katell pérséphone zacharias

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

A vrai dire, je préfère ne pas trop y penser. Je me dis que la vie mérite d’être vécue sans qu’on se demande toutes les deux minutes comment elle s’arrêtera un jour. Ce ne serait pas juste à son égard, pas très drôle à encaisser. Certes, il m’est déjà arrivé de faire des cauchemars où mes frères et moi étions choisis tous les six à la moisson et contraints de s’entretuer les uns les autres mais, c’est une chose que je sais impossible. Je me suis aussi imaginé une mort calme et douce, naturelle et lointaine mais, au fond de moi, j’ai un mauvais pressentiment. Je ne l’ai jamais avoué à qui que ce soit mais, j’ai la sensation que je ne suis pas née pour vivre longtemps ou, du moins, pour vivre vieille. Je n’arrive pas à imaginer mon visage vieilli par le temps, ridé par les années de travail. Ceux de mes frères si mais, pas le mien. Peut-être que ce n’est qu’une frayeur face aux jeux et au nombre de fois que mon nom peut être choisi mais, comme je vous l’ai dit, je préfère ne pas perdre mon temps à imaginer ce que pourraient être mes derniers instants puisque, le moment venu, je profiterais surement de ces derniers tout aussi bien que je profite de ma vie aujourd’hui. Après tout, ne dit-on pas que la mort est une belle aventure ? Laissons la nous surprendre ou, du moins, laissons lui le temps de le faire…

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il y a deux choses que mes parents m’ont apprises : la loyauté et l’honneur. Nous ne venons peut-être pas d’une grande famille, nous n’habitons peut-être pas au capitol ni dans un district où la vie est plus favorable mais, ce qui est sur, c’est que nous connaissons la valeur précieuse d’un frère, d’une sœur, d’un ami. Sans l’ombre d’un doute, je serais prête à donner ma vie pour racheter l’honneur des miens, me salir en échange de leur simple bonheur. De nombreuses fois, j’ai menti pour endosser les fautes de mes frères mais, ayant reçu la même éducation que moi, ils avouaient aussitôt leurs bêtises pour éviter que je ne fasse engueuler à leur place. Il m’est déjà arrivé de me battre contre d’autres garçons du district parce qu’ils essayent de voler un bout de pain à une gamine, que je connaissais pourtant à peine. Cette fois-ci ce n’est pas l’honneur qui m’a poussé à l’aider mais, l’injustice de la situation me révoltait. Ce n'est pas parce que j'ai un corps de femme et que je suis frêle comme mon ombre que je n'ai pas la force d'esprit de prendre la défense d'autrui. Enfin bon, vous me direz surement que cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir la mort en face mais, je me comprends… Pour vous résumer la chose, je serais prête à mourir pour les choses que le trouve justes et, pour ceux qui prennent une place importance dans ma vie. Je me battrais pour eux et, je le ferais sans aucun regret.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Vous me faites rire. Croyez-vous vraiment que je vais vous dévoiler mes armes et mes stratégies de jeu, celles qui feront peut-être de moi une tribut gagnante lors des jeux ? Ce n’est pas en vantant ses mérites que l’on réussit dans la vie mais, en sauvegardant ses forces pour les utiliser au moment venu. Toutefois, si vous tenez quand même à avoir une idée de ce que je sais faire, demandez à mes proches. Ils vous diront surement que je suis douée en créations manuelles, ce qui veut dire que créer des armes en matière de bois, par exemple ou, poser des pièges m’est d’une facilité presque enfantine. Je suis aussi d’une nature calme et patiente, ce qui voudrait dire que je ne paniquerais pas au premier coup dur. Je peux très bien encaisser la douleur d’une plaie tout juste infectée ou d’une jambe fracturée, j’en ai déjà eu par le passé. Tomber de cheval à dix ans n’est pas chose facile, surtout lorsqu’on était au galop… Je peux être très insensible aussi, ce qui peut paraitre contradictoire avec l’image que l’on a de moi : une jeune femme rayonnante. Si ceux qui me connaissent bien lisent en moi comme dans un livre ouvert, je suis fermée comme une huitre pour ceux qui ne m’inspire aucune confiance et, croyez-moi, j’ai un très bon instinct pour ces choses là. Vivre avec cinq frères m’a appris beaucoup de choses mais, surtout, ils m’ont toujours dit de ne jamais faire confiance à qui que ce soit. Je ne méfie naturellement des gens, ne crois jamais ce qu’on me dit sans en avoir une preuve. De même, je me dévoile rarement à la première personne venu mais, aux dernières nouvelles, je viens de faire une exception. Montrer ses faiblesses est une chose aussi dangereuse que de montrer ses forces, c’est pourquoi je n’en dirais pas plus. J’en ai déjà trop dit…

