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| HANNITA ϟ fuck you dear, you're mine just for this night | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: HANNITA ϟ fuck you dear, you're mine just for this night Mer 11 Avr - 22:54 | |
| District 6. Première étape depuis ma seconde résurrection. Il neigeait depuis plus de deux heures et je crevais de froid dans ce foutu trou ! Rien n’était intéressant ici, la maison qu’on m’avait prêtée pour cette mission au district six puait le chien mouillé, et je ne savais pas quoi faire. Oui. Vraiment, j’étais pacificateur depuis trois jours exactement, on m’avait donné une tronçonneuse puis lâché dans la nature en me demandant de me démerder. Je ne savais même pas en quoi consistait ce foutu métier, mais vu l’énorme lavage de cerveau qu’on m’avait gentiment offert, je ne risquais pas de chômer. Cette odeur était affreuse, et j’étais sure que le cadavre d’un chien mort gisait encore à l’étage. Je n’osais pas allez voir. J’en avais rien à foutre de voir un chien mort, mais si j’avais la confirmation qu’il était là-haut, je me sentirai dans l’obligation de nettoyer et je n’avais franchement pas envie d’astiquer le sol ce soir. Au lieu de ça, j’ai attrapé un tee-shirt que j’ai enfilé par-dessus mon torse nu, puis je me suis dirigé vers la porte. Je n’en pouvais simplement plus de rester enfermé dans cette maison sans voir personne ! Finalement, c’était peut-être moi le chien, moi qui avait tellement besoin de compagnie.
Quelle bonne idée j’avais eu. Il faisait deux degrés minimum, il devait être au moins trois heures du matin et en comptant le chien mort dans ma maison, elle était plus remplie que cette rue déserte. Ah non pardon, je pouvais apercevoir un rat de l’autre côté de la rue. Et lui au moins, était vivant. Si j’avais eu un couteau à portée de main, je me serai fait un grand plaisir de le tuer. Il faut croire que je n’aspirais qu’à ça depuis quelques temps. Tuer. On m’avait formaté pour, en même temps. Si quelqu’un me voyait comme j’étais maintenant, il me prendrait certainement pour un fou furieux. J’étais encore recouvert de cicatrices de la tête aux pieds, je boitais comme un canard, et le plus effrayant dans tout ça, je me baladais avec une tronçonneuse à la main. Des milliards de flocons de neige me transperçait la peau, me brulait et maintenant, je ressemblais presque à un Yeti. Heureusement que j’avais déjà beaucoup de sex appeal au naturel. Bon, je continue encore sur quelques mètres, et si je ne trouve personne, je rentre direct dans une baraque minable en défonçant la porte pour kidnapper des gens. Une jolie fille de préférence. C’était ma nature, j’avais toujours été comme ça, et maintenant, c’était cent fois pire puisque j’avais l’impression de ne plus avoir aucune attache. Je pouvais très bien rencontrer quelqu’un de génial, et l’oublier la seconde d’après, le tuer sans rien ressentir. J’étais libéré de tous sentiments. Je ne souffrirai plus jamais.
