Dryn Nightingale

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Magistrale. Hors de question que je meurs bien tranquillement dans mon lit, il fat que ce soit exceptionnel. J'espère comme tout le monde qu'on me regrettera. Mais en soi, il faut bien mourir un jour ! Alors que ce soit dans mon district 4 ou aux Jeux, à choisir, je préfère que ce soit pour le spectacle. J'ai peur de la souffrance, même si je suis une casse-cou. Il y a une chose que j'aimerais éviter: périr brûlée. C'est atroce et, vraiment, il ne reste rien que de la poussière. Si je ne le suis pas vivante, j'aimerais au moins être une héroïne morte. Mais évidemment je ne veux pas mourir, j'ai trop de choses à faire et à découvrir : je ne suis pas pressée que ce jour arrive ! Alors la "mort de mes rêves", si on peut parler ainsi, ce serait un radical coup de couteau, une flèche ou une balle bien placée pour que ce soit rapide et glorieux.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour moi et pour mes idées. Sans aucun doute, si je trouve quelque chose foncièrement injuste ou qu'une noble cause vaut la peine d'être défendue, je pourrais sacrifier ma vie pour ça. Pour moi, si la vie n'est plus supportable, mettre fin à mes jours pour m'épargner des souffrances inutiles me parait être une bonne option.
Enfin, tout ça est très théorique. J'aime mon entourage mais je ne connais pas encore le grand amour pour qui je pourrais sacrifier ma vie sans hésiter. D'ailleurs, je n'ai jamais été vraiment confrontée à la mort. J'avais une amie quand j'étais petite, partie aux Hunger Games et morte au bout d'une heure dans l'arène. C'est une des rares fois où j'ai pleuré devant l'écran, mais ce jour-là j'étais fière d'elle et je considérais sa mort comme quelque chose d'inévitable et donc à prendre avec sagesse.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

agilité ➺ Je sais grimper aux arbres et me frayer des chemins dans de petits endroits car je suis souple.
connaissance des plantes ➺ Je sais trouver et cueillir des algues poussant près de l'eau et reconnaitre certaines fleurs ou plantes caractéristiques mais entre deux espèces de graines, ne me demandez pas laquelle est comestible ou non, je n'en sais rien. Dans le doute, je préfère m'abstenir. Je suis plutôt prudente dans les domaines que je connais mal.
pêche ➺ Aptitude à construire des hameçons et à sortir des poissons de l'eau pour se nourrir. (mon père m'a appris, ce n'est pas bien dur)
persuasion ➺ Il va s'en dire qu'en temps de Jeux, mon naturel s'effacerait sous une méfiance accrue des autres. Je n'ai pas un honneur follement haut, pour moi quasiment tout est bon pour gagner. Mon sourire et ma verve peuvent très bien me servir à persuader quelqu'un d'à peu près n'importe quoi. C'est un jeu, dangereux certes.
pistage ➺ J'ai ben essayé de suivre de petits animaux à leurs traces ou empreintes, je n'excelle pas dans l'art du pistage. En revanche je sais me déplacer silencieusement pour suivre quelqu'un tant que la personne est en vue.
rapidité ➺ Je cours très vite, du fait de mon entrainement. Je ne suis pas très endurante mais pour un court sprint on peut dire que j'assure. En terme d'attaque, j'ai de bons réflexes mais je n'ai aucune idée de si je suis vive en combat au corps à corps, je n'ai jamais essayé.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon amie, qui avait 15 ans quand j'en avais 13. Je la voyais un peu comme une grande soeur, parce qu'elle était comme moi. Une battante qui n'avait peur de rien et joueuse jusqu'au bout des ongles. Je tiens d'elle plus que je ne le crois, en fait. C'est comme si elle vivait toujours à travers moi, et si je m'entraine au Jeux pour espérer un jour y aller, et en revenir surtout, c'est en partie pour prendre lui offrir une revanche à titre posthume.
Sa mort n'a pas laissé une plaie béante dans mon coeur, je ne suis pas du genre très sensible (j'en complexe presque). La mort ni les Jeux n'a tracassé ma famille depuis mes grands-parents au moins. Ma mère dit que c'est grâce au Rossignol qui protège notre lignée (c'est presque un dieu pour elle, ce cui-cui) mais moi je veux croire que je puisse participer aux Hunger Games avant mes 19 ans. Évidemment, elle serait contre, mais peu importe. Le Rossignol me guiderait.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Chaque fois qu'il y a des Jeux, je me place au premier rang pour les regarder. Bon, évidemment, c'est obligatoire de toute manière, donc je n'ai pas vraiment le choix de les visionner ou non. Mais comme je ne suis pas très grande, en étant juste devant l'écran je peux voir chaque détail des images projetées sur l'écran géant du District 4 sans problème. L'immersion est totale. Quand un tribut meurs, mon coeur se serre si c'était mon héros, ou je retiens un cri de joie quand c'est une brute épaisse qui paye des meurtres violents. Je vibre à chaque image comme si c'était moi qui était dans l'arène. Chaque année quasiment, il y a au moins une fille petite et fluette qui meurs dans les premières minute ou, au mieux, dépérit sans même résister un peu à la faim ou au froid. C'est ce qui m'agace le plus. Sinon, je me moque un peu des districts que portent les tribus. Bien évidemment, je soutiens ceux issus du mien, mais quand il me prend à m'identifier à une candidate c'est plus souvent un tribut d'un district éloigné (grand numéro). Je ressors toujours du visionnage avec l'impression de rester sur ma fin. C'est vrai, c'est addictif ! Comme une série télévisée du Capitol, à la différence que celle-ci est réelle, et donc largement plus poignante.
Je n'aspire qu'à une chose, me voir à l'écran. Je le sais, mon heure m'attend.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Lorsque j'ai entendu la nouvelle, je me suis demandée si c'était une blague de mauvais goût, mais Coin n'est pas du genre à faire un canular. [Euh en fait je sais pas qui c'est mais bref.] Le District 13 ? Sur pieds ? Cela me paraissait impossible, illogique. On m'avait toujours dit qu'il n'y avait plus âme qui vive là-bas depuis la révolte. En tout cas, c'est ce que disaient les livres d'histoire. Je me demandais donc comment des gens avaient pu survivre dans cet enfer calciné et comment ils avaient fait pour survivre. Intéressante question. Les Districts devaient beaucoup au Capitol. On lui envoyait nos productions, il nous distribuaient les ressources de partout. C'était le système Providence, alors pourquoi des gens voudraient s'en priver ? Je pouvais comprendre la fureur des ex-habitants du district 13 parce qu'ils avaient été odieusement massacré, il faut l'avouer, mais leur action était insensée. Suicidaire. Ces pauvres fous n'avaient aucune idée de à quoi il se heurtait. Un Capitol invincible.
A force de réfléchir, je sentais que si une guerre se déclenchait entre les révolutionnaires et l'armée, je n'aimerais pas ça. Aucun des camp ne m'attirait pour prendre parti.
On ne se révoltait pas. On ne tuait pas des gens parce qu'ils le faisaient. Deux règles pacifistes qui me semblaient couler de source, naïve que j'étais. Lorsque j’entends ceux de mon entourage parler à demi-mot de la révolte qui se prépare, je frémis et détourne le regard. En tant que District, favorisé qui plus est, nous devrions tous être pour le Capitol. Mais moi je ne vois le bien ni en une armée qui piétine des civils, ni en des gueux belliqueux.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A des chances raisonnables d'être tiré . JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraînée. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]