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non. Aucun de mes frères n’a été choisi pour l’instant mais, il me semble qu’un de nos cousins éloignés l’ai été un jour. D’après ce que dit Papa, il y est resté d’une mort ridicule : « pris comme un rat dans un piège d’un autre gamin ». Il en rit mais, nous savons tous qu’il tremble à l’idée qu’un de ses enfants connaisse le même sort. Maman, elle, ne dit rien. On ne parle pas beaucoup des jeux à la maison, pas depuis que la petite amie d’Elliot y a perdu la vie également. Ils venaient de se fiancer, ignorant la moisson, croyant qu’elle n’allait pas les séparer. Elle a été choisie et, on a refusé que mon frère ne prenne sa place. Ce fut la pire année de notre vie. Mon frère refusait de regarder mais, il cédait quand même, espérant voir son visage sur l’écran les plus longtemps possible. Elle était douée, très douée en camouflage et, a quand même réussit à rester en vie plus de 15 jours. Malheureusement pour elle, un des tributs du district 4 en a fini avec elle, pour une histoire de récompense de sponsor. J’ai bien cru que c’était la fin, Elliot en a fait des cauchemars durant des mois, je dormais avec lui pour le rassurer la nuit alors que cela devait être l’inverse, vu nos âges. Il l’appelait dans son sommeil, se battait pour elle avec ses draps mais, cela ne l’a jamais ramené. Aujourd’hui, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Bien qu’il fasse semblant qu’il a tourné la page, je suis sa sœur et, je sais qu’il pleure encore sa mort, même après 7 ans. Il ne nous a plus jamais présenté d’autres filles, plus jamais. Il se contente de m’aider à poser des pièges et manier les lances avec Condor. Il s’occupe comme il peut mais, son sourire ne trompe pas. Triste et nostalgique, il ne me donne pas envie de vivre ce qu’il a vécu. Il ne me donne pas envie de connaitre l’amour, si c’est pour le perdre aussi lâchement que brutalement.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J’entends parfois mon père en parler avec ma mère, le soir. Ils disent que nous devions faire comme si rien était, comme si nous n’étions pas au courant mais, c’est sans doute parce qu’ils ne sont pas au courant des projets d’Elliot. Je l’ai entendu -lui aussi- en parler avec Condor. Ils me pensaient sans doute trop occupée à laver la vaisselle pour écouter leur conversation mais, je pense surtout qu’ils savent parfaitement que je ne le répéterais jamais aux parents. Elliot disait qu’il fallait partir, qu’il fallait rejoindre la rébellion parce qu’au jour d’aujourd’hui, c’était la seule chose qu’il nous restait à faire. Condor avait beau lui dire que cela ne ramènerait jamais Lizzie, Elliot s’en fichait. Il était -et l’est toujours- déterminé à partir vers le district 13. Selon lui, nous n’avons pas le choix mais, je ne suis pas très d’accord avec lui. J’ai préféré ne rien lui dire mais, je ne pense pas que ce soit la seule chose que nous puissions faire pour changer les choses. Sérieusement, croyez-vous vraiment qu’une rébellion est la meilleure des solutions ? Non, je ne pense pas. Je pense que cela ne fera qu’empirer les choses. Il y aura beaucoup de morts, encore plus de souffrance parmi les habitants des différents districts. Je suis d’accord sur le fait qu’il faut un électro-choque pour essayer d’arrêter la tempête qui se prépare mais, je n’ai pas envie que mon frère parte à l’aventure, qu’il parte pour essayer de battre ses vieux démons, le fantôme d’une fiancée morte au combat. Je n’ai pas envie de le perdre mais, si mes frères choisissent de le suivre, je ferais sans doute de même. Autant crever plutôt que d’être séparée d’eux…

JE VIENS D'UN MILIEU plutôt défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est quasiment inaccessible. DU COUP, MON NOM A 28 chances d'être choisi à la moisson. J'EXERCE LE "MÉTIER" DE fille d'éleveur de chevaux ET POUR TOUT VOUS DIRE, Jen'aime pas le fait qu'on abatte certains d'entre eux pour grossir l’estomac des gens du capitole. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraînée avec mes cinq frères aînés . ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

