prénom prénom nom

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je ne la vois pas… je ne veux pas mourir. Personne ne peut souhaiter mourir, même sous le plus grand malheur. Mais s’il fallait vraiment que je décide de ma propre mort, si je devais être maître de mon destin, j’aimerais mourir simplement, entourée par ceux que j’aime, à un âge où j’aurais tout connu de cette vie, ou presque. J’aimerais mourir de vieillesse, dans mon lit, au chaud…mais je suis réaliste et je sais qu’il me faudra affronter la famine, la pauvreté, et surtout, les Hunger Games, avant de pouvoir atteindre un âge acceptable pour quitter cette vie. Encore une fois, le capitol influence mon destin et décide de ma vie…

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Les personnes pour qui je pourrais me sacrifiée se comptent sur les doigts de la main.
Evidemment, il y a ma sœur de dix-neuf ans, Charlotte, avec qui je m’entends tellement bien ! Elle a un caractère très différent du mien mais je pense que c’est pour cette raison qu’on s’aime autant. On se confie tous nos secrets, nos peines, nos amours, nos joies... On se soutient mutuellement, on s’entraide dans ce monde cruel. Pour rien au monde je ne pourrais la perdre…
Il y a aussi Aaron, mon petit frère de six ans qui me ressemble tant. Aussi physiquement que mentalement. Il a les mêmes cheveux blond-or, les mêmes yeux bleus ou gris, changeant en fonction du temps, la même façon de persévérer quand il veut quelque chose, la même envie de montrer son amour aux personne qu’il aime, et la même manière de dire ce qu’il pense, quand il le pense…
Et enfin, il y a Blake, mon petit ami. La personne la plus généreuse, la plus aimante et la plus confiante du monde. Ce garçon qui me ferait accepter n’importe quoi rien qu’en me le demandant. Le seul qui a le droit de m’embrasser, le seul qui a le droit de me caresser la joue ou de laisser un baiser sur mon front, le seul qui peut me prendre dans ses bras pour me réconforter, le seul qui peut franchir mes interdits…

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Ma mère m’a transmis son savoir des plantes et des médicaments. En effet, elle possède un petit magasin de guérison, où elle travaille avec ma sœur. Dès le retour de l’école, je viens les aider à soigner des patients. Je connais donc ce qui peut me nourrir, soigner une brulure, une plaie, un hématome… que ce soit avec des plantes naturelles ou des médicaments chimiques.
Mon père m’apprenait à lancer au couteau quand j’étais petite, il disait que sa me permettrai de développer de l’agilité et de la rapidité. Nous allions dans le jardin, en face du vieux chêne, dans la cour. Il me répétait toujours « concentre toi, fais le vide, ne pense à rien d’autre qu’à toi et cet arbre. Le couteau est la continuité de ton bras. Si tu veux planter cette arme dans ce tronc, tu dois imaginer que ton bras va caresser l’écorce... Alors concentre-toi …». Depuis, je me rends souvent dans le jardin pour manier le couteau. Cet exercice me permet d’échapper à mes soucis, de me libérer de mes doutes, de mes angoisses. C’est le seul moment où je ne pense à rien, où ma tête est vide. A force d’exercices, je suis d’ailleurs devenue très douée.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J’essaie à tout prix de les contacter, de les retrouver… le capitol ne peut pas continuer ainsi ! Chaque enfant
condamné à mourir aux jeux a une famille, un avenir. C’est un être vivant qui a des sentiments, ce n’est pas une machine de guerre destinée à tuer ! Et personne ne devrait avoir le droit de décidé de l’avenir de ces gens juste pour distraire les habitants. Personne ne devrait avoir le pouvoir d’influencer sur l’avenir d’une personne. Alors si il y a une chance que le district treize existe, si il y a une chance pour que ce massacre s’arrête, si il y a une chance pour que mon petit frère ne participe jamais a cette cruauté, alors, je veux la saisir. Et si pour cela, il faut s’allier au district treize, alors je ferais tout pour…


