| Sujet: (D5) Embrace the probability of your imminent death (Maylis & Amelia) Mar 29 Mai - 22:18 | |
| Embrace the probability of your imminent death
La Moisson était terminée et maintenant, les tributs faisaient leurs adieux à leurs parents. Je me rendis donc, en compagnie de Salem, mon ancien mentor, à la gare. Nous n’avions pas besoin d’être filmées en train de monter dans le train, nos moments de gloire étaient passé et j’en étais personnellement bien heureuse. Le soir de l’émission qui montrait les meilleurs moments des 74e Hunger Games, les scènes où je déchiquetais mes victimes avaient remontrées et tout Panem avait pu voir ma réaction : l’indifférence. Au fond de moi j’étais profondément choquée par ce que j’avais été mais depuis l’arène je ne montrais plus aucunes émotions. Je me dirigeai immédiatement vers le compartiment qui m’était réservé pour la courte nuit que nous allions passer là, le district était éloigné du Capitole mais le voyage durait un peu moins de temps qu’une journée entière. Cependant, j’exigerais de ma tribut qu’elle aille se coucher de bonne heure. Il n’est pas bon de manquer de sommeil quand on est un tribut. Je savais que Salem voulait s’occuper du tribut garçon alors je le lui laissai avec grand plaisir, cette Maylis m’intriguait assez pour que je veuille la garder en vie, de toute manière. Rapidement, je sentis le train se mettre à bouger et puis, plus rien. Les trains du district 6, alimentés en permanence par le district 5, était de la plus haute technologie (issue du district 3) et le trajet se faisait sans perturbation, c’est à peine si on le sentait vibrer. Le train bougeant, j’en déduis que nos tributs devaient nous attendre dans le compartiment salon. Je me rendis alors là bas et vis Maylis, seule. Je suppose donc que Salem a déjà emmené le garçon. Je lui jette un regard et ne dis rien, je ne parle pas beaucoup il va falloir qu’elle s’y fasse. Je la dépasse et sers deux verres d’eau. Je lui en tends un avant de m’asseoir en face d’elle où je prends une longue inspiration. « Tu as vingt-trois chances sur vingt-quatre de mourir. » dis-je en plantant mon regard bleuté dans le sien. Je ne m’attends a aucune réaction particulière, mais l’année dernière déjà j’ai commencé par la vérité crue, implacable. Les tributs qui sont désillusionnés ne m’intéressent pas. « Ce qui te fais donc une chance de gagner, une chance, sur 24. » ajoutais-je en me reculant dans mon siège. Je bus le contenu de mon verre, contenu qui était aussi transparent que de l’eau mais qui ne l’étais pas, contrairement à son verre à elle. L’alcool m’aidait a ne pas peter un plomb. « Parle moi de toi. » fis-je ensuite, un peu comme une injonction. Elle n’avait pas le choix de toute façon, je représentais son seul espoir de survie dans l’arène. Surtout si elle n’avait aucun talent particulier pour la chasse ou pour la survie. « N’oublie pas de me dire quel est ton talent. » ajoutais-je. Si tu veux que je t’aides, ma chérie, il va falloir tout me dire. |
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