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| Phoenix & Ayden — First time [Hot] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Dim 12 Fév - 20:38 | |
| Phoenix & Ayden La maison était vide, ou presque. Un pacificateur avait prit la relève de Phoenix et avait emmené la madame Cross à l'extérieur, je ne sais où. Seuls restaient Ayden, et le pacificateur chargé de sa protection. Pourquoi ? C'est pourtant simple, quelques semaines plus tôt, lorsqu'un homme avait tenté d'agresser sa mère en rentrant par effraction chez eux. Un rebelle sûrement qui voulait marquer le coup, faire remonter l'assassinat jusqu'au Capitole, pour faire trembler le gouvernement, j'imagine. Jeremiah était intervenu et en s'était fait blesser en se battant. Les pacificateurs avaient rappliqué et l'on avait transféré le rebelle pour l'interroger. Depuis, leur maison au quartier des vainqueurs était surveillée à chaque heure du jour et de la nuit par un certain Phoenix Lewis, et parfois par un autre au nom imprononçable. A cause de ses blessures, Jeremiah avait été envoyé dans un hôpital. Bien que son état soit critique, les médecins le disait "stable". Cette nouvelle avait légèrement rassuré Ayden, mais l'inquiétude ne la quittait pas. Bien sûr, elle était pour la cause rebelle, mais qu'ils aient envoyé quelqu'un pour les tuer...
A l'arrivée de l'homme, Ayden avait décidé de passer le moins de temps possible à son domicile, elle refusait de rester en la présence du pacificateur. Malheureusement, l'homme lui avait bien fait comprendre que c'était impossible. Après plusieurs crises de colère et autres expressions de rage, elle avait finit par se calmer. Comme elle, il n'avait pas l'air très heureux de la situation et la présence de l'ancienne gagnante des Jeux semblaient l'insupporter au plus au point. Il est vrai que depuis le départ de Jeremiah, l'état de la femme s'était sensiblement dégradé, elle ne mangeait plus, hurlait chaque soirs à heures diverses le nom des tributs qu'elle avait tué et alternait entre pleurs et isolement. Elle était invivable et Ayden luttait pour ne pas lui cracher que tout aurait été plus simple si le rebelle l'avait tuée. Mais non, elle ne devait pas penser ça. Annabella restait sa mère, pour le meilleur et pour le pire. Elle se devait la protéger un minimum, même si pour ça elle devait endurer l'enfermement et la présence d'inconnus chez elle.
Globalement, elle n'avait pas réellement à supporter l'homme, il restait dans le salon, près de la porte à faire je ne sais quoi. Ils ne parlaient que rarement, ne partageant que le repas. C'était tout. Il ne venait pas la voir, veillant seulement à ce qu'elle ne disparaisse pas. Ayden avait plus de mal avec l'autre, qui ne pouvait s'empêcher de lui chercher des noises depuis qu'il l'avait surprit à essayer de passer par la fenêtre. Le lendemain, toute issue était condamnée. Heureusement il ne passait que très peu de temps ici, remplacent seulement Phoenix lorsque celui ci avait à faire ailleurs.
Enfin. Cette après midi là, ils étaient seuls, et pour un bon moment. C'était la première fois qu'elle se retrouvait avec lui, sans personne autour, et en voyant les autres partir, l’appréhension s'était glissée en elle. Devait-elle agir comme d'habitude ou plutôt rester en sa compagnie ? En passant la porte, elle l'avait trouvé adossé au mur, souriant. Elle avait sourit aussi, ne sachant quoi faire d'autre. C'était étrange, en souriant il perdait cette expression dure qui l'accompagnait d'habitude. C'était d'ailleurs... mieux ? Ou peut être pas ? Lentement elle s'était approchée, puis laissée tombée dans le canapé marron. Ses mains s'étaient naturellement croisées et elle fixait Phoenix.
Le silence régnait dans la pièce. Ayden détaillait l'homme des yeux. Elle n'avait jamais vraiment fait attention à lui. Il semblait grand, oui, plutôt grand, et en regardant bien, son visage ne lui était pas si désagréable. Au contraire. Elle baissa les yeux se disant que c'était un des premières fois où elle se trouvait seule en présence d'un homme. Ca peut paraître ridicule, mais la jeune femme n'avait jamais eut de rapports relationnels dépassants le stade du baiser, et cette situation ne faisait que le lui rappeler.
Dernière édition par Ayden D. Cross le Mer 15 Fév - 8:30, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Lun 13 Fév - 14:58 | |
| Il ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait là. Il s’ennuyait profondément et rien n’y personne ne semblait vouloir le sortir de cette galère. Il se trouvait dans cette cuisine, à se faire un café, et alors qu’il observait l’eau qui se mettait à bouillir sur la flamme de la plaque, il se mit à penser à sa vie, s’il lui aussi avait accepté de vivre dans le village des vainqueurs du District onze. Le fait d’avoir gagné les jeux lui avait surtout permis de s’offrir une nouvelle vie. Mais en réalité, il vouait son existence à la destruction de ses semblables. Il ne comprenait pas pourquoi ils avaient choisi de l’envoyer lui dans le district quatre pour cette mission qui était sans doute la plus chiante qu’il eut à mener jusqu’à présent. Cela faisait déjà quatre ans qu’il exerçait le métier de Pacificateur pour le compte du Capitole. Il avait déjà pris la vie d’une centaine de personnes. Des rebelles pour la majorité, des délinquants pour les autres. Un homme qui avait osé prendre une paire de lunette de nuit pour son utilisation personnelle. Une balle dans les yeux. Une fille qui avait ramené chez elle une pomme pour nourrir son petit frère. Une balle dans la tête. Un vieillard qui aurait blasphémé contre le Capitole. Il était fouetté sur la place publique, puis une balle dans la tête. Il ne comprenait pas comment il avait pu soudainement devenir le garde du corps d’une ancienne gagnante des jeux, dans le district quatre. C’était sans doute des sortes de vacances pour le remercier de ses services rendus. Ou alors on lui donnait la possibilité de tuer un rebelle en solo. Car jusqu’à présent il avait souvent été secondé, et l’abruti qui le relevait de temps à autre ne serait sans doute pas capable de tuer un homme aussi rapidement et proprement que lui. Soit, alors il attendait, et depuis des jours il se trouvait dans la maison du village des vainqueurs, à attendre, surveillant les allées et venues de la famille qui s’agitait autour de lui.