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé. Les rues sont noircies par la poussière de charbon qui s’accumule depuis tant d’années. Ma mère accueille de nombreux patients, dévorés et amaigris par la faim ou encore blessé par un accident de la mine…POUR MOI, LA NOURRITURE est en très mince quantité. Vous pensez sans doute qu’avec un père boulanger j’ai de quoi manger a ma faim mais détrompez vous. Le seul pain que nous puissions manger est celui qui est tombé dans le feu, brulé… les seuls gâteaux auquel nous avons le droit de gouter sont ceux que les fourmis ont attaqués ou ceux qui sont tombés par terre, récoltant au passage cette poussière de charbon. Le reste, nous le vendons aux clients et la plupart du temps, à la fin de la journée, les vitrines sont vides. Et avec cet argent, ma mère achète les médicaments dont elle a besoin pour soigner les patients. Les plantes sauvages ne suffisent pas pour les blessures de la mine. Elle a donc souvent besoin d’un de ces traitements chers du capitol. Malgré nos difficultés, je n’ai demandé une tessera qu’une seule fois. J’avais 13 ans. Les temps étaient durs et mon père n’arrivait pas à vendre son pains, ni ses gâteaux. Les habitants du village préféraient dépenser leur argent dans du bois pour le feu, ou des ingrédients pour une soupe chaude... Quand j’ai vu mon petit frère dormir, les joues creuses, les bras maigres, dévoré par la faim et attaqué par la fièvre, je me suis rendue à l’hôtel de justice pour prendre une tessera. Je ne supportais pas l’idée de perdre Aaron alors que j’avais la possibilité de lui donner de quoi manger. A mon retour, me voyant les bras chargés de farine, ma mère comprit et s’écroula, renversée par de terribles sanglots. Je ne l’avais jamais vue dans cet état. Mon père, lui, est arrivé vers moi et m’a giflée. La première et unique gifle de ma vie. Je m’en souviendrais longtemps… Depuis, mes parents se sont toujours débrouillés pour que nous ayons au moins un crouton de pain sur la table. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort, six minuscules papiers qui peuvent signer mon arrêt de mort. six minuscules inscriptions parmi tant d’autre mais qui me rendront folle, destinée a tuer pour survivre. Même si il y avait une chance que je gagne, il faut être réaliste…JE SUIS DANS LE 12 ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans, JE peux malheureusement toujours PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende tellement la prochaine moisson que je passe mon temps à dire à ma famille combien je l’aime… au cas où je serais choisie... ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

*Ally releva ses longs cheveux soyeux en une queue de cheval haute, qu’elle noua avec un ruban bleu marine. Devant son petit miroir, salit par la poussière de charbon, elle ajusta les dernières mèches de cheveux rebelles. Sa robe noir, cintrée au niveau de la poitrine, ondulant jusqu’à ses genoux, dévoilait ses longues jambes fines, néanmoins couvertes par des vieux collants noirs. Elle n’avait porté cette tenue, qu’une seule fois. Lors de l’enterrement de sa grand-mère. Elle avait treize ans. Mais à quatorze ans, cette robe lui allait toujours à merveille. Elle enfila une paire de ballerines plates et positionna un collier de perles nacrées au creux de son cou. Cette parure appartenait à sa grand-mère et elle ne la sortait que pour les occasions spéciales. Ce qui était justement le cas ce jour-ci. Blake, son ami d’enfance, avait perdu sa mère deux jours auparavant. Elle voulait le soutenir dans cette étape plus que douloureuse et l’accompagner à l’enterrement. Pourtant, Ally détestait ces cérémonies. Elle détestait sentir son cœur se serrer, son ventre se tordre sous la tristesse et sa gorge se nouer, la faisant suffoquer. Elle qui, d’habitude, était si enjouée, si heureuse de vivre, n’avait le cœur à rien d’autre que pleurer. En fait, elle détestait laisser ses larmes couler devant les gens, montrer ses faiblesses. Mais elle ne pouvait pas laisser Blake affronter seul ce triste moment. Alors, après s’être coiffée et habillée, elle rassembla tout son courage et sorti de chez elle, pour lui. Elle marcha d’un pas mal assuré jusqu’à la maison des Stevenson. Ce fut Blake qui lui ouvrit la porte. Il avait les yeux humides, le teint pâle et les joues rouges. Mais son visage était neutre. Il offrait un masque impassible aux gens. Quand il leva les yeux et croisa le regard d’Ally, toute la tristesse qu’il avait pu éprouver ces derniers jours s’afficha sur son visage. Ses larmes coulèrent en un flot continu. Son dos fut secoué par de violents sanglots et sa tête se courba sous l’effet de la tristesse. Ally, s’approcha et, doucement, l’enlaça. Il referma ses bras ses bras autour d’elle et posa sa tête au creux de son cou. Ils restèrent un long moment dans cette position, silencieux.
C’était la première fois qu’Ally pouvait sentir son doux parfum des bois, son souffle chaud à quelques centimètres de son visage, toucher son torse musclés et entendre son cœur battre. Il n’y avait jamais eu de gestes pareilles dans le passé. Ce n’étaient que des enfants, amis, rieurs, jouant partout où ils pouvaient. Ils ne s’étaient jamais posé la question d’une quelconque relation amoureuse possible. Mais là, dans ses bras, les yeux noyés de larmes, les sanglots de Blake lui déchirant le cœur, Ally espérait que cet instant, aussi imparfait fut-il, ne s’arrête jamais. Elle se rendit compte à quel point Blake comptait pour elle, et combien elle serait dévastée si il accordait son cœur à une autre fille. Alors, quand il se fut ressaisi et qu’il s’écarta d’elle, elle prit doucement son visage entre ses mains. Blake descendit ses mains au creux de ses hanches fines. Ally s’approcha lentement et, légèrement pressa ses lèvres contre celles de Blake. Le temps s’arrêta, comme suspendu dans les airs.Elle sentit son cœur s’emballer, vibrer tel les ailes d’un colibri. Elle se colla encore plus contre son ami, comme si elle avait peur de le perdre. Toute ces années où ils avaient ris, pleuré, couru, joué ensemble lui revinrent à la mémoire et elle se dit que, tôt ou tard, ils seraient forcément tombés amoureux…
Ce fut Harry, le père de Blake qui les interrompit. Il venait dire à son fils que la cérémonie allait commencer. Ils n’attendaient plus qu’eux. Harry ne parut pas remarquer qu’ils étaient dans un moment intime. Le pauvre semblait complètement dépeuplé. Mais, gênés, Blake et Ally se séparèrent. Ils n’éprouvèrent pas le besoin de parler de ce qui venait de se produire. Il n’y avait jamais aucune gêne entre eux. La dure réalité les avait regagnés. Ally se retenait de son mieux pour ne pas pleurer à son tour mais c’était une tâche difficile. Alors, quand une larme lui échappait, elle s’empressait de l’essuyer. Les larmes de Blake, elles, recommencèrent à couler, nombreuses, en silence. Mais ils étaient réunis, et pouvaient désormais tout affronter. Alors, main dans la main, ils regagnèrent le petit salon, ensemble…*

