Solveig Looka Times

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Franchement je sais pas ... je m'en faisais une obsession quand j'étais plus petit ! Je me demandais ce qu'il y avait après la mort et est-ce que c'est vrai que c'est mieux là-bas, qu'on a plus autant de galères dans la vie et tout ... mais depuis, je sais pas, j'y ai réfléchi et je me dis que j'ai pas envie de finir comme ceux qu'on nous montre à la télé ! Y en a qui sont tellement salement amochés que même leurs parents se demandent si c'est encore eux. Moi, si je devais mourir, je voudrais au moins garder un minimum de dignité quoi ... parce que parfois, y a des tributs des Hunger Games qui morflent bien ! C'est le genre de truc, je crois, qui poussent tout le monde à devenir dingue et à s'acharner les uns sur les autres en ayant à peine posé le pied dans l'arène. C'était sûr qu'il fallait bien mettre la pression d'une manière ou d'une autre et montrer des gens au visage méconnaissable, ça rend fou. Alors non, je veux pas mourir comme ça. Surtout pas en public, je veux mourir tranquillement, paisiblement et loin des caméras ! Et par-dessus tout, je ne veux pas mourir de la main d'un autre ... ça serait horrible pour moi. Bref, j'en suis pas encore là !

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour rien ni personne. Ma vie, ça a été pour le moment une longue suite de galères ... ma famille m'a abandonné alors que j'étais qu'un gosse alors pour aucun d'eux, je ne me sacrifierais, je suis pas fou non plus ! Quant à mes amis, disons que je les apprécie mais que je ne le vois pas assez souvent et que je ne suis pas assez attaché pour risquer ma vie pour eux. Alors je m'en fous soi ça paraît égoïste, ma vie et même si elle est merdique, j'y tiens ! Et je la donnerais pas pour qui que ce soit ... je doute de toute façon que quelqu'un en ferait autant pour moi. C'est pas comme si je vivais entourés de gens qui m'aime ...

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Vitesse, agilité.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non et de toute façon, je m'en fous ! Je vois plus ma famille depuis bien longtemps et je m'en porte très bien. Cela dit, je ne pense pas avoir eu de la famille là-bas ... ils sont tous bien trop chanceux pour voir leur nom apparaître. Je suis sûr que même dans une boule remplie de petits papiers à leurs noms et un seul au mien, ça tomberait sur moi. C'est comme ça, ils se feront jamais avouer. Les TImes, pour les piéger, faut y aller ! Faut croire que depuis le départ, je suis pas comme eux ...

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Si seulement je pouvais, je m'évaderais et j'irais directement au 13 ! Là-bas au moins, je suis sûr que y aurait des gens pour m'aider ou du moins, partager mon point de vue. Mais bon, dans ma tête ,le district 13 bien qu'il existe, reste une vague utopie. Faut pas rêver, le jour où j'arriverais à me sortir de ma situation ... c'est pas demain la veille. Alors oui, je les soutiens ! Et j'espère qu'ils feront bouger les choses mais en attendant, je peux rien faire de concret pour les y aider.


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 4 chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE serviteur ( entre-autre ) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je déteste ça et j'attend avec impatience que ça se termine. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 15 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Attends Evan … t’es sûr qu’il n’y a pas d’autres solutions ? »
Comme d’habitude, les deux adultes étaient attablés, cherchant à trouver ne serait-ce qu’un centime quelque part … sauf que cette fois, il n’y avait plus aucun chemin à exploiter. Solveig et tous ses frères et sœurs étaient regroupés derrière le pan de mur, écoutant attentivement la discussion des parents. Souvent, ceux-ci finissaient par s’énerver. Leur père n’avait jamais frappé sa femme, même quand celle-ci lui mettait des gifles ou lui jetait des tasses à la figure. Par contre, eux, il les considérait comme des erreurs, les simples résultats de l’amour qu’il aimait un peu trop faire à sa femme … Chacun des enfants avait au moins une fois ramassé une bonne gifle de leur père. Certains avaient moins de chance que d’autres, se ramassant carrément des coups de poings ou de pieds. Solveig était le plus petit, le dernier de la fratrie et bizarrement, ça l’avait toujours un peu épargné. Quand son père lui collait une claque, il le regardait dans ses énormes yeux verts-gris et s’en allait en maugréant, n’osant jamais le frapper davantage. Solveig avait compris que c’était un petit traitement de faveur car ses frères et sœurs n’avaient pas toujours cette chance.

