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Sujet: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Sam 10 Mar - 3:49
« Réunion à l'hôtel de ville du district onze, mardi à dix-huit heures. Effectifs réduits pour cette journée, ceux qui seront présents serviront de messagers pour les autres. »
Le message s'était rendu dans le QG de tous les Pacificateurs, dans chaque district, et tous avaient compris une chose : le Chef n'était pas de bonne humeur.
Pas que Farnswell soit habituellement le genre de type dont l'humeur était « bonne », mais à cet instant, il avait quelques cloches à sonner à ses troupes, quelques points à régler avec eux pour une meilleure entente et une exécution exemplaire de leur travail. Dit ainsi, ça avait l'air d'une réunion qui allait se dérouler dans le calme, mais pas difficile de savoir que quoi que ce soit qui impliquait Eli Farnswell ne pouvait pas se dérouler dans le calme. Encore moins dans la bonne entente. Debout dans la salle de conférence de l'hôtel de ville du district onze, hôtel de ville qui menaçait de s'effondrer sur leurs têtes à cet instant même, il attendait patiemment que les Pacificateurs qui auraient répondu à cet appel arrivent. Désobéir à un ordre du Capitaine était généralement dangereux et il espérait sincèrement que ceux qu'ils visaient par ce message se présenteraient et ne joueraient pas aux gardiens d'enfants dans leurs districts. S'il le fallait, il irait les chercher lui-même par l'oreille, quitte à leur arracher ladite oreille une fois qu'il leur aurait parlé. En temps normal, il faisait soit la tournée de tous les districts, soit une visioconférence en direct du Capitole, pour être reçu de tous ses larbins en faisant un minimum de déplacements inutiles. Un regard par la fenêtre craquelée. Il faisait beau, aujourd'hui, il faisait, une belle journée d'hiver, somme toute. L'homme s'alluma une cigarette distraitement, d'un geste mécanique qui reflétait l'habitude, soufflant la fumée vers le plafond de la salle, et se tourna vers la porte lorsqu'elle celle-ci s'ouvrit, laissant passer les premiers Pacificateurs. Ceux du onze, déjà, c'était une bonne chose, vu qu'ils avaient l'honneur de recevoir la réunion dans leur district. Pas un sourire, juste ses yeux qui les observent, avant qu'il ne passe un commentaire en voyant certaines personnes entrer dans la pièce :
« Mason, venez à ma droite. Farnswell, à ma gauche. Hessfield, à la droite de Mason. Les autres, asseyez-vous où vous voulez, je n'en ai rien à foutre. »
Rapidement, sa fille s'exécuta et alla s'asseoir à la place à gauche de celle réservée à Eli. Pas un regard échangé entre les deux Farnswell. Un contact professionnel, pas familial. Ils ne devaient pas être affectueux en public. Pas devant leurs camarades. Ce serait déplacé. Inconvenant. On l'accuserait de faire du favoritisme, ce qu'il ne faisait jamais, que ce soit envers le Capitaine Mason ou Emilia. Il n'était pas ce type d'homme. Lorsque tous les Pacificateurs furent assis, il alla au bout de la pièce fermer la porte et revint ensuite s'asseoir à sa place, le cendrier de marbre noir posé devant lui. Habits sombres, le logo des Pacificateurs, coiffé, rasé de près, ses yeux qui couraient d'un visage à l'autre. Il prit son revolver, le chargea et enleva le cran de sûreté, le mettant devant lui, à la vue de tous.
« Mesdemoiselles, messieurs. Vous avez probablement deviné que je ne fais pas cette réunion pour vous parler de ce que je désire pour mon anniversaire. Pas un sourire, voix tranchante et glaciale. Parce qu'actuellement, la seule chose que je voudrais, ce sont toutes vos dents pourries comme chandelles sur mon putain de gâteau. Ça avait commencé. À moins que votre uniforme bouffe tout votre quotient intellectuel quand vous l'enfilez, vous êtes des personnes intelligentes, pas des singes décérébrés qui existent pour torturer des gens qui n'ont rien demandé. Vous êtes Pacificateurs, PACIFICATEURS BORDEL DE MERDE, le but est de maintenir la paix, pas de teindre vos vêtements dans le sang des vieillards que vous tuez parce qu'ils ont pas respecté un putain de couvre-feu merdique. Le ton montait, de plus en plus, et tout le visage de l'homme se crispait sous la frustration. Les peines sont progressives et ça vaut certainement pas la peine de violer des gamines parce que ces connasses braconnent. Si vous êtes pas capables de comprendre ce foutu principe d'une simplicité que la soeur crevée de Weiser pourrait comprendre, vous serez renvoyé après que je vous ai troué le cul avec mon revolver. Un silence à trancher au couteau, une demande calme et posée. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Sam 10 Mar - 12:33
Il se trouvait dans le district onze lorsqu'il reçut le message de son Chef. Il avait encore des responsabilités dans son district d'origine, mais il partirait bientôt dans le district deux, officiellement, et il ne verra plus aussi souvent ce cher Eli Farnswell. Si Phoenix n'était pas du genre à braver l'autorité, ce n'était pas pour autant qu'il appréciait ses chefs. En ce qui concernait le Commandant Farnswell c'était même plutôt le contraire. Phoenix n'avait toujours connu que lui, et exétuait ses ordres à la perfection depuis qu'il était devenu Pacificateur. Mais cela n'empêchait pas Farnswell de jouer avec ses nerfs. Dans son quotidien, Phoenix pouvait tour à tour surveiller une place déserte, et attaquer un QG important pour la rébellion. Sous les ordres d'Eli. De ce fait, le pacificateur ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec son chef. D'ailleurs, il savait que cela n'était pas moins une danse qu'un jeu pour tester ses capacités. Il le supportait assez bien en général.
Il se trouvait chez lui, au calme. Il venait de rentrer de l'hôpital, après avoir passer trois jours en convalescence suite à une mission qui avait mal tournée. Pour une fois son seul but était de surveiller la place de l'hôtel de ville du district cinq. Phoenix ne saurait dire à partir de quel moment il avait perdu le contrôle de sa mission. Sans doute lorsqu'il avait découvert le visage familier du rebelle qu'il détestait le plus en ce monde : Thybalt Homens. Les raisons de cette haine étaient simples : Thybalt avait échappé à Phoenix plusieurs années auparavant. Et il venait de lui échapper de nouveau. Cependant cette fois ce ne fut pas sans perte et fracas pour Phoenix. Il soupira, se leva de son lit où il s'était assis en regardant l'horizon de son oeil valide, et effleura le cache-oeil noir que lui avait fourni les médecins. Il avait merdé.
Il sera sans doute hors-jeu pendant un moment. Phoenix avait surtout la fierté de croire qu'il était un bon tireur. Il ne ratait jamais sa cible. Avant. Car à présent, avec un oeil en moins, il n'avait plus aucune appréhension des distances. Il allait devoir s'y habituer, et il ignorait si un jour il serait capable de viser juste à nouveau. L'ordre d'Eli lui était parvenu, par un message audiovisuel diffusait par son QG quelques jours auparavant. « Réunion à l'hôtel de ville du district onze, mardi à dix-huit heures. Effectifs réduits pour cette journée, ceux qui seront présents serviront de messagers pour les autres. » L'heure était venue, et le Pacificateur, ne se séparant jamais de ses trois flingues, sortis de chez lui dans son uniforme blanc immaculé. Il rejoint l'hôtel de ville en quelques minutes, et entra dans la salle de réunion à la suite de plusieurs de ses collègues. Il se faisait discret, foudroyant du regard tout ceux qui osaient se tourner vers lui. En réalité, la seule personnage Phoenix avait le désire de voir ici était sans doute Hunter. Mais pour le moment son collègue et ami n'était pas présent. Phoenix allait devoir prendre son mal en patience.
