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 Be running up that road, if i only could. ➺ Atala

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Be running up that road, if i only could. ➺ Atala Vide
MessageSujet: Be running up that road, if i only could. ➺ Atala   Be running up that road, if i only could. ➺ Atala Icon_minitimeJeu 26 Jan - 21:16

Ce jour se levait à peine quand j'enroulai mes cheveux en boules, l'attacha avec un bout de ficelle et me mis à courir. Je courais d'un pas assez lent pour une personne pressée et en pleine illégalité, mais mon esprit était ailleurs et je savais qu'il ne me fallait que d'une seule seconde pour me cacher parmi les arbres, faire parti d'eux, si jamais l'on me repérait. Ce qui me poussait à faire un aussi long chemin se trouvait être la raison la plus rationnelle, la plus logique qu'il eut existé : mon frère. Je revoyais défiler devant mes yeux brumeux l'ensemble des événements qui s'étaient déroulées durant ces derniers mois. Messalla avait été capturé par le Capitole, ce qui m'avait valut des insomnies profondes, l'inquiétude telle que je m'en rongeais les ongles jusqu'à en saigner. Ce que je ne faisais jamais. La nuit, j'entendais sa voix me supplier de l'aider, de venir le chercher et j'en avais envie. J'aurais pu le faire. Mais je savais que je n'aurais fait qu'empirer la situation, en me faisant prisonnière à mon tour. Tous les matins, mon premier réflex était pour mon frère. J'attrapais un vieux tee-shirt en coton que j'apportai à mes narines. Puis, dans un geste de désespoir, je laissais son odeur ravir mes sens, bercer mes pensées, alléger mes souffrances. Au fil du temps, ne voyant aucune réaction concrète de la part de district treize, je voyais mon espoir s'envoler en compagnie de l'espérance d'un avenir agréable. Car, si mon frère me quittait lui aussi, alors il ne me restait plus que mon petit frère comme famille et ça, je ne l'aurais pas supporté. La peine et le manque de nouvelles m'était familier et, je n'avais plus le même réflexe, au fur et à mesure, de me rapprocher de cette armoire dans laquelle pendait le seul objet qui me restait de lui. Je n'en avais plus la force ni le courage. Puis un jour où la force m'était revenue, du moins assez pour rendre visite à Atala, mon cœur reprit son rythme habituel. Il était de retour. Ils l'avaient sauvé. J'avais été autorisé de lui rendre visite à l'hôpital, où il était normal qu'il loge après tout ce qu'il avait du endurer. Si seulement je m'étais attendue à ce que j'allais retrouver. Il était allongé dans un lit aux draps pratiquement blancs, constatant de peu avec sa peau, tout aussi pâle. Je me voyais courir près de lui, lui presser la main droite, le prendre dans mes bras et le baiser de tout mon cœur. Mais mon instinct me guida à commencer par le saluer. « Bonjour Blight. » Dis-je doucement. L'appeler par son deuxième prénom était une habitude, quelque chose entre nous. Dès que je l'appelais ainsi, il me répondait de même, par mon deuxième prénom. Mais cette fois-ci, il se contenta de répondre : « Bonjour, vous êtes ? » Son regard vague, déconnecté de la vie réel me frigorifia et la claque que je venais de recevoir congela mes os. Une douleur atroce parcourut mon corps des pieds jusqu'au crâne. Mon frère de sang ne se souvenait plus de moi.
Accepter le fait que mon frère ne me reconnaisse plus en tant que telle, mais plutôt en tant que visiteuse me déplaisait. Je le voyais en pleine confidence avec certaines personnes alors que moi je n'étais plus qu'une passe dans sa vie, moi qui avais été l'une de ses plus proches alliées. Tout restait confus en moi et je parvenais très mal à me contenir. Surtout en présence d'Atala, ma belle-sœur. Je la savais autant dépitée que moi concernant la perte de mémoire de Massalla, mais je me sentais poussée par une force invisible à penser fortement que tout ceci avait pour unique fautive : Atala. J'étais convaincue que mon frère aurait pu retrouver la mémoire bien plus rapidement, si seulement je vivais près de lui. Je l'aurais couvert, aidé à surmonter tout ceci. Atala s'en occupait très bien, mais elle laissait traîner les choses. Je sentais son mal être la submerger à tel point qu'elle retardait certaines séances, ce qui me mettait en furie. J'étais arrivée au district treize vers midi environ et salua quelques personnes qui m'indiquèrent la position d'Atala. J'aperçus une petite brune et reconnut aussitôt Atala. Je m'approchai derrière elle et la salua poliment, rien de plus rien de moins. « Atala, ravie de te voir. Comment te portes-tu ? » Oui, rien de plus rien de moins. Elles tentaient de se contenter à ce genre futilités.


