expression alarmée. Moi qui n’avais pas dit un mot depuis que j’étais rentrée avais envie de créer toute cette nouvelle émotion incompréhensible qu’il y avait en moi. Je ne voulais pas me tirer. Non. J’étais bien avec lui. Je l’aimais plus que tout au monde. Et sans lui, je n’étais rien. J’étais une personne brisée. « Je… Phox… Non. » murmurais-je, désemparée. « Non, je ne retournerai pas là-bas! » dis-je, plus fort, sous le ton de la panique. Mon cœur s’emballe. Je ne supporte pas ce qu’il me dit. « Non! Je reste ici! Tu comprends pas que je t’aime Phox? » dis-je, encore plus fort. La panique me prend. J’ai le souffle coupé. Je n’arrive plus à respirer. « Je… Je… non… » murmurais-je, avant de vaciller. J’arrive à peine à relever la tête vers lui avec mes yeux humides. Faire face à mon péché… C’était éprouvant.
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