Il s'assit autour de la table, à l'opposé de son chef, sur la droite. Ainsi il pouvait le voir, sans être trop proche de lui. Et surtout, il était du côté de la porte. Il pourra sans doute sortir dans les premiers une fois que cette mascarade sera terminée. Le discours qu'entama Eli était édifiant de subtilité et d'encouragement. Phoenix reconnaissait bien là son Chef : bourru, méchant, injuste, sans doute, et surtout insatisfait. Il semblait que rien ni personne ne ce monde ne soit capable de rendre Eli fier. Ce dernier avait sans doute était frustré dans son enfance et ne voyait chez les autres qu'un amas de mauvaise volonté et d'erreurs. Phoenix posa alors son regard sur la fille du Chef. Il la trouvait tout à fait à son gout, et se demandait si elle faisait la fierté de son père, elle. Son regard dévisagea tour à tour toutes les personnes en présence. Certains fixaient le Chef, d'autres baissaient honteusement la tête, et d'autre regardaient dans le vide. Le silence se fit assourdissant dans la pièce lorsqu'Eli termina son petit laïus. Phoenix se demanda ce qu'il faisait là.
« Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? » Phoenix se pencha sur la table et tourna son oeil bleu vers Eli. Il était sceptique. Il pensait qu'une réunion de cette envergure servirait à des fins plus nobles qu'un remontage de bretelles. Les pacificateurs étaient de plus en plus souvent des hommes cruels qui voulaient surtout profiter de leurs autorités sur les habitants des districts. Soit. Mais les habitants des districts étaient de plus en plus souvent des rebelles refoulés - ou non - qui méritaient amplement une punition. Phoenix avait souvent fait de l'abus de pouvoir dans les premières années de sa formation. Aujourd'hui il pensait être devenu plus mur que cela. Il tuait, bien, vite, et justement. Alors qu'est-ce qu'il fichait là ? « Votre discours a été très édifiant, Chef. » Répondit-il à défaut de voir quelqu'un d'autre prendre la parole. Mais il ne lâchait pas le morceau. Il ne comprenait pas pourquoi est-ce que Eli se serait donné la peine de rassembler des pacificateurs des quatre coins de Panem pour simplement leur dire à quel point ce pouvait être des bouffons. « Mais si je puis me permettre, je suis déçu. Je pensais que vous alliez nous donner de nouveaux ordres en ce qui concernaient les rebelles. Ou encore que vous aviez une mission d'une envergure importante à proposer. Vous seriez - vous donner la peine de nous rassemblez, tous, pour simplement nous balancer des évidences du genre : vous êtes tous des abrutis ? » Demanda Phoenix avec un sourire plus ironique que réellement moqueur. Il ne supportait pas perdre son temps. Et pour le moment, il trouvait que cette réunion était surtout une grosse blague.
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Sam 10 Mar - 16:05
Les réunions spécialement organisées pour les Pacificateurs de Panem n'avaient jamais été ma tasse de thé. Au Capitole, autrefois, lors de ma formation, je m'étais senti un peu comme chez moi parmi les miens, comme si je faisais à présent partie d'une grande famille. Cependant, lorsque je rejoins le District Cinq pour mettre mes fonctions à l'oeuvre, je me rendis rapidement compte que ma mentalité ne faisait pas l'unanimité parmi mes collègues. Mais peu m'importait. Je me fichais un peu d'être la risée des Pacificateurs, d'être l'agneau doux parmi ces brutes sans cervelle. Au moins, j'étais fidèle à qui j'étais et personne ne pouvait me l'enlever. Je demeurais discret parmi les miens et j'exécutais les ordres lorsque nécessaire, mais je n'abusais guère de mon pouvoir malgré les stéréotypes sur nous, Pacificateurs. Donc, vous vous douterez que ma présence au District Onze, dans cette foule d'hommes et de femmes vêtus de cet uniforme bleu, ne me faisait guère plaisir. Je fus choisi parmi les Pacificateurs du Cinq afin d'assister à la réunion du grand Chef et je pouvais comprendre pourquoi. Certes, il ne s'agissait pas de ma première fois en sa présence et je savais à quoi m'attendre en quelque sorte. Je détestais - comme plusieurs d'entre nous d'ailleurs - ce vil personnage. Il était tout ce dont je détestais de cette profession, mais je devais me plier à ses ordres, car il était le big boss. J'ignorais en quoi consistait exactement cette rencontre, mais je demeurai calme et attentif. Comme à mon habitude, je m'édifiai une carapace à mes avants, car le plus impénétrable je serai, le moins vulnérable j'aurai l'air. J'avais mes raisons d'être anxieux, surtout depuis ces derniers... Ma rencontre avec Clover et ma prise d'otage clandestine, mes doutes envers le Capitole et sans compter ma visite au Quatre où je renouai avec une ancienne amie... Une amie qui me fit voir des aspects de ma personne qui s'était effacée de ma mémoire. Mon amnésie commençait à se dissiper, je retrouvais des parcelles de souvenirs et je devais avouer en être effrayé. Car j'étais enrôlé dans une armée barbare et sans merci, si je devais faire le moindre faux pas, je n'étais pas mieux que mort.
L'hôtel de ville du Onze était petit et vieux, une bâtisse prête à s'effondrer. C'était ma première fois dans ce District et je fus surpris de constater qu'il y avait des habitants de Panem qui vivaient dans la misère, beaucoup plus qu'au Cinq tout du moins. Je m'avançai dans la salle, impassible, ignorant la plupart des gens qui me côtoyaient, ces regards haineux qui m'étaient volontairement portés, car je n'étais pas l'homme le plus apprécié parmi eux. Et la voix du Chef Farnswell se fit entendre au fond de la pièce, se montrant puissante et autoritaire comme toujours. « Mason, venez à ma droite. Farnswell, à ma gauche. Hessfield, à la droite de Mason. Les autres, asseyez-vous où vous voulez, je n'en ai rien à foutre. » J'étais invité à sa table? Mon coeur fit quelques bonds de panique dans ma poitrine, mais je ne laissai rien transparaître au travers de mon visage. Je m'avançai vers l'avant et ignorai toujours les regards qui se posaient sur moi à mon passage. Ça ne présageait rien de bon. Lorsqu'on était invité à s'asseoir au côté de Farnswell, on pouvait s'attendre au pire. Je m'installai à la droite de Mason, un Pacificateur qui attisait un dégoût seulement en posant le regard vers lui. Je tentai de l'ignorer du mieux que je le pouvais, car je savais que je pouvais aisément perdre patience à ses côtés. Une fois que tous furent installés à une table, le Chef débuta son discours. Il était furieux. Ses propos étaient haineux et laissaient transparaître sa désapprobation face aux agissements des Pacificateurs des différents Districts. Mon regard demeurait loin, évitant de croiser ne serait-ce qu'un bref instant celui du Chef. J'écoutais ses paroles, sans pour autant être effrayé ou affecté par celles-ci. Lorsqu'il se tut enfin, personne n'osa prendre la parole. Sauf l'un d'entre nous. Phoenix. Ce Pacificateur que je n'appréciais guère eut l'audace de se prononcer et de contredire Farnswell. De ma table, je pouvais très bien l'observer avec son bandeau sur un oeil - blessure de guerre? - et je ne pus m'empêcher de froncer légèrement les sourcils. Il avait du cran de tenir tête à notre Chef, tous savaient que de le contredire n'était pas une très bonne initiative. Curieux, mes yeux bifurquèrent sur l'accusé, revolver à porté de main, attendant la suite de l'échange. Peut-être que cette intervention réussira à lui faire oublier ma présence et ce dont il pouvait m'accuser de faire... Ou de ne pas faire.