En continuant mon chemin, j’ai croisé une jeune fille ivre sur la route. Non en fait, elle n’était pas encore ivre, mais vu que je venais de la voir avaler près d’une demi bouteille de rhum sec en trois secondes, elle ne tarderait pas à l’être. J’hésitais entre continuer mon chemin et la laisser crever sur place où la ramener chez moi pour m’amuser un peu. La vie m’avait appris, que les gens bourrés étaient souvent très drôles et très peu discrets. Je pourrais certainement lu demander des informations sur le district 6, histoire que je n’ai pas l’air d’un paumé lorsque je commencerai mon travail demain. Je me suis dirigé vers elle à grandes enjambées, sans vraiment faire attention ou je mettais les pieds. Par malheur, j’ai glissé sur une petite noisette qui trainait dans la neige. Comme si elle avait été placée ici exprès pour me faire perdre toute ma crédibilité. J’ai fait un vol plané, j’ai atterrit la tête la première dans la neige boueuse, et moi qui avais déjà froid, j’étais entrain de me transformer en glaçon. « Oh bordel de merde ! » Encore une chose qui n’avait pas changé chez moi, après ma transformation. J’étais toujours aussi vulgaire et borné. Je me suis relevé en vitesse en essuyant la neige sur mon jean usé et mon tee-shirt trempé. J’ai encore juré avant de continuer mon avancée vers la fille allongée sur un drap en plein milieu de la rue. Qu’est-ce qu’elle foutait là, nom de dieu ! Elle était apparemment morte de rire et n’avait pas raté une miette de mon envolée. Grognon, je suis allé shooté dans ses bouteilles. Elles ont roulé au sol en s’entrechoquant. J’ai attrapé la main de la fille brusquement. Je l’ai aidé à se mettre debout –ou plutôt je l’ai forcé- et elle qui était si bien enroulée dans ses couvertures de laine, je lui ai arraché son blouson pour l’enfiler sur mon pauvre vêtement bon à jeter. « Merci bien, ALCOOLLIIIIQUE, j’avais froid. J’te le rendrais pas, il est à moi ! » Mon ton légèrement supérieur devrait bien lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix. J’ai ramassé deux bouteilles entamées que j’ai fourré dans les immenses poches. Et puis j’ai eu une nouvelle super idée. Je n’avais vraiment pas la moindre envie de rester coincé sous la neige pendant toute la soirée, et je n’avais pas non plus envie de rentrer chez moi tout seul. Alors je l’ai tiré derrière moi comme un chien en laisse, jusqu’à ma maison puante. |
| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: HANNITA ϟ fuck you dear, you're mine just for this night Jeu 12 Avr - 19:42 | |
| Ma maison au village des vainqueurs avaient pris la poussière. Je n'y étais pas retournée depuis ... des semaines, voire des mois. Autant dire que son état était pathétique. Problème, ça m'embêtait qu'une bonne se charge d'y faire le ménage. Car j'y gardais des documents plutôt importantes, et j'avais pas réellement envie qu'on fouille dans mes affaires. Ainsi donc, j'étais bien obligée d'aller y séjourner quelques jours, surtout pour faire acte de présence en fait. Je me préparais déjà à y trouver des bestioles mortes ou je ne sais quoi. Heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas. Bien évidemment, ça sentait le renfermer dû au manque d'aération, et la poussière s'était accumulée, mais aucune bestiole crevée ne trainait dans les placards. Ouf. Autant dire que j'avais passé l'après-midi à redonner vie à la maison, et c'était épuisant. De plus, mes pensées étaient constamment occupées par les morts successives de Karel et Cray. Autant dire que mon humeur était loin d'être au top. Je ne pouvais pas rester deux minutes sans penser à eux. J'avais pourtant l'habitude de perdre des proches. Il n'y avait qu'à voir au district six, où tous mes amis proches m'avaient renié dès mon retour des Jeux. Je ne pouvais plus supporter une minute de plus d'être enfermée dans cette maison, aussi gigantesque soit-elle. Au prix d'un effort surhumain, je me sortis de ma léthargie et j'enfilais un pantalon en lin des plus légers, accompagné d'un simple t-shirt trois fois trop grand pour moi. Je pris une espèce de veste en ... laine ? Je n'avais même pas le souvenir d'avoir un vêtement pareil. Chargeant les poches de mon pantalon de toutes les bouteilles d'alcool que je trouvais sur mon chemin, je me décidais à sortir de ce trou à rat. L'avantage d'être une ancienne gagnante des Jeux, c'est que personne ne vous demande des comptes. Ainsi, c'était toooootalement normal que je sorte au milieu de la nuit, bouteilles dans chaque main, et à moitié dénudée.
