Gemma Mubstin – un simple désir de paix

Gemma Katherine MUBSTIN

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

Ici, je vais vous parler un peu de Gemma Katherine Mubstin. Cette jeune fille de 17 ans n'est qu'une simple habitante du District 6. Quelqu'un d'assez ordinaire si vous voulez mon avis. Avec ses cheveux bruns, ses yeux marrons et sa peau pale, elle passe quasiment inaperçue dans le paysage local. Banale, vous disais-je.
Côté caractère, les choses se corsent un peu. Gemma est une espèce de guimauve sur pattes, pleine de grands espoirs et de jolis sentiments. Bref, une idéaliste. En effet, tout ce qu'elle désire se résume à une seule chose : la paix. Mais voilà, ce simple nom peut se décliner de tellement de façons différentes qu'une explication devient nécessaire. Gemma aspire à la paix, à la sécurité, à la pérennité du monde dans lequel elle vit.
Le truc, c'est que c'est aussi une grosse froussarde. J'irai même jusqu'à dire qu'elle est la pire pleurnicheuse que vous ayez jamais rencontrée. Considérée comme une moins que rien par pas mal de gens, heureusement que Papa et Maman sont là pour relever le niveau. Pathétique, pourrie gâtée, on la traite de tous les noms. C'est vrai qu'elle est un peu apathique – euphémisme – mais ce n'est pas une raison... Elle en souffre. Cependant, Gemma est également résolue. Elle sait qu'il existe des choses plus graves en ce monde. Elle a appris par exemple que des personnes souhaitaient renverser Panem ou que des soulèvements avaient eu lieu dans certains Districts. La question qu'elle se pose et qu'elle se répète chaque jour est : Pourquoi ? Pourquoi les gens sont-ils assez bêtes pour désirer ne serait-ce qu'une seconde l'effondrement de la paix que Panem entretient depuis des générations ? Certes, ce pays n'est pas parfait mais il existe d'autres solutions... Seulement, ces gens sont idiots. Et on ne peut guérir la bêtise.

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Lointaine. Dans un monde paisible, stable. Mourir après de longues années de lutte, de labeur ; après des années de recherche. Mourir en paix entourée de ceux que j'aime. D'une maladie quelconque, de fatigue, les causes sont multiples...
Il existe cependant une autre possibilité. Celle de finir égorgée lors du bain de sang des prochains Hunger Games. Les chances ont beau être négligeables, la menace d'être désignée comme tribut existe toujours. Cette année plus que jamais. Et si par malheur cela arrivait, je ferais néanmoins en sorte de mourir dignement et d'offrir par là même un beau spectacle aux habitants de Panem.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour la paix. On me traite souvent d'idéaliste, mais je n'y peux rien, j'aspire à un monde plus juste et plus stable. Un monde où les Districts et le Capitole travailleraient main dans la main sans conflits ni rébellions. Un monde où les Districts sauraient accepter les sacrifices qui sont nécessaires pour assurer la pérennité et la survie de l'humanité. Je suis prête à me battre pour que le monde tel qu'il est survive. Si je devais mourir dans quelques années, j'espère avoir l'occasion de participer à l'amélioration de Panem. Mais cela est secondaire. L'une des seules choses qui mérite que je me sacrifie pour elle reste la perpétuation de Panem et la sécurité qu'il assure à ses habitants.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

La connaissance des plantes, que j'ai étudiée via les livres de mes parents puis pratiquée lors de quelques excursions dans les plaines.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui et non. Personne de mon entourage proche en tout cas, aucun membre de ma famille ni ami. Peut-être une tante éloignée, je n'en sais rien, mes parents évitent de parler Moisson.
Mais des visages familiers, ça oui. Des personnes que j'ai croisées, en cours ou dans la rue. A bien y réfléchir, ce cas de figure se répète quasiment chaque année, pour l'un des tributs désignés, au moins. Je sais bien que ce n'est rien, que ma situation est des plus enviables. Mais bon. Ça me dérange un peu tout ça, la façon qu'ont les gens de s'apitoyer dès qu'un de leur proche est désigné. C'est comme s'ils ne se rendaient pas compte de la nécessité de tout ce système.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Rien que d'y penser, je ressens encore la terreur qui est montée en moi ce jour-là... Une rébellion est en marche. Rien de plus qu'un beau synonyme de chaos et de destruction. Ces gens sont totalement insensés même sans être une guerrière dans l'âme, je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour étouffer cette révolte. Peut-être qu'avec des jeux plus violents ils comprendront... Je pourrais peut-être travailler à l'élaboration de mécanismes encore plus spectaculaires et saisissants pour les Jeux à venir afin d'apporter sa pierre à l'édifice... En attendant, je ne peux rien faire d'autre que croiser les doigts pour que les Pacificateurs viennent à bout de cette folie.