Il ne faisait pas vraiment cas de la gagnante en elle-même. Ses hurlements et son regard absent ne faisaient que lui rappeler sa propre douleur. Il préférait l’ignorer, la majorité du temps et se contentait de la voir comme une mission. Un numéro sur un dossier. Après tout, c’est bien tout ce qu’elle représentait pour lui. Le Capitole protégeait ses gagnants, parce que leurs morts ne faisaient jamais bonne impression sur le public. Surtout si cela devait être un meurtre. La jeune femme en question avait été attaquée par un rebelle quelques jours auparavant, et c’est pourquoi Pheonix se trouvait dans la maison à présent. Il devait assurer la sécurité de la famille. Il vivait avec eux, dans une chambre à part dans le couloir, où il avait sa salle de bain. Il partageait leurs repas, parfois, mais préférait de loin éviter de partager ces instants avec eux. Il préférait de loin, dans ses moments-là, sortir sur le perron et fumer des herbes qui lui venait de son district d’origine. Si le district onze était le district de l’agriculture, c’était aussi là que se trouvait des herbes de toute sorte : hallucinogènes, excitantes, ou qui capables de rendre un homme complètement stone. C’était un des rares plaisirs que Phoenix s’autorisait, en dehors des meurtres et de la douleur de ses paires. Il aimait torturer, violer, tuer. Il avait trouvé dans ces actes cruels des moyens de sentir, de posséder la vie de ses semblables au creux de sa main. Cela lui rappelait les Jeux. Les tributs qu’il avait tué. Et malgré tous ceux qu’il avait pu assassiné par la suite, les seuls regards accusateurs qui le suivaient, c’était ceux de la famille lors de la Tournée du Vainqueur. Suite à cela, il s’était retiré de la vie. Il n’était jamais retourné dans sa maison du Village des Vainqueurs. Finalement, à dix-sept ans, il avait rejoint le district deux, et il étiat devenu un soldat du Capitole, sans histoire. Un nouveau nom, une nouvelle conviction, mais toujours les mêmes cauchemars pour le rendre fou. Finalement, ces quelques jours de vacances n’étaient pas une si bonne chose. Ils lui rappelaient sans cesse ce qu’il avait été. Un gagnant. Un paria. Une victime. Cependant, il y avait bien quelques petites choses qu’il appréciait, et l’une d’entre elle n’était autre que la magnifique demoiselle qui vivait sous ce toit. La fille de la gagnante des jeux : Ayden Cross. La jeune adolescente avec quinze ans. Elle était la cadette de Phoenix de cinq ans, mais cela ne gênait pas le pacificateur qui la trouvait tout à fait à son gout. Elle avait un regard moqueur, quelque chose de sarcastique et de joueur dans le regard quand elle croisait le sien. Il lui souriait alors, et se demandait quand est-ce qu’elle allait craquer… Car il se doutait bien que la demoiselle non plus ne lui était pas insensible. Et il s’ennuyait tant que l’idée d’une aventure avec la fille de la femme qu’il devait protéger ne le dérangeait pas. Et même, l’idée de braver cet interdit l’excitait. Cela lui permettrait d’avoir une occupation. Une occupation fort plaisante. De même, le pacificateur n’était pas du genre à se priver de plaisirs, encore moins lorsqu’il s’agissait de jolies filles. Encore moins lorsqu’il s’agissait de sexe. Et la belle adolescentes avait des avantages que de nombreuses filles de son âge lui envieraient sans doute. Si elle n’était pas spécialement sexy, elle avait quelque chose d’excentrique que Phoenix adorait. Il la désirait pour cela. Il était persuadé qu’elle accepterait de jouer avec lui.
Alors lorsqu’il apprit qu’il aurait une journée en tête à tête avec elle, il sut qu’il allait pouvoir s’amuser un peu. Son collègue accompagnait la gagnante jusqu’à l’hôtel de ville, et lui avait la « dure » mission de prendre soin d’Ayden. Soit, il allait prendre soin d’elle c’était un fait. La demoiselle accompagna sa mère jusqu’au véhicule, et Phoenix l’accueillit avec un sourire moqueur lorsqu’elle revint à l’intérieur. Il s’adossa à un mur et la regarda alors qu’elle s’assit dans le canapé. Elle semblait gênée, tendue. Et cela fit sourire le pacificateur. Il sortie un paquet de sa poche arrière. Il ne portait pas son uniforme de pacificateur, il portait un pantalon de toile noir, et un t-shirt gris qui épousait son torse à merveille. Les herbes qu’il fumait étaient faites pour exciter, et en même temps pour donner l’impression d’un profond bien être. De la drogue, pure. Il porta la drogue roulée à ses lèvres et d’une flamme l’alluma à son extrémité. Il inspira et sa fumée lui brûla la gorge. Il adorait cela. Il ricana, et s’avança vers la demoiselle avant de s’asseoir à ses côtés, la regardant avec un sourire. Il lui tendit la cigarette qu’il tenait à la main. « Détends-toi Ayden, tu sais qu’il ne peut rien t’arriver de malheureux lorsque tu te trouve avec moi. » Dit-il en lui souriant. Un sourire séducteur, un regard rieur, et un sous-entendu plutôt équivoque : je vais te faire le plus grand bien. « Cela ne te dérange pas que je te tutoie ? Tu es bien trop jeune, et bien trop jolie pour que je puisse te vouvoyer. » Dit le jeune pacificateur en riant, posant son regard appréciateur sur le corps juvénile et adorable de la belle adolescente.
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Mar 14 Fév - 20:02 | |
| Les doigts d'Ayden se tordaient entre eux, elle continuait d'observer Phoenix, silencieusement. Combien de temps resteraient-ils seuls ? Et bon sang, que devait-elle faire ? Son cerveau semblait en ébullition, trop d'informations y circulaient, furtives. Lorsqu'il se roula ce qu'elle imagina être une cigarette, elle se mordilla la lèvre inférieur. Elle n'avait jamais fumé, jamais. Mais souvent elle croisait des pacificateurs, la clope au bec. La fumée grise s'envolait lentement, en s'étirant. Et une odeur légèrement âcre lui parvint. Un sourire s'était étiré sur ses lèvres, il avait l'air d'aimer ça. Aucun des deux n'avait encore prononcé de mot, mais il s'était approché d'elle, puis assis à ses côtés. Elle sentait l'odeur de l'herbe chatouiller ses narines. Elle clignota des yeux, puis regarda l'homme. Son grand corps tourné vers elle, son sourire rieur, plein de charme. Il avait passé son bras libre par dessus le dossier du canapé et ses yeux noisettes la fixait. Il lui tendit la cigarette et murmura de sa voix grave et vibrante :
"Détends-toi Ayden, tu sais qu’il ne peut rien t’arriver de malheureux lorsque tu te trouve avec moi."
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle attrapa le joint entre son pouce et l'index, comme il le faisait lui même. Elle le porta à sa bouche et inspira. La fumée lui brûla œsophage et la fit suffoquer. Elle se mit à rire légèrement, et vit la fumée s'échapper de ses lèvres. Quelques secondes plus tard, elle réitéra l'expérience en prenant soin cette fois d'inspirer deux fois bien profondément. Elle sentit sa gorge lui piquer et se força à ne pas tousser, puis souffla la fumée.
" Cela ne te dérange pas que je te tutoie ? Tu es bien trop jeune, et bien trop jolie pour que je puisse te vouvoyer."
Elle lui rendit la cigarette. La tête lui tournait, un profond bien être s'était imposé en elle. Son sourire s'agrandit et se laissa aller contre le dossier du siège, son front reposant doucement sur le bras viril de Phoenix.
"Qu'est ce que c'est ?" lança t-elle dans un soupir de satisfaction.
Le blanc de ses yeux s'était teinté de rose et son esprit embrumé lui donnait la douce impression d'être entourée de coton. Elle n'avait jamais ressentit de semblables sensations, l'effet lui était vite monté, comme un engourdissement des idées. C'était... Drôle ? Oui, et la jeune fille riait doucement. C'était la première fois qu'elle se sentait aussi ridicule, mais bizarrement, elle trouvait ça sympathique. Etrange. En parlant de bizarre, elle entendait presque son coeur battre dans sa poitrine, un rythme rapide, saccadé.
Elle s'était rendue compte au bout d'un moment que leurs visages n'étaient pas si loin, quand tendant seulement le cou elle pourrait presque l'embrasser. Avait-elle le droit de faire ça ? Il était tout de même plus âgé qu'elle, de quatre ou cinq ans au moins, mais... Avant qu'elle ait pu réfléchir encore, elle s'était penchée vers lui, et posé ses lèvres contre les siennes. Le contact fut bref, elle ne savait pas encore si elle devait continuer ou pas. Ses mains s'étaient glissées sur le torse de Phoenix et elle était maintenant appuyée contre lui. Son corps était chaud, bien dessiné. Une légère odeur de tabac flottait sur son haut. Ayden ne le quittait plus des yeux, elle ne comprenait pas réellement ce qu'elle était en train de faire, c'était flou.
"Je... je n'ai jamais embrassé quelqu'un..."