À peine avais-je posé un pied à l'extérieur que mon corps tout entier se mit à trembler dû à la température des plus basses. Et en plus il neigeait ! Je soupirais et hésitais un instant à rentrer. Oh, puis merde, l'alcool me tiendrait chaud. J'entamais une bouteille de vodka, ce qui me brûla la gorge et me fit toussoter. Rien à voir avec l'alcool de qualité du Capitole. J'étais trop habituée à mon petit luxe. Je refermais la bouteille, optant pour du rhum à la place. Le mélange n’était pas très agréable, et je recommençais à toussoter. Même ma tête s’y mettait, youpie ! Je voyais soudainement flou, et je jetais un œil sur la bouteille. Ah bah oui, je l’avais fini. Quelle descente, haha. J’étais mal barrée pour retrouver ma baraque, après ça. Autant squatter au milieu de la neige. De toute manière, c’était nooooooormal. Je vidais mes poches, posant mes bouteilles à terre quand un bruit attira mon attention. Un jeune homme venait de s’effondrer dans la neige, mais royalement quoi. Je pouffais de rire comme une gamine, ce qui me fit perdre équilibre. Bon bah. Karma quoi. Je m’enroulais un peu plus dans ma veste six fois trop longue afin de me réchauffer. Je revoyais la chute du jeune homme dans ma tête, et j’en riais encore. Il se dirigeait en ma direction, je le suivis du regard en finissant la bouteille de vodka. Nouvelle quinte de toux. Par contre, je riais moins dès qu’il shoota dans mes bouteilles. « Connaaaard ! » dis-je de ma voix la plus éteinte. Non mais sérieux, pour qu’il se prenait ? C’est pas comme s’il était important, contrairement à MOI. Il m’attrapa la main et je me retrouvais debout. Putain, ça craint. Ma tête tournait de plus en plus et j’avais de la peine à tenir sur mes deux jambes. L’alcool c’est bien, mais pas s’en envoyant deux-trois bouteilles en cinq minutes. Soudain, je grelottais à nouveau. Je remarquais que le jeune homme m’avait piqué ma veste/couverture qui me tenait chaud. « Merci bien, ALCOOLLIIIIQUE, j’avais froid. J’te le rendrais pas, il est à moi ! » Mon sang ne fit qu’un tour. Je le toisais du regard, avant de lui offrir mon plus beau crachat en plein visage. J’étais un lama dans une autre vie. « Pas besoin de me le rendre, il est à toi. » dis-je en lui crachant une nouvelle fois au visage. Ah non, ça, il n’avait pas besoin de me les rendre. Un peu plus et je pouvais lui faire prendre sa douche. Je tentais de faire quelques pas, mais l’enfoiré me tenait et m’obligeait même à le suivre. Je me retrouvais à traîner derrière lui comme un chien en laisse. Je me débattais de toutes mes forces, mais en ayant le cerveau embrumé par l’alcool, c’était pas facile. « Je suis pas ta chienne, enfoiré. » Je m’attardais un peu plus sur son visage, qui m’était étrangement familier. Pfiouuu, avec tout cet alcool, j’étais complètement à la masse. Un tribut ! C’était évident en fait, haha. « Bah alors, t’veux t’faire massacrer une deuxième fois ? Toujours par des filles en plus ! » Je laissais échapper un petit rire avant de lui envoyer mon genou dans les parties intimes. En réalité, j’avais visé son abdomen, mais faut dire que j’y voyais pas grand-chose, haha. Je profitais qu’il m’ait lâché durant quelques instants pour tenter d’avancer, mais je titubais et ma vision devenait carrément brouillée. Je me pris le premier poteau qui passait en pleine tronche. Outch, ça faisait un mal de chieeeen. Je m’appuyais contre ce dernier en soupirant. Toute manière, ça servait à rien de tenter de m’échapper, j’allais pas aller bien loin.