Dernière édition par Landon S. Hessfield le Lun 12 Mar - 14:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Sam 10 Mar - 19:18
Une voix répondit immédiatement à ses mots. Lewis. Lewis et son oeil bleu, on l'avait très rapidement averti qu'il s'était arrangé pour perdre un oeil alors que tout le monde était capable de garder les deux normalement dans cette foutu profession de malheur. Lewis et ses mots supérieurs, provocants, son œil valide qui regardait sa fille. Eli le regarda bien fixement quand il parla, se disant qu'ainsi, il se retiendrait de prendre son fusil et de lui tirer une balle dans son orbite vide cachée sous son bandeau ridicule. Un petit rire sarcastique, narquois. Comme s'il convoquait des réunions uniquement pour s'amuser à leur crier dessus. Une longue bouffée de sa cigarette, la fumée soufflée dans la direction du jeune Pacificateur. Il détestait les jeunots, sauf sa fille, mais il devait tout de même se les coltiner pour qu'un jour, ils deviennent des Pacificateurs à la hauteur de ce nom et de cet uniforme tant honnit par les villageois.
L'homme se leva de son siège et rajusta sa veste, sa cigarette toujours au coin des lèvres. Il répondit poliment et posément à la demande de Lewis, tandis qu'il entreprenait de faire le tour de la table, passant derrière sa fille sans la regarder :
« Lewis, cessez de me couper mes effets de surprise, voyons, c'est fort peu élégant. Un sourire carnassier, ce sourire de requin qu'on lui connaissait tant. Et faites attention, on pourrait presque croire que vous contestez mon autorité et mes méthodes. Je ne voudrais pas vous faire bouffer votre œil restant. »
Évidemment. Il avait tout de même été relativement poli pendant toute sa réponse, laissant présager des ordres qui allaient être intéressants et amusants pour ceux qui se plaisaient à la capture et torture de rebelles. Il savait pertinemment que de plus en plus de villageois s'amusaient à tenter de joindre les rangs de la résistance et se baladaient entre les districts comme si de rien était. Tout pour l'énerver, surtout quand il tombait sur des gamins faméliques qui s'amusaient à le braver. Idiots. Son pas était lent, sonore, résonnait dans la salle tandis qu'il se plaçait derrière Lewis, toujours assis à la table. Il posa ses deux mains lourdement sur ses épaules tandis qu'il parlait, broyant joliment ses os de sa poigne de fer :
« Comme notre camarade à l'esprit vif et au regard d'acier l'a souligné, de nouvelles missions vous seront attribuées. Depuis les derniers Jeux, renifla-t-il avec un air méprisant, les rebelles se font de plus en plus présents. Enfin, quand je dis rebelles, je parle aussi de ces gamins idiots qui pensent pouvoir rejoindre les ruines du treize à pied parce qu'ils y voient la rédemption. Le Capitaine Mason, que vous connaissez tous, est en charge de toutes les opérations visant la traque des rebelles, donc je vais l'inviter à nous entretenir de son dernier projet à ce sujet. Un signe de tête à l'homme à la sombre expression, un sourire qui n'augurait rien de bon. Par contre, laissez-moi un peu de temps juste après, j'ai d'autres missions à confier et quelques directives supplémentaires à vous donner. »
L'alliance Mason/Farnswell n'était jamais bon signe, également. À croire que tout ce qui concernait le Capitaine n'était pas joyeux. L'homme lâcha Lewis et retourna s'asseoir à sa place, s'arrêtant quelques secondes derrière Hessfield avant de reprendre place dans son fauteuil. Il aurait bientôt besoin d'une deuxième cigarette.
Dernière édition par Eli Farnswell le Mar 13 Mar - 23:07, édité 2 fois
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Dim 11 Mar - 19:36
« Réunion à l'hôtel de ville du district onze, mardi à dix-huit heures. Effectifs réduits pour cette journée, ceux qui seront présents serviront de messagers pour les autres. » Le message était clair et précis, il ne fallait pas déroger aux règles du grand Capitaine Farnswell, sous peine de ne plus voir la lumière du jour. Autant dire que j’exécutais sans rechigner ses ordres. Le district onze était l’un de mes favoris. Les règles sont durs, ici, et nous sommes sûrs d’avoir du travail en se rendant ici. Soit, ce n’était pas l’objectif du jour, mais bel et bien cette réunion qui m’intriguait au plus haut point. Qu’allais encore nous dire le Capitaine ? Il était évident qu’une mise au point allait avoir lieu, mise au point dont je ne me sentais pas concerné. Je n’avais rien à me reproché, j’effectuai avec plaisir mon travail, et je n’abusais que rarement de mon pouvoir. Je travaillais dans le neuf ces derniers jours, et me rendre jusqu’au onze ne prenait pas particulièrement de temps. Notre présence allait forcément être remarquée. Ce district était devenu populaire pour une durée d’un an, dû au fait que la dernière gagnante des Jeux y était originaire. Ce jour de réunion, j’étais arrivé juste à temps pour assister au discours tant attendu du Capitaine. Le voyage depuis le neuf m’avait pris quelques heures, qui s’étaient avérées être trop longues. J’étais impatient. Très impatient, même si j’avais conscience que cette réunion n’allait pas être une partie de plaisir. Je passai la pièce au laser, avant de découvrir le visage de Phoenix, mon grand ami. Je ne l’avais pas revu depuis la torture de la jolie Miléna, même si j’avais entendu pour son œil. J’étais réellement désolé pour lui, et en me rendant à ses côtés, je lui adressai un regard et un signe de tête qui voulait tout dire. Nous n’étions pas ici pour discuter entre nous, et je prendrais de ces nouvelles plus tard. Et finalement, le Capitaine prit enfin la parole. J’écoutai chaque mot qui sortait de sa bouche. C’était mon Capitaine après tout. Je ne le connaissais pas plus que ça, mais je respectai son autorité, bien que je désirai également gravir les échelles. C’était la seule raison pour laquelle je ne l’appréciai peut-être pas d’une admiration inconditionnelle comme tant d’autres de mes collègues. Mais ce type ne représentait rien de dangereux pour moi, et je me contentai des salutations d’usage. Dès qu’il eut fini, j’acquiesçai d’un simple signe de tête. Je ne me sentais pas concerné. Certes, les tortures s’étaient accumulées ces dernières semaines, mais toujours pour une raison bien précise. Surtout pour mettre un terme au réseau de rebelles. Miléna ? Torturée pour obtenir des informations. Enfin, j'étais le premier à avouer qu'en premier lieu, elle servait de cadeau d'anniversaire à Phoenix. Mais même si nous ne lui avions posé aucune question, on aurait pu. Alors bon, ce n'était quand même pas totalement gratuit. Avalon ? Questionnement sur ses connaissances au sein des rebelles, après l'arrestation de son ami Aiden. Les autres ? Rien de gratuit. Jamais. Pour les viols, encore une fois, je ne me sentais absolument pas concerné. Quel plaisir à prendre à abuser d'une femme ? C'est bien plus intéressant quand elle est consentante et qu'elle laisse libre circuit à la sauvageonne qui sommeille en elle. J'étais d'accord avec ses propos, ou plutôt je les acceptais, mais mon jeune ami Phoenix ne semblait pas être du même avis. Il n'hésita pas à provoquer notre Capitaine, et je ne pus m'empêcher d'avoir un léger sourire au coin tandis que le Farnswell faisait le tour de la table pour faire face à Phoenix. J'écoutai une nouvelle fois le discours de notre Chef, et malgré la petite remarque de Phoenix, Farnswell ne semblait pas plus perturbé que cela. Il confia à Mason le soin de décider de ses compagnons pour la chasse aux rebelles. Je laissai échapper un soupir. Mason, toujours Mason. À croire que les deux hommes entraînaient une relation intime. Il ne le montrait pas directement, mais je devinai aisément que Mason était dans les bons papiers de Farnswell. Il avait constamment en charge les missions les plus importantes, et il ne restait que les miettes pour nous autres. C'en était rageant. Malgré mon envie de me faire entendre. Je n'eus pas la moindre réaction, préférant simplement attendre la réponse de Mason. Je l'appréciai, quand même. Un chic type qui travaillait correctement. De plus, je n'avais pas particulièrement envie de contredire les ordres de notre Chef, tenant à ma vie et surtout, à mes membres. Farnswell n'avait pas particulièrement l'air de bonne humeur, et son flingue prêt à tirer sur le moindre crâne ne m'aidait pas à être serein.
