| Sujet: OPALE ⚡ I have a dream ... Mer 16 Mai - 21:31 | |
| Alexiel Opale Caerson❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Alexiel Opale Caerson, mais personne n'utilise jamais mon premier prénom. Je suis Opale, juste Opale. Je suis une habitante du district 12 depuis ma naissance. Je n'ai jamais bougé de là-bas, tout comme mes parents et mes grands-parents avant moi. J'ai aujourd'hui 16 ans, et je suis née un 15 avril. Je suis anti-capitole, et si seulement il n'y avait pas ma famille, j'aurai rejoint les rebelles depuis longtemps. Bien que l'idée de participer aux Hunger Games me rende malade, je suis plus ou moins préparée aux Jeux, mon frère n'ayant pas voulu me laisser sans défense.
J'ai été élevée dans l'une des familles les plus pauvres du District 12. On me considère comme une personne mâture, forte, courageuse, intelligente, butée, maligne, indépendante, mais je suis aussi réaliste, triste et torturée. Si je suis plutôt méfiante de nature, je ne supporte pourtant pas la solitude. Paraît-il que je dégage un certain charisme. Je suis amoureuse de la musique. Je ne pourrai pas m'en passer. Sans doute la seule chose dont je ne saurai pas me priver.
Chaque année, je prends le plus de tesserae, pour pouvoir nourrir ma famille.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Dans les jeux. Pas très optimiste, en effet, mais vu que je prends 5 tesserae par an, et que j'en ai 16, calculez un peu mon nombre de chance d'être choisie, parmi toutes les filles de mon district. Je suis réaliste, je ne me fais pas d'illusions ... Mais s'il n'y avait pas ces foutus jeux, j'aimerai m'éteindre en douceur. Allongée dans un champ, avec pour seule vision l'immensité bleue du ciel. Et de la musique dans les oreilles.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour ceux que j'aime. Pour ma famille et pour mes amis. J'accepterai de mourir pour sauver mes deux petits frères et soeurs, ou encore mes meilleurs amis. J'accepterai aussi de mourir pour une cause en laquelle je crois. Ou plutôt, je pourrais me battre pour une cause en laquelle je crois, me battre pour défendre mes idéaux, et mourir, s'il le faut.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je suis agile, discrète et très rapide. De plus, mon frère a décidé, à la mort de mon père, qu'il fallait que je sois préparée aux jeux, puisque je ne pourrais éviter de prendre des tesserae. Il m'a appris à me battre à l'épée, il m'a appris le lancer de couteaux. Enfin, mon frère m'a aussi appris à poser des pièges.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Non.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Je ne supporte pas le visionnage des jeux. Je ne comprends pas comment les habitants du capitole peuvent se réjouir et s'amuser à voir ces enfants mourir. C'est sanglant, c'est sadique, c'est cruel. Ca ne tiendrait qu'à moi, je n'allumerai jamais la télé de ma vie, si c'est pour tomber sur une émission du Capitole ... Une fois, d'ailleurs, j'ai séché le visionnage des Jeux. J'ai passé la barrière, je me suis réfugiée dans la forêt, et je n'en suis sortie qu'une fois la journée terminée.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Si je pouvais, je les rejoindrai. Si seulement il n'y avait pas ma famille et mes amis ici ... Oui, je les rejoindrai, mais je ne peux pas. Je ne peux pas abandonner ceux que j'aime, et je sais que ma mère n'accepterait jamais de quitter son district pour une soit-disant communauté rebelle comme elle dit. Cependant, je soutiens leur action à 100% ... J'aimerai réellement être avec eux, j'aimerai devenir une rebelle et me libérer enfin de l'emprise du Capitole.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 36 chances d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER D' élève ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je n'aime pas vraiment ça. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende mais je me suis déjà entraîné. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. « À la claire fontaine, m'en allant promener ... J'ai trouvé l'eau si belle, que je m'y suis baignée. »
Je lève la tête vers mon père. Assis dans l'herbe, au cœur de la forêt, nous profitons de l'un de ces moments père/fille si rares et si précieux à mes yeux. J'ai six ans, mon grand frère douze, et il accapare la plupart du temps toute l'attention de mon papa. Seulement, j'ai un point commun avec mon père que Maxym n'a pas, quelque chose qu'il ne pourra jamais me prendre ... La musique. La première fois que j'ai vu la guitare de mon père, qu'il a fabriqué du temps où il avait encore suffisamment d'argent et de matériel pour continuer son métier de luthier, et qu'il garde précieusement dans sa chambre, j'ai été fascinée. Fascinée par cet instrument magique qui produit un son parfois incroyablement doux et tendre, d'autres fois mélancoliques, d'autres fois encore, colérique. Oui car pour moi, la musique a des sentiments. La musique reflète les sentiments de celui qui en joue.
