| Sujet: Satine Elora Rhodes || Keep me safe until I die •• (100%) Lun 7 Mai - 22:41 | |
| Satine Elora Rhodes❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m’appelle Satine Elora Rhodes mais la plupart des gens m’appellent simplement Satine, j’ai 18 ans et j’appartiens au groupe des Inhabitants of the Districts . Je suis actuellement une formation pour devenir infirmière. J’ai toujours voulu aider les autres à travers ce métier, surtout parce que l’un de mes frères jumeaux est mort à la naissance et que je m’en suis toujours sentie responsable d’une certaine manière. On m’a affecté au district 2 afin d’aider un jeune homme du nom d’Azrael. Je manque beaucoup de confiance en moi et il m’arrive souvent de penser que toutes les mauvaises choses qui arrivent autour de moi sont de ma faute. Cela dit je suis quelqu’un de très doux et gentil . Je suis également une bonne conseillère et capable d’écouter les gens parler pendant des heures. C’est sans doute pour cela que rare sont ceux qui ne m’apprécient pas . Mon père est le chef de la télévision nationale de Panem, de ce fait je viens de l’une des familles les plus riches de tout le pays . J’ai grandi au Capitole avec mon frère jumeau, je m’y suis toujours bien intégrée. En revanche mon comportement ne correspond pas tout à fait au standard du Capitole. Je serais prête à me sacrifier pour les autres si je le jugeais nécessaire. J’ai tendance à vouloir me rabaisser pour mettre les autres en valeur. Enfin, je n’ai rien contre le gouvernement en place à Panem, mais je déteste malgré tout devoir visionner les jeux. La barbarie et la violence qui y règne ne me plaisent pas du tout.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Et bien j’aimerais qu’elle arrive le plus tard possible. J’espère mourir de vieillesse, cela dit si un jour je devais me sacrifier pour sauver un membre de ma famille, un ami ou quelqu’un le méritant vraiment et dont la vie serait plus utile que la mienne, alors je le ferais. J’aime vivre, mais il m’arrive de penser que certaines personnes meurent trop injustement et si je pouvais empêcher cela d’arriver parfois, je crois que j’aimerais essayer. Je donnerais en particulier ma vie pour les plus jeunes, ceux qui n’ont pas encore eu le temps de vivre. Je souhaiterais simplement ne pas avoir à mourir dans la douleur. Je voudrais quelque chose de rapide et doux. Enfin si c’est vraiment possible de mourir doucement…
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je pourrais mourir pour ceux qui en valent la peine. Je donnerais ma vie pour sauver ma famille et mes amis. Je la donnerais aussi pour sauver quelqu’un en danger, quelqu’un qui ne mériterait pas de mourir. Et puis comme je l’ai dit précédemment, je ferais tout pour sauver la vie d’un enfant si l’occasion se présentait. Je donnerais ma vie pour quelqu’un de bien, quelqu’un capable d’améliorer les choses, mais jamais je ne la donnerais pour quelqu’un de mauvais. Je ne pourrais mourir pour sauver quelqu’un dont les intentions sont mauvaises.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Comme je suis une formation pour devenir infirmière, j’ai déjà de nombreuses connaissances en médecine. Je suis capable de recoudre et désinfecter des plaies, remettre en place des membres déplacés, faire passer la fièvre, et même faire un massage cardiaque. Je ne sais pas si je serais capable de me débrouiller avec le strict minimum, mais mon expérience me permettrait sans doute de soulager quelqu’un dans n’importe quelle situation. Mes connaissances dans ce domaines m’ont toujours été d’une grande aide, elle me permette notamment de savoir garder mon sang froid et de ne pas paniquer même lorsque quelqu’un est plus ou moins gravement blessé.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Etant originaire du Capitole, je n’ai jamais eu de proches dans les jeux. Dieu merci d’ailleurs ! Je crois qu’il n’y aurait rien de plus horrible pour moi que de devoir regarder l’un des mieux se faire tuer ou tuer d’autres personnes. Je ne pourrais sans doute jamais me remettre de cela. Je trouve que c’est déjà bien assez affreux lorsque se sont les enfants des autres, alors si ça devait être moi ou mon frère je crois que je ne le supporterais jamais.