|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| II,1. la moisson du district douze | |
| Auteur | Message |
---|
Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: II,1. la moisson du district douze Ven 11 Mai - 22:39 | |
| « La Moisson approche. La tension dans les districts est à son comble, et chacun fait de son mieux pour paraître détaché. Parmi les plus jeunes, il y a ceux qui sont terrifiés à l'idée d'entendre leur nom appelé, et il y a ceux qui trépignent d'impatience de pouvoir participer à ces Jeux. Les habitants sont invités à rejoindre l'hôtel de ville de leur district. Les préparatifs sont déjà terminés, et l'endroit grouille de Pacificateurs, prêts à intervenir au moindre débordement. D'un côté, les adultes, ceux qui ne sont plus éligibles se rassemblent, anxieux à l'idée de voir leurs enfants partir. De l'autre, il y a les potentiels tributs. Au centre de la grand place, une estrade se tient, prête à accueillir l'hôtesse Rebecca Templesmith (inventé). Sont déjà présents, le maire Hunter Johnson (inventé), ainsi que les mentors Georg J. Darevill et G. Jude Underseen. »
Vous pouvez déjà poster après ce message, des rp courts de préférence. Tous les habitants des districts sont invités à participer. La suite arrivera demain, avec l'annonce des tributs féminins. Soyez patients, et puisse le sort vous être favorable.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 12 Mai - 13:09 | |
| District 12The Reaper
La moisson. Façon de dire pour le Capitol, venez mes petits nous allons vous prendre vos enfants et vous allez le regarder mourir en directe. Chose que j'ai toujours trouvé cruel. Pourtant j'ai fais parti de ses enfants. On m'appelait il y a 6 ans de ça. J'avais 17 ans et j'ai bien crus que la mort allait me serre dans ses bras. Je n'ai jamais eu aussi peur d'une chose. La mort. Et pourtant dans l'arène elle est devenue ma meilleure amie. Elle m'a frôlé, accompagné jusqu'à la fin, mais ne m'a jamais touché. Elle m'a protégé prenant les autres à ma place. Je ne sais toujours pas comment c'est possible mais j'ai gagné la 70th édition des Hunger Games. Dans le district 12, le plus pauvre et le plus délaissé du Capitol, rare sont les vainqueurs. Nous sommes deux. Georg, mon ancien mentor et moi. Mentor depuis maintenant 6 ans. Depuis 6 ans je n'ai récupéré aucun tributs. Je les vois régulièrement mourir dans le bain de sang. Je les vois essayer de se battre mais c'est généralement peine perdue avec les carrières qui n'en font qu'une bouchée. Pourtant la meilleure solution reste bien de fuir. On se cache .. et on attend que le temps fasse son oeuvre. Aujourd'hui.. nous allons encore avoir deux tributs, deux jeunes gens qui ne connaissent rien aux armes, à la guerre, au sang.. ils vont encore une fois se faire avoir, et je vais encore une fois en souffrir. Il ne faut pas croire que pour un mentor perdre ses tributs ce n'est pas dur. Je le vis mal, à chaque moisson, je ne mange plus et je ne dors plus. J'ai peur que mon plus jeune frère fasse parti de ceux qu'on appelle pour partir au Capitol. Je déteste les jeux. C'est une façon de nous rappeler que nous les districts nous ne vallons rien de mieux qu'être tué. Que nous sommes inférieurs ! En quoi le sommes nous ? On pourrait très bien tous se révolter ! Seulement tout le monde ne pense pas comme moi, tout le monde ne voit pas l'horreur des jeux, combien des jeux du Capitol se réjouissent d'un spectacle morbide ! Comment peut-on aimer voir 24 adolescents dans une arène truquée de piège, d'armes et de bestiales génétiquement modifiées, se faire tuer ? Je ne comprendrais jamais. C'est inhumain ! Tous les ans les jeux me rappellent que l'année précédente j'ai encore échoué. J'essaie de tenir, mais en tout 12 personnes mortes. Je ne sais pas comment Georg fait. Il exerce ce métier depuis largement plus longtemps que moi et il tient. Je ne suis surement pas aussi forte que lui. Parfois l'alcool me tient compagnie pour oublier ne serais-ce qu'une soirée que je vais encore faire tuer des gamins. Alors je me réveille