Dernière édition par Posy Cardew le Jeu 2 Fév - 19:27, édité 1 fois
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Be running up that road, if i only could. ➺ Atala Vide
MessageSujet: Re: Be running up that road, if i only could. ➺ Atala   Be running up that road, if i only could. ➺ Atala Icon_minitimeJeu 2 Fév - 19:06



posy & atala

La douleur. Rien que la douleur. Je n'avais rien connu d'autre depuis maintenant un an. Chaque jour, chaque minute, elle infectait ma vie, la rendant parfois insupportable. Les jambes rabattues contre la poitrine, je me tenais en boule, tremblante, au fond d'un couloir obscur. Les larmes coulaient abondamment sur mon visage mais je ne faisais rien pour les en empêcher. Je les laissaient tremper mes joues, mon uniforme. J'avais si mal. Cette rage de vaincre semblait m'avoir quitté. C'était ce qui me faisait vivre pourtant. L'idée qu'un jour je puisse le venger, voir le Capitole tomber, entraînant avec lui toutes ses marionnettes. Ses Pacificateurs. Phœnix. L'image du jeune homme m'arracha encore un sanglot. De plus belle, je partis dans une crise d'hystérie. Criant, frappant le sol, griffant les murs. La scène de tous mes cauchemars passait en boucle dans mon cerveau. L'arrestation de Messalla, le sourire triomphant du Pacificateur, le dernier regard protecteur de mon fiancé. La tête entre les mains, j'essayais de me concentrer sur ma respiration saccadée. Il ne fallait pas que je rechute. Je ne voulais pas d'un autre séjour à l’hôpital, d'une autre cure de morphine, pas d'autre cauchemars. Il fallait que je me rassure. Passant en boucle les souvenirs du passé, intacts dans ma mémoire, j'arrivais à calmer les sanglots. Atour de mon poignet, je faisais tourner le vieux bracelet de Messalla. C'était mon bracelet de fiançailles comme j'aimais l’appeler. Le souvenir de cette journée m’arracha un sourire. Le premier depuis des jours. C'était l'une des rares choses auxquelles je me pouvait me raccrocher ici. Les souvenirs. Ce vieux bout de filet entortillé. Quelques vieux vêtement qui lui appartenait dans ma cabine. C'était mon trésor, j'y tenait plus qu'à n'importe quoi dans ces souterrains.
Petit à petit, j'arrivai à me calmer. La crise d'hystérie passé, je m'accordai quelques instants de lucidité. Bien que je préférai à présent vivre dans la folie, dans l'hystérie complète où mes pensées n'avaient plus à être cohérentes, je me réservais ces moment là quand j'étais seule. Je ne voulais pas de second internement au service psychiatrie. Je tâchais de rassembler mes esprits. Comment étais-je arrivée là ? Et depuis combien de temps ? Me concentrant sur les événements passés, je me souvint à contrecœur de la matinée que je venais de passer. Encore une de ces visites test, comme ils aimaient appeler ça. Ces séances de tortures qui paraissaient complètement inoffensive pour la plupart des gens, mais pas pour moi. Elles étaient dans mon cas un peu plus douloureuse chaque fois. Le principe était simple: je devais me retrouver seule avec lui, dans une sorte de petit salon, et lui raconter mes souvenirs. De préférence les plus marquants, ce qui me sont les plus chers. Derrière le miroir sans teint, je me sentais espionné par la multitudes de médecins qui avaient pour mission de le remettre sur pied. Mais généralement, assise sur le grand fauteuil gris, aucun mot n'arrive a sortir de ma bouche. Je restais là, sans dire un mot, l'observant. Comment je pourrais-je raconter mes secrets les plus intimes à cet inconnu ? Bien sur on m'assure