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? S’il y a bien une chose que je n’aime pas, ce sont les jeux. Être forcée à regarder des jeunes gens s’entretuer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un… Il n’y a rien de pire à mes yeux. Je n’aime pas du tout regarder les jeux et si je pouvais je ne le ferais jamais. Je trouve cela vraiment trop barbare et choquant. J’aimerais que le gouvernement cesse d’imposer cela aux citoyens de Panem mais je sais aussi que les choses ne sont pas si simples qu’elles en ont l’air. En attendant je supporte le visionnage des jeux chaque année avec beaucoup de difficulté, en espérant qu’un jour plus personne n’ait à mourir de la sorte.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Je ne suis pas pour la révolte. Je trouve que le gouvernement en place n’est pas si mauvais que cela. En revanche j’aimerais que les Jeux disparaissent de notre vie. J’avoue que voir les districts se révolter m’effraye. Je n’aimerais pas qu’ils s’en prennent aux gens du Capitole qui n’ont rien fait. Cela dit la découverte du district 13 et la révélation selon laquelle il existe toujours m’ont énormément surprise ! Je ne suis pas sûre de savoir comment réagir face à cette nouvelle…Pour l’instant j’évite de parler de rébellion et je préfère me concentrer sur ma formation. Si vraiment une révolte est en marche, les infirmières de tout Panem auront sans doute beaucoup de travail à gérer, il est important que je me forme au cas où les choses dégénèreraient.
tell us your story. Ma main se posa sur le pendentif accroché à mon cou. Je le tripotais avec nervosité. Voilà quelque temps que j’étais arrivée dans le district 2 et je dois bien avouer qu’il n’y avait pas un jour qui se passe sans que je ne pense à ma famille restée au Capitole. Je n’étais jamais sortie de la ville avant, et voilà que maintenant je vivais ici, dans un district de Panem. C’était un peu étrange et déstabilisant. Heureusement les gens s’étaient montrés plutôt accueillants et gentils à mon égard, moi qui craignais que l’on me rejette… Un bruit me ramena à l’instant présent. Je me retournais et aperçus le garçon pour lequel j’étais là. Il s’appelait Azrael et j’étais son infirmière attitrée. Normalement je n’étais pas encore tout à fait infirmière mais comme j’étais plutôt douée et que le Capitole m’avait sous la main, c’est moi qui avais été choisie pour lui venir en aide. La première fois que je l’avais vu il n’était pas en très bon état. Il venait de faire une overdose après avoir ingurgité une quantité impressionnante de produits tels que de la cocaïne, de l’ecstasy, du cannabis et bien entendu de l’alcool. En outre, Azrael avait frôlé la mort et c’était moi qui étais à présent chargée de le remettre sur pieds. Ce n’était pas une mince affaire, croyez moi. Le jeune homme ne se montrait pas aussi docile que je l’aurais voulu, ma seule volonté était de l’aider à se sevrer mais quelque chose en lui me laissait penser qu’il n’avait pas véritablement envie d’aller mieux. Le voyant se tenir devant moi, je lui souriais. Je ne savais pas trop pourquoi mais ce garçon m’intimidais. Mais pas dans le sens où j’avais peur de lui… Au contraire ! Je crois que quelque chose en lui m’attirais et cela non seulement me surprenais mais en plus m’obligeais à garder une certaine distance. J’avais tellement envie de l’aider, comme la plupart de mes autres patients d’ailleurs, mais lui encore plus. Il m’avait sans aucun doute touché au plus profond de moi-même. Je ne pensais pas qu’il était un mauvais garçon. En fait, il avait beau essayer de rejeter mes services, je crois malgré tout qu’il ne me détestait pas complètement. Il avait bien essayé de me faire partir, mais j’étais encore là, plus déterminée que jamais.