tell us your story.

(Je ne sais pas trop quoi dire parce que j'ai un peu tout dit l'essentiel dans les autres parties en fait. ---[])
Je suis née dans une famille assez connue du district, qui exerce le métier d'exportateur de produits de pêche depuis des générations. Ma mère s'intéresse plus aux plantes qu'aux poissons, mais elle travaille avec mon père à l'entreprise. Ils gagnent honorablement leur vie et comme ils n'ont qu'un enfant, moi,nous sommes à la limite entre classe moyenne et aisée. Ce statut ne m'a jamais importé plus qu'autre chose, n'étant intéressée ni par les vêtements couteux ni par l'argent. Moi, j'aime l'aventure. Les rencontres. Les maths. Ce dernier hobby n'a rien à voir, mais depuis toute petite mes parents veulent que je sois une enfant modèle: première de sa classe, gentille fille avec tout le monde, respectueuse et dont ils puissent être fiers surtout. Dans un certain sens, ils ont réussi. J'ai été choyée, il faut l'avouer, jusqu'à à peu près 12 ans, âge où j'ai commencé à me rebeller. Éprise de liberté, je tenais, et c'est encore le cas aujourd'hui, tête à mes parents. Et quand je n'avais pas le droit d'aller à une sortie, je faisais couramment le mur pour me soustraire à leur mesures protectrices de m'élever comme ne princesse dans sa tour d'ivoire. Alors mes chers parents, que j'aime malgré tout malgré les très nombreux conflits avec ma mère, je leur en ai fait voir de toutes les couleurs. Mais le sujet principal de nos disputes, hormis mes sorties par-ci par-là et mes trop nombreuses "fréquentations à surveiller", reste les Hunger Games.
Quelle évidence. Je veux suivre le modèle de mon héroïne, je m'entraine pour cela toutes les semaines. Je veux participer aux Hunger Games et gagner. Mes parents devraient être fiers de moi avec ça, enfin ? Eh bien non, ma mère s'oppose depuis toujours à mes grandes idées de conquérir le coeur des gens du monde entier et d'être une star des Jeux. Je dois m'entrainer en cachette, pour éviter qu'elle me confisque mon couteau de poche. Ma mère, défaitiste au possible, est persuadée que les Jeux sont horribles et barbares, qu'il n'y a rien de plus atroce pour une mère que de voir son enfant mourir dans l'arène. Et je n'ai aucune chance de m'en sortir, je suis en sucre. Mais bien sur. Alors à chaque fois que je veux l'énerver, je lui dis que l'année prochaine je me porterais volontaire comme tribut, même si je considère que, pas assez entrainée et trop jeune, je ne le fais jamais. Elle s'arrache les cheveux et peut pleurer pendant des heurs à regretter de ne pas avoir une fille sage et raisonnée. Ah, c'est un métier ingrat d'être mère.