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| Sujet: Re: HANNITA ϟ fuck you dear, you're mine just for this night Mar 8 Mai - 14:25 | |
| « Connaaaard ! » Oui, bon, j’étais peut-être pas l’homme le plus gentil du monde, mais est-ce que je méritais vraiment qu’on me traite ainsi ? Non, évidement que non. J’avais juste… shooté dans ses bouteilles, et d’ailleurs, elle l’ignorait peut-être pour le moment, mais je lui avais surement sauvé la vie. Si j’étais pas arrivé, elle aurait continué à se saouler comme une patate, et demain, quelqu’un l’aurait ramassé morte dans son pipi et son vomis. J’étais loin d’être un connard, non mais ! Je n’ai rien répondu, je me suis contenté de la foudroyer du regard pendant qu’elle essayait de se lever avec peine. « Pas besoin de me le rendre, il est à toi. » répondit-elle quand je lui dis que j’avais l’intention de lui voler son blouson. Bof cette fille était plutôt cool, finalement. Enfin, elle était cool. Jusqu’à ce qu’un énorme crachat vienne s’écraser sur ma joue droite. « BEEEEEEEEEERK MAIS CA VA PAS DEGUELASSE. T’ES UN PORC, NON LA FEMME DU PORC, LA TRUITE ! T’ES UNE TRUITE PUTAIN » Et BOUM, un nouveau glaire en plein dans la gueule. Mon dieu, sur quel genre de femme mutante est-ce que j’étais tombé ? Comment est-ce qu’elle pouvait espérer qu’on ait envie de l’embrasser après ça ? Je devrais surement la laisser tomber, qu’elle crève dans la neige, elle le méritait. « SALOPE ! » Là, il venait du cœur celui-là. Mon niveau d’énervement n’était jamais monté aussi haut en si peu de temps. J’avais besoin de boire moi aussi, et puis l’autre là, la brune, elle n’allait pas faire son égoïste quand même. J’ai volé la bouteille qu’elle tenait dans la main, avant d’en avaler la moitié sans penser à respirer. Je m’étouffais à moitié, et elle, elle rigolait. J’ai passé ma main sur ma figure, mes doigts dans sa bave gluante, et j’ai essuyé tout ça sur elle. C’était à elle après tout, qu’elle le reprenne, je voulais pas de sa bave moi ! J’ai attrapé le bout de sa manche pour la trainer derrière moi. Visiblement, elle essayait de se débattre. Je dis bien « essayait ». Elle poussait des petits cris en me tapant très méchamment. Ouh la vilaine, elle allait avoir une grosse fessée ! « J’suis pas ta chienne, enfoiré. » Oh pitié qu’elle se mette à pleurer ! C’était mon plus grand fantasme ça, de voir une femme pleurer. J’aimais quand elles étaient impuissante et sans défense.« SI ! C’est moi qui décide, grosse naze ! T’es qu’une putain de chienne de truite ! voilà ! » J’étais super fière de ma réponse, sans déconner. Chienne de truite. Cette insulte sonnait trop bien, j’allais devoir la réutiliser dans un futur proche.
Arrivé devant ma maison miteuse, j’ouvris la porte et je la forçai à rentrer dedans, la jetant au passage contre le mur couvert de poussière. J’allumai la lumière. AHHHH, je pouvais enfin correctement voir son visage ! QUE… QUOI ? AHHHHH, mais je la connaissais celle-là ! C’était quoi son nom déjà ? Je portai la bouteille à ma bouche, mais rien ne coula. Merde, la bouteille était finie… Je secouai les autres pour voir s’il restait quelque chose, mais non, elles étaient toutes vides. Ça alors ! Comment est-ce qu’on avait réussi à finir tout ça en si peu de temps ? Et comment est-ce que c’était possible que j’arrive encore à penser ? Je me rendis bien vite compte pourtant, que c’était elle qui avait du tout boire. OH NON ! En plus, je venais d’emménager ici, alors je n’avais pas eu le temps de faire le plein. En reposant les yeux sur la fille, je me rendis compte qu’elle m’observait en buguant. Quoi ? Je savais bien que j’étais beau mais il y avait une façon plus discrète d’admirer les gens tout de même ! Elle cligna des yeux et se mit à crier en s’étouffant de rire ;« Bah alors, t’veux t’faire massacrer une deuxième fois ? Toujours par des filles en plus ! » Hein ? OHH ! Révélation. Elle me connaissait. Et la vérité, c’est que je la connaissais aussi. Très bien même ! La fille qui avait un nom d’épice et d’animal réunis, comment avais-je pu l’oublier ! Pepper-Swaaaaaan ! Voilà, malgré l’alcool qui