aujourd'hui, cette même boule au ventre que j'ai depuis 6 ans, depuis que je suis rentrée et que j'ai été nommée mentor à mon tour. Elle m'oppresse, je m'assois de mon lit et je tente de respirer correctement. Chaque nuit est emplie de cauchemars et de stresse. Celle ci n'a pas fait exception des autres. Je finis par me lever, je prend un café bien serré pour me réveiller correctement. Ce soir je serais au Capitol. Mes affaires sont prêtes, mais moi pas. Je me lave et me prépare. Une robe convenable pour passer à la télé, c'est ce qu'on demande. Je brosse mes long cheveux que je n'ai pas fais couper depuis une éternité. Je sais que je suis en avance mais je sors de chez moi, je dépose ma valise à l'hôtel de justice pour m'en débarrasser et je vais me promener. J'ai une destination bien précise, mon ancienne maison, la quincaillerie, ou mes parents vivent avec le plus jeune de mes frères, celui qui risque d'être moissonné. Je lui dis au revoir, je lui souhaite bonne chance, je ne répète pas cette stupide phrase que l'hôte sort toujours " et puisse le sort vous êtres favorable " Elle dit ça comme alors qu'elle sait très bien qu'il ne le sera pas pour deux personnes. Je trouve ça hypocrite. Après avoir pris un autre petit déjeuner avec mes parents, fais une sorte d'au revoir à mon frère et ma famille, car je pars juste après la moisson, je vais à l'hôtel de justice. Les installation sont prête, la foule arrive. J'entre et je rejoins le maire, Georg et l’hôtesse. Elle est toujours aussi ridicule avec son costume Capitolien. L'heure est venue, nous nous approchons de la scène, on est assit au milieu et on attend le verdict, le discours de Rebecca Templesmith commence. Je cherche Aiden, mon frère dans les enfants de son âge avant de le trouver, il me fixe, je sais très bien qu'il a peur. Mais je prie, je prie de tout mon coeur. |
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 12 Mai - 15:26 | |
| Ce matin, je m'étais levée, anxieuse. Une seule question bourdonnait dans ma tête et je ne parvenais pas à trouver une réponse, évidemment. Car aujourd'hui était un jour spécial, très important, celui que tout le monde craignait. Le jour de la Moisson. Eh oui, les Hunger Games refont leur apparition, en quelque sorte. Et cette année, j'avais l'age de m'y présenter. Je n'avais pas peur, non. Moi, Emily, je n'ai pas peur de la Mort. De plus que la nuit dernière, j'avais rêvé que j'étais le tribut féminin, et que j'avais gagné ces Hunger Games. Bien sur, ce n'était qu'un pauvre rêve. Mais ne dit-on pas qu'il faut croire en ses rêves ?
Revenons au présent. Ma soeur, ma mère et moi arrivames à l'hôtel de ville. Ma mère était stressée, et ma soeur, neutre. Quant à moi, j'éprouvais une étrange sensation. Un mélange d'excitation, de peur et de bonheur. Oui, j'éprouvai de l'excitation. En effet, j'avais toujours voulu participer aux Jeux, pour montrer à tous que même les Districts les plus pauvres ont eux aussi une chance de gagner et de remporter la victoire. Et que même une gamine de 12 ans peut y participer, et peut être, en ressortir vivante. J'étais bien décidée à le leur montrer. Malheureusement, je doutai que ma soeur et ma mère soient du même avis. Au fond, je les comprenais. À leur place, j'aurais réagi de la même façon. Mais ma volonté de gagner était si forte ! C'est peut être ça, la clé de la victoire. Et si je mourrais, je pouvais me consoler en songeant que j'étais décédée pour mon District, par fierté, et que je pouvais rejoindre Papa... Il m'attend en haut, derrière les nuages... Bon, je n'ai finalement pas tant envie de mourir, après tout. Allez, que le sort me soit favorable, mes amis ! Et mon geai moqueur imaginaire me portera chance, j'en suis sure...
Sur la place, comme chaque année, d'immenses écrans étaient installés et au milieu d'eux se trouvait une estrade qui accueillerait les deux élus. Donc moi et le tribut masculin, en gros. Je sais, j'y crois trop. Je ne suis inscrite que deux fois au milieu de tous ces papiers, pas plus. Je n'ai donc pas beaucoup de chance d'être choisie.