« Princesse, chante avec moi ! » m'encourage mon père. Et je reprends la suite de la chanson de ma petite voix fluette. « Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai ... »
Soudain, un craquement sordide retentit. Mon père cesse de jouer de la guitare et je me tais brusquement. Depuis que je suis toute petite, depuis que mon père a commencé à m'emmener de l'autre côté de la barrière du district 12, dans la forêt, je connais les règles élémentaires de prudence, et je sais quand il faut se taire. Seulement, je ne peux m'empêcher de demander :
« Papa, c'est quoi ? »
Il pose sa main sur ma bouche, pour me faire taire et ne me répond pas. Nous attendons. Longtemps. Plus de dix minutes, sans bouger, sans parler. Même les oiseaux, les geais moqueurs qui nous accompagnaient ne chantent plus, ayant sans doute compris que nous avions un problème. Puis, après dix minutes de silence total, mon père me fait enfin signe que c'est bon, le danger est écarté - si danger il y avait.
« On recommence à chanter, Papa ? » je demande. « Non, Princesse, il vaut mieux rentrer. »
Je suis triste. Je ne veux pas rentrer, je suis bien ici, avec Papa. Je voudrais y rester pour toujours. Mais mon père me prend dans ses bras et me pose sur ses épaules. Je m'agrippe à lui et mon père retourne à la clôture qui sépare le 12 de la forêt. Il vérifie un instant que personne n'est là, puis il me fait passer par le trou du grillage qui n'a jamais été réparé, puis me rejoint de l'autre côté.
« Allez, viens Princesse ! On va retrouver Maman et Maxym, je suis sûr qu'ils seront ravis de voir tour ça ! » me fait-il en secouant sous mon nez les quelques prises qu'il a récupéré grâce à ses pièges.
« Opale ! Opale ! »
Je me retourne. Mes copines rient autour de moi. A chaque fois qu'elles voient mon frère, elles rient, de toute façon. Il a 14 ans, il est grand et musclé et je crois qu'il leur plaît bien. Ça me fait rire, d'ailleurs. Pour moi, bah, c'est mon seul et unique frère quoi. Je m'approche de la barrière qui sépare la cour de l'école de la rue.
« Qu'est-ce qu'il y a Maxym ? Pourquoi t'es pas en cours ? T'as séché encore ? » En temps normal, il me taquinerait un peu, ferait l'innocent. Mais là, il a l'air grave, et je prends peur. « Maxym ? Il se passe quoi ? » Maxym sert les poings, puis pose sa main sur mon épaule. « Opale ... C'est Papa ... Il n'est pas remonté de la mine ... »
Il me faut un instant pour assimiler. Je cligne des yeux. Je sens des larmes se former et je les balaye d'un revers de manche.
« Quoi ? Maxym ... » Je n'hésite pas une seconde, je saute la barrière de l'école. Mes copines m'appellent, je ne les écoutes absolument pas. Je regarde Maxym. Il me prend par la main et on court jusqu'à la mine, le plus vite possible. Arrivée là-bas, je suis toute essoufflée, mais quand je vois ma mère, en larmes, je me jette dans ses bras.
« Maman ... Maman c'est pas possible Maman ... » je pleure, ma tête enfouie dans son cou. « Ils ... Ils l'ont remonté Maman ? » demande mon frère. Ma mère secoue la tête négativement, et je me met à pleurer de plus en plus fort.