embrouillait mes pensées, je me souvenais de son prénom. « Ta gueule » Oui je sais c’était pas la réplique du siècle, mais elle avait pas tout à fait tort dans le fond, et la contredire ne ferait que m’enfoncer. Même si elle était une ancienne gagnante, dans l’état où elle était-elle n’avait aucune chance de me tuer. Un petit sourire constant étirait ses lèvres sur toute la largeur de son visage, et vu comment elle marchait et se cognait partout, elle devait tout voir au ralenti et en plusieurs parties floues. D’ailleurs, elle avait même un peu tort. En réalité, si elle me massacrait maintenant, ce serait la troisième fois de ma vie. 1 – Zoé, 2 – les peacekeepers, et 3 – elle. Outch, une douleur brulante et aigue prit naissance dans mes testicules. La vieille folle, elle m’avait foutu un coup de genou dans les parties intimes ! Ma main partit d’elle-même . Je claquai le vide pendant que Pepper s’échappait. Frapper à très grande vitesse l’air me fit perdre l’équilibre, et je me retrouvai les fesses au sol au moment même où la brune rentrait dans un poteau. On formait une belle équipe de bras cassé à cette heure tardive du soir, mais je ne me sentais pas encore assez mal pour être heureux. Enfin, si c’était encore possible que je sois heureux après ce qu’on m’avait fait. Je crois que d’ordinaire, j’aurai pété un câble en entendant Pépita parler de Zoé et du fait qu’elle m’ait tué. Je savais très bien au fond de moi, que j’étais censé haïr cette Zoé, ou l’aimer du plus profond de mon être, mais j’étais incapable de me souvenir pourquoi. Elle m’avait tué, et alors ? J’avais ressuscité, fin de l’histoire. Pourtant j’avais toujours cette étrange sensation au fond de moi, que je devaaais absoooolument ressentir quelque chose.
Je me rendis soudain compte que j’étais en train de rire comme un trisomique. Vous savez, ce rire en saccadé, ha, ha, ha. Suivi d’un hoquet, hic ! Et d’une nouvelle crise de rire débile, ha, ha, ha. J’avais trop chaud, trop chaud, il faisait tellement chaud ! Pourquoi est-ce que j’avais encore ce foutu blouson sur moi ? Il fallait que je l’enlève. Je me suis déshabillé en moins d’une seconde, oubliant la fille pendant qu’elle tentait visiblement de rester en vie accoudée à un poteau. Mon tee shirt resta coincé dans la fermeture éclair de l’énorme pull en laine, il fallait que je l’enlève lui aussi ! Je me dirigeai vers la cuisine, soudainement très obsédé par le fait que je devais finir nu. J’attrapai une paire de ciseau dans l’un des placards, et je revins dans le salon. Là, sous les yeux exorbités vaguement intéressé de la jeune Heavensbee, j’entrepris de découper tous mes vêtements, un par un, y compris mon caleçon au motif de superman et mes chaussettes déjà trouées. Je le regretterai surement plus tard, demain, peut-être, je n’avais pas vraiment le temps d’y penser maintenant, même si ce caleçon superman était mon préféré ! Pfoooooooou. « Ouhouuu je suis un méchant bonhommee dess neeeeeigeeeeuuh » Putain mon esprit délirait totalement là, et puis maintenant, j’avais super froid. Quelle idée de se déshabiller alors qu’il faisait si froid… les bouteilles… les bouteilles… y’en avait plus !
Je me souvins d’une chose. A côté de cette maison de merde qu’on m’avait confiée, il y avait un bar en service toute la nuit. Les gens qui se trouvaient là-bas étaient tous des ivrognes qui passaient la nuit à faire des combats de catch et à parier les uns sur les autres. Avec un peu de chance, y’avait encore des gens là-bas. Pépita. Est-ce que je devais l’emmener avec moi ? Huum… de toute façon, j’étais pas vraiment sûr qu’elle bougerait d’ici. Et elle risquait de mourir sur le chemin. Alors, je me suis contenté de la regarder en fronçant le nez, elle puait vraiment cette maison. J’espérais qu’elle était une accro au ménage et qu’elle sentirait soudain une envie présente de nettoyer ma baraque. « ça pue. J’suis sûr que t’as pété ! Bon, je reviens ». Oui bon, on pouvait toujours espérer. Qu’elle me suive ou qu’elle se casse après tout, j’en avais rien à faire. Je sortis de la maison avec ma tronçonneuse, en oubliant totalement que j’étais nu.