D'ailleurs, nous étions beaucoup, la foule était large. Après m'être enregistrée, je partis me ranger auprès des filles de mon age sans un regard à ma famille. Je n'aimais pas les adieux. De toute façon, je les retrouverais sans doute après. Un peu nerveuse, je tripotais l'horrible jupe que ma mère m'avait obligée à porter. Pfffiou, il faisait chaud ! Soudain, le micro se mit à parler, et toute mon attention lui fut dirigée tandis que le silence se faisait, terrifiant.
|
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 12 Mai - 18:30 | |
| « La population du District Douze est enfin rassemblée devant l'hôtel de justice, prête à entendre la Moisson. Et le moment que certains redoutent, et d'autres attendent avec impatience débute. L'hôtesse, Rebecca Templesmith, apparaît et salue la foule. Après quelques banalités d'usage, il laisse place aux écrans géants présentant avec passion et dévouement le Capitole. Cette ville qui épargne chaque année un tribut pour le couvrir de richesse, cette ville qui a sauvé douze districts d'une révolte. Alors que la projection prend fin, le symbole de Panem apparaît et l'hymne retentit. A peine est-il terminé que l'hôtesse déclame la phrase incontournable du début de la Moisson. “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” Et comme le veut la tradition, c'est le tribut féminin qui est choisi en premier. “ Commençons par les dames! ” L'hôtesse s'approche de la bulle de verre, et sort sa main avec un petit papier où se trouve le nom du tout premier tribut de cette nouvelle édition des jeux.
“ Frenchie Hills! ” »
Les personnages voulant se porter volontaire à la place de Frenchie (donc uniquement des filles) doivent poster avant samedi prochain pour se déclarer comme indiquer dans l'annonce générale. Postez à la suite tout comme précédemment.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Dim 13 Mai - 14:23 | |
| Le grand jour était arrivé et tout le district 12 tremblait. Y compris Frenchie qui redoutait ce qui allait s'y passer. Chaque année c'était la même chose. Elle se rendait sur la grande place à contre-coeur et priait intérieurement pour que son nom ne soit pas pioché. Malheureusement, chaque année le nombre de mots avec son nom dessus augmentait. Chaque année, la peur de se retrouver dans l'arène était plus grande et chaque année, ses tremblements étaient de plus en plus importants. Cette année, comme chaque année, elle s'était rendue sur la grande place en tenant la main de Lance qui la soutenait. Lui aussi était en course pour les jeux, et elle redoutait à chaque fois de se retrouver contre lui. Arrivée sur la grande place, elle fit ce qu'elle avait à faire, puis termina par se ranger dans une foule de jeunes filles qui, comme elle, étaient terrifiées à l'idée d'être piochées. Ses yeux se baladaient sur l'étendue. Elle pouvait voir des jeunes femmes de son âge, poings et gorge serrées, mais aussi des petites filles de douze ans qui pleuraient dans les bras de leur parents, terrifiée eux aussi à l'idée de voir leur nom tirés. Frenchie ne put s'empêcher de ravaler un sanglot à la vue de ces gamines qui pourraient très bien êtres lancées dans l'arène, sans les moindres scrupules.
Le même paysage chaque années. Une estrade sur laquelle était déjà assis le maire du district ainsi que deux mentors qui allaient préparer les tributs pour les jeux, ainsi que l’hôtesse, qui allait appeler les noms. “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” Frenchie réprimanda une grimace. Chaque année la même peur, chaque année le même paysage, chaque année les mêmes dialogues. Après qu'un film sur le capitole et blah blah blah soit diffusé, l’hôtesse prenait la parole et annonçait avec un enthousiasme non dissimulé les deux noms des pauvres tributs qui allaient devoir se battre dans l'arène. Et comme chaque année : “ Commençons par les dames! ” Les tremblements reprirent de plus belle. Inspirant une grande bouffée d'air, Frenchie retint sa respiration et baissa la tête, les oreilles bien ouvertes. Son cœur battait la chamade, tellement qu'elle ne pouvait plus en compter le rythme. Les poings serrés, une boule se forma dans son estomac, si bien qu'une larme se libéra de sa pupille pour venir couler le long de son visage sali par les mines. … […] … “ Frenchie Hills! ”
… Le silence complet. Relevant la tête, Frenchie aperçu toutes les têtes tournées vers elle et plus loin, les pacificateurs s'approchaient. Desserrant les poings, elle tourna sur elle même avant de faire un pas en arrière à l'approche des deux hommes qui venaient l'escorter. Jetant un regard à la foule, elle aperçu Lance qui tentait de garder son sang-froid. Baissant de nouveau la tête, elle s'avança sur le chemin et se mit à marcher en direction de l'estrade. Elle craignait ce jour depuis toujours. N'étais-ce pas ce qu'on appelait le début de la fin ? « Mesdames et messieurs, voici notre tribut féminine représentant le district douze pour les 76th Hunger Games. Vous pouvez l'applaudir et que la chance lui soit favorable ! » |
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Mer 16 Mai - 17:42 | |
| moisson du district douze La moisson. La moisson. La moisson... C'était les seuls mots qui se baladaient dans mon esprit depuis au moins une semaine. Mais si jusque là ils n'avaient été que des mots, aujourd'hui, cela devenait réel. Aujourd'hui, j'avais envie de vomir l'ensemble de mes quatre derniers repas à chaque fois que j'y pensais, à chaque fois que j'entendais la télévision cracher son enthousiasme, et surtout, à chaque fois que je regardais ma maison en pensant qu'il s'agissait de la dernière fois que je l'observais.