« Non, arrête ! Donne-moi ça ! » m’hurle-t-il gentiment. Je lâche aussitôt le demi-piège, soupirant d’agacement. Elliot n’est pas sensé être resté à la maison avec moi mais, puisque papa est en déplacement pour une commande, nous en profitons un peu. Entant que grand frère, c’est souvent à lui qu’il demande de l’aide, bien plus qu’aux autres garçons de la famille. Comme il aime nous le rappeler, « Elliot est destiné à reprendre le petit ranch » et, cela, même si cela ne l’enchante pas plus que cela. Ce n’est pas tant le fait de s’occuper des chevaux qui le gêne. Non, comme moi, c’est le pourquoi qui le dérange. Si seulement les bêtes étaient prédestinées à un meilleur sort… Sous mon regard attentif, mon frère ainé déplace les morceaux de bois, ainsi que le fil, pour les déposer devant lui. Minutieusement, il me montre une énième fois comment il s’y prendre. Doucement, il enchaine les mouvements en s’assurant -de temps en temps- que je le regarde toujours. Oui, j’aime le voir aussi concentré sur ce qu’il fait, aussi habité. Depuis la mort de Lizzie s’est si rare que chaque petit instant comme celui-ci devient un vrai moment de bonheur. « Comment veux-tu tendre ton fil avec un nœud pareil ? » dit-il en défaisant celui que j’avais fais. « Je l’ai pourtant serré comme tu m’as montré… » « Peut-être mais, pas assez. Regarde… » En deux trois mouvements, mon frère fini le piège que j’avais commencé et me le met devant les yeux, l’exposant fièrement. « Tu vois ? C’est comme ça qu’il fau… Aiiie ! » Je ris de bon coeur. Pendant qu’il soulevait sa réussite, un de ses doigts effleure le fil tendu, le poussant à lâcher prise et activer le pic destiné à tuer les rats d’un coup sec. « Très réussi. » Au moins, nous sommes surs que ce piège-ci fonctionnera. Mon frère me lance un regard faussement sévère, ce qui nous fait exploser dans un éclat de rire commun. Non loin, étouffés par nos voix, les pas de Condor se rapprochent. « Maman te demande. » « Moi ? » Il lève les yeux au ciel. Comment pourrait-elle le demander s’il est sensé être en train de récurer les écuries ? Je me lève d’un bond mais, mon frérot s’empresse de me rassurer. « Les douleurs se sont calmées. Elle veut seulement que tu l’accompagnes voir Mme Madison. » Je hoche la tête et rejoins la maison au pas de course. Nous ne savons pas encore à quoi elles sont dues mais, maman souffre depuis quelques mois. Elle a beau nous faire croire que ça va, qu'elle supporte les migraines aussi bien que les pics de douleurs, nous ne sommes pas bêtes et elle le sait très bien. On tâche toujours qu'il y ai un de nous avec elle, non loin. On ne sait jamais... Mes trois autres frères, eux, doivent trainer quelque part au district. Je soupçonne Dilan d’avoir une amoureuse mais, tant que je n’ai pas de preuves concrètes, je préfère garder ce pressentiment pour moi et ne pas trop le taquiner à ce sujet. Il est très susceptible et risquerait de se braquer et jamais nous la présenter officiellement. Cela dit, une de plus ou de moins, nous ne sommes plus à une petite amie près venant de sa part. Je ne sais pas comment il fait et, à vrai dire, je préfère ne pas trop le savoir.