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Lun 12 Mar - 13:07
"Mais qu'est-ce que ma conne de soeur vient foutre là dedans…" Songea-t-il en silence, feignant de s'intéresser au discours de Farnswell qui ne le concernait pas vraiment. Il faisait bien son boulot, point barre, et si le patron avait besoin d'en écraser deux trois pour combler un évident problème de virilité, c'était pas son problème. Après, il ne doutait pas qu'il y ait du laissé allé chez certains pacificateurs, probablement bien plus impliqués dans le vice (ou le besoin de se sentir des "mecs, des vrais") que dans le respect des lois. Si certains se sentaient le besoin d'écarter les jambes d'ado pré-pubères pour avoir l'impression d'assujettir quoi que ce soit, c'était pas son problème. Tant que ça ne se passait pas au neuf, bien évidemment.
Ce matin là, un message était arrivé au QG du district 9, bousculant les quelques gens postés là. Un communiqué du grand patron, ça fait peur, surtout que dans son genre il n'était pas très commode. C'est la raison pour laquelle Sergei avait traversé les 5 ou 600 kilomètres qui séparait du district 9 du 11 (à se demander si il ne faisait exprès de prévenir le jour même histoire de bien emmerder son monde), en compagnie d'un autre pacificateur qui passa l'intégralité du voyage à chier dans son froc. Eli était plutôt doué pour ce qui était de foutre les chocottes aux jeunes, mais les plus anciens des pacificateurs le connaissaient depuis longtemps, aussi niveau menace ils étaient bien plus rodés. "A ton avis Weiser, il veut quoi ?" demanda l'autre. Claquant la langue, histoire de lui faire comprendre assez clairement qu'il n'avait pas nécessairement l'envie de taper la causette, Sergei répliqua d'une voix rude : "arrête de couiner, tu verras bien assez tôt ce qu'il nous veut."
La vérité, c'est qu'il n'en savait foutre rien.
Dans la salle, il régnait un silence d'outre tombe. Il inspecta un peu l'assemblée, reconnaissant certains visages, d'autres non. La fille Farnswell était sagement posée aux côtés de son père, Finnick et Hessfield à leur droite. Chacun était tellement occupé à éviter les foudres de Farswell que personne n'osait l'ouvrir. Sauf Lewis. "Depuis quand il se la joue borgne celui là ?" pensa-t-il, un regard appuyé vers le jouvenceau estropié. Peu importe, il le saurait tôt ou tard, ne serait-ce que parce que les ragot allaient souvent bon train entre les pacificateurs. Alors qu'il leva discrètement les yeux au ciel, un sourire sardonique étira les lèvres de Sergei, amusé de la situation. Y'a pas de doute, dans le genre lèche cul, Phoenix régnait en maître. Cela dit il n'avait pas tord, quel intérêt de les rassembler tous ici pour balancer des évidences pareilles ? Farswell coupa court à ses questions. Ils étaient là pour autre chose, mais évidemment il ne s'était pas privé d'y mettre les formes.
La raison de leur présence était donc les rebelles… Quelle surprise (faux)… à croire que cette bande d'ado en inquiétait plus d'un. Cela dit, il n'était pas contre que ça bouge, parce que la rébellion ne faiblissait pas, bien au contraire, et que si rien ne changeait, ils finiraient tôt ou tard par devenir bien plus dangereux.
C'était à Finnick que revenait la tâche de répartir les besognes.
Silver I. Flickerman
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Mar 13 Mar - 21:54
Enfin cette réunion allait débuter. J'étais impatient de pouvoir mettre en place notre petit jeu. Le commandant Farnswell avait appuyé mon idée de 'compétition', et cela pour mon plus grand plaisir. Je m'en frottais les mains d'avance. C'était si stimulant de se dire que bientôt, les vies de ces rebelles dépendront uniquement de notre bon vouloir. J'arrivais dans la salle, traînant lourdement ma jambe de métal, dans ce bruit si particulier. Comme demandé par le chef, je m'installais à ses côtés, suivi de ce cher Landon. Il méritait des coups de pieds au cul celui là. Dans la salle, bon nombre de pacificateurs prirent place autour de la table. Enfin, la réunion débuta. Je n'écoutais Eli que d'une oreille, notant les noms des présents sur des bouts de papiers que je fourrais ensuite dan mon casque. Vu le nombre de personnes présentes, je pouvais faire une petite dizaine d'équipes. Cela serait amplement suffisant.
Farnswell fut interrompu par le jeune Lewis. Tiens donc, il était borgne celui là. Si peu de temps après son mariage, c'était sa femme qui devait être ravie. Je lâchais un sourire en coin en observant le Capitaine lui parler de lui faire manger son œil restant. Il en était plus que capable le bougre. Suite à quoi il me donna la parole. Je me frottais les mains comme un enfant à qui on offrait une sucrerie, avide de proposer le projet. Je me levais de mon siège et vint me poster sur l'estrade. « Messieurs, comme vous avez pu le constater ces derniers temps, nous sommes infestés par la vermine, et ce, de plus en plus. Il est temps de réagir. » Ces cafards des districts ne perdaient rien pour attendre. Je souris en me redressant. « Trop d'entre vous se reposent sur leurs lauriers. D'autres au contraire, sont particulièrement efficaces. » je fixais mon collègue Hunter. « Blackbird-Crowley, venez par ici je vous prie. » je l'invitais à se lever et à me rejoindre sur l'estrade. Une fois chose faite, je reportais mon attention sur l'assemblée de nos confrères. « Notre camarade ici présent a permis d'arrêter l'un des chefs rebelle du district neuf. Et dieu sait combien ils pullulent là-bas. Sans leur leader, ils sont en déroute, ils sont faibles. » j'adressais un léger signe de tête à Hunter, le 'félicitant' pour son efficacité.