Après avoir passé mon pantalon gris et ma chemise de la même couleur usés par le temps, ma "tenue de moisson" comme Siam aimait l'appeler avec ironie, j'entrepris de me diriger lentement vers la place principale du district douze afin d'y retrouver les autres enfants. Enfin les autres enfants... je dis ça mais cela fait tellement longtemps que je ne me considère plus comme un enfant que j'ai l'impression d'être entouré d'une multitude de gamins de six ans, essuyant en vain leurs larmes sur leurs joues rouges. Alors qu'en fait, la plupart d'entre eux n'ont qu'un ou deux ans de moins que moi.
L'estrade est déjà montée depuis quelques jours, et tout le gratin est là afin d'accueillir au mieux les futurs tributs du district douze. Après avoir donné une goute de mon sang pour l'identification, je me range sans un bruit à ma place, dans le carré réservé aux garçons. Puis, je commence à observer autour de moi. La place est remplie, comme chaque année, et les gens semblent si tristes et si transparents, qu'on pourrait croire que notre monde a perdu ses couleurs. Il faut dire que l'uniforme blanc des pacificateurs n'aide pas vraiment à retrouver un peu de joie dans un moment pareille. Sur l'estrade, l'hôtesse de notre district salue avec ferveur la foule qui ne lui rend ni son salut, si son sourire hypocrite. Tellement Capitolienne que mes poils se soulèvent un à un. Je serre mon poing.
Cette année, l'avantage, c'est que je n'ai peur pour personne. J'ai toujours été terrifié de voir Siam partir aux jeux sans pouvoir prendre sa place. Au moins je sais qu'en étant au Capitole, elle échappe à cette torture. Mais contre quoi l'a t-elle échangé ? Ce qu'elle endure là bas n'est-il pas pire au final ?...
Bref, après les quelques petits mots de bienvenue usuels “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” , Rebecca Templesmith se penche au dessus du bocal contenant les noms des potentiels tributs féminins de notre district, puis elle annonce sans perdre une seconde celle qui se battra cette année pour l'honneur du douze. “ Frenchie Hills! ”. Ouf, une inconnue. Je sais que ça peut paraitre cruel de dire ça, mais les Hunger Games malheureusement nous entrainent tous plus ou moins vers l’égoïsme. Qui ne souhaite pas voir ses proches épargnés ? Qui ne préfère pas une illustre inconnue plutôt que sa sœur ou sa voisine ? Personne. C'est certain.
Je sens la pression qui monte et qui monte. Je sais que dans quelques instants, ça sera à mon tour. Et même si j'espère que mon nom ne sortira pas du bocal, je sais que cette année je ne pourrait y échapper. Ça non, c'est sur, parce que je serai volontaire pour devenir le tribut masculin du district douze lors des soixante seizième jeux de la faim.
|
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 19 Mai - 18:30 | |
| « Frenchie Hills s'avance vers l'estrade, tête baissée, trainant des pieds. A son grand malheur, aucune jeune fille n'a le courage de prendre sa place pour lui sauver la vie. Cependant l'hôtesse accueille avec un grand sourire la nouvelle tribut et se retourne en direction de la foule. “ Mesdames et messieurs, voici notre tribut féminine représentant le district douze pour les 76th Hunger Games. Vous pouvez l'applaudir et que la chance lui soit favorable ! ” L'impatience se fait sentir dans les rangs, les personnes présentes souhaitant connaître l’identité du co-tribut de la jeune femme. “ Passons à ces messieurs! ” L'hôtesse se dirige cette fois-ci vers la bulle de verre contenant les papiers des jeunes hommes. Après quelques secondes, elle sort un petit papier, qu'elle déplie précieusement.