Elle attendait un signe, un quelque chose qui ferait que cette morne après midi se transforme en un moment meilleur, un souvenir. |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Mer 15 Fév - 11:02 | |
| La fumée s’élevait autour de lui, dans un nuage légèrement grisâtre. Mais empli de couleurs. Il aimait regarder la fumée qui s’élevait de son joint alors que les effets de la drogue le rendait déjà fiévreux. Ce n’était pas désagréable, loin de la. Il sentit son corps se détendre. Il voyait la vie avec des couleurs plus douces, plus agréables, et surtout il eut un désir soudain d’affection. Il ne s’agissait pas de pulsion vers l’autre, mais de désir sexuel qui l’envahissait dans une vague immense. Il regardait Ayden à ses côtés et lui sourit. La fille de la gagnante des jeux avec quelque chose de malin, d’extravagant dans sa manière d’être, et Phoenix ne comprenait pas encore d’où cela lui venait, mais il l’appréciait. Elle avait les cheveux courts, le regard fuyants et inquiet, et surtout des lèvres forts attirantes et un corps proportionné et juvénil. Le fait qu’elle ait cinq ans de moins que lui ne dérangeait pas Phoenix. En réalité, il n’avait pas vraiment de limite en ce qui concernait ses relations avec les femmes. Tout ce qu’il voulait c’était les posséder. Qui elle était et la manière dont il le faisait ne trouvait pas de limite : meurtre, viol, sexe. La seule chose qu’il se refusait c’était de les aimer. Il les appréciait, mais il ne voulait pas les aimer. Il avait aimé une femme, il y a bien longtemps. Et il avait fini par la tuer. La douleur d’être l’assassin de cet être si cher était bien plus douloureux que le fait d’être un tueur pour le compte du Capitole. Il acceptait de tuer pour le compte de la loi. Il s’autorisait des plaisirs. Il possédait ces femmes. Il le faisait avec douceur, avec violence, joueur ou cruel. Mais il les possédait, c’est tout ce qui compte.
Il pouvait bien s’agir d’une enfant, d’une adolescente, ou de son ainé. Cela revenait au même en réalité. Pourquoi se contraindre dans des règles ? Le jeu était toujours le même. Les émotions étaient toujours les mêmes. Et s’il pouvait leur offrir un instant de plaisir pourquoi le leur refuser ? En réalité, il était persuadé que ces femmes souffraient de la solitude au moins autant que lui. Elles cherchaient aussi à oublier la réalité qui régissait la vie à Panem. Que ce soit avec un mari, un amant, un petit ami ou un parfait étranger. Les lois du sexe échappaient à la logique de la société. Parce que le sexe n’avait pas de limite en soi. Ce sont les hommes qui se donnaient des limites, parce qu’ils voulaient être bons. Phoenix n’avait plus aucune bonté en lui. Il n’était ni juste, ni gentil. Il était sans doute un monstre. Ou une bête, plutôt. Il n’était qu’un animal, et il l’acceptait. Il le vivait plutôt bien et personne jusqu’à présent n’avait eu à s’en plaindre. Personne ne connaissait Phoenix, personne ne savait qui était l’homme en lui. Jérémy … Jérémy avait disparu il y a bien longtemps et aujourd’hui Phoenix était un être qui était fait d’ombre et de sang. De cruauté, de meurtre. Il n’y avait de culpabilité en lui. Il n’y avait pas de limite. Et coucher avec une jeune femme de quinze ans ne le dérangeait pas outre mesure. Encore moins si elle était consentante.
Il ne désirait pas la droguer pour pouvoir profiter d’elle. Son acte était bien plus pragmatique. Il voulait qu’elle expérimente des choses de la vie. Elle était sous le couvert des interdictions de sa mère, et à présent que celle-ci était sortie, pour une journée, il était peut être temps qu’Ayden vive un peu. Qu’elle expérimente des choses de la vie. Se droguer, boit, l’amour … toutes ces choses qui allaient sans doute grandement lui plaire. Cela fonctionna. Elle prit son joint et le fuma à sa manière, l’imitant. Cela prouva à Phoenix qu’elle n’avait jamais fumé avant. C’était une gentille fille , et sous le regard de Phoenix elle allait se dévergonder un peu. Elle se mit à tousser, et le Pacificateur se mit à rire en la jugeant d’un regard attendri et moqueur. Elle réitéra l’expérience et inspira deux grandes bouffées. Il haussa un sourcil. « Doucement, Gamine … » Murmura-t-il alors qu’elle lui rendit le joint. Il inspira une fumée lui aussi et ricana en sentant Ayden laissant tomber sa tête sur son épaule. Elle était déjà sous l’effet du joint. Elle lui avait demandé ce que c’était mais il n’eut aucun désir de lui répondre, préférant de loin s’amuser à la voir le découvrir par elle-même. Il tira une autre bouffée. Elle avait un sourire satisfait sur les lèvres et c’est tout ce que désirait Phoenix. « Tu aimes ? Je me suis dis que tu devais au moins y gouter une fois… comme d’autres choses d’ailleurs que je te ferai découvrir. » Sa voix était profonde, empli d’un désir qu’il ne cachait plus. Il ne voulait plus le cacher, il voulait jouer.
Elle se tourna vers lui, et dans un geste brusque et soudain l’embrassa. Un baiser furtif, volé, qui satisfit Phoenix, bien qu’il ne dura pas assez longtemps à son gout. Il la regardait avec sceptiscisme. Qu’est-ce qu’elle voulait ? « Je... je n'ai jamais embrassé quelqu'un...» Avoua-t-elle. Phoenix lui sourit, avec séduction, il tira sur son joint et se pencha vers elle. Il saisit l’arrière de sa nuque, et l’embrassa à pleine bouche. La fumée brûla sa gorge et envahit la bouche d’Ayden, où sa langue s’était insérée pour jouer avec la sienne. Il la fit basculer sur le canapé, et se retrouva sur elle, sans jamais arrêter de l’embrasser. Si elle était d’abord hésitante, elle se laissait aller à présent. Il stoppa le baisser, net. Il lui sourit, et sur la table, il écrasa son joint et le laissa là, éteint de se tourner vers Ayden. Sans jamais se dégager. « Il y a un début à tout… » Il lui avait offert son premier baiser. Mais cela elle allait l’oublier un jour. Lui, il désirait beaucoup plus. Mais pas sans son consentement. Alors il la regardait avec un air séducteur, et joueur. « Mais dis moi, Ayden, est-ce que tu en veux … plus ? » Il la jugea d’un regard pervers, en laissant glisser sur sa poitrine, et le reste de son corps, encore recouvert de ses vêtements… mais pas pour longtemps.