Je soupirais cependant en enchaînant d'un air grave et mécontant. « Le Capitole a subit une lourde humiliation par la faute du district treize. Ils ont osés nous défier une fois de plus. Cette erreur leur sera fatale. » je m'humectais la lèvre supérieure, et me mis soudainement à sourire comme un gamin. « C'est pourquoi mes amis, je vous propose un jeu. Un jeu qui aura pour but de tester les compétences de chacun. » je me retournais pour attraper mon casque remplit de bouts de papiers aux noms de Pacificateurs. « D'ici quelques jours, une attaque sera lancée sur le district treize. Nous allons les gazer. Une fois que le gaz aura fait son effet, nos équipes feront le ménage à l'intérieur, tandis que d'autres cueilleront les lapins fuyards à leur sortie du trou à rats dans lequel ils vivent. » je jubilais littéralement. « Je vais former les équipes ici et maintenant, et vous recevrez vos instructions par la suite. Le but du jeu vous l'aurez deviné, sera de capturer vivant le plus de cafards possibles. » je tendis mon casque à mon voisin Hunter, et lui laissait le tenir, le remerciant avec un sourire digne des hôtesses de district. « La meilleure équipe sera naturellement récompensée, et les autres seront de corvée. » je m'éclaircis la voix avant de piocher un premier nom que je ne regardais pas de suite. « Bienvenue aux Peacekeeper Games. Notre cher Hunter ici présent dirigera la première équipe. » Je regardais le premiers papier, et j'en piochais trois autres. « Equipe composée de Vanderüut, Buckley, Stark et Weiser. » j'invitais les susnommés à se lever et à aller se mettre dans un coin de la salle. Je piochais quatre nouveaux papiers. « Je commanderai la deuxième équipe. Et mes partenaires seront Hessfield, Lewis, miss Zane et miss Farnswell. » de même que pour l'équipe précédente je les invitais à se regrouper. Je continuais mon manège jusqu'à ce que tous les Pacificateurs aient une équipe. Je laissais Hunter rejoindre son équipe, mais restais sur l'estrade. « Bien. Maintenant que vous savze avec qui vous aller bosser sur cette mission, je vous invite à m'écouter de nouveau. Les équipe trois et quatre, vous serez chargés de récupérer les fuyards sur la zone nord ouest. Les équipes cinq et six, on s'occupera de la zone sud est. Les deux premières équipes, nous seront au centre de l'action, avec le soutien d'autres collègues absents. Le matériel adéquats vous sera fournis en temps voulu. Il serait dommage de respirer les gaz lancés sur nos ennemis. » je me grattais la tête avant de poursuivre. « N'oubliez pas, nous voulons le maximum de ces nuisibles vivants. S'ils résistent, vous êtes autorisés à faire usage de la force et à ouvrir le feu. Mais une prise morte rapporte moitié moins de points qu'une prise vivante. Des questions ? »
Spoiler:
Un post avec plus de précisions et d'explications sera fait dans la partie intrigue bientôt, et vous recevrez un mp. Vous pourrez intervenir dans l'intrigue 5, soit l'attaque qui concerne le district 13.
équipe 1 : Hunter Blackbird-Crowley, Karel Vanderuüt, Jay-Flinn Buckley, Indigo Stark, Sergei Weiser
Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Jeu 15 Mar - 4:28
[...] Hessfield, Zane, Hunter, Mason, Lewis... Lewis!? Depuis quand était-il devenu borgne? Était-ce une nouvelle mode en provenance du Capitole ou une blessure de guerre? Voilà un mystère qu’elle se devrait d'élucider un peu plus tard. Hmmm... Enfin, un léger sourire étira ses lèvres, tandis que ses prunelles passaient à nouveau en revue l’assemblée. Il y en avait plusieurs que ça faisait un sacré bail, qu’elle n’avait pas revu. Enfin, mis à part Weiser qui était tout comme elle attitré au Neuf.
« Mason, venez à ma droite. Farnswell, à ma gauche. Hessfield, à la droite de Mason. Les autres, asseyez-vous où vous voulez, je n'en ai rien à foutre. »
Le grand manitou a parlé. Ordre donné, chose faîte. Emilia se déplaça sagement à la gauche du Capitaine Farnswell tout en évitant soigneusement le moindre contact. Si elle le regardait maintenant, elle ne pourrait s’empêcher de lui sourire, voir de l’effleurer. Choses complètement non professionnelles, et qui ne regardait que leur vie privée. Père-fille et Capitaine-Pacificateur ne devait y être mêlé. Sinon, on aurait tôt fait d’entendre parler de favoritisme... Tiens d’ailleurs, elle ne comprenait pas particulièrement pourquoi elle avait le privilège de se tenir à sa gauche. Mise en scène parfaitement orchestré; le Capitaine retira le cran de sureté de son revolver avant de se mettre à leur aboyer dessus... pour changer. Enfin, cela ne dérangeait nullement Miss Farnswell. Au contraire, il était plutôt important de souligner l’importance des Pacificateurs en Panem. Maintenir l’ordre. Et pourtant, bon nombre trouvait le moyen de faire tout le contraire et de profiter de leur statut, de leur supériorité. Bon d’accord, Emilia n’était pas toute blanche non plus, mais n’en avait pour le moins rien à se reprocher. Ainsi donc, se contenta-t-elle de sagement d’écouter. Lewis aurait-il dû faire de même... Le Capitaine eut tôt fait de le remettre à sa place avant de passer la parole à Mason. Chose étonnante? Pas vraiment. Par contre, il en fut tout autre quant aux paroles à suivre... Une attaque sur le Treize, les gazer, des équipes ? Voilà qui était bien orchestré et des plus intéressants. D’ailleurs, il ne tarda guère qu’un sourire éclaire les traits d’Emilia quant à l’amusement de cette petite expédition.
« [...] Bienvenue au Peacekeepers Games! » Son sourire disparu momentanément. Peacekeepers Games? Quel jeu de mots de mauvais goût. Elle qui détestait les Hunger Games, voilà que la sonorité la faisait tiquer. Attaquer, mutiler ou tuer des rebelles ne l’a dérangeait pas, mais maintenant qu’elle avait fait un lien avec les Hunger Games, ne put-elle s’empêcher de songer à la présence d’enfants ? Au treize, il ne devait pas qu’y avoir des rebelles. Il devait y avoir des mères, des vieillards et des gamins. Devaient-ils également les attaquer, les faire captifs ou tout simplement les laisser tranquilles et ne s’en prendre qu’à ceux qui tenteraient de les attaquer? C’était à prendre en considération. De plus, si les Pacificateurs s’en prenaient au Treize, cela n’allait-il pas avoir l’effet inverse et mettre le feu aux poudres dans tous les districts ? Si les chefs rebelles étaient bien attiraillés, charismatique et n’attendaient que ce genre de manifestation se présente... n’étaient-il pas en train de se tirer dans le pied? Enfin, que pouvait-elle y dire? Le tout était déjà lancé.
« [...] Hessfield, Lewis, miss Zane et miss Farnswell. » ... même les équipes. Suit le courant Farnswell... ou le courant t’emportera lui-même. Elle se voyait mal contredire l’idée de Mason et de son paternel. On ne contredit pas le Capitaine, le père si... pas le Chef. Mason, Hessfield, Lewis et Zane... Étrange, mais pige somme toute intéressante. Un léger sourire étira néanmoins le coin de ses lèvres tandis que ses prunelles balayaient l’assemblée, cherchant des yeux les membres de sa temporaire équipe. Ils allaient l’emporter, de cela en était-elle confiante. Peut-être trop?
« [...] N'oubliez pas, nous voulons le maximum de ces nuisibles vivants. S'ils résistent, vous êtes autorisés à faire usage de la force et à ouvrir le feu. » Ah! Voilà, elle avait réponse à son tout premier questionnement. « Mais une prise morte rapporte moitié moins de points qu'une prise vivante. Des questions ? » Oui. De bonnes questions? Ca restait à voir. Personne ne parlait, plus personne ne bougeait. Lewis, tu n’as plus d’interrogations ? Dommage... Certains auraient pu croire à de l’insubordination, d’autre à une simple question provenant d’une pacificatrice un chouilla trop pointilleuse... « S’il en manque un morceau, on perd des points? » Le tout avait été dit d'un ton des plus sérieux. Quelques sourires se dessinèrent vaguement dans l’assistance. Était-ce des sourires recouvert d’un rire retenu ou étaient-ils dû au léger embarras dans lequel cette petite demoiselle venait de s'épandre? Lorsqu’une bête est abattue, elle perd de la valeur. D’accord. Mais quand elle est vivante et qu’elle est abîmée, elle en perd nécessairement aussi. Le dit "nuisible" allait très certainement se débattre. Or, s’il se débat, il sera inévitable de le blesser, le couper, le transpercer ou possiblement le hacher. Donc, cela en ferait un 4/5 ou 3/4 de prise. Non? Donc, logiquement, son questionnement n’était pas aussi stupide qu’au premier abord. Bon, tant pis! De toute façon, ce que les autres pensaient l’importait peu. Tant qu’elle y trouvait son compte et que les choses se mettaient à bouger. On allait pas y rester toute la nuit, non? Si quelqu’un venait à avoir une question plus intelligente que la sienne qu’il ou elle la dise et maintenant... ou qu’il reste bien sage jusqu’à ce que Mason ou le Capitaine leur donne congé.