“ Iugo Fray! ” »
Les personnages voulant se porter volontaire à la place de Iugo (donc uniquement des garçons) doivent poster avant samedi prochain pour se déclarer comme indiquer dans l'annonce générale. Postez à la suite tout comme précédemment.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 19 Mai - 18:57 | |
| Je crois que mon cœur a arrête de battre tellement j'ai peur. Et pourtant c'est bête, je connais déjà le résultat... La main de Rebecca Templesmith s'enfonce avec une telle lenteur dans le bocal que j'ai l'impression que le temps avance au ralentit. Puis, elle ressort enfin, avec dans la main le verdict final. “ Iugo Fray! ”.
Mon cœur sursaute. Sensation étrange. J'ai envie de vomir je crois. Pourquoi il n'y a plus personne autour de moi ? Il n'y a plus que des yeux, des centaines et des centaines de paires d'yeux qui me fixent avec pitié. J'avale la salive que je n'ai pas. Ma bouche est sèche et j'ai l'impression que mon nom a été tiré au sort il y a déjà huit ou neuf heures. Mais non, seules quelques secondes se sont écoulées, et j'essaie de me reprendre tant bien que mal. J'aimerai crier, courir, frapper, mais je me contrôle. Après quelques respirations profondes, je parvient à retrouver un semblant de calme intérieur. Comment peut on être à ce point effrayé, et pourtant avoir l'impression qu'un poids énorme s'envole de nos épaules ? De toute façon, c'était prévu que je participe à ces jeux. Oui, c'était prévu. Mais je ne sais pas comment réagir. Dois-je être fière de représenter mon district ? Heureux de pouvoir enfin réaliser le but de ma vie en gagnant et en allant délivrer Siam des griffes du Capitole ? Dois-je avoir peur ? Oui, je crois... Et j'ai peur.
Les regards me fixent toujours alors que j'entreprends de me diriger vers l'estrade. Avec une concentration extrême, j'entrepris de rejoindre ma co-tribut, près de notre hôtesse. Frenchie. Je ne la connais pas, mais je pense que cela risque de changer très vite. Elle n'a pas l'air méchante, mais je n'arrive pas à capter son regard pour savoir si elle a peur. Ou si elle me déteste. Je baisse la tête, et essaie de me remémorer les raisons de ma participation à cette édition des jeux. Le stresse s'évapore petit à petit. Ces jeux, ce carnage, et ma future condition de meurtrier en série, sont le seul et unique moyen en ma possession pour que je puisse espérer retrouver et sauver ma petite sœur. Mon tout. Siam. Finalement, je relève la tête, et décide d'affronter mon destin, pour elle.
- Spoiler:
Je suis plus que ok pour que Iugo participe aux jeux, donc je garde le statut de tribut et pas de volontariat pour les mecs du douze sorry dudes !
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 19 Mai - 19:11 | |
| District 12The Reaper
Je respire difficilement. J'ai l'impression que cette fichue robe me serre ! Je regarde mon frère. Aiden, il semble si nerveux, et il n'a personne pour le consoler ! Si je pouvais être là pour lui dire que rien ne lui arrivera tant que je serais là.. mais je suis à presque une vingtaine de mètre de lui. Je toussote et je regarde ailleurs. Le regarder, justement me regarder me rend nerveuse. Je regarde la foule, je ne vise du regard personne. Puis au final je regarde le ciel. Mes mains sont croisées dans mon dos pendant que nous attendons le nom de la tribut féminine. Son nom tombe. Je la connais Frenchie.. Je cache ma peine, ce boum dans ma poitrine qui me fait souffrir et qui me ferait pleurer. Je suis bien une mentor trop sensible, comment j'ai pu gagner une édition. Ah oui cela me revient, j'ai menti, j'ai manipulé, je suis apparemment la meilleure à ce jeu. Le mensonge. Je sais jouer la comédie, alors c'est ce que je vais faire maintenant.