Pendant près de deux heures, nous attendons une signe. Nous attendons mon père. Je l'imagine sortir de la mine, souriant, je le vois me serrer dans ses bras, et rire de mes larmes. Mais quand, enfin, un pacificateur vient nous chercher, ce n'est pas à mon père que l'on m'amène. Ou du moins, pas à mon père tel que je l'imagine.
Non, l'homme auprès duquel on m'amène est prostré, brisé sur le sol. Il respire faiblement, son visage est couvert de charbon, et pourtant si pâle sous cette couche noire. Je pleure de plus en plus fort. Je me jette par terre à ses côtés.
« Papa ... Papa ! » je crie. Papa ... Je ne le reconnais presque pas, mon Papa, ainsi brisé. Et pourtant il me répond, d'une voix cassée, faible. « Princesse ... Ma princesse, il va falloir que tu sois forte, hein. Et toi aussi Maxym. Je vous aimes, mes enfants, je vous aimes tellement ... »
Je tourne la tête vers Maman, elle pleure elle aussi. Je me blottis contre mon père en prenant soin de ne pas lui faire mal. Et là, je crois que je m'endors.
Quand je me réveille, la première chose que je fais, c'est de crier :
« Papa ! »
Aussitôt, ma mère se précipite à mon chevet. Elle a les yeux rougis, je vois qu'elle a pleuré. Elle me caresse les cheveux et me murmure de douces paroles réconfortantes. Mais je ne veux pas de ces paroles réconfortantes, ce que je veux, c'est savoir où est Papa.
« Maman ... Où est Papa ? »
Et là, rien qu'à voir son regard désespéré et immensément triste, je comprends. Et je crie et je hurle, parce que je ne veux pas, je ne veux pas. Mon père ne peut pas être mort. Ce n'est pas possible. Mon père ne peut pas être mort. J'ai 8 ans, je ne peux pas perdre mon père maintenant. Je hurle encore à m'en casser la voix.
Et de nouveau, je m'endors.
3 mois plus tard. J'ai faim. Depuis 3 mois, depuis la mort de Papa, nous ne mangeons plus grand chose. Aujourd'hui, Maxym va prendre des tesserae. Ma mère a refusé, les premiers mois, mais il a décidé d'en prendre tout de même. Et je leur ai dit que, quand j'aurai 12 ans, j'en prendrais moi aussi, qu'ils ne le veuillent ou non.
Depuis 3 mois, je ne vais presque plus en cours. Au début, je ne supportais pas les mines tristes de mes copines quand elles me regardaient. Et puis, au fur et à mesure, j'ai pris goût aux longues journées passées en solitaire dans les bois, à ne rien faire. Oh, si généralement je posais quelques pièges et je les ramassais le soir, mais surtout, là-bas, je chantais et je jouais de la guitare de Papa, comme il me l'avait appris. A chaque fois que je touchais cette guitare, mon cœur se serrait, mais cela me faisait tout de même du bien.
J'ai rendez-vous avec Maxym aujourd'hui, dans les bois. Je passe la barrière, comme des milliers de fois auparavant, et je cours, jusqu'à une petite clairière où on a l'habitude de se retrouver. Il est déjà là, assis sur une pierre, je le rejoins et m'assis prêt de lui.
« Qu'est-ce qu'il y a Maxym ? » demandai-je. « Pourquoi tu voulais me voir ? » Il me regarde en souriant et me passe une main dans les cheveux.