Je m’approchais de lui et doucement l’interrogeais : «Comment te sens-tu ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? Te préparer une boisson chaude peut-être ? Ou bien tu as faim ?». Comme toujours, j’étais prête à m’investir à cent pour cent dans mon travail, je ne faisais jamais les choses à moitié. On m’avait envoyé pour l’aider et c’était bien ce que je comptais faire. Il ne répondit rien. Je décidais donc de prendre les devants. J’allais lui préparer une tisane et la lui servis tout en lui tendant une petite gélule. Son regard laissa percevoir sa surprise. Je tentais de le rassurer «Je ne suis pas là pour te droguer mais pour t’aider à justement te passer de toutes ces cochonneries. Prend ça, ça ne peut te faire que du bien. Et puis d’ailleurs, si j’avais voulu te faire du mal j’aurais plutôt glissé quelque chose dans ta tasse sans te le dire ou alors je t’aurais injecté quelque chose pendant ton sommeil…». Je laissais échapper un petit rire. Azrael se décida à prendre ce que je lui tendais et quitta à nouveau la pièce. J’avais tellement envie qu’il ouvre les yeux et réalise que je ne cherchais qu’à l’aider.
Quelques instants plus tard, j’étais repartie dans mes pensées. Mon frère jumeau me manquait, mes parents me manquaient aussi. Mon père étant le chef de la télévision nationale de Panem, j’avais toujours vécue au cœur du Capitole, dans le luxe et le confort. Me retrouver seule ne pouvait qu’accentuer la part de moi qui n’avait aucune confiance en elle-même. Depuis mon arrivée ici, même si j’essayais de le cacher, je me sentais plutôt inutile. J’avais beau tout faire pour aider Azrael et les autres qui en avaient besoin, tout ce que j’avais réussi à faire jusqu’à présent me paraissait insignifiant. Heureusement, ma bonne humeur arrivait de temps en temps à reprendre le dessus et j’avais même réussi à faire rire quelques petites filles qui étaient venues me voir en pleurant après s’être fait mal en jouant. Bien sûr, cela n’était pas grand-chose, mais avec les jours à venir, j’espérais pouvoir faire d’avantage et surtout, j’espérais réussir à percer la carapace d’Azrael pour qu’enfin il accepte entièrement mon aide.
reality is here.
Bonjour, Je m’appelle Léa. J’aurais 18 ans dans 13 jours et je vis en France. J’ai connu le forum sur PRD (Pub-RPG-Design) et je suis vraiment bluffée ! Il est magnifique ! J’ai lu les deux premiers livres de la saga et je sais pratiquement déjà tout ce qui se passe dans le troisième. J’ai vu le film au cinéma également. Je suis rapidement devenue une accro à la saga Hunger Games et je suis ravie de rejoindre votre beau forum !
Voici un exemple de RP: - Spoiler:
STAY ALIVE ✝ Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. hellsangels
La porte se ferma. On venait tout juste de me remonter dans une chambre de l’hôpital où j’avais été amenée en urgence il y quelques heures, cinq ou six au maximum. Je n’arrivais pas à croire tout ce qui venait de se passer. Depuis que j’avais quitté l’appartement vers vingt et une heure ce quatorze février, tout un tas d’évènements c’étaient enchainés à une allure incroyable et chaque épisode de cette soirée fut plus intense que le précédent. Je n’arrivais simplement pas à me rendre compte qu’un quelques heures ma vie venait de prendre un virage à cent quatre vingt degrés. Des flashbacks des dernières heures se déroulaient sans cesse dans ma tête, j’avais envie de pleurer et seulement de pleurer. [i] Flash Back Campus de Berkeley, 21 :00 Je venais de refermer la porte de la bibliothèque, mes dossiers sous les bras. J’étais prête à maintenant retourner à la maison et retrouver Ryder, à qui j’avais bien gâché sa St Valentin. Moi qui déteste cette fête ce n’était pas très grave mais je savais pertinemment que pour lui ne serait-ce qu’un petit diner en tête à tête lui faisait plaisir. Malheureusement je m’étais retrouvée avec cet énorme travail à faire à la dernière minute