Je marchais le long du trottoir, j’avais les pieds glacés tellement la neige me brulait les pieds, mais je ne le sentais presque pas. J’avançais l’air de rien, ignorant totalement les gens encore debout à cette heures qui regardaient par leur fenêtre ou qui trainaient dehors, même s’ils étaient rares. La taverne ne se trouvait qu’à une dizaine de mètres, j’entendais des gens crier, chanter, hurler même, des injures et des chansons, des rires stridents. Ouais, pas de doutes eux aussi ils étaient tous saouls. J’ouvris la porte, au moment où un immense silence s’abattit sur la salle. Oulaaah, ceux-là, ils avaient pas l’habitude de croiser des hommes nus la nuit ou quoi ? « Je voudrais trois bouteilles de ce que tu as de plus fort step’ » ; Le barman m’observa comme si j’étais une mutation génétique. Il hésitait beaucoup, mais je crois que le fait de voir que j’allumais ma tronçonneuse l’a fait changer d’avis, et il a posé ce que je lui demandais sur le comptoir. J’entendis des murmures dans la pièce, des sanglots, et j’ai plaqué ma main sur mon sexe en me rendant soudain compte de l’endroit où j’étais, et dans quel posture précisément est-ce que j’étais. Je me suis mis à balbutié, je rougissais, j’étais un peu gêné. J’ai attrapé les bouteilles en murmurant que je payerais demain, et je me suis cassé en courant. J’ai ouvert la porte de chez moi d’un mouvement brusque, Pepper était toujours là.
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| | | Pepper-Swann Heavensbee △ correspondances : 569 △ points : 25 △ multicomptes : alexiane, hunter (leevy) △ à Panem depuis le : 03/10/2011 △ humeur : go fuck yourself △ âge du personnage : trente ans △ occupation : ancienne mentor, reconvertie en fugitive
| Sujet: Re: HANNITA ϟ fuck you dear, you're mine just for this night Mar 22 Mai - 19:09 | |
| Des connards, j’en avais connu un sacré paquet, que ce soit au district six ou au Capitole, mais ce type remportait la palme haut la main. En quelques secondes, il m’avait convaincu que je ne pourrais que le détester, et qu’aucune autre solution n’était possible. J’avais beau être un peu … joyeuse, je n’étais pas stupide. Je ne connaissais pas ce type, quoi que son visage m’était étrangement familier. Mais je ne parvenais pas à remettre les pièces du puzzle en place, et de savoir d’où je le connaissais. Ça me reviendrait, peut-être, un jour, quand je serais plus fraiche et quand j’aurai les idées plus claires. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de le dévisager, en espérant que la réponse me tombe du ciel. Un gagnant ? Je les côtoyais presque tous lors des Jeux, et c’était évident qu’il n’en n’était pas un. Peut-être un rebelle ? Non, hors de question, ce n’est pas notre genre de comportement, même en ayant bu toutes sortes de boissons aussi fortes les unes que les autres. Un Pacificateur ? Mouais, peut-être, mais il n’avait pas la gueule de l’emploi. Tant pis, ça me reviendrait, un jour ou l’autre. Mais quoi qu’il en soit, c’était un connard. Et un bon, le genre d’enfoiré qui excelle dans ce domaine, et qui sont véritablement doués pour emmerder les gens. Et je ne m’étais pas priée pour lui faire part de mon avis, même si, vu mon état, cela ressemblait plus à une grosse blague. Ouais, j’avais rien de sérieuse à ce moment-là. Mais étonnamment, j’appréciais bien cet état. Je le regretterais probablement demain matin, mais pour l’instant, je me sentais mieux. Aaaah, l’alcool, mon nouveau meilleur ami. Nouveau ? Unique. Mouais, un bon pote, c’est indéniable.