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Jeu 15 Mar - 5:11
Ses yeux pétillaient pendant que le Capitaine Mason expliquait sa petite idée, dont il l'avait entretenu quelques jours plus tôt. Pour quelque chose comem cela, il lui fallait son accord, chose qu'il avait immédiatement eu. Un jeu. Il aimait jouer et il était presque déçu de devoir être l'arbitre de ces Peacekeepers Games et non pas un des participants. Il fallait bien qu'être le chef ait des inconvénients, une fois de temps en temps. Un signe de tête envers Blackbird-Crowney, félicité par celui qu'il voyait presque comme un fils. Il aimait les Pacificateurs efficaces, ceux qui arrêtaient sans nécessairement tuer, et cet arrêt de rebelle important allait être capital pour la suite de leurs opérations. Les précisions s'enchaînaient, les détails, puis vint la pige des équipes. Un moment intéressant, puisqu'il allait pouvoir commencer à parier intérieurement sur ceux qui allaient gagner ce petit jeu qui était loin d'être drôle pour ceux qui n'aimaient pas ce genre de divertissement. Ses yeux couraient d'un visage à l'autre lorsque les groupes se formaient, lorsque les noms étaient appelés. Weiser, Stark, Vanderüut, Buckley, Blackbird-Crowney. Une bonne équipe, même s'il n'aimait pas l'idée de voir la Stark et cette fillette de Vanderüut ensemble. Il allait devoir en toucher un mot à Hunter. Les garder à l'oeil, pendant cette opération. Il ne leur accordait aucune confiance. Mason, Hessfield, Zane, Lewis, Farnswell. Ses yeux gris passèrent du visage de Stark à celui de sa fille. Qu'elle soit dans l'équipe de Lewis ne lui plaisait pas, mais elle était dans celle de Finnick et c'était sans doute la meilleure des choses. Farnswell savait qu'il allait veiller sur sa fille comme il le ferait lui-même et qu'en cas de problèmes, il n'hésiterait pas à intervenir de façon musclée.
D'autres noms fusèrent, bien moins intéressants, ainsi que d'autres instructions. Une question d'Emilia fusa, faisant ricaner quelques-uns des Pacificateurs dans la salle, mais tous se turent d'un regard polaire de l'homme. Ce n'était jamais pour rien qu'il la gardait près de lui. Il tourna son visage aimablement vers la blonde pour lui répondre, de son habituel ton posé envers les dames :
« Si vous les privez d'organes utiles seulement, tels que leur langue, miss Farnswell. Par contre, attention à vos propres doigts, j'en connais un qui doit viser beaucoup moins bien désormais. »
Un clin d’œil à Lewis, malicieux, avant qu'il ne revienne à toute la salle, désormais répartie en groupes divers :
« Le classement sera établi selon les prises faites, leur état et votre efficacité. Si des rebelles vous passent entre les doigts ou s'échappent, vous perdrez des points. Comme il a été dit, les perdants seront de corvée. Fouilles de maisons pendant un mois, entretien des quartiers généraux et classement des rapports. Moues déconfites. Tâches ennuyantes, abrutissantes, s'il en est. Et si je prends quelqu'un à aider ces petits cons, je redécore le quartier général avec ses tripes. Mot final. Ses yeux pâles qui se tournent vers un des Pacificateurs. Hessfield, vous restez après la réunion. Mason, vous me fournirez la liste des équipes ainsi que les équipements désirés, histoire que tout soit livré en temps et lieux. »
Une courte réunion, mais instructive. Ils allaient s'amuser. Quelques-uns qui n'avaient aucune question tournèrent les talons et sortirent de la pièce, d'autres attendirent de voir si d'autres questions seraient posées. Et lui, il regardait Finnick, lui transmettant en un seul regard que la protection de sa fille reposait sur ses épaules, bien qu'elle soit majeure et tout à fait en état de se défendre aussi efficacement que les autres débiles ici présents. Sûrement mieux, même. Eli baissa ses yeux sur Hessfield. Un sourire, léger, un sourire de requin, un signe de la main lorsqu'il se leva pour l'inviter à venir lui parler. Juste avant qu'il ne prenne son fusil dans ladite main. Oh oui, il devait lui parler.
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Ven 16 Mar - 7:41
Phoenix n’avait jamais eu la prétention de croire qu’il était quelqu’un d’intelligent. Une fois de plus il en prouvait de part sa réflexion faite à son supérieur. Il ne cherchait pas à contredire Eli, et il était conscient – sans doute – du fait que ce dernier pouvait lui faire payer son insolence. Cependant, Phoenix n’avait pas à craindre de se voir traverser le crâne par une balle sorti du pistolet d’Eli. En outre, il ne l’avait jamais vraiment craint. Quelque part, il sentait sans doute que le chef n’avait rien contre lui. Après tout, n’était-ce pas avec son consentement que Phoenix avait pu entrer dans la formation de Pacificateur. Après tout, Lewis était avant tout un gagnant des jeux, et en tant que tel il n’avait pas réellement le droit d’exercer un métier. Cependant, Eli l’avait accepté dans la formation, en le confiant alors à Aileen. Aileen… Le pacificateur préférait ne pas penser encore à sa femme. Cela faisait plus d’un mois qu’il ne l’avait revue, après l’avoir quitté sur une dispute, trompée, et avoir perdu un œil. Il lui semblait que sa vie – depuis son mariage – n’avait pas réellement changée en somme. Peut-être l’inquiétude d’apprendre la mort d’Aileen un jour était-elle exacerbée. Mais il n’y avait rien de vraiment nouveau là-dedans.
En attendant, Phoenix avait surtout le désir de savoir ce qu’il faisait ici. Il regardait ses paires autour de lui et constatait que la majorité l’interrogeait du regard. Soupirant, il constata que la nouvelle de son œil n’avait pas encore fait le tour de Panem, et qu’il allait sans doute recevoir mainte remarques sur ce fait dans les prochains mois à venir. Le temps qu’il retrouve ses capacités de soldats. Après tout, il était un tireur d’élite. Difficile de viser lorsque l’on a plus aucune notion de distance et de profondeur. Le monde autour de Phoenix était plus ou moins plat. C’était étrange et très désagréable comme sensation. Mais il ne doutait pas que le Capitole puisse avoir les capacités de lui intégrer un œil bionique, ou une chose du genre dans quelques temps. A moins qu’il ne joue les pirates pour le restant de sa vie. Une possibilité qui ne le dérangeait pas outre mesure.
En attendant, Eli s’effarouchait de se voir ainsi stopper dans son élan théâtral par le jeune pacificateur qui se retint alors de lever les yeux au ciel. Il ne fallait pas poser la question si c’était pour que l’on n’y réponde pas. De ce fait, le Pacificateur se retint de faire la moindre remarque sur la suite. Un jeu, voilà ce que leur chef était venu leur proposer. Fort bien, Phoenix adorait jouer et encore plus lorsqu’il s’agissait de jouer avec ces saletés de rebelles. En prouvait sans doute le corps déchu de la pauvre Miléna, qui se trouvait peut être quelque part dans le district 13. Pendant un court instant, Phoenix croisa le regard d’Hunter et lui sourit. Oui, il adorait déchiqueter du rebelle et son ami l’avait bien compris en lui offrant la jeune femme pour son enterrement de vie garçon. Bien mieux qu’une streap-teaseuse !