et évidement j’avais encore oublié quelque chose sur le campus. Soir de la soirée de la St Valentin oblige, aucune personne hormis les étudiants ne pouvait être acceptée dans l’enceinte de l’école, je n’avais donc pas eu le choix que de moi-même venir rechercher ce dont j’avais besoin. Je n’eu donc pas besoin de tant de temps que cela pour retrouver ce que je cherchais et alors que je m’apprêtais à rejoindre ma voiture, je me rendis vite compte que la soirée allait commencer. Un flux assez important d’étudiant était en train d’envahir le bâtiment et vu mon état je ne me sentais vraiment pas d’affronter les bousculades de la foule. A vingt sept semaines de grossesse il vaut mieux rester en dehors de tout ça et attendre que la foule passe pour pouvoir soi même passer en toute sécurité sans risquer de se prendre un coup ou quoi que ce soit. C’est à ce moment là que j’ai aperçu Jodie au milieu des autres visages. Fin du flashback Les yeux fixés au plafond, je laissais les larmes couler sur mon visage. Je ne suis pas du genre à pleurer facilement, je ne pleure que lorsqu’il y a une raison valable de le faire. Et là, j’ai bel et bien trois raisons de me laisser aller à être trop sensible et émotionnelle. En fait vu les circonstances je crois même que ma réaction est plutôt saine. Après avoir croisée Jodie à l’entrée de la cafétéria, là où la soirée «clandestine » puisque non approuvée par le Doyen, allait avoir lieu. Mon amie et moi avons parlé, vous savez comment on est nous les filles, il suffit qu’on dise qu’on ne reste « que cinq minutes » pour finalement croiser quelqu’un et se mettre à jacasser durant des heures. Je n’avais pas revu Jodie depuis l’épisode de la plage et pour moi il était donc primordial de reprendre de ses nouvelles. De plus elle n’avait pas eu l’occasion de me voir avec mon ventre bien arrondi et je dois bien avouer que j’étais toute excitée de lui faire voir mes formes de femmes enceinte. Si seulement j’avais su… Sans trop savoir comment, je me suis retrouvée à l’intérieur de la salle, au départ c’est la jolie blonde Epsilon qui avait réussi à me convaincre d’y faire un rapide petit tour, et puis une chose en entrainant une autre j’étais partie de mon côté et Jodie du sien. J’avais pu croiser de vielles connaissances, au début c’était un peu bizarre car certaines personnes n’étaient même pas au courant pour ma grossesse mais au final tout le monde l’a bien pris et d’ailleurs je n’ai pratiquement pas eu le droit à des regards accusateurs. Je n’étais pas vraiment habillée pour l’occasion mais comme ce n’était pas trop formel, je ne faisais quand même pas trop tâche. A un moment, j’avais même croisé Jaycee, ma terrible petite sœur avec qui je me suis encore une fois engueulée. Là encore, si j’avais su ce qui se passerait ensuite, croyez-moi j’aurais tout fait pour ne pas me disputer avec elle mais plutôt pour la serrer contre moi et lui dire à quel point je l’aime. Mais je ne savais pas, alors j’ai continué de lui crier dessus et elle a continué de renvoyer la belle encore plus forte. C’est là que j’ai senti des contractions arriver. A six mois évidement, j’ai tout de suite fais ce qu’il fallait pour me calmer. Hors de question d’accoucher à ce stade de ma grossesse, et en pleins milieu d’une soirée de la St Valentin en plus. Et c’est là, alors que je m’étais calmé que j’ai entendu les premiers cris. Il était minuit. Flashback Campus de Berkeley, 00 :00 J’entendis un cri, puis un second et soudain un mouvement de foule s’opéra. Il y eu un premier coup de feu. Et puis je ne sais plus. Je ne pouvais plus entendre. Je tournais sur moi-même, une main sur le ventre, j’essayais de comprendre ce qui se passait. Autour de moi, tout le monde avait l’air terrorisé et je ne sais pas pourquoi mais je me sentais comme transportée ailleurs. Je n’entendais rien et pourtant je voyais les autres étudiants crier et courir dans tous les sens. Les portes