avery casper hawthorne

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

reality is here.

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je suis passé tellement de fois à côté de la mort que je n'y pense même plus. La mort ne peut-être pire que ce que l'on endure ici. La seule idée de mourir ne m'effraie guère, je reste cependant fort et présent pour ma sœur. J'ai vu ma famille, mes voisins, mes proches mourir, un à un et je me demande réellement si ils ne sont pas mieux là où ils sont, au repos, à l'ombre de toutes représailles du gouvernement.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Alexiane, ma sœur. Au risque de me répéter, elle est la seule pour qui je ne quitte pas ce district. Je préférerais me faire démembrer puis brûler vivant que de voir d'apprendre la mort de ma sœur. Je dois la protéger, je dois l'aider à surmonter les dures épreuves qui s'imposent à elle bien que je ne sois pas souvent un parfait grand frère, je suis sûrement trop protecteur mais j'ai si peur de la perdre..

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Cela peut paraître idiot, mais j'ai l'impression d'être parfois doté d'une incroyable rapidité. J'ai l'impression de pouvoir fuir ce que je veux sans vraiment aucun soucis. Mon habileté à me camoufler m'aide quelques fois à éviter les pacificateurs qui sont sur le point de me surprendre quand il m'arrive de devoir voler chez nos voisins les plus aisés afin de pouvoir nourrir Alexiane. Je suis naturellement habitué à manipuler des armes qui peuvent facilement trancher à un poids extrêmement lourd vu que je passe mes journées aux champs. J'ai bien aussi des défauts comme ma discrétion, j'ai un mal fou à me fondre à la masse d'habitant si je ne suis pas camouflé. Je perds très vite mon sang froid, je m'emporte vélocement, ce que l'on peut me reprocher facilement.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

C'est un sujet particulièrement difficile pour moi car en effet, mes deux sœurs ont participé aux jeux. Je n'ai pas été capable de les protéger, je n'ai rien pu faire, je n'avais même pas de quoi leur envoyer un présent depuis chez nous. Alexiane, en est sortie vivante mais.. ce n'est plus pareil. Je m'en veux tellement de l'avoir laissé partir là bas. Elizabeth n'en est pas sortie, du moins pas vivante et ça, je ne m'en remettrai jamais. On était tous les trois si proches, si inséparables. On s'aimait comme personne n'étaient capable de le faire et les jeux ont tout pris au passage.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je me pose la question. Ce serait lâche de partir, de tout quitter, de laisser Alexiane et les autres mais je veux venger ma famille, je veux faire comprendre au Capitole ce qu'est la vraie douleur. J'aimerais tant avoir un peu plus de conviction pour partir au district treize mais, pour le moment, je ne peux pas, je n'en ai plus la capacité.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A plus aucune "chance" d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER D' agriculteur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie ce métier. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT vingt-six ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES.

tell us your story.

[size=11]Dis moi que tu n'es pas sérieuse, je t'en supplie ! murmura Avery à sa petite sœur qui pendait dans les airs, retenue par le tissu de son pull qui s'était accroché à l'une des branches du chêne massif qui s'opposait à l'adolescent qui, les bras croisés sur sa poitrine, souriait d'un air taquin à sa sœur en la fixant longuement. Il finit par éclater de rire à la vue d'Alexiane, en train de s'agiter dans tous les sens dans le but que la branche sur laquelle elle pendait se brise. Ce n'était pas avec son poids plume que la branche allait succomber, Avery s'avança alors de l'arbre en question pour y grimper. Il s'approcha valeureusement de la cadette de la famille pour la tirer contre lui, comme pour la libérer de l'emprise de la nature. Ils descendirent de l'arbre en quelques secondes seulement et se chamaillèrent quelque peu. Le jeune adolescent venait d'aider sa sœur de se sortir d'une sacré situation, il allait lui répéter pendant un bon bout de temps, juste pour le plaisir de pouvoir l'humilier. T'es nulle gros poulet. clama Avery en quittant la forêt pour rejoindre leur semblant de demeure. Il aimait sa sœur, plus que quiconque, Avery n'était qu'un enquiquineur de première, rien de bien méchant.