Des équipes furent formées, et l’enthousiasme dans la pièce était alors palpable. Phoenix était sans doute déçu de se voir séparer de son compère, Hunter, avec qui il aimait flinguer du rebelle. Cependant, il avait l’agréable surprise de se retrouver dans l’équipe de la fille du chef. Le jeune pacificateur en était plus que ravi. Il aimait jouer avec la jeune demoiselle mais plus encore avec les nerfs de son père. C’était le seul moyen qu’il avait de rétorquer aux injures qu’il lui faisait en lui donnant le sale boulot. Au niveau des points, il s’agissait surtout de faire prisonnier un maximum de rebelle afin de les torturer pour avoir des informations. Fort bien Une fois la mise au point faite sur ces détails, Phoenix, comme une majorité de pacificateurs dans la salle, se levèrent, afin de retourner à leurs activités. Avant de sortir de la pièce, Phoenix remarqua le regard du Chef insistant vers Hessfield. Lewis s’approcha d’Hunter : « Imagine le visage outré du Chef, si on lui faisait remarquer son comportement compromettant avec Hessfield. Son air outragé quand il s’exclamera : « On m’appelle Monsieur porc ! » alors qu’on lui enverrait sa perversité en pleine poire. » Phoenix marqua un instant de pose, et perplexe, sortie le paquet de médicament roses qui se trouvaient dans sa poche. « Je crois que ces p***** de pilules me font détraquer. » Il les jetta dans la poubelle qui se trouvait à ses pieds.
Se tournant alors vers Hunter, il lui sourit. « Tu sais si nous devons nous affronter dans ce jeu il serait plus juste que tu te mette un bras dans le plâtre. Que nous soyons tous les deux avec un handicap. » Dit le jeune homme sur le ton de plaisanterie. Après tout il n’était pas juste que lui ne puisse pas tirer aussi bien alors qu’Hunter restait toujours aussi doué de ses mains. Le jeune homme était un as de la torture, il devrait se retrouver avec un bras en moins, cela donnerait l’impression à Phoenix que les jeux sont équitables. Passons. Il commençait à sentir la douleur lui ravager le visage. Soupirant, il se tourna vers la sortie en posant une main amicale sur l’épaule d’Hunter. « Je suis ravi de te voir mon ami. Mais je dois te quitter. Je retourne au district deux, retrouver ma femme. » Dit-il son regard trahissant son excitation, mais le sourire triste et mélancolique. Il fit un signe de tête aux quelques pacificateurs restés à l’intérieur avant de quitter la pièce et l’hôtel de ville. Il rentra chez lui, boucla ses affaires, et le soir –même parti pour le district. Il rentrait chez lui, auprès de sa femme, Aileen. Et dés le lendemain il reprendra l’entraînement, intensivement, afin de réapprendre rapidement à tirer, et d’être en forme pour ce jeu qui promettait d’être intéressant.
HS : j’espère que tout est en ordre, Chef, et que vous ne vouliez pas que je vous cherche encore la petite bête. Quant à Sergei : Défi relevé
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Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Sam 17 Mar - 21:12
Finnick avait la folie des grandeurs ça c'est sur. Sergei retint un rire, observant Mason dans un sourire amusé. Dans la salle, les autre pacificateurs chuchottaient, probablement interloqués par la tournure que prenaient les évènements. Bien qu'il ne soit pas vraiment enjoué de participer à un tout nouveau genre de jeu "inédit" (et avouons-le, un peu glauque); il se contenta de prendre la nouvelle comme si on lui annonçait ce qu'il mangeraient demain au petit dej. Il savait au fond que ces jeux là n'auraient rien à voir avec ceux qu'il avait traversé étant jeune, mais peu ici le savait, car aucun ne pouvaient se vanter d'avoir un jour mis un pied dans l'arène des Hunger Games, sauf Lewis. Il ignorait ce que pensait ce dernier de ce petit manège mais Sergei, lui, trouvait la plaisanterie de mauvais goût. Sans doute parce qu'il ne s'extasiait pas autant que les autres quand il sagissait de cadavres, sans doute parce qu'il savait un peu à quoi ressemblait un massacre massif impliquant des gamins, des femmes, des vieillards. Le but était de capturer, certes, mais il ne doutait pas que certains en profiteraient plus que d'autres pour franchir des limites qu'ils n'avaient plus vraiment honte de dépasser. Cette attaque ne le réjouissait pas comme elle pouvait en exciter d'autres, mais c'était son job; il ferait donc équipe avec Hunter, Karel, Indigo et pour finir Jay.
Quand le discours fut terminé, il jeta un coup d’œil vers les différents groupes formés. Alors ils étaient maintenant tous en compétition, intéressant ! Il aurait préféré se retrouver avec Lewis et Mason comme avant, mais faire camps adverses n'était pas vraiment déplaisant non plus. Son regard effleura rapidement Emilia assise plus loin, se détournant rapidement d'elle. Ne pas y penser.
Il se leva en retard par rapport aux autres, bien qu'il soit plutôt pressé de quitter cet endroit: la promiscuité avec Eli Farsnwell était à éviter pour l'instant. Il jeta un regard vers Phoenix qui parlait à Blackbird plus loin et alla pour le rejoindre après qu'ils se soient quittés, l'attirant un peu avec lui.
"Dis donc toi, fais gaffe avec la fille Farnswell" dit-il, posant sa main sur son épaule; la même épaule martyrisée peu avant par leur chef. Son regard caustique trahissait le faux ton sérieux de sa voix. Phoenix l'ignorait sans doute, mais Sergei, lui, était tout à fait au courant de ce dont était capable cette femme : le pire. Lewis et ses hormone avaient du mal à ne pas loucher régulièrement sur Emilia, il le voyait; il fallait être aveugle ou borgne comme lui pour ne pas le voir. Il devait même être ravit de la savoir dans son équipe; Sergei, lui, l'était moins. D'une parce qu'il était déjà bien assez dans la merde comme ça sans que Phoenix vienne rajouter son grain de sel, de deux parce que même si le jeune Lewis l'ignorait, il était chargé de garder un œil sur Emilia. "Je n'aimerais pas avoir à réconforter la jolie miss Carter si elle apprenait que tu laisses des trainées de baves derrière le passage de la fille Farnswell, si tu vois ce que je veux dire..." il releva un sourcil, révélant un sourire faussement carnassier, avant de claquer des dents. Mieux valait garder le ton de la plaisanterie; autrement il ne doutait pas que Phoenix et son orgueil démesuré monteraient rapidement sur leurs grands chevaux et feraient tout foirer. "Quoi que ! ça ne me déplairait pas tant que ça tout compte fait... et puis elle pourrait goûter à un homme, un vrai pour une fois !" du bout de son doigt, comme tracé à la pointe d'une épée, il dessina un "S" sur la poitrine de son ami, le gratifiant d'un large sourire. "Méfie toi du ténébreux Weiser qui surgit hors de la nuit, Lewis !" Dans un rire, il tourna les talons sans attendre. "Le perdant des Peacekeeper Games aura droit à un petit challenge supplémentaire !" D'un signe de main, il quitta la salle. Avec un peu de chance, il pourrait prendre une navette pour le 9 en évitant Emilia.