« Tu sais, Opale ... Papa, juste avant de mourir ... Il m'a demandé de te préparer aux jeux. » Au moment où il évoque mon père, mon cœur se serre, comme toujours, et puis, sa phrase m'interpelle. « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Quand j'ai eu 12 ans, Papa m'a appris à me battre. Avec une épée. Et à lancer des couteaux, aussi. » Je fronce les sourcils. Je ne savais pas ça. « Mais ... Où est-ce qu'il a eu une épée et des couteaux ? » Maxym esquisse un petit sourire amusé. « Héritage familial. C'est le grand-père de Papa, je crois qui avait récupéré ces armes je sais plus trop où. Bref ... Je sais que quoiqu'il arrive, même si je te l'interdis, tu prendras des tesserae un jour ou l'autre ... Tu augmentes tes chances de te retrouver dans l'arène et ... Papa ne voulait pas, et moi non plus, que tu y ailles sans défense. »
Je reste un instant sidérée. Mon frère veut m'apprendre à me battre. En prévision des jeux. Contrairement à la plupart des familles, qui attendent et prient pour que leurs enfants ne soient pas choisis, je serais préparé. Et mon frère aussi. Tels des carrières, sauf que nous n'avions aucune ambition de participer ...
« Tu vas m'apprendre à me battre ? A courir ? A survivre ? »
Maxym hoche la tête.
« Oui. »
« Elle a oublié Papa. » Maxym me regarde et soupire à mes paroles.
Notre mère s'est remarié la veille. Avec un homme, un ancien mineur. Blessé à la jambe, gravement, il ne peut plus travailler. Mais Maman l'aime. Et en plus, elle attend un enfant de lui. Mais moi, je ne supporte pas ce nouveau mari.
« Elle a le droit de se remarier, Opale ... Ça fait 3 ans que Papa est mort. »
Maxym a bien grandi. Il a 17 ans maintenant, moi 11. Je ne suis pas encore admissible aux jeux, lui, il ne lui reste plus que deux ans à tenir. Il prend le plus de tesserae possibles, surtout depuis qu'il sait que Maman est enceinte. Puis, quand lui aura passé les dix-huit ans, et que moi j'aurais douze ans, ce sera à moi de prendre des tesserae.
« Il sert à rien ! Si encore il pouvait aller à la mine, ou s'il était commerçant ... Mais il est blessé et il ne sait rien faire de ses mains ! » Je m'exclame, désespérée.
« Mais Maman l'aime. Et puis, bientôt, on va avoir un frère ou une sœur. Et ne me dit pas que ça te laisse indifférente. » Je réfléchis un instant puis je dis : « Non, c'est vrai, pour ça, je suis heureuse. Mais ... Ca va faire une bouche de plus à nourrir. On va devoir prendre plus de tesserae. Et tendre plus de pièges. »
Maxym soupire, caresse ma joue puis me dit :
« Je sais. Mais on s'en sortira, d'accord ? »
Aujourd'hui, j'ai 16 ans. Maxym en a 22, cela fait quatre ans qu'il travaille à la mine. Il n'habite plus chez nous, la maison s'est révélée trop petite pour cinq personnes. Oui, cinq. Ma mère a eu un petit garçon, quelques mois après son mariage, puis un an plus tard, une petite fille. Si je n'apprécie toujours pas le nouvel époux de ma mère, mon petit frère et ma petite sœur sont mes deux trésors. Je les aime, je les protège, et je les nourris du mieux que je peux.
Pour l'instant, je suis la seule de la famille qui risque d'être appelée aux Jeux. Chaque année, je prends 5 tesserae, et aujourd'hui, il y a 36 petits bouts de papier portant mon nom, à la Moisson. Je sais qu'un jour je serai appelée. Je n'aime pas me bercer d'illusions ... Je suis réaliste, je sais que ça va arriver, et même si je n'en ai pas envie, je suis prête. Je sais me battre, je sais lancer des couteux, je suis discrète, agile, je cours vite et je sais tendre des pièges. Je suis prête.
reality is here.
Bonjour Je m'appelle Alice et j'ai 15 ans ! Je suis arrivée ici grâce à PRD et je trouve votre forum absolument superbe ! Le seul petit inconvénient est que j'ai eu du mal à trouver un avatar qui me convenait, les célébrités que je voulais étant toutes prises mais ... OSEF, hein ^^ Sinon ... J'adoooore HG et je dois dire que je trouve le forum très fidèle, c'est super
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Dernière édition par A. Opale Caerson le Jeu 24 Mai - 18:59, édité 7 fois |
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