Je viens d'un milieu favorisé, ainsi, pour moi, la nourriture est abondante. Du coup, mon nom est inscrit 6 fois. Je n'exerce pas encore de métier et pour tout vous dire j'aimerais rejoindre les centres de recherche. Je suis dans le 6e District. Ayant 17 ans je peux participer aux Hunger Games et j'appréhende la prochaine moisson. Enfin, j'atteste qu'en créant ce personnage, j'accepte de le livrer à la barbarie des jeux s'il est tiré au sort.

reality is here.

Hello :] Je m'appelle Margot simple lycéenne qui compte suivre des études scientifiques. Hum... A part ça je connais les Hunger Games depuis la sortie du tome 2 (pour tout vous dire c'est ma tante, fan jusqu'au bout des ongles, qui m'a alors acheté le premier tome mais BREF). Bien sûr j'ai adoré, sinon je ne serais surement pas ici avec vous aujourd'hui. Moi et les rpg c'est une longue histoire semée d'embuches mais je compte bien profiter de mon premier rpg Hunger Games pour m'y remettre sérieusement. Je ne vois pas d'autres choses à raconter x')

FEATURING Mary Elizabeth Winstead © tumblr&Marma

tell us your story.

Son histoire, son histoire... Mais qu'y a-t-il d'intéressant dans son histoire, sincèrement ?
La vie de Gemma n'a rien d'extraordinaire.
Née un 27 novembre 2294 d'une maman scientifique et d'un papa... scientifique lui aussi, dans un district raisonnablement aisé, les choses n'auraient pas pu se passer mal pour elle. Façon de parler, bien entendu, puisque les Hunger Games n'épargnent personne. Bref, passons.
Dans sa famille, on aime le silence. Pas de « Qu'as-tu fait aujourd'hui, chéri ? », seulement des sourires et quelques réflexions polies. Oh, mais on s'aime chez les Mubstin, ne vous imaginez pas des choses... C'est juste que, ben, voilà. Les laboratoires du district six ne sont pas des endroits très agréables. Alors on n'en parle pas. Surtout qu'avec toutes ces rumeurs qui circulent...
Parfois, quand elle en a assez de ce vide, elle va se promener dans le quartier. Celui-ci n'est ni plus ni moins qu'un ensemble de petites maisonnettes proprettes où sont logés tous les scientifiques.
Parfois, quand elle en a vraiment assez, elle dépasse ces rues bien droites. Parfois. Mais de moins en moins. Car on l'observe. Elle le sait, elle le sent. Des frissons lui parcourent le dos tandis qu'elle longe les hangars où sont construits les hovercrafts.
Quand cette pression devient insupportable, elle fait demi-tour.
Malgré l'activité du district, malgré l'agitation dans les rues, malgré le ronronnement continu des moteurs en cours de fabrication ; elle sent le vide. Un vide que sa peur cherche à combler.
Elle a trop chaud. Comme ça, soudainement. Ses mains tremblent.
En entrant chez elle, c'est comme si elle pouvait de nouveau respirer. Elle grimpe à l'étage et s'enfuit dans sa chambre. Son regard traverse la petite pièce et vient se fixer sur la vitre. Elle s'en approche et s'assoit par terre.
Accoudée au rebord, elle observe les étendues écrasantes de verdure qui semblent chatouiller l'horizon. Sa chambre se trouvant à l'arrière de la maison, Gemma n'est pas gênée par la ville et peut observer le paysage tout à loisir. C'est joli. Bien qu'un brin lassant.
Elle se laisse donc couler à même le sol, son crâne contre le parquet, les yeux dans le vague.
Et le temps passe.