***

Ally a désormais seize ans. Elle est toujours pleine de vie et souriante. Mais elle a la chance de bien s’entendre avec sa famille. Ils sont tous très proches et solidaire. Ce qui est un gros avantage pour garder la force de vivre dans cette maison délabrée, marcher dans ces rues noircies, et endurer les dures règles du capitole…
Elle passe la moitié de son temps en compagnie de Blake. Ils sont presque inséparables. Il est tout ce qu’elle a toujours voulu chez un homme. Cependant, sa mère est guérisseuse. De nombreux blessés défilent chez elle et ce travail n’est pas de tout repos. Alors, elle demande régulièrement de l’aide à ses filles.
Ces dernières, qui s’entendent à merveille, y vont de bon cœur. C’est un travail qui leur plait, même si il n’est pas toujours facile. Et puis, plus il y a de monde pour rapporter de l’argent à la maison, mieux se porte la famille. C’est l’objectif principal d’Ally : faire de son mieux pour nourrir sa famille, en particulier le petit Aaron. Il n’a que six ans et malheureusement, ses joues sont creuses et ses côtes saillantes. Il a plus de mal que les autres à supporter la famine. Même s’il mange une miche de pain à chaque repas, son corps d’enfant demande toujours plus de nourriture. En le voyant dans cet état, Ally s’est promis de tout faire pour prouver au capitole qu’il ne peut pas lui prendre Aaron, qu’elle trouvera un moyen de lui redonner des forces. Elle aimerait se convaincre qu’il ne peut prendre personne. Mais elle est réaliste. Elle sait que l’emprise de ce cher capitole est trop forte. Malgré tout, elle souhaite de tout son cœur que les hunger games s’arrêtent. Elle veut que la famine et la pauvreté quitte son district. Et elle veut que le président Snow meurent, aussi douloureusement qu’il tue de pauvres enfant innocents aux jeux de la faim. Elle voudrait le voir souffrir, agoniser, se tordre de douleur ? Parce que derrière sa nature enjouée et souriante, se cache de la haine et de la rancœur pour tout ce qui touche de près ou de loin au capitole…