Je regarde Frenchie monter sur l'estrade, elle semble bouleversée ou je ne serais dire.. Son expression n'est surement pas celle qu'aurait une personne d'un district carrière. Je mouille mes lèvres, je me rend compte que ma bouche est affreusement sèche. L'hôtesse présente notre tribut femelle. Je ne souris pas mais je m'avance vers Frenchie et je me met à sa droite. Je suis sa mentor, voyant que l'autre ne bronche pas je hausse un sourcil. Je me remet face au public, et je lance un discret regard à Frenchie qui se doit d'être rassurant, pourtant, elle ne doit pas l'être, je n'ai encore ramené aucun tribut ! En 5 ans aucun n'est revenu.. à mon grand regret..
C'est autour des garçons. L'hôte enfonce sa main dans le bocal plein de papier. Je ferme un instant le yeux, je prie les cieux pour que mon frère soit épargné, c'est ce que je fais tous les ans depuis que je suis devenue mentor, je ne pourrais pas assister à sa mort. Surtout si j'en suis la coupable. Car je suis leur mentor à ses petits, je suis là pour leur trouver des sponsors et leur donner tout mon savoir.
Le mot du tribut mal est tiré, le nom appelé. Je ne le connais pas. Son visage m'est familier, je l'ai surement déjà croisé, peut-être à la boutique de mes parents. Je ne sais pas, on se connait presque tous dans le district 12, bien ou juste de vue. Il avance sur l'estrade. Je le regarde. On les présente, je m'écarte pour qu'ils se serrent la main comme convenu. Puis moi dans un élan de je ne sais quoi, je prend chacun une main me plaçant au milieu d'eux et je lève les bras. Ils ne sont pas à ignorés ! Je sais que la Capitol entier verra ses images donc des sponsors potentiels ! On sait tous qu'on attire des sponsors en se différenciant des autres, en prouvant qu'on peut y arriver, je sais qu'ils n'y croient peut-être pas, mais comme tous les ans mois j'y crois pour eux ! Ils semblent surtout morts de peur.. la peur.. un étrange sentiment, mais je les comprend ! Je ferais mon possible pour eux, je me battrais pour eux. Personne ne mérite ça.
- Encouragez les ! Je crie au public.
Et la foule me répond.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 19 Mai - 19:18 | |
| Il ne s'agissait pas d'un cauchemar, tout ceci était bien réel, Frenchie venait d'être moissonnée et dans quelques jours, elle se retrouverait dans l'arène, à devoir se battre pour survivre. Elle avait du mal à digérer cette nouvelle qui la terrifiait depuis qu'elle était en âge de se faire piocher. La boule au ventre, elle claquait nerveusement sa langue sur son palais tout le long du chemin. Debout sur l'estrade, elle observait, le corps tremblant, l'assemblée qui ne disait pas à un mot. Personne n'allait se porter volontaire pour la sauver, personne n'allait vouloir lui sauver la vie. Ca ne l'étonnait même pas. La bouche entrouverte, elle chercha Lance du regard, celui-ci se tenait à plusieurs mètres de l'estrade et lui adressait un sourire confiant, il voulait la rassurer, mais elle n'étais pas dupe, elle savait qu'il avait aussi peur qu'elle. Quoi qu'il en soit, les jeux commençaient maintenant, et ce qui se passait avant était tout aussi important que ce qui se passait pendant. Il fallait avoir l'attitude. Première étape, ne pas montrer sa peur. Alors, désormais à la vue de tous, Frenchie se mit droite et posa ses deux mains sur ses hanches. Son visage s'était figé, aucune émotion ne passait, ainsi, il était impossible de savoir ce qu'elle pouvait bien ressentir. Ensuite, elle commença à tourner la tête, à droite, à gauche, vers les écrans, jouant la curieuse. Elle se surprit même à sourire à la vue de son visage sur l'un des écrans. Il fallait que ce jour arrive, et même si elle avait souhaitée qu'il ne vienne jamais, elle s'y était préparée.