Invité
Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Dim 18 Mar - 17:53
La rencontre se fit étonnement brève. Enfin, le Capitaine Farnswell n'avait pas tendance à éterniser les choses de toute manière, mais celle-ci se montra anormalement rapide. Je ne pouvais m'en plaindre, être entouré de tous ces Pacificateurs pouvaient me rendre légèrement nerveux malgré mon titre similaire. Je me sentais parfois comme le petit mouton noir dans cette foule, mais je tentais tout de même de garder ma place. Je la méritais. J'avais travaillé aussi fort que tous ces hommes et femmes pour obtenir le grade de gardien de la paix. Et j'ai toujours été un bon soldat, jamais je n'ai contredis les ordres, jamais je ne fis le moindre faux pas. Si on oubliait la gagnante des Hunger Games en fuite qui hébergeait clandestinement dans ma demeure au Cinq... Attentif, j'observai la suite des évènements. Farnswell qui allait à la rencontre de Lewis afin de le remettre légèrement à sa place pour ensuite laisser la chance à Mason d'expliquer la véritable raison de notre venu au District Onze. Des Jeux. Voilà ce qui nous emmenait tous en ces lieux, l'annonce des Hunger Games version Pacificateurs. Malgré que le but premier n'était pas de s'entre-tuer. Car de ce que j'avais compris des dires de Finnick, les hommes présents étaient divisés en plusieurs équipes alors qu'une attaque au gaz allait s'abattre sur le District Treize. Et l'équipe qui capturait le plus de rebelles gagnait les Jeux. Mes sourcils se froncèrent immédiatement à la mention de cet affrontement 'amical', ignorant si je ressentais de l'excitation ou de l'anxiété. La communauté des rebelles avait toujours été une grande source de mystère à mes yeux, car je ne pouvais comprendre pourquoi des gens s'opposaient à l'autorité de Président. C'était du suicide, tout simplement. Ensuite, je me demandais si j'avais la force de participer activement à une telle chasse à l'homme. Je n'avais jamais rien fait de plus que d'infliger quelques coups de fouet à des habitants ayant posés un geste illégal, je n'ai jamais torturé ou tué... Comment réagirais-je si je devais enlever la vie pour ma survie? Si je devais blesser froidement un rebelle pour sa capture? Je divaguais dans mes pensées lorsque les équipes furent divisées. « Je commanderai la deuxième équipe. Et mes partenaires seront Hessfield, Lewis, miss Zane et miss Farnswell. » Mes yeux cherchèrent instinctivement mes pairs dans la salle, constatant ma future équipe. Finnick et Phoenix... Génial. Vraiment génial! J'allais devoir faire équipe avec les deux Pacificateurs que je détestais le plus dans toute l'assistance. Enfin, il était difficile de surpasser mon antipathie envers Mason, mais je ne portais guère Lewis dans mon coeur également. Je retins un soupire derrière mes lèvres closes alors que la fille Farnswell s'immisçait dans la conversation. À ce point, je devins songeur, perdant une partie des échanges.
« Hessfield, vous restez après la réunion. » Ma tête s'éleva rapidement et pour la première fois j'osai poser directement mon regard sur le Capitaine. Moi? Il désirait me parler, à moi? Pourquoi étais-je surpris, ma présence à sa table n'avait rien de rassurant, il fallait s'attendre à ce qu'il m'interpelle à un moment ou un autre de la réunion. Malgré mon coeur qui cognait violemment contre ma cage thoracique, de l'extérieur, je demeurai calme et passif, ne laissant rien transparaître. J'appris avec les années que de laisser voir mes émotions, surtout en compagnie de Pacificateurs, n'était pas la meilleure méthode pour se faire respecter. De glace, je demeurai un bref moment assis sur mon siège, attendant que les invités se dispersent et que quelques-uns quittent la salle avant de faire le moindre mouvement. Je pouvais sentir le regard du Capitaine posé sur moi, un regard qui vous transperce de part en part et vous donne des frissons dans le dos. Rassemblant tout mon courage, je me décidai enfin à quitter la table et rejoindre mon supérieur, là où il m'attendait. La tête haute, sans pour autant afficher un air provocateur, je me retrouvai devant Farnswell. « Vous désirez me parler, Monsieur? » questionnais-je de mon ton le plus posé et le plus poli possible. Que pouvait-il bien vouloir discuter avec moi? Avait-il eu vent d'un quelconque faux pas de ma part? Devais-je m'inquiéter? Je n'en avais aucune idée. Pour l'instant, je demeurais le plus calme possible alors que j'attendais patiemment d'obtenir quelques éclaircissements face à cette requête.
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: PEACEKEEPERS ◭ it's way too serious in here Dim 18 Mar - 20:42
La parole fut rapidement donnée à Finnick, et j’écoutais impatiemment ses propos. À ma grande surprise, il s’adressa à moi. Malgré tout, les louanges étant toujours bon à prendre, j’obéissais tandis qu’il m’invitait à le rejoindre. J’étais ravi d’être félicité pour mon travail. Je rêvais de gravier les échelons est d’obtenir un poste plus important, cette intervention de Mason apparaissait au bon moment. J’adressai un sourire à mon collègue et à la salle entière, fixant du regard les Pacificateurs les moins efficaces, comme pour les inciter à se bouger eux-aussi. Je restais aux côtés de Mason tandis qu’il annonçait la suite de ses propos. Un jeu. J’adorais ça. J’écoutais attentivement le but du jeu ainsi que les règles. Peacekeepers Games. Cela me paraissait fort bien intéressant. J’avais hâte d’y participer. J’étais toujours disponible pour casser du rebelle. J’étais curieux de découvrir le résultat du tirage concernant les équipes. Je priais pour ne pas me retrouver avec des incapables, sous peine de quoi je perdrais ma patience, qui était déjà bien faible. Je dirigeais une équipe, ce qui me faisait bien plaisir. Je n’aurai pas voulu me retrouver sous les ordres d’un imbécile. Et puis, je suis habitué à ce que ce soit moi, qui donne les ordres. Et voilà que je me retrouvais dans une équipe pas si formidable. Je m’attendais à mieux. Autant j’avais confiance en Weiser, qui était un sacré bon Pacificateur, et en moindre mesure, en Buckley bien qu’il me semblait bien discret pour un Pacificateur, autant je n’appréciais pas les deux autres zozos. Stark était bien jolie à regarder, et c’était bien la seule chose positive que je lui accordais. À mon humble avis, elle n’était pas faite pour ce travail. Je devrais la garder à l’œil. Mais surtout, je ne pouvais supporter d’avoir Vanderüut dans mon équipe. Ce type était un incapable. Il devrait être interné plutôt que d’être en liberté dans le rang des Pacificateurs. C’est une gamine, un incapable, un être stupide. Autant dire que l’avoir dans mon équipe ne me faisait absolument pas plaisir. Une fois que la deuxième équipe fut tirée, je redonnais son casque à Finnick avant de me rendre en direction de mon équipe. Une fois que Finnick eut conclu ses explications, je donnais rendez-vous à mon équipe plus tard, afin d’organiser l’intervention. Nous devions gagner, c’était une évidence. Je n’accepterais pas la défaite. J’eus un rire à la remarque de la gamine Farnswell. Je l’aurai volontiers échangée contre Stark. Alors que je m’apprêtais à quitter la pièce, la réunion étant finie, Phoenix m’apparut. J’étais bien déçu de ne pas faire équiper avec lui, autant dire que nous aurions gagné haut la main. J’eus un rire à ces remarques. Si le Chef l’entendait, il était mal barré. « Si on lui faisait remarquer, Phoenix, on ne serait plus de ce monde. » dis-je avec un sourire, C’était la pure vérité. Le Chef est légèrement susceptible. « Je suis navré pour toi, mais même avec un bras cassé, je t’écraserai. » dis-je en réponse à ces paroles. Malgré tout, il ne fallait pas oublier que j’avais plus d’expérience que mon jeune ami. « Passe le bonjour à Aileen de ma part. » Faisant un signe à mon ami, je quittai à mon tour l’hôtel de ville, non sans être déçu de ne pas assister à la conversation du Chef et de Hessfield.
Spoiler:
Je suis désolée de poster entre les posts de la fameuse discussion
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