La famille Hawthorne, comme toute famille logée au district onze, n'était pas très aisée, même pas du tout. Ils devaient commettre un bon nombre de sacrifices pour pouvoir survivre mais par chance, le petit potager du père Hawthorne rapportait un peu de monnaie toutes les semaines avec laquelle il se procurait le plus souvent une énorme miche de pain pour pouvoir nourrir ses enfants et sa femme. La faim vadrouillait entre les doux sourires des Hawthorne, côtoyant quelques fois la famine. La véritable famine. Celle qui vous pend au ventre pendant des jours. Celle qui vous fatigue dès qu'un moindre effort est établi. Celle qui vous ronge peu à peu de l'intérieur pour mieux vous détruire à l'extérieur. Malgré tout, un atout majeur restait présent dans le foyer de la petite famille composée de trois enfants et de leurs deux parents ; le courage et l'amour. Tous s'aimaient. Les disputes étaient fréquentes mais ils se réconciliaient rapidement pour rire autour du faible feu qui dansait dans la cheminée. Ils survirèrent aux froids, à la faim, aux travailles acharnés qu'ils leur étaient imposés. Ils se présentaient comme des gens forts, robustes mais comme tout vainqueur qui se respectent, ils avaient leur propre faiblesse ; leur amour respectifs.

Le Capitol décida du destin de cette chaleureuse famille à sa place. L’amertume, le désarroi, la solitude leurs étaient voués. Tout commença lors d'une journée de pluie. Le vent faisait secouer les arbres qui entourait la cabane des Hawthorne alors que Avery et Alexiane s'amusaient à espionner leurs parents, qui tenaient une discussion des plus sérieuses aux sujets de la survie de leurs cocon familiale. Elizabeth, la cadette de la famille, rompit la lourde atmosphère maussade qui pesait dans la maison en se précipitant, depuis l'extérieur, dans le salon. J'ai trouvé le bon ! hurla-t-elle en sautillant partout devant les yeux hébétés de son frère et de sa sœur. Elizabeth prétendit alors, autour d'une discussion sur la table de bois qui occupait le peu d'espace dans le salon, qu'elle était tombée amoureuse d'un garçon. Et non pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait d'un ancien vainqueur des Hunger Games. Elle parlait déjà de les quitter pour joindre son futur époux dans le district un, là où la nourriture la côtoierait. Personne ne s'y opposait. Elle ne pouvait être que plus heureuse dans le premier district et ce fut quelques mois plus tard que la tragédie éclata. Alors qu'elle venait de fêter son dix-huitième anniversaire dans sa nouvelle demeure, avec son nouvel entourage, Elizabeth fit tirer au sort pour participer, elle aussi, aux Hunger Games. Elle ne survécut pas aux jeux et mourut au bout de quelques jours seulement. La famille Hawthorne était désormais détruite, affaiblie. Elle l'était tellement qu'elle perdit un deuxième membre de leur union ; Monsieur Hawthorne qui succomba d'une crise cardiaque dans son potager quelques jours après l'annonce de la mort de sa fille. Avery changea de comportement à jamais. Il ne parla jamais à personne de l'impact que la mort de sa sœur et de son père a eu sur lui, préférant garder sa douleur au fond de lui pour rester fort devant les autres, pour maintenir le contrôle en main.

La situation ne pouvait être pire. Madame Hawthorne n'était pas en capacités de s'occuper de ses deux enfants qui demandaient énormément d'intention comme tout enfant de Panem. Les deux gamins avaient la peau sur les os, ils n'étaient pas soignés et sentait l'odeur âcre du bois humide et de la sueur, la boue restait collée à leurs visages juvéniles essuyés quelques fois suite aux larmes qui coulèrent le long de leurs joues si pâles comme le faisaient leurs âmes dans la vie, toute aussi pâle que leurs épidermes. Les années passèrent. Ils grandirent peu à peu, tant bien que mal. Avery tentait toujours d'aider sa mère à travailler lorsqu'il rentrait de l'école bien qu'elle ripostait, ce qu'elle ne faisait pas longtemps en vue de l'énorme fatigue qui la possédait. Il ramenait du bois tous les soirs, il s'occupait de la cuisine quelques fois lorsqu'il avait vaillamment réussi à voler le goûter d'un camarade aisé de sa classe. Ils survivaient à toutes attaques hostiles du Capitole et du destin. Mais ce fut un jour d’Été que Madame Hawthorne partit dans les bois et ne revint plus jamais. Elle avait prétendu aller chercher des herbes pour soigner la fièvre qui avait attaquée Alexiane mais ni l'herbe, ni elle ne refit sa présence dans le district onze. Bien sûr, tout le monde pensait que la vieille femme s'était tuée ou s'était faite dévorer par un ours brun, tout le monde hormis son fils qui jurait que sa mère avait décidé de tout quitter pour vivre une autre vie, loin des règles et des lois du Capitole, loin de la famine, loin de sa famille, loin de tout.

tell us your story. part two

(Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est assez libre.)