Mais ca ne s'arrêtait pas là. En effet, il s'agissait maintenant de piocher le nom de celui qui se battra à ses côtés. Tandis que l’hôtesse plongeait sa main dans la grosse bulle remplie de papier, le visage de la jolie blonde se tourna vers celui de Lance. Ca ne devait pas être lui. « Iugo Fray! » Soulagée, elle ferma instantanément les yeux avant de claquer ses mains l'une contre l'autre. Souriante sans même le vouloir, elle adressa un clin d’œil à son ami qui n'aurait plus jamais a affronter cette épreuve. En effet, il s'agissait de sa dernière moisson, il était sauvé, et rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Toutefois, elle effaça vite le sourire de son visage lorsque Iugo monta sur l'estrade. Se tournant vers lui tandis qu'il approchait de l’hôtesse qui les séparait, elle lui adressa un signe de tête, suivi d'un sourire en coin. « Voilà donc nos deux chanceux tributs, Frenchie Hills et Iugo Fray ! Serrez-vous la main ! » Il s'agissait de faire bonne figure. Sans même attendre quelques secondes, et en tâchant de contrôler ses tremblements, elle lui tendit sa main et dans un geste bref, y scellent notre destin.
A sa droite, sa mentor, une ancienne gagnante des jeux, Jude Underseen se tient droite et lui adresse un léger sourire auquel elle répond d'un signe de tête. Rassurée ? Absolument pas, mais il fallait jouer le jeu. « Encouragez les ! » Un frisson parcourra son corps entier à l'entente de cette applause, et un étrange sentiment vint lui frapper l'estomac. Pour la première fois de toute sa vie, elle sent que les gens ont besoin d'elle. Elle était décidée, elle allait jouer, et elle allait tout faire pour remporter ces jeux de malheur ! |
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 19 Mai - 21:17 | |
| Aujourd’hui, la moisson commençait. Encore une autre année où nous allions envoyer deux jeunes adolescent à l’abbatoir. Ils n’avaient pas grande chance si ce n’était les sponsors. Les dernières années n’avaient pas été très fructueuses puisque les sponsors semblaient avoir accordé leurs faveurs à d’autres jeunes gens, mais de mon côté, je savais que cette année ce serait différent. J’avais été au Capitole plusieurs fois lors de l’année et j’avais déjà quelques Sponsors dans mes poches. Il ne restait qu’à voir s’ils y resteraient face à mes deux tributs qui seraient tirés. Je savais que personne ne se porterait volontaire. Ce n’était pas le genre de chose qui arrivait au douzième district. Ici tous le monde espérait ne pas être tiré et ne pas avoir y aller. J’avais donc enfilé mon habbit, une chemise blanche, une blouse grise et un pantalon de ma même couleur. Pas question de mettre une affreuse cravate ou bien un costume du Capitole. Je mis mes chaussures noires lustré la veille et j’étais prêt. J’étais arrivé à l’avance et je m’étais assis attendant l’arrivé de tous et d’avoir des nouvelles.
J’avais laissé Jude s’occuper de la moisson. Moi avec ma canne j’avais toujours trouvé dérangeant d’aller rencontrer les tributs à l’autre bout de la table. J’avais donc décidé de me tenir assis et calme. Les deux jeunes tributs auraient assez le temps d’apprendre à me connaître. Ils n’avaient pas besoin de me voir les faire chier au moment même où ils se faisaient nommer tributs. Je regardais Jude à mes côtés. Je lui mis rapidement ma main sur l’épaule et lui dit rapidement que tous allait bien aller cette année. Je n’en croyais pas un mot, mais il fallait bien le lui dire. La moisson commençait.
Les dames d’abord, comme à l’habitude. Je regardais le bol avec intérêt. Je ne connaissais pas la jeune fille qui fut nommé. Je restais septice sur mon siège et j’applaudissais sans grand entousiasme. C’était simplement pour être poli. Je regardais Jude partir se tenir à ses côtés et lui fit un semi-sourire d’encouragement. Frenchie, une blondinette maigrichone, j’estimais que ses chances de gagner étaient plus que minces. J’espérais qu’elle aurait des talents autre que son jolie petit minois, parce que ce dernier ne lui serait pas si utile. Ce qui avait servit à Jude il y a six ans, c’était sa capacité au mensonge. Maintenant, il allait falloir que cette fille en fasse autant ou qu’elle me surprenne avec des capacités physiques ou une survie excellente.