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Jeu 16 Fév - 16:59 | |
| Ayden avait la tête qui tourne, et des étoiles plein les yeux. Elle avait l'étrange impression de voir le temps se dilater, s'allonger. Chacun de ses clignement de paupières semblait durer des heures, et le moindre de ses mouvements, elle les voyait au ralentis. Elle se sentait bien. Le joint lui avait laissé un arrière goût amer, mais l’euphorie éclipsait tout dégoût quel qu'il soit. Elle n'arrivait plus à réfléchir, ce qu'elle voulait faire, elle l’exécutait, sans penser une secondes à ce qu'il allait suivre. Son corps lui dictait quelle marche suivre, son bon sens avait disparu avec la fumée qui s'était échappée de sa bouche, la première fois. En embrassant Phoenix, elle avait senti son coeur battre plus vite, plus fort. Et lorsqu'elle y avait mit fin, tout ce qu'elle désirait était de recommencer. L'homme avait répondu à ses attente passant sa main derrière sa nuque, et posant ses lèvres contre les siennes. Ce baiser là n'avait plus rien à voir avec le premier qu'ils avaient échangé. Il était plus "passionné", violent. La fumée qu'il avait lui même dans sa bouche avait trouvé une place dans la sienne et s'échappait lentement de leurs lèvres. Elle sentait les doigts de l'homme maintenir la base de son coup, ses doigts puissant contre sa peau et sa langue jouant avec la sienne. Elle ne savait pas réellement s'y prendre au début, craignait de son manque d'expérience. Mais après quelques secondes, c'était finit. Elle se laissait aller contre lui, glissant ses propres main sur le torse de Phoenix avant de les remonter sur son cou. C'était une sensation qu'elle n'avait jamais ressentie de sa vie. Jamais. Son coeur s'emballait dans sa poitrine, et elle sentait le désir la brûler de l'intérieur. Il l'avait fait basculer en arrière, sans pour autant mettre arrêter de l'embrasser. Il était puissant, dominant. Au bout d'un moment qui lui parut durer des heures, il y mit fin et après avoir écrasé la cigarette sur la table la regarda dans les yeux et murmura : "Il y a un début à tout. Mais dit moi Ayden... tu en veux plus ?" Elle ne comprenait pas tout à faire ce qu'il voulait dire, mais elle avait envie de continuer, très très très envie. Elle sentait le regard de l'homme la dévisager, et ses mains brûlante glissant sur ses seins, puis sur ses hanches. Un petit sourire extatique s'était dessiné sur le visage de la jeune fille. Elle avait passé ses bras autour du cou de Phoenix. En guise de réponse, elle se cambra et l'embrassa encore, puis, tenta de déboutonner sa tunique. Entre deux baisers elle arriva à murmurer un "Beaucoup plus" avant de se relever légèrement pour se débarrasser du vêtement. Elle n'avait rien dessous et révéla donc sa blanche poitrine à l'homme. Malgré sa jeunesse, Ayden avait déjà presque le corps d'une jeune femme. Que devaient-ils faire maintenant ? Elle l'aida à retirer son T-shirt. Elle avait totalement perdu la notion du temps, et oubliait au fur et à mesure ce qu'elle faisait, s'en souvenant par brides par la suite. C'était une sensation étrange, enivrante. Elle laissait faire Phoenix, étant vierge et n'ayant jamais pu parler sexualité avec sa mère, elle n'avait aucune idée de comment ça allait se passer. Personne ne l'avait "briefé" sur les relations physiques, la disant trop jeune, ou prétendant qu'elle n'en avait pas besoin. Et pourtant. Elle commença à se tortiller pour retirer son bas, s'aidant un peu de sa main. Si son pantalon en toile restait éminemment pratique pour courir la forêt et grimper aux arbres, elle aurait sur le moment tout donné pour ne porter qu'une robe comme toutes adolescentes normales. D'un coup de talon elle envoya valser ses bottines et plongea ses yeux dans ceux de Phoenix. Son regard glissa ensuite sur son torse impeccablement dessiné, témoin des entraînements qu'il avait du subir pour obtenir sa fonction de pacificateur. Ses bras musclé, ses mains puissantes et fortes. Un frisson d'excitation la parcourue et son sourire s'accentua. Un sourire de défi, un sourire d'envie. |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Mar 21 Fév - 7:36 | |
| Le monde autour de lui semblait plus beau, plus attrayant. Il avait l’impression de redécouvrir la pièce dans laquelle il se trouvait. Les maisons dans les Villages de Vainqueurs étaient pour le moins immenses comparées aux modestes demeures qui régnaient dans les centres villes. De ce fait, même le canapé sur lequel Phoenix et Ayden se trouvait était plus grand que la majorité de ceux que possédaient les habitants de Panem. La matière était étrange, lisse à et la fois chaude, elle n’accrochait pas la peau, de tel sorte que s’y trouvait nu n’était pas un calvaire comme cela pourrait l’être sur de simple canapé en cuir. Phoenix n’aimait pas le cuir, sauf lorsqu’il s’agissait de punitions corporelles infligées pour le plaisir. Le pacificateur n’avait pas de limite lorsqu’il s’agissait de désir, et pour les satisfaire il était prêt à toutes les expériences : du sadomasochisme à la quasi-pédophilie. S’il n’avait aucune limite si parce qu’il était persuadé que ses actions n’avaient pas de répercutions sur la manière dont le voyait les autres autour : il était un monstre. Il n’avait pas besoin de convaincre qui que ce soit du fait qu’il était en réalité un homme terriblement seul et blessé. Traumatisé par la folie des jeux et sa propre soif de sang et de vengeance. Personne, en outre, n’avait besoin de savoir qui il était. Il se confortait dans sa solitude, se laissait porter par ses pulsions qui en ce moment même prenaient une fois de plus le dessus sur sa raison.
C’est pour cela qu’il proposa la drogue à Ayden. Il ne s’agissait pas de profiter d’elle, et en somme, la drogue de la rendait pas inconsciente. Elle lui permettait de se laisser aller à la vie. D’oser faire des choses que de coutumes elle se refusait. Et Phoenix était persuadé qu’elle n’avait rien contre le fait de s’amuser un peu avec lui. Apprendre qu’il était le premier homme qu’elle embrassait vraiment le perturba un temps. Elle était vierge. Mais son regard joyeux et son sourire ravi eurent tôt fait de le pousser à continuer à jouer. Après tout, est-ce la première fois était si importante que cela pour une femme ? Il n’allait pas la violer, et il fera en sorte que cela soit le plus plaisant possible pour elle. C’était tout ce qui comptait. Peut-être valait-il mieux qu’elle profite de l’expérience du pacificateur plutôt que de risquer d’offrir sa petite fleur à un garçon qui ne saurait pas l’apprécier à sa juste valeur. Cependant, il voulait absolument être certain qu’elle n’avait rien contre. Violer une pauvre fille des districts c’était une chose, encore plus lorsqu’elle l’avait cherché, mais violer l’enfant d’une gagnante des jeux c’était un délit pour n’importe qui, encore plus pour un pacificateur. Ces enfants étaient quasiment intouchables. C’est pour cela qu’il n’arrivait jamais rien d’excitant dans leurs vies bien rangées. Alors, Phoenix arrêta leurs baisers un instant pour lui demander si elle en voulait « plus ».
La jeune femme ne sembla pas comprendre au début, le regardant avec un air éberlué qui fit sourire le bellâtre. Il ne bougea pas, de telle sorte que ce fut elle qui fut l’investigatrice des prochains baisers qu’ils échangèrent. Les mains d’Ayden s’emparèrent maladroitement de la chemise de Phoenix et commencèrent à défaire les boutons. Mais ses gestes hiératiques ne lui mettaient pas de le faire rapidement. Cependant, Phoenix se contenta d’en sourire, profitant de son haleine parfumée par la drogue et un parfum de rose. Elle réussit à ôter le T-shirt de Phoenix, qui se retrouva alors torse nu au-dessus de la jeune femme. Celle-ci n’arrivait pas à enlever le pantalon du Pacificateur qui ne fit pour le moment rien pour l’aider. Au contraire, il prit ses deux mains dans les siennes, les plaqua au-dessus de sa tête et l’embrassa fougueusement. Puis, ses lèvres descendirent dans son cou, et il suça sa douce peau jusqu’à y laisser une marque, preuve qu’à cet instant précis, elle lui avait appartenu. Elle avait enlevé sa tunique plus tôt, de telle sorte qu’elle laissait presque sa poitrine à découvert. Dans un geste ample et expert, Phoenix la débarrassa de son soutien-gorge et déposa des baisers mouillés sur son corps d’adolescente. Il fut surpris de la découvrir presque femme et ce corps qui se dévoilait à ses yeux l’excita plus encore. La jeune femme, dans un geste violent, impatient, se débarassa de ses bottines, et Phoenix la regarda en souriant. Leurs regards se croisèrent et Ayden ne réussit pas à contenir un frisson de désir en le découvrant. « Tu vois quelque chose qui te fait envie ? » Dit le Pacificateur à la jeune femme en surprenant son regard empli de désir alors qu’elle admirait son torse musclé par les entraînements qu’il subissait depuis des années. Le moins qu’on pouvait dire c’est que Phoenix avait un corps d’athlète qu’il entretenait du mieux qu’il pouvait.