Ils vivaient mal, ils ne vivaient pas à vrai dire, ils survivaient. Heureusement, ils avaient l’esprit de fratrie et quand ils avaient à manger, ils partageaient. Les Times vivaient dans un milieu plus que défavorisé, il n’aurait même pas été étonnant d’en retrouver un jour un, mort de faim dans la rue ou dans son lit. Solveig avait appris à ne plus ressentir la faim, n’ayant jamais réellement mangé comme on le devrait … il savait ce que c’était que de vivre chez les Times. Ses parents n’avaient pas de moyens, tous deux travaillant pourtant d’arraches-pies. Leur problème ? L’alcool et les plaisirs. Monsieur allait souvent se satisfaire ailleurs qu’auprès de sa femme et madame allait généralement déverser sa colère sur une bouteille. Tout leur argent y passait et les enfants étaient le cadet de leurs soucis. Une phrase attira l’attention de tous les enfants, ils venaient d’entendre une information cruciale pour l’un d’entre eux :

« On peut toujours aller voir les Finchs, peut-être que leur offre est encore valable ? »

2

Il avait cinq ans lorsqu’il arriva chez les Finchs, vendu comme on vend une bête à un éleveur. Ses parents n’avaient plus d’argents, ils étaient vraiment au bout du rouleau cette fois-là et leur solution avait été de se séparer d’un de leurs enfants. Pourquoi Solveig ? Parce qu’il était le dernier, qu’il avait un visage aux traits fins et délicats, des grands yeux verts-gris et qu’il avait tout de suite attiré l’attention de Monsieur et Madame Finchs. Tous deux désirant avoir un enfant de plus, car ils en avaient déjà d’autres. Solveig avait donc été vendu, un acte que jamais il n’oublierait … mais surtout, les dernières paroles de son paternel resteraient à jamais marquées dans sa mémoire :

« De toute façon, dans ta foule de gosses, que y en ai un de moins … tu verras même pas la différence ! »

Et elle avait acquiescé, hésitante au début mais finalement à choisir entre sa bouteille et l’un de ses fils, le choix était simple. Solveig avait donc été accompagné par son père – sa mère, dans sa profonde hypocrisie, était restée à la maison pour pleurer un enfant dont elle se fichait éperdument depuis sa naissance – et il avait été échangé contre un beau petit paquet de pièces. Madame Finchs l’avait pris par la main et l’avait emmené, il avait crû l’espace d’un instant que sa vie serait meilleure avec ces gens riches … douce rêverie.

Il comprit très vite qu’il ne les intéresserait qu’un temps. Ces gens riches ne voulaient qu’une poupée vivante pour jouer au papa et à la maman, rien de plus. Durant plus de cinq ans, ils le traitèrent bien car il était encore un enfant et n’avait rien d’un adolescent … Cependant dès que la puberté approcha, les choses changèrent du tout au tout…

3

« Nettoies-moi ça ! »

Du jour au lendemain, les deux adultes commencèrent à le considérer comme un moins que rien. Les corvées s’accumulèrent, ils commencèrent à ne plus s’intéresser à lui, à faire de lui l’esclave qu’ils avaient achetés. Solveig comprit alors que son temps était passé … ils n’attendaient désormais plus de lui que d’être leur toutou. Docile et sage, obéir à leurs ordres et faire leurs corvées sans broncher. Il n’avait d’autres choix que de leur obéir, par chance pour lui, il grandissait en parallèle avec la fille des Finchs. Elle s’appelait Mini et était la fille biologique des Finchs, la seule enfant de la maison qu’ils ne délaissèrent jamais. Car ils étaient plusieurs à devenir des esclaves, en tout, ils étaient trois. Trois enfants provenant de familles très pauvres, des familles qui avaient été mises au pied du mur. Solveig haïssait les Times, qu’il ne considérait même plus comme sa famille. Ils s’étaient débarrassés de lui pour de l’argent … et maintenant, il devait obéir à des inconnus sans rechigner.

Plus il grandissait et plus Solveig devenait un jeune garçon beau et particulier, tout le monde s’en apercevait. Souvent, il surprenait le regard de Madame Finchs sur lui et parfois même celui de Monsieur Finchs … La peur le tenaillait, oseraient-ils réellement lui faire quelque chose ? Il en eut la réponse un jour où il faisait particulièrement chaud et que Madame Finchs s’approcha, elle lui caressa les épaules et la nuque. Il avait alors quatorze ans et il était mortifié ! Par chance pour lui, Mini passa par là et appela sa mère. Depuis ce jour-là plus jamais le couple ne s’approcha de Solveig et le jeune garçon est sûr que c’est suite à une discussion que la jolie Mini a eu avec eux … car les deux adultes ne se privaient pas avec les deux autres enfants qu’ils avaient achetés.

Grandir dans une telle ambiance, de soumission et de médiocrité, a rendu Solveig très solitaire et l’a complètement anéanti. Il n’a pas l’habitude de se faire des amis mais généralement, il attire tout de même la sympathie, plutôt gentil, il ne ferait rien pour faire sciemment du mal à quelqu’un. Cependant, vivre chez les Finchs est une épreuve pour lui et il n’attend qu’une chose : Qu’il puisse s’enfuir !

Solveig L. Times a écrit:

Phoenixou purée !!! T'imagines même pas comment tu m'as manqué, un truc de fifou !! Je me disais bien qu'il manquait une dose de seskitude dans ma vie ...

Mais bon, j'arrivais pas à revenir ... Mais là, I'm back !!

Han comment c'est trop bon de revenir !!!

Merci sesky toi