J’étais plus intrigué par ce qui arriverait pour le tribut masculin. On m’avait dit qu’un jeune homme nommé Iugo souhaitait se présenter comme volontaire. Je regardais donc avec un intérêt certain la main être plongée dans le bol. Je ne disait rien, ce fut le nom du garçon qui souhaitait se présenté qui fut tiré. Quel autre surprise. Je le regardais monter sur la scène regardé par tous. Cela me semblait quelques peu irréaliste, mais le destin avait été avec lui. Ce jeune homme n’avait même pas eux à se présenter comme volontaire, il avait été nommé tributs. J’eux un sourire, quel ironie. Je regardais Jude dire à la foule de les encourager. Je me mis à applaudir sans un mot. Je ne souriait pas, mes applaudissement étaient plutôt ceux d’une personne respectueuse prête à envoyer de jeunes adolescent à la mort. Je me doutais qu’ils ne reviendraient pas, seul Jude était revenue depuis que j’étais mentor. J’avais trouvé la façon parfaite de survivre : il ne fallait pas s’attacher à aucun de ses jeunes. C’était comme ça qu’on se détruirait.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Dim 20 Mai - 14:31 | |
| C'était la première fois que j'étais dans les rangs, pour être un tribut du district douze, et pourtant je n'avais toujours pas l'impression de faire partis de ce lieu. Alors qu'un des nombreux pacificateurs me lança un regard interrogé, certainement du à mes cheveux, qui même plaqué avec du gel était toujours aussi frisé, je me fis piqué le doigts par une aiguille. Darevill, c'était le seul mot que j'avais pu lire sur sa fichu fiche, avant qu'elle me plaqua le doigt sur sa feuille. On me poussa pour que j'aille me ranger dans mes rangs, avec les garçons de mon age. Je tendais le coup, pour voir quelques amis, enfin quelques connaissance. Je reconnu une tête blonde chez les filles. C'est Frenchie, l'une des seule amie que j'ai ici. Alors que la foule est muette comme une taupe, Rebecca Templesmith s'avance, habillé comme un pantin que l'on vient de peindre, elle enfonce sa main manucuré dans l'espèce d'aquarium pour poisson rouge. Rien qu'en pensant sa me fait décroché un sourire, d'ailleurs mes deux voisins on du me prendre pour un taré. Mais mon sourire à vite disparu. « Frenchie Hills! » Ok, c'était un jour de merde. J'ai rouler les yeux, en me mordant la lèvres. J'ai soufflé aussi doucement que possible. En la voyant monté sur l'estrade sans que personne ne se porte volontaire. J'aurai été une fille, non enfaite non, je reste un mec je suis très bien comme ça. Et maintenant, les hommes. Si c'est moi, je fait un arrête cardiaque sérieusement. Chaque garçons autour de moi retiens son souffle, et moi bah comme un idiot, je regarde les cheveux du gars devant moi en faisant une grimaçe. Je suis ailleurs, je n'écoute même pas la femme. « Iugo Fray! » Tous ce que je sais, c'est que ce n'est pas moi, et j'ai eu un souffle de soulagement. Je suis sauvé pour cette année, plus que l'an prochain, et je vis ma vie sans pensé au jeu. Et c'est décidé, je n'aurai pas d'enfants, tant que cette stupidité de jeu existe. Et pour avoir un enfant, faudrait-il encore qu'une femme veuille bien de moi. Alors que le garçon s'avance lui aussi sur l'estrade, bah moi je regarde Frenchie, parce que si elle ne revient pas, et bien j'ai envie de garder en souvenir ça tête avec ses cheveux blond. Frenchie.. bah tient, dorénavant dans ma tête, ce sera Blondie. Que la chance lui sois favorable, enfin je crois. |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze Sam 26 Mai - 21:42 | |
| « Après le tirage au sort de Frenchie Hills, Iugo Fray est appelé comme tribut masculin. Aucun jeune garçon ne se propose pour devenir volontaire et prendre sa place. Il rejoint donc l'estrade où se trouvent déjà l'hôtesse et Frenchie. “ Voici les tributs du district Douze : Frenchie Hills et Iugo Fray. ” L'hôtesse clôture la moisson par le fameux “ Puisse le sort vous être favorable! ” , et entraîne les deux tout nouveaux tributs dans l'enceinte de l'hôtel de justice où ils pourront recevoir des visites de leurs proches avant de quitter peut-être définitivement leur district d'origine. »
La suite des évènements arrive très bientôt avec les adieux aux proches et le voyage dans le train. Rendez-vous ici pour plus d'informations. Il vous reste quelques jours pour poster à la suite.
|
| | |
| Sujet: Re: II,1. la moisson du district douze | |
| |
| | | | II,1. la moisson du district douze | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|