Le jeune pacificateur observait de fait la jeune femme qui était à moitié nue en face de lui. Il lui offrit un sourire moqueur, qui laissait paraître chez lui une flamme nouvelle. Il avait envie de jouer. Le sexe n’était pas une affaire sérieuse, pas tout le temps. Il ne s’agissait pas ici de lui faire l’amour comme il le ferait à une femme dont il serait amoureux. Il n’avait pas souvent été amoureux. Peut-être même jamais en réalité. La femme qui avait pris son innocence était sans doute des plus redoutée de Panem : Aileen Carter. Mais cela ne les avait pas engagé l’un et l’autre dans une histoire qui les contraindrait à la fidélité. La fidélité, c’était bien là une chose dont Phoenix ne se souciait pas. Il n’appartenait à personne, et il tenait à cette possibilité qu’il avait de passer de femme en femme au gré de ses désirs. Le sexe était un jeu, de dominant et de dominé, rien de plus. Il fallait qu’Ayden apprenne cela. Cette différence entre l’amour et le jeu. Le sexe et l’étreinte. Alors, sans la lâcher du regard, il se redressa, quittant son corps, se retrouvant debout face à elle. Il déboutonnant son pantalon. « A moins que ce que tu veux vraiment te sois encore … caché. » dit-il en enlevant son pantalon, se retrouvant en slip devant elle, lui révélant le désir qu’il ressentait, un sourire pervers sur les lèvres. Il ne bougeait pas, la regardant. « C’est cela que tu veux n’est-ce pas ? » Dit-il sur le ton de la confidence en se rapprochant d’elle. Il se pencha à son oreille et laissa échapper une dernière phrase : « Alors viens le chercher » avant de tout simplement partir en courant vers les chambres à l’étage. Joueras-tu avec moi Ayden Cross ?
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Ven 24 Fév - 21:37 | |
| Ayden n'attendait qu'une chose, que Phoenix fasse ce qu'il avait à faire. Ne sachant rien des subtilités du sexe ainsi que de ses "coutumes" elle préférait se laisser aller, s'offrir totalement à l'homme. Lorsqu'il décollait ses lèvres des siennes, elle en demandait plus. Une vague de chaleur l'avait envahie, c'était une sensation étrange et agréable, complexe. Une sorte de chatouillis dans le bas du ventre, une onde brûlante menaçant. Son cœur battait à 100 à l'heure, cognant dans sa poitrine comme s'il allait exploser d'une seconde à l'autre. C'était troublant, excitant, fou et tout les adjectifs du monde n'aurait pas suffit à décrire ce qu'elle ressentait à cet instant précis. Le brouillard que le joint avait provoqué dans sa tête s'épaississait au fil des minutes, la faisant sourire de plaisir.
Quelques fois sa vue se brouillait, et elle se sentait perdre conscience, s'en aller dans d'autres sphères, mais ça ne durait jamais. Phoenix la laissait faire, ne la brusquait pas. Il ne l'aidait pas. Se contentant juste de la regarder d'un air amusé et de répondre à ses caresses et baisers. En la voyant retirer tant bien que son pantalon, il avait fermement maintenu ses bras au dessus de sa tête avant de l'embrasser de plus belle. En temps normal elle aurait sûrement détesté ça, cette impression d'être si faible, de ne plus pouvoir bouger, comme si le pacificateur la dominait, mais c'était si agréable... si impressionnant qu'elle ne se débattait pas, au contraire. Ses lèvres se pressaient sur sa peau, s'attardant sur son cou. Les mains de la jeunes filles se glissèrent dans le dos de Phoenix et s'enfoncèrent dans sa chair. Son corps s'était tendu, cambré. Plus ça continuait, plus le désir montait en elle. Elle frissonna en sentant ses doigts sur sa poitrine et ferma les yeux lorsqu'il dégrafa son son soutien-gorge.
Dehors, il s'était mis à pleuvoir. Malgré le bruit de leur respiration, Ayden pouvait entendre le bruissement régulier des goûtes tomber. L'air s'était d'ailleurs rafraîchit et la jeune fille réprima un frisson. Bizarrement, cette situation la renvoya plusieurs mois en arrière, lorsqu'elle côtoyait encore des habitants du Quatre, des potentiels tributs. Elle avait des amis à l'époque, des gens avec qui elle avait quasiment coupé les ponts depuis, réduisant au minimum les fréquentations. Il y avait ce garçon, comment s’appelait-il déjà ? Théo ? Néo ? ...Ah, oui, Matéo. Il était un peu comme elle avant, ils pêchaient ensembles, et ce n'était pas rare qu'ils passent la nuit à la belle étoile. Mais c'était avant. Leurs opinions les avaient éloigné, jusqu'à les séparer totalement. Durant une fraction de seconde, elle sembla se rembrunir, mais la vision du corps à demi nu de Phoenix ne put que la faire sourire d'envie. Leurs yeux se croisèrent, et le regard de Phoenix tomba sur son corps dénudé. Elle rougit. Elle n'était pas en état de ressentir une quelconque pudeur, mais face à lui, elle ne pu s'en empêcher. Combien de filles avaient défilé devant ses yeux ? Combien de femmes avaient-ils déshabillé ? Sûrement beaucoup.
Alors il se releva et déboutonna son pantalon. Ayden se redressa, s'appuyant sur ses coudes, et le dévisagea. Elle sourit faiblement, ne pouvant détacher ses yeux de sa silhouette. Furtivement, elle jeta un coup d’œil à son entre-jambe. N'ayant jamais vu d'homme nu, elle se mordilla la lèvre, appréhendant légèrement le moment où il retirerait son slip. Mais il n'en fit rien. Il s'approcha juste d'elle et souffla à son oreille.
"C’est cela que tu veux n’est-ce pas ? Alors viens le chercher ."
Et puis, à son grand étonnement, il repartit en courant. D'abord surprise, Ayden ouvrit de grands yeux, puis elle éclata de rire et se leva. Elle vacilla un instant, déboussolée par le changement de position, puis commença à le suivre. Elle grimpa quatre à quatre les marches de l'escalier pour le rejoindre dans un chambre à l'étage, la sienne. L'avait-il choisit exprès ? Croisant les bras sur sa poitrine, elle entra, et trouva Phoenix dans la pièce. Il avait toujours son même sourire, ce sourire si séduisant et effrayant à la fois. Elle s'approcha de lui, et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser.
"Comment joue-on ?" murmura t-elle dans un sourire. Et elle fit glisser sa main sur le torse de Phoenix, descendant jusqu'à son caleçon qu'elle caressa maladroitement. Elle sentait une sorte de bosse sous le tissus, c'était... bizarre. Elle leva les yeux vers le pacificateur, guettant son approbation. |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Mar 28 Fév - 16:53 | |
| Il n’avait pas pour habitude de coucher avec des femmes qui étaient des adolescentes. Cela ne le dérangeait pas outre mesure, mais c’était tout de même étrange. Sa première maîtresse était de cinq ans son ainé, et depuis le moins qu’on pouvait dire c’est que Phoenix avait largement profité des plaisirs du sexe. Mais jamais assez à son goût. Il avait l’impression d‘être insatiable, toujours à la recherche de nouvelles partenaires, consentantes ou non d’ailleurs. C’était comme être à la recherche d’une partie de lui-même qui ferait que sa vie changerait. Il ne pouvait pas expliquer cette recherche intense de femmes dans sa vie. Peut-être essayait-il de combler le vide laisser par le meurtre de la seule femme qu’il eut aimé de sa vie : sa petite sœur Domino qu’il avait tué dans l’arène des années auparavant. Il n’aimait pas le penser dans ces termes, mais il ne pouvait nier que sa solitude lui pesait souvent. Et que le sexe était une manière pour lui d’en sortir. Il aimait la bonne compagnie, et les femmes de petites natures. Parce qu’elles ne cherchaient jamais plus que ce que le présent leurs offraient. Parce qu’elles non plus ne regardaient dans vers l’avenir en imaginant une famille, un chien, et une barrière blanche. Elles prenaient ce que la vie leur donnait. Tout comme Phoenix. Et tout comme lui, elles savaient reconnaître une bonne occasion de s’amuser quand elles en voyaient une. C’est pourquoi alors qu’il se retrouvait seul en tête à tête avec Ayden ce jour-là il avait compris que le moment était venu de s’amuser s’il désirait jouer. Il ne l’obligerait à rien, ne voulant pas prendre le risque de déplaire au Capitole en violant l’enfant d’un de ses vainqueurs. Mais heureusement pour lui, il semblait lui plaire autant qu’elle lui plaisait. C’est pour cela qu’elle semblait si docile dans ses bras alors qu’il avait commencé à la droguer avant de doucement commencer à l’embrasser. Il semblait que ce simple contact intimiste mit le feu au corps de la jeune femme qui commença à se déshabiller comme si l’urgence de le sentir contre elle la rendait folle. Cela faisait sourire Phoenix qui la laissait faire.