de la salle étaient fermées, je ne voyais pas par où je devrais aller. Je vis des gens partir dans un sens massivement, j’attrapais Jaycee et parvint à lui crier de les suivre. Pour une fois dans sa vie, celle-ci fit ce que je lui demandais. Sans bouger je la vis courir à son tour. Je crois qu’elle s’attendait à ce que je la suive moi aussi parce qu’elle ne s’est pas retournée. Et je sais que même si on venait de s’engueuler, ma sœur ne serait pas partie sans moi. Je ne sais pas pourquoi, je la regardais partir et moi je restais figée. Une douleur atroce me parcouru. Rapidement je compris ce qui se passait. Sans faire plus attention à rien, je suis allée m’asseoir dans un coin de la salle, cachée derrière quelques chaises. Je venais de perdre les eaux, comme ça, d’un coup d’un seul. Ma respiration était de plus en plus rapide et je me sentais presque partir. C’est comme si je quittais mon corps et que j’entrais dans un état second, comme si une autre part de moi était en train de s’occuper de gérer la situation pendant que moi je partais « ailleurs ». Fin du flashback Je ne me souviens plus de ce que j’ai fait après m’être cachée, je me rappelle juste entendre d’autres coups de feu, des cris et des pleurs, mais ils me semblaient tous si lointain. Je me souviens avoir eu mal et avoir eu envie de pleurer. Mais rien de précis. Et pourtant tout ceci était arrivé il n’y a de cela que quelques heures. Je ne sais plus combien de temps je suis restée assise à attendre que quelque chose se passe, mais je me souviens voir le visage de Jodie passer devant le mien. Je me souviens l’avoir entendu dire que tout irait bien. Elle m’avait semblé terrifiée elle aussi, mais malgré tout dès lors qu’elle était restée avec moi je m’étais sentie tout de suite plus apaisée, presque soulagée même. Je savais que quelque chose de grave était en train d’arriver, mais je n’avais aucune idée exacte de ce dont il s’agissait. Je ne sais plus vraiment ce qui Jodie et moi avons fait ensuite. C’est comme si j’avais tout effacé de ma tête. Le trou noir… Je sais simplement qu’après un certain moment elle et moi on s’est retrouvée dehors, il y avait des voitures de police, des ambulances et des journalistes en plus des étudiants. Je n’avais jamais vu le campus comme ça. Presque aussitôt avoir mis un pied dehors, Jodie et moi avons vu un ambulancier se précipiter sur nous, et c’est là que Jodie leur a expliqué ce qui était en train de m’arrivé je suppose car moi je ne me souviens pas avoir dit quoi que ce soit. On m’a mise sur un brancard et la seconde d’après j’étais dans une ambulance fonçant vers l’hôpital le plus proche. J’entendais des sirènes, celle de mon ambulance mais pas seulement. Je me demandais si cette soirée était en train de virer en carnage, vu le monde que nous avions vu en dehors des bâtiments je me doutais qu’il s’agissait d’un véritable drame mais je n’avais aucun moyen de mesurer l’ampleur des dégâts aussi bien matériel que humain. Jodie est restée avec moi tout le long, et quand nous sommes arrivées à l’hôpital je ne lui ai pas lâché la main. Nous sommes arrivées dans une salle et des tas de médecins m’ont entouré, des infirmières peut-être et une ou deux sages femmes. Je ne sais pas… J’ai serré la main de Jodie. Je m’en souviens parfaitement de ça parce que sur le coup j’étais tellement en panique que seule sa présence pouvait m’aider à garder le contrôle de moi-même. J’ai entendu le médecin dire que tout allait bien se passer. Qu’on allait y arriver tous ensemble et que mon bébé et moi allions nous en sortir. Il m’a demandé de faire absolument tout ce qu’il me dirait, quand il me dirait et bien que je ne comprenne pas ce qui se passait, c’est ce que j’ai fait. Et quand il m’a dit « poussez », j’ai poussé et ce malgré moi puisque je n’avais aucune envie que mon bébé qui n’était en moi que depuis six mois sorte, et j’ai poussais encore et encore et encore. Et j’ai