« Kattie ? » Elle est fatiguée et cela se sent rien qu’au son de sa voix. Assise à la table de cuisine, maman se lève en me voyant arriver. Coiffée d’une demi-natte, elle fait dix ans plus jeune et, malgré ses yeux cernés et ses mains abimées, elle est belle, comme toujours. Je me hâte à ses côtés et la prend par-dessous le bras. « Condor m’a dit que nous allions chez les Madison… ? » « Oui, Isa m’a demandé de lui apporter les confitures... »Je les cherche des yeux. « …dans la réserve, chérie. » Par réserve, elle sous entend notre seule et unique réserve alimentaire, celle qui nous sert à marchander d’autres aliments, ou objets, avec les autres habitants du district. Je suis obligée de m’éloigner deux secondes pour aller les chercher, non sans regarder derrière moi pour m’assurer que maman s’appuie à quelque chose. « Lesquelles il faut ? » Elle avance d’un pas, une main posée sur la chaise devant elle. « Celles de droite, les deux. » Ce qui veut dire, deux sur les trois qu'ils nous restent mais, j'imagine qu'on va les échanger contre quelque chose de plus utile à la famille. Après tout, on peut très bien se passer de confiture ; elle n'est pas quelque chose d'essentiel à notre survie, d'autant plus que c'est maman qui l'a faisait et qu'elle nous coûtait quasiment rien. Ces trois petits pots sont donc les derniers qui nous restaient depuis que maman est tombée malade mais, Papa a beau insister pour qu'elle m'apprenne à en faire, elle lui réponds toujours que j'aurais le temps d’apprendre ces choses là lorsque je serais mariée. Foutaises ! Contrairement à d'autres, le mariage n'est pas quelque chose dont je rêve. D'ailleurs, sa simple évocation me répugne autant que la mystérieuse souffrance à laquelle ma mère fait face. Nous arrivons chez les Madison en un rien de temps. Ils habitent non loin de chez nous, ce qui évite à maman de marcher trop longtemps et, de se fatiguer pour rien au passage. Isabella a le même âge que ma mère mais, on lui donnerait 10 ans de moins. Va savoir si c’est les cernes sous les yeux de maman -ou son teint pâle- qui la vieillissent ou, si c’est Isa qui connait un remède miracle contre les méfaits du temps. En attendant, elle nous fait rentrer et, dans sa cuisine, sa fille nous salue de la main. Nous avons le même âge et sommes à l’école ensemble mais, je n’ai jamais été très proche de Daisie. Avoir cinq frères a fait de moi un vrai petit garçon manqué ou, du moins, j’ai du mal à m’adapter et à m’intégrer à un groupe de filles. Leurs conversations m’ennuient, leurs priorités me semblent dérisoires. Alors qu’elles aiment parler de tout et rien, perdre leur temps à converser et comparer leurs vies, moi, je préfère m’entrainer et aider mes frères aux écuries. Les chevaux me sont d’une bien meilleure compagnie et, eux, me comprennent. Je n’ai pas besoin de parler pour qu’ils m’apprécient, c qui m’arrange. Je me suis -et ne serais surement jamais- très bavarde. C’est surement cela qui fait que les filles ne viennent pas vers moi, elles savent que ce n’est pas moi qui leur racontera les derniers ragots du district. Elles savent que je m’en moque royalement de qui aime qui ou qui trompe qui puis, même si je savais quoi que ce soit, je ne dirais rien. Cela va de même pour la résistance qui se prépare ou, la révolte comme ils l’appellent au capitole. « Tu comptes les rejoindre ? » Je sursaute à l’idée que l’amie à ma mère ait lue dans mes pensées. « Comment ? » « Les filles, tu comptes les rejoindre ? Elles essayent de poser des pièges dans le jardin. » « Non, je… je préfère rester ici. » « Vas-y chérie, ça va aller. » Elle s’assoit sur une chaise et me fait signe d’y aller. Elle sait parfaitement que je préfèrerais mille fois rester plutôt que d’aller faire mumuse avec les filles d’Isa mais, je comprends à son regard qu’elle ne souhaite pas que je reste écouter ce qu’elle a à dire à son amie. De quoi vont-elles parler ? Que me cache-t-elle ? Je l’interroge du regard mais, elle insiste le sien, me poussant symboliquement dehors. Je cède mais, sans grande conviction…

Je marque une pause sur le perron de la porte. Tendant l’oreille, j’arrive à déceler un morceau d’une phrase et comprends plus ou moins qu’Isa parle de Condor et une de ses filles. Laquelle, je ne sais pas… « Kateeeell ! » Je fais mise d’être ravie d’être là. Me rapprochant des trois jeunes filles qui me regardent d’un œil pétillant, je soupire malgré moi. « Tu vas bien ? » « Ca va, ça va… » « Tu veux nous aid… » « Non, je… je dois y aller. » Par-dessus l’épaule de Katherine, j’aperçois leur essais de piège à lapin ; une espèce de corde avec un bout de boyau de chevreuil au bout. Un sourire traverse mon visage, l’illuminant au passage. « Très joli… » Bien entendu, c’est ironique et, un petite rire m’échappe. « Vous devriez essayer avec de la salade ou des carottes… » Seulement peu de gens en ont dans leurs réserves et, je le sais très bien… « …les lapins ne sont pas très fans des boyaux. » Elles paraissent surprises, ce qui -en temps normal- m'aurait fait exploser de rire. Je leur lance cependant un regard désolé avant de m’éloigner doucement. Les pauvres, je prie pour qu'elles ne soient jamais choisies pour les jeux. Non seulement leur mère ne s'en remettrais pas mais, je ne suis pas sure qu'elle survivraient longtemps. Je ne pense pas être meilleure qu'elles mais, j'ai un minimum de logique. Du moins, je le pense... Cela me pince le cœur de laisser maman toute seule mais, je la sais en sécurité et en de très bonnes mains. Regardant tout de même derrière moi, je vois les deux femmes discuter à travers la fenêtre avant de prendre la direction des écuries. Je sais qu’Elliot doit y travailler aujourd’hui, bien qu’il ait pris quelques heures pour m’aider tout à l’heure. Papa n’étant pas là, pourrais peut-être -avec un peu de chance et beaucoup de moues de cocker- l’aider à nourrir les poulains nés la semaine dernière. Elliot m’a promis de demander à papa de m’en garder un, le plus petit mais, je ne suis pas sure que cela soit possible. Je sais que cela partait d’une bonne intention mais, « les affaires sont les affaires » comme dirait notre père…

Citation :

district 10 et éleveurs de cheveux