Jamais encore il n’avait couché avec une jeune femme vierge. Il ne savait pas vraiment ce que ca allait changer pour lui. En réalité, du sexe était toujours du sexe, qu’importe que la partenaire soit consentante ou non, plus jeune ou plus âgée,vierge ou expérimentée. Le but était toujours le même : le temps de quelques minutes approcher le nirvana, le plaisir suprême. La jouissance n’était finalement qu’une excuse. Le fait est que les hommes se sentaient moins seuls lorsqu’ils étaient en train de goûter aux plaisirs du sexe. Car, dans ce monde, la solitude n’était pas tant une maladie qu’une réalité absolue. Personne ne pouvait faire croire qu’il ne se sentait pas profondément incompris et seul. Comment faire alors pour sortir de cette prison dans laquelle tous les hommes étaient enfermés ? Le sexe, la drogue, l’alcool. Les gagnants des jeux étaient un bon exemple pour illustrer cette théorie. Phoenix ne s’était jamais senti aussi seul que lors de la Tournée du Vainqueur et des années qui suivirent son retour des Jeux. Et jamais il n’avait vu de personne plus seuls que les autres gagnants qu’il avait pu observer lorsqu’il prenait son courage à deux mains et qu’il retournait au Capitole pour jouer son rôle de mentor. Chose qu’il n’avait fait qu’une ou deux fois en réalité, car la majorité du temps, les autorités du Capitole avaient du mal à le trouver dans l’immensité du district onze lorsque la période des Jeux arrivait. Il ne supportait pas de voir ces enfants face à la solitude la plus extrême. Il n’avait suivi aucune retranscription des jeux depuis qu’il en était sorti vainqueur. Il ne pouvait pas supporter de voir ces enfants face à eux-mêmes dans une cage dorée. Pas que cela lui parut inhumain. Il ne désirait pas que cela change. Mais cela lui rappelait sa propre solitude. En réalité, son désarroi était très égoïste. Il ne croyait pas à un avenir de la rébellion. De belles paroles, peut être, mais vouées à l’échec.
Alors, plutôt que de se morfondre dans un coin il cherchait à tout prix à remédier à sa solitude, et le sexe était le moyen le plus agréable d’y remédier. Il y avait la drogue aussi mais qui était beaucoup trop onéreuse pour son salaire de Pacificateur. Ou plutôt il pouvait se le permettre mais à petite dose. Il ne pouvait pas simplement se laissait aller à acheter ces herbes tout le temps. C’était beaucoup trop. Et Surtout il ne voulait pas finir fou, addict, ou encore incapable de penser à autre chose qu’à son joint. Il méritait mieux que de finir en loque humaine. Alors il préférait de loin profiter du corps des femmes qu’il croisait lors de ses missions. Combien de femmes avait –il vu nues ? Il n’en savait rien. En réalité, leurs visages se dissipaient sous l’effet du temps. Il n’en gardait en général qu’un vague souvenir. Aucune d’entre elles ne comptaient vraiment. La seule femme qui avait été capable de le toucher au plus profond de son être avait été sa première maîtresse : Aileen Carter. Les autres n’étaient que des jouets pour un temps, une matinée, deux jours, ou un mois. Mais rien de plus. Il n’arrivait pas même à s’intéresser à leurs vies. Il ne voulait que leurs corps et rien de plus. Il ne les convoitait pas autant qu’il avait convoité Aileen. Il l’avait désiré durant des années avant qu’elle ne cède. Les autres étaient simples à avoir. Un sourire, un regard équivoque et l’affaire était dans le sac. Il était obligé de revoir les règles pour que les choses soient plus intéressantes et excitantes que simplement le fait de se mettre nue, et les prendre et de les quitter. Coucher avec une vierge était déjà un jeu en soi. Surtout alors qu’il s’agissait d’une demoiselle aussi agréable qu’Ayden, qui allait sans nulle doute se laisser aller à jouer avec lui.
C’est pour cela qu’il se leva, et la mit au défis de venir le chercher si vraiment il avait ce qu’elle désirait. Et il ne doutait pas qu’à la seconde où il partirait en courant dans le couloir elle le suivrait. Cela ne rata pas. Et alors que le Pacificateur s’élançait dans les escaliers il entendit la jeune femme se lever et courir à sa suite. Il se mit à rire, et celui d’Ayden répondait au sien par écho. Il arrivait à l’étage et alla jusqu’à la chambre de la demoiselle. Il s’arrêta là, attendant qu’elle arrive, et elle le rejoint relativement vite. Il l’attendait en souriant avec un air pervers et amusé. Elle s’approcha de lui et il ne fit pas un seul mouvement attendant qu’elle arrive. Elle était simplement magnifique. La poitrine se dévoilant à son regard envieux, son corps d’adolescente rougie par l’effort, de la sueur perlant de son cou, le regard pétillant de malice et d’envie. Elle posa son regard pour la virilité de Phoenix qui leva un sourcil d’une manière qui semblait dire : Si tu le veux, viens le chercher. Elle ne tarda pas à le faire d’ailleurs, alors qu’elle arrivait à sa hauteur, les mains de la jeune femme se perdirent sur le corps sculptural de Phoenix. Elle l’embrassa, avec quelque chose de juvénile. Il aimait bien cela. Il aimait bien Ayden. C’était agréable d’être en sa présence. « Comment joue-on ? » Demanda-t-elle avec une voix enrouée par le plaisir. La main d’Ayden alla se promener plus bas sur le corps de Phoenix qui souriait en la laissant faire. Elle frôla la virilité du Pacificateur qui réagit immédiatement à ce contact féminin et agréable. Cela sembla troubler la jeune femme. Elle leva le regard vers Pheonix comme pour attendre son approbation. « Comme tu le désire Ayden. » Répondit-il sans se départir de son sourire.
Il se pencha vers elle, enflammé par le désir. Son baiser fut plus violent. Mais il cachait un rire qui se révéla lorsque Phoenix quitta l’étreinte d’Ayden, pour l’attirer vers le lit de la jeune femme. « Ah moins que tu ne préfères les jeux plus enfantins ! » Dit-il alors qu’il s’empara d’un coussin pour attaquer la jeune femme. Sous les coups répétés et les rires des deux protagonistes le tissu craqua et des plumes s’envolèrent de toute part dans la pièce. Cela durant quelques minutes durant lesquels les deux individus essayèrent de faire flancher l’autre. Mais bientôt il ne resta des coussins que des plumes et Phoenix attira Ayden sous lui plus la délester de ses derniers vêtements et l’embrasser avec envie. Les mains expertes du pacificateur allèrent trouver l’intimité de la jeune femme et jouèrent avec sa petite fleur encore inviolée. Il désirait lui faire goûter aux plaisirs des préliminaires. Et c’est sans doute pour cela qu’il se pencha pour embrasser chaque parcelle de son corps. De ses lèvres charnus à sa poitrine naissante.