L'enfoiré - oui, appelons-le ainsi, ça lui va plutôt bien - ne s'était pas gêné pour me piquer le haut me servant de couverture, et je me retrouvais à grelotter comme pas possible. On pouvait facilement croire que j'avais mis les doigts dans une prise électrique, et que c'était la raison pour laquelle je tremblais autant. Enfoiré. J'aurai bien été tentée de récupérer mon bien, mais vu que je voyais le jeune homme en trois exemplaires, je ne savais pas réellement lequel je devais attaquer pour obtenir mon blouson. Celui du milieu ? J'essayai, le cherchant de la main, mais je me retrouvais à tâter du vide. Mouais, c'était pas la joie dans mon cerveau. Je commençais même à avoir des nausées, raison pour laquelle j'arrêtais de vouloir récupérer mon bien. Ça ne servait à rien. Et puis, j'aimais bien mon poignet, j'avais pas spécialement envie qu'il me le brise. Quoi qu'actuellement, il me brisait autre chose. Non, attendez, j'suis pas un mec, c'est vrai. Je ne m'étais pas privée pour lui cracher à la figure, tiens, voilà, un masque beauté, ça te fera du bien ! « BEEEEEEEEEERK MAIS CA VA PAS DEGUELASSE. T'ES UN PORC, NON LA FEMME DU PORC, LA TRUITE ! T'ES UNE TRUITE PUTAIN » Je pouffais de rire comme une demeurée, qu’est-ce qu’il était con ! C’était pas vraiment une insulte, puisque les truites c’est joli. Bah quoi, si j’étais au district quatre, je ferais fureur, tiens. J’étais plutôt fière de mon coup, mais le type ne semblait pas être du même avis. « SALOPE ! » Connard. Enfoiré. Salopard. Ah, bordel, tous les surnoms lui allaient bien au teint, à cet idiot. J’entrepris de boire une nouvelle gorgée d’alcool, ça faisait plus de deux minutes que je n’en n’avais pas prises, j’étais en manque, mais l’enfoiré me piqua la bouteille sous le nez. Je fulminais. D’où il se permettait d’agir ainsi ? J’avais rien demandé, hein, j’étais tranquille avec mes bouteilles et mon ivresse, je dérangeai personne. Et il avait fallu qu’il ramène ses fesses pour me déranger. Pfff. Batard. Et il l’était encore plus à la seconde où il s’essuyait sur moi. Quel porc, quel … truite. « Connard ! » répétai-je en beuglant, en tentant de me défaire de son emprise alors qu’il tentait de m’emmener avec lui. Ok, j’étais bonne, mais c’était pas une raison pour me violer. Cependant, je n’avais pas assez de force pour pouvoir gambader pleinement sans qu’il maintienne mes bras. « SI ! C’est moi qui décide, grosse naze ! T’es qu’une putain de chienne de truite ! voilà ! » Bordel, il se foutait sérieusement de moi. « Tu vas morfler, tu vaaaas morfleeeer ! » geulai-je en continuant de me débattre, toujours sans succès. Oh, merde, de nouvelles nausées. J’essayai de me retenir, mais en même temps, l’envie de lui vomir dessus était forte tentante. Ouais, mais non, j’avais pas très envie de puer de la gueule après ça.
Il était parvenu à me tirer jusqu’à sa maison. J’eus une nouvelle nausée. Bon sang, ça schlinguait le rat mort, les ordures et la nourriture moisie. J’étais donc pas la pire ménagère du six, c’était rassurant. Sans comprendre pourquoi, je me retrouvais la tête la première dans un mur poussiéreux. Je toussais de nombreuses fois avant de regarder le jeune homme. « T'essaie de développer un nouvel écosystème ou quoi ? » soupirai-je. Malgré moi, je me calmais. J'avais surtout pas envie de tomber dans les pommes, car dieu sait ce qu'il serait capable de me faire durant mon semi-coma. Quoi qu'à la limite, il avait eu largement l'occasion d'abuser de moi ou de me battre si l'avait voulu. Je dévisageai encore le type. Rien à faire, je l'avais déjà vu quelque part. Je plissais les yeux, le fixant comme un chinois fixerait un nems, avant qu'une illumination m'apparaisse dans mon esprit embrumé. Un tribut, mais bien-sûr ! Que suis-je conne. Un tribut mort, qui plus est. Ah, j'étais pas conne. Lui l'était plus que moi, pour se balader ainsi dans les districts alors qu'il est supposé être bouffé par les vers. Je m'étais d'ailleurs pas priée pour lui faire remarquer, quitte à être brusque. Parce qu'il ne l'avait pas été lui, peut-être ? « Ta gueule » Je laissais échapper un nouveau rire, avant de le regarder - bien que je le voyais toujours en trois exemplaires. J'avais bonne mémoire malgré tout, parce que je me souvenais de la façon dont il avait péri. « C'est c'que t'a dit à la gonzesse avant qu'elle t'enfonce ce poignard dans le coeur ? » Je croisais les bras, tentant de m'appuyer contre le mur, mais je manquais de m'effondrer. J'avais le crâne en compote. Et de plus en plus envie de vomir. Bien que je ne tenais plus sur mes jambes, c'était le moment ou jamais de tenter quelque chose. C'est ainsi que je tentais de frapper son abdomen, mais mon genou finit sa course dans les parties intimes du type. Tant mieux. Haha, bien fait pour sa gueule. Je bougeai rapidement vers l'extérieur, mais je ne fis pas plus de dix mètres avant de me prendre un poteau en pleine poire.