que ça l'aiderait à retrouver la mémoire plus facilement. Que tout cela c'était pour son bien. Mais je bloquais. J'en étais impossible. Alors quand ce matin, Mel m'a interrogé sur ce bracelet que je n'arrêtais pas de toucher, je n'ai pas résister. Je me suis enfuis. C'est sûrement comme ça que j'ai atterri là. Maintenant que je me souvenais nettement des heures passées, je peinais à retenir mes larmes. Mais je devais tenir bon ; je n'avais pas le droit de sombrer encore une fois. Je devais rester forte. L'hystérie serait pour plus tard. J'inspirais profondément et, fermant, je tentais de chasser ces pensées le plus loin possible. Jetant un œil à ma montre, je découvrit qu'il était midi passé. Je décidais comme à mon habitude de me rendre au centre de Commandement, pour noyer ma peine dans le travail. Je me relevais, puis m'essuyai les yeux du revers de la manche. Arrangeant mes cheveux, j'essayais de m'arranger un peu, camouflant les traces de griffures nouvelle sous mes manches longues.
Je me dirigeais vers mon poste de travail, replongeant dans l'organisation de la mission à venir, là-bas au district quatre. Personne ne m'avais posé de question j'en déduit que mes yeux avaient du dé-rougir. C'était une bonne chose. Bien que mon était mental ne soit plus un secret pour personne, je détestais montrer des signes de faiblesses. J'essayais de ne jamais me montrer dans mes mauvais moments. J'étais la meneuse de tout un district. Je ne pouvais pas me permettre de paraître faible ou de douter. Je ne voulais pas que mon état de santé se répercute sur ma mission : me venger.
Absorbée sur mes plans de sabotage, je ne vis pas la jeune femme arriver. « Atala, ravie de te voir. Comment te portes-tu ? » Je me retournai brusquement, découvrant en face de moi Posy, ma belle-sœur. Nos relations étaient devenues plus que glaciales depuis le retour de Mel. Tout ce que nous avions construis durant son absence, toute cette confiance et cette complicité, avait disparu à la seconde même où j'avais baissé les bras. Elle ne comprenait pas à quel point ça pouvait être dur parfois. De voir son visage éteint. Elle ne cherchait même pas à comprendre. Je la saluai de la tête. « Posy . » Comment me portais-je ? Cette question failli m’arracher un sourire moqueur, mais je réussi à le retenir. Elle avait sûrement du entendre parler de mes petites escapades non autorisés, et de mes crises qui se faisait encore une fois de plus en plus fréquente. J'en déduit que c'était une plus question de politesse. Mais le jour était mal choisit pour la courtoisie ; je n'avais aucune envie de me montrer poli. « J'ai connu des jours meilleurs je dois avouer ! Mais bon, tu sais, ce sont les aléas du treize. Loin de la maison, quand on a tout perdu, c'est normal de connaître des baisses de moral. » lançais-je sur un ton moqueur. J'étais jalouse d'elle, et ce depuis le début. Même si elle avait perdu un frère, il lui en restait un autre. Mason l'attendait quand elle rentrait chez elle. Elle avait quelqu'un sur qui compter. Et puis elle était au quatre, parmi nos amis. Elle avait encore la plage, la mer. Six pieds sous terre, dans le treize, je n'avais plus rien. La seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher, c'était l'idée de voir un jour rouler la tête de Snow sur le sol. Une envie violente de me défouler sur la jeune femme me saisis ; pourtant je ne laissais rien paraître. Après tout elle n'y était pour rien si j'avais perdu la tête.

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