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Jeu 8 Mar - 20:59 | |
| Comment joue-on ? Telle est la question. Et Ayden se la posait beaucoup. Comment on joue avec un Pacificateur ? Elle était presque nue, était-ce une bonne tenue pour ce genre de jeux ? Elle se mordilla la lèvre en attendant sa réponse. Ses doigts, étaient passés dans la partie "sous la ceinture" de Phoenix, et ce contact était troublant. Nouveau. Ca ne ressemblait à rien qu'elle ne connaisse déjà. Elle ne savait pas si ce qu'elle avait fait était bien, normal, c'était la curiosité qui l'y avait poussée. Car elle était curieuse. Ne connaissant rien aux rapports intimes entre hommes et femmes, elle avait tout à découvrir. C'était excitant, mais relativement stressant, aussi. Et si elle faisait quelque chose de mal ? Son égaux en prendrait un coup. Non. Tout allait bien se passer, elle allait se laisser guider, se laisser faire, et après elle y arriverait aussi. Si elle était capable de pêcher un octopus, elle devait bien être capable de faire l'amour à un homme. Non ? Si, sûrement. Enfin, elle l'espérait on va dire. Comme s'il avait lu ses craintes dans ses yeux, il l'entraîna dans une autre sorte de jeux. Un jeu plus gamin, plus futile, le genre de jeux auquel elle avait déjà joué, lorsqu'elle était plus jeune, avec ses -rares- amies. Mais en y réfléchissant bien, elle avait depuis longtemps oublié l'euphorie procurée par cette action pourtant si simple : taper sur l'autre. Violente, elle ? Jamais. Les plumes volaient à leurs côtés, bercées par leurs rires. Elle souriait avec amusement, et chaque coups qu'elle se prenait allumait en elle la flamme de la compétition. Au bout d'un moment, celui où leurs "armes" furent totalement hors service, Phoenix l'attira sous lui et la déshabilla totalement. Une de ses mains glissa sur son ventre et descendit jusqu'à une partie non explorée, entre ses deux jambes. Surprise au début, elle eut un sursaut de peur, très vite remplacé par un râle de plaisir. Elle se cambra, ses mains prirent prise sur ses draps qu'elle serra entre ses doigts. C'était un plaisir indescriptible. Une vague de chaleur l'avait parcourue et elle sentait son cœur battre à grande vitesse dans sa poitrine.
"Qu'est ce que tu fais Phoenix...?" parvint elle à murmurer.
Les lèvres de l'homme baisaient se nuque, puis sa poitrine. C'était agréable, peut être trop, et elle se doutait bien que ce n'était pas fini. Et elle espérait que la suite serait encore mieux. C'était tellement bon. Elle ferma les yeux, et commença à ramener ses genoux vers elle, légèrement. Elle bougea aussi ses mains, qu'elle posa sur les épaules de Phoenix. Sa respiration était saccadée, ses gémissements étaient bas.J'ai honte tellement honte n'hésite pas à me dire si ça te plaît pas, je modifierai encore désolé |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Dim 18 Mar - 17:30 | |
| Ci qu’c’était une zolie m’amselle qu’il avait là. Douce comme l’rosée du mAtin sur’les feuilles quant’le soleil c’pas encore l’vé. Alors qu’les fougères en fl’eurs f’saient des bourgeons et les zoiseaux gazouillaient joliement là ! Elle ‘vait une peau douce comme l’rivières l’été, ou le pelage des chamois qu’descendent pour s’restaurer dans les ruisseaux. Nos cœurs battaient comme deux m’chines de guerre. On aurait dit qu’il z’allaient eclater soud’nement, et clap . C’tait fort agréable en vrai, que d’ce sentir autant vivant là. Comme si l’monde d’vait plus beau, tout’coup. Les rires s’entr’choquaient autour d’nous comme des cris d’fants lorsqu’ils courrent et jouent à d’jeux débiles d’mômes stupides. Mais c’tait bien d’se sentir comme un n’fant là. Oublier c’que c’est qu’d’être insouciant. C’tait agriable d’jouer avec elle. Son s’rire étiait beau, et s’yeux pétillaient d’joie. Tout d’même une sorte d’inquiétoude l’malmenait. J’comprend’ poua trè’bien pourquoué. C’pourquoué j’venvie d’lui faire plésiir, et j’la d’habille tranqillou, léchant s’peau d’enfant. Elle ‘tait sucrié un pouil, et c’tait bien’gréable. Les ploumes tombaient ‘tour d’elle. Elle r’semblait à c’ reine, là, avec leur’boeauté virg’nale. La poeur dans s’yeux disparut bien vite, quand m’lèvres s’emp’rèrent de son p’tit con. Après l’passage d’mes mains ell’tait toute houmide là. Et m’langue jouait avec elle, goutant s’jus miélleux. J’tendais d’gémiss’ments. Et r’levant la tête un pitit peu j’croisais l’regard excité d’Ayden. « Qu'est ce que tu fais Phoenix...? » Elle perd’ait l’contrôle de s’corps. Comme un jouet ent’e mes douigts, j’la pliais à m’désirs. J’mais jouer avc’elle. Parc’elle était pliable à m’désirs. C’tait bien drôle, d’coucher avc’ une jeun’fille en floeur. Très vite s’corps fut pris d’tremblements alor’qu’la jouissance la p’enait comme çoua. J’sourias. La pr’mière vague s’lement. Il s’mit sur’elle. La r’gardant dans l’zieux. Il souriait, content. « J’vais t’faire monter au s’ptième ciel » Pr’mit-il. Il v’lait pas l’demander s’il elle ‘tait sur d’quoi que souait. Il s’mit sur elle, et d’ca main s’posititionna son sexe cont’ l’sien. Il ne l’quittait pas d’zieux. Et d’coup d’hanche pis ‘placé il r’tra en elle. L’chaleur l’envahi. Et il débu’ta s’mouvement d’va et vient. Sans j’mais quitter Ayden d’regard’. L’paradis à portée d’main. HS : pour toute réclamation voir avec Sergei |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Jeu 5 Avr - 17:19 | |
| C'était un plaisir énorme, une vague de plaisir intense. La surchauffe la guettait presque, d'ailleurs, elle sentait sa peau incandescente et son front brûlant de fièvre. Elle gémissait, les mains serrées sur les draps. Son dos se courbaient et sa respirations s'emballait. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il lui arrivait, elle émergeait d'un rêve, y replongeait. Entre deux légers cris, elle releva la tête et découvrit la tête de Phoenix entre ses jambes. Ses doigts la caressaient avec ardeur.
Devait elle le remercier pour tout ce qu'il lui faisait ? Etaient-ce de banals préliminaires ? C'était une expression qu'elle avait entendue quelque part, et il lui semblait qu'elle convenait à la situation. Elle n'osait pas l'interrompre, lui demander s'il y'avait quelque chose qu'elle puisse faire, en échange. En échange. Ayden faisait toujours les choses en échange d'autre. Les gens ne lui donnait que rarement les choses comme ça, ça ne marchait pas comme ça, ici.
Soudain, il se redressa, et elle sentit le corps musclé de l'homme au dessus d'elle. Elle l'attira contre elle et l'embrassa. Ses mains glissèrent le long du cou du pacificateur, ses lèvres se collèrent aux siennes, tandis qu'elle le sentait la pénétrer. Elle poussa un petit cri, une légère douleur se fit sentir, vite effacée par le plaisir. Le va et viens de son corps contre le sien. Son corps se cambrait au rythme régulier de ses mouvements de hanche. C'était une vague de chaleur qui parcourait son corps tremblant. Ses bras se cramponnaient aux larges épaules de l'homme, ses lèvres baisaient les siennes, puis son cou. Elle laissa retomber sa tête en arrière dans un gémissement de plaisir.
Elle n'arrivait pas à savoir si c'était la drogue ou le sexe qui provoquait cette foule de sentiments. Est-ce que ce serait comme ça la prochaine fois ? Peut être dépendait-ce des personnes. Elle n'avait que rarement pensé à "faire l'amour" à quelqu'un. En même temps, elle n'était jamais "sortie" avec quelqu'un, dans son district ou ailleurs. C'était nouveau, en fait. Mais elle y prenait goût. C'est vrai que pour une première fois, elle était gâtée, Phoenix semblait être un tombeur, et puis, il avait l'habitude. Elle aurait pu tomber sur un jeune de son âge, ils auraient été bien embêté tout deux. Aucun n'aurait su comment faire, ils auraient échangé des baisers mouillés et dans le pire des cas, ils se seraient fait mal. Merveilleux. Au moins, là, c'était fait, elle l'avait fait. Enfin, elle le faisait, pour être plus précis. C'était étrange à dire. Une genre d'étape dans sa vie, enfin elle le supposait.