J’y voyais plus rien. Tout tournait autour de moi. Et cette nausée, cette foutue nausée recommençait comme pas possible. Je me tenais au poteau qui m’avait détruit le nez, ce dernier devait probablement saigner. Je voyais rien, bordel. Et j’étais pas foutue d’avancer. Alors j’abandonnais, tant pis. J’aurai pu continuer, mais je me serais éclatée un bras ou une jambe. Et j’en avais besoin, hein. C’est toujours utile, une jambe. Je jetais un coup d’œil à la maison pourrie du type, la porte était grande ouverte et je pouvais donc l’observer. Du moins, j’essayais, mais j’y voyais toujours rien. À part une silhouette qui tentait vaguement de se débattre, mais je n’arrivais pas vraiment à savoir ce qu’il foutait. « Ouhouuu je suis un méchant bonhommee dess neeeeeigeeeeuuh » Hein ? Je comprenais rien, mais alors rien du tout. Nouvelle nausée, que cette fois, je ne pus retenir. Oh, qu’est-ce que je me sentais mal. J’en avais oublié ce que c’était de se prendre une bonne cuite. Je grelottais à nouveau, j’étais en mode vibromasseur humain. Alors je décidais de rentrer dans la maison, quitte à passer une mauvaise soirée avec cet emplâtre. J'étais mal, très mal. « Bordel… » dis-je, alors que mon haleine était abominable. Je priais pour que l’enfoiré ait des chewing-gums ou n’importe quoi s’en rapprochant. « ça pue. J’suis sûr que t’as pété ! Bon, je reviens » Ahah, très drôle. Peut-être que s’il s’occupait un peu de sa maison et n’essayait pas de faire un élevage de cafards, ça puerait moins. Quoi qu’il en soit, je le laissais partir, tandis que je me dirigeais vers la cuisine à la recherche de n’importe quoi pouvant me redonner un peu de fraîcheur en bouche. Je fouillais les tiroirs, mettant tout par terre à mesure que je cherchais un paquet de chewing-gum. Je tombais sur un truc s’en approchant, et j’en mâchouillais la moitié du paquet en quelques minutes. Mon crâne me faisait à nouveau un mal de chien. Je titubais jusqu’au canapé, pour finalement me laisser tomber dessus.
J’avais presque envie de roupiller là. Le canapé était complètement moisi, mais plutôt confortable. Et j’étais crevée, mais alors totalement. Je restais dans cet état de léthargie durant un sacré moment, à tel point que j’en oubliais dans quelle maison je me situais. Ouèp, j’étais pas chez moi. Des bruits se firent entendre, mon crâne était prêt à exploser. Je relevais la tête et découvrait l’enfoiré … totalement nu. À quoi jouait-il ? Je ne pus m’empêcher de jeter un œil malgré moi. Mouais, il était plutôt bien foutu, je ne pouvais pas le nier. Mais plus intéressant que son sexe, j’aperçus des … bouteilles ! Oh bouteilles, mes bonnes vieilles amies ! Je tendis la main en sa direction. « Donne, donne, donne ! » Oui, ça faisait pitié. Mais l’alcool rendait pathétique.
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