vu le médecin attraper un minuscule petit bébé, je l’ai vu couper le cordon et le donner immédiatement à des infirmières qui l’ont tout de suite emmené à l’arrière. C’est là que j’ai craqué et que je me suis mise à hurler. Mon enfant était au monde et je venais de vivre un drame affreux en l’espace de quelques heures. Plus rien n’avait de sens. Une autre infirmière est venue, elle a fait sortir Jodie pendant que quelqu’un d’autre m’a fait une piqûre, sur le coup je ne savais pas ce que c’était mais maintenant j’ai compris qu’il s’agissait d’un calment. Je n’étais pas endormie mais mise dans une sorte d’état second, une fois de plus. Mon cœur me faisait tellement mal, je pleurais à ne plus pouvoir m’arrêter. Et Ryder ? Je n’avais même pas une idée d’où mon mari pouvait être et s’il était au courant de ma venue ici. Mais plus important encore je n’avais pas entendu le bébé pleurer et je m’inquiétais à en mourir. Je ne m’étais pas rendue compte que le médecin venait de me recoudre, une infirmière vint alors et me fis un sourire qui avait un goût amer. J’ai d’abord cru qu’elle allait m’annoncer la mort de mon enfant mais elle m’a en réalité dit qu’il venait d’être mis en couveuse et que même s’il était minuscule et faible, il allait pour l’instant « bien » ou du moins aussi bien qu’un bébé prématuré puisse aller. Cette nouvelle fut un soulagement si grand que je me laissais aller à reposer ma tête sur mon oreiller. J’étais en sueur à ce moment là et je me suis endormie. Et voilà comment je suis arrivée ici. Je me suis réveillé alors que des infirmières étaient en train de m’installer dans cette même chambre où je me trouve maintenant. Avant qu’elle ne quitte la pièce j’ai demandé si Ryder était arrivé et elles m’ont répondu que non. Je trouvais cela étrange qu’il ne soit pas encore là mais j’avais essayé de me rassurer automatiquement. La dernière fois que je lui ai parlé c’était au téléphone pour lui dire que j’en aurai pour un peu plus longtemps que prévu, que j’avais vu Jaycee à la soirée et que je devais rester pour la gérer. Il n’avait pas été super enchanté mais il n’avait rien dit. Je m’en voulais tellement… si j’étais rentrée tout de suite au lieu d’aller trainer à cette stupide soirée, je ne serais pas là maintenant. Je regardais par la fenêtre. Il faisait presque jour ce qui voulait dire qu’il devait être dans les six heures du matin. J’avais complètement perdu la notion du temps, je ne savais ni l’heure à laquelle Jodie et moi étions arrivées ici, ni l’heure à laquelle mon bébé était né. Je pris une profonde inspiration et tourna de nouveau la tête vers la porte cette fois. Je vis Jodie de l’autre côté. Les larmes continuaient de couler le long de mes joues mais j’étais heureuse de la voir, je n’arrivais pas à croire qu’elle avait attendu toute la nuit ici avec moi. Elle entra alors dans ma chambre. Je n’avais qu’une envie qu’elle vienne me serrer dans ses bras. Et alors que je voulais dire quelque chose, tout ce qui sorti de ma bouche fut un autre sanglot. « Mon Dieu… Jodie… Je.. Je…C’est un cauchemar.» J’avais eu un mal fou à prononcer cette phrase. Je pouvais lire sur le visage de mon amie qu’elles n’ont plus ne sentais pas du tout bien. Je voulais qu’elle me parle, qu’elle me dise exactement ce qu’il s’était passé, qu’elle me dise aussi si Ryder savait que j’étais ici et plus important encore qu’elle me dise si elle savait quoi que ce soit concernant mon bébé. A cette pensée je réalisais d’ailleurs que les médecins ne m’avait pas dit le sexe de mon bébé, en tous cas il ne me l’avait pas confirmé… J’attendais un fils, mais je sais que les erreurs sont parfois possibles. Etais-je donc la mère d’un petit garçon comme prévu ? Plus rien ne semblait sûr à présent…
FEATURING Ginta Lapina © BAZZART britsterzstupidtumblr
Dernière édition par Satine E. Rhodes le Mar 8 Mai - 14:13, édité 8 fois |
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