Le corps de Phoenix était brûlant, elle se demandait s'il trouvait ce moment plaisant. Lorsqu'ils s'arrêtèrent enfin, elle posa ses mains sur les joues du pacificateur et attira son visage vers le sien. Elle l'embrassa encore, et encore, fermant les yeux. Elle était essoufflée, le sang battait ses tempes comme si elle avait couru le 100 mètres. Elle chercha quelque chose à dire, mais ne trouva rien, sa bouche se ferma. Elle n'avait jamais été douée pour parler, pour meubler les silences. Mais bon. Ils n'en avaient pas besoin. Leurs souffles résonnaient dans la pièce, couvrant le clapotis régulier de la pluie. La jeune fille glissa sa main le long du bras de Phoenix, et entrelaça ses doigts avec ceux du pacificateur. Elle resta ainsi quelques secondes, puis, se sentant pathétique et ridicule, les retira. Elle laissa sa tête basculer sur le côté, et regarda le mur, face à elle.
Elle essaya de calmer sa respiration, d'inspirer calmement, profondément. Elle avait des étoiles plein les yeux, et la tête lui tournait un peu. Hyperventilation, sûrement. Elle se retourna vers Phoenix et se mordilla les lèvres. La lumière se reflétait dans ses yeux, elle pouvait même s'y voir. Elle s'approcha de lui, jusqu'à avoir le visage contre son torse. Son regard dévia vers la fenêtre. Elle regarda les gouttes tomber, s'écraser contre la vitre. Elle avait du mal à croire qu'une heure avant ce même homme était debout face à elle. Tout s'était déroulé bien vite. Elle l'avait fait. Vraiment, pour de vrai. "Woah" pensa t-elle avant de cligner des yeux. Les effets du joint commençaient à se dissiper, mais elle se sentait toujours légèrement vertigineuse.
"Tu reviendras ?"
Elle murmura sans le regarder. Tu me dis si ça te va pas |
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| Sujet: Re: Phoenix & Ayden — First time [Hot] Dim 8 Avr - 10:54 | |
| Il avait chaud. Durant un temps il crut simplement que son corps allait prendre feu. Il avait beau être le genre d’homme à ne pas se priver d’une partie de jambe en l’air quand elle se présentait, il aimait toujours cela. Ce n’était jamais tout à fait semblable. C’était toujours plaisant, c’était toujours particulier. C’était dans ces instants qu’il s’oubliait. Qu’il oubliait qu’il était un pacificateur, qu’il était un gagnant des jeux, et surtout qu’il était profondément seul. Il se trouvait dans les bras d’une jeune fille bien plus jeune que lui, mais qui sans nulle doute était prête pour cette instant cruciale pour elle. Phoenix n’essayait pas d’être doux parce qu’il appréciait Ayden, mais pour que cela puisse être agréable pour elle aussi. Cela faisait plusieurs jours qu’il la côtoyait et il avait remarqué ses regards en biais, curieux, et parfois même suppliant. Il avait très vite compris qu’il lui plaisait, et qu’elle ne serait sans doute pas contre un instant d’intimité avec lui. Ce qui avait le plus surpris Phoenix – en réalité – c’est qu’elle soit prête à lui offrir sa virginité. Il avait souvent entendu dire que la première fois était une sorte d’épreuve pour les jeunes filles. Il n’avait jamais réellement compris tout cela. Il se souvenait de son père faisant la morale à Domino sur le fait qu’elle devait se sentir prête et surtout ne pas simplement ouvrir les cuisses pour le premier venu. Certes, il y mettait les formes et il le disait avec plus de poésie, mais les faits étaient les mêmes.
La première fois de Phoenix avait été des plus délicieuses. Il s’en souvenait souvent avec délice, et il ne pouvait pas se plaindre de la passion et de la dévotion de sa partenaire. Aileen Carter. Il ne regrettait pas d’avoir couché avec son supérieur hiérarchique, ce fut sans nul doute la soirée la plus délicieuse de sa vie. Il n’arrivait pas vraiment à s’expliquer comment les choses avaient pu devenir aussi plaisante entre Aileen et lui, mais il se souvenait que lors de cette nui avec elle, pour la première fois depuis des années, il ne s’était plus senti seul. Depuis, il n’avait chercher qu’à réitérer l’expérience. Pas avec Aileen, tout du moins pas à chaque fois, car leur vie ne se croisaient que rarement en général, et ils avaient peu souvent l’occasion de profiter d’un instant de répit. C’est pour cela que Phoenix collectionnait les amantes. Il ne les utilisait pas comme des objets – tout du moins pas toujours – et il appréciait vraiment les moments qu’il passait avec elle. Mais ils étaient souvent bien trop éphémères, et le goût amers qu’ils laissaient avait tendance à écoeurer le pacificateur. Mais c’était souvent après, et alors qu’il se trouvait dans Ayden, il prenait véritablement son pied.
Elle semblait elle même complètement perdre le sens des réalités. Il faisait des va-et-vient profonds en elle, s’encrant dans sa chair, tâchant de lui faire sentir le plus de sensations. Cela était nouveau pour elle, et donc – forcément – intense. Il souriait contre sa peau, alors qu’il embrassait son cou, laissant des marques de suçons qu’elle garderait sans doute pendant un moment. Il ne faisait sous le coup de l’excitation alors que des vagues de plaisir le submergeaient, à la limite de le rendre fou. Alors qu’il se trouvait en elle, soudainement, son corps fut pris de convulsion, le plaisir qui le submergeait était si grand qu’il arrêta tout mouvement, et resta en elle, alors qu’il se laissait emporter par la féliciter. Ayden respirait durement près de son oreille. Elle semblait perdre son souffle, et Phoenix comprit qu’elle devait sans doute être aussi esclave du plaisir. La drogue qu’ils avaient pris auparavant les rendaient fiévreux, plus que de coutume, et pendant un long moment ils restèrent sans bouger. Jusqu’à ce que Phoenix se retire, embrasse les lèvres de la jeune femme et se couche à ses côtés. Il avait besoin de reprendre son souffle. Autour d’eux les plumes volaient encore. Dehors la pluie faisait rage.
Phoenix sentit la main d’Ayden frôler son bras avant de s’emparer de sa main. C’était un geste intimement amoureux, et le pacificateur se raidit un instant. Avant de se souvenir que c’était la première fois pour elle, et qu’il devait sans doute être indulgent. Alors il se laissa faire, mais Ayden dût sentir son trouble car elle se retira rapidement. Elle se détourna de Phoenix pendant un instant, et seul le souffle hiératique de la jeune fille meubla le silence qui régnait dans la pièce. C’est alors qu’il sentit l’amertume le saisir. Il se rendit compte qu’il n’aimait pas qu’elle soit si loin. Il tourna le regard vers elle alors qu’elle le fixait aussi. Elle s’approcha et posa la tête contre son torse. Elle semblait bien. Phoenix en était ravi. Il appréciait Ayden, il ne voulait pas que sa première fois soit …. Un fiasco. Ca ne l’était pas, apparemment. Ils restèrent silencieux un moment. « Tu reviendras ? » Demanda-t-elle enfin d’une voix timide. Elle ne le regardait pas, sans doute gêner. Mais lui sourit. « Tant que tu voudras de moi. » Promit-il d’une voix roc. De toute façon il était sans doute encore coincé ici pour quelques jours, voir quelques semaines avant que ses supérieures ne décident que la mère d’Ayden ne risquait plus rien. Autant profiter de ces instants d’ennuis pour amuser la jeune femme. Après tout, il semblait qu’elle n’était pas contre un peu de plaisir…
THE END .
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