amadeus salem libosvar

❝ the dreams in which I'm dying are the best I ever had. ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Tout vient à point à qui sait attendre, même la mort. Je l'ai trop souvent croisée à mon goût, si bien que je n'y pense plus. Au mieux, je la vois comme un vieux souvenir plutôt que comme un élément irrévocable de mon futur. Mon corps a survécu, mais une grande partie de mon humanité est morte pendant les jeux. A quoi bon penser au jour où la partie charnelle de mon être suivra ? Je n'ai qu'un espoir, repousser cette imminence suffisamment loin pour être présente auprès de ma fille. Sur qui pourrait-elle compter, autrement ? Ma mort, j'ai donc cessé de l'imaginer. Je ne sais même plus si j'en ai peur ou si je l'attends comme délivrance. Je ne sais pas non plus si je vais mourir de vieillesse, de maladie, d'accident, des mains du Capitole. Nous ne sommes que des pions dans cet immense jeu que l'on nomme la vie. Notre destin nous échappe, on ne le contrôle pas. On peut simplement lui donner une direction dont l'issue irrévocable sera d'aller bouffer les pissenlits par leur racine s'il reste quelque chose à enterrer. Ca fout les jetons.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je n'ai jamais fait partie de cette population extrémiste prête à mourir pour ce en quoi elle croit. Je suis usée, lasse de n'être qu'un pion dont l'existence est commandée par une force plus haut placée que moi. Que je sois morte ou vivante n'a que peu d'importance au fond, et c'est pourquoi le plaisir de ma mort n'appartient qu'à moi, en théorie du moins. A quoi bon mourir pour des personnes qui ne bougeraient pas le petit doigt pour vous ? C'est triste et cruel certes, mais le monde est ainsi fait. La réponse à cette question est donc unique, je ne serais prête à donner mon dernier souffle que pour m'assurer que ma fille soit sauve. L'instinct maternel voyez-vous, est une chose que l'on ne peut comprendre qu'après l'avoir vécue. Et cela défit toutes les autres lois de l'univers.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Avoir vécu dans le district cinq n’est pas un avantage en soi. Notre district travaille dans l’énergie électrique, ce genre de choses. Autant dire que cela ne nous aide pas à tirer à l’arc ou à connaître les plantes. En revanche, j’ai pu compter sur quelques unes de mes aptitudes personnelles pendant les jeux – c’est sans doute pour cela que je peux encore vous le raconter aujourd’hui. J’ai toujours su mentir. Je ne sais pas d’où me vient ce don particulier mais je peux regarder une personne droit dans les yeux sans ciller et lui raconter un ramassis de mensonges plutôt convaincant. L’instinct de survie peut faire des merveilles, il faut dire. Ce même instinct qui me permettait de continuer à réfléchir alors que j’étais terrorisée. Là où la majorité des personnes perdent la tête face à leurs peurs, j’arrive à raisonner de manière rationnelle. Dieu merci, puisque la ruse était mon plus grand atout. Ne connaissant pas les plantes comestibles et ayant du mal à abattre le gibier, je repérais les réserves des tributs ennemis et y picorais. Enfin, je n’avais que quatorze ans à l’époque. J’étais encore petite, et particulièrement pour mon âge. Il m’était facile de me faufiler partout, dans les plus petits creux et les recoins invisibles. J’étais presque insaisissable, me cachant pendant des heures, des jours même si les ressources me le permettaient avant de réapparaître parce qu’il le fallait bien. Le Capitole n’aurait pas permis qu’un tribut coule des jours tranquilles dans l’arène, et cela n'a absolument pas été le cas.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Jusqu’à moi, ma famille a été épargnée par les jeux. Tous ont passé le stade des dix-huit ans sans entendre leur nom prononcé lors d’une moisson. Le sort a été en notre faveur, sans doute aura-t-il fallu que cela change. J’ai été envoyée dans l’arène à l’âge de quatorze ans. Par miracle, j’en suis revenue. A présent ma plus grande crainte est d’entendre le nom de ma fille sortir de ces boules emplies de morceaux de papiers. Sur l’un d’entre eux est écrit Pixie Libosvar. Un seul. Et pourtant je suis sûre que cela suffirait, juste pour leur plaisir, pour me briser un peu plus, pour montrer que personne n’est à l’abris ou que le sort peut s’acharner sur une famille. Pour rappeler que le Capitole est toujours maître de nous après notre Victoire. Et pour des milliers d’autres raisons encore.
D’autant plus que depuis quinze ans, chaque tribut du district cinq qui ne revient pas de l’arène, me fait mourir moi-même un peu plus. Je n’ai jamais été de leur famille mais pour moi ce sont plus que de simples connaissances. Ils comptent sur moi, je suis leur ligne de vie. Et je me brise…

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis contre le gouvernement. J’ai vécu l’atrocité des jeux il y a quinze ans et je continue de la vivre chaque année à travers mon travail de mentor. L’existence du district treize a un caractère rassurant, mais d’un autre côté je n’adhère pas à leurs méthodes. Mourir pour leur cause n’arrangera aucun problème. Le Capitole se fiche pas mal de ses districts, il l’a déjà prouvé. Et il n’hésitera pas à recommencer puisque suffisamment d’habitants continuent à travailler en acceptant le régime en place. C’est du moins ma théorie. Fuir dans le treize n’est pas la solution pour moi. Et que ferait Pixie ? Elle ne tiendrait peut-être pas le voyage, même si elle est bien plus forte qu’elle n’en a l’air. C’est ma fille après tout, elle tient un minimum de moi. Cela dit, mon statut de vainqueur me donne une position particulière. Je suis suffisamment connue dans Panem – ou du moins l’ait été, c’était il y a si longtemps… - pour répandre la nouvelle. Je remplis en quelques sorte le rôle d’informatrice pour mes quelques contacts prenant part à la rébellion - dont mon frère. Mais rien que cette faible implication est déjà très risquée.


JE VIENS D'UN MILIEU dont je n'ai pas à me plaindre, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était suffisante sans abonder. DU COUP, MON NOM ne peut plus être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, je déteste voir ces pauvres gamins se faire bouffer dans l'arène.. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT vingt-neuf ans,j'ai déjà participé AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson.. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

❝ she was too young to die. ❞

« - Salem… » Sa voix s’était brisée. Un mot, un seul. Mon prénom. Si les circonstances n’étaient pas ce qu’elles étaient j’en aurais presque ri. Le silence est une chose dure à obtenir avec lui d’habitude. Très dure. Faute de mieux, il ouvrit les bras et j’allais m’y réfugier pendant un long moment. Il ne parlait pas, moi non plus. Je n’avais jamais été très bavarde de toute manière. Des fois, je me demandais même si c’était réellement le même sang qui coulait dans nos veines. On ne pouvait pas être plus différents, lui et moi, jusqu’à nos physiques qui ne trahissaient pas un quelconque lien de parenté. Pourtant, Swann était bien mon frère… et là seule famille qui me restait. Ma mère était morte en couches peu après m’avoir mise au monde et mon père avait succombé d’une pneumonie l’année passée, alors que j’avais treize ans. Depuis, c’est Swann qui s’occupe de moi. On survit comme on peut, on recevait des compensations et Swann avait commencé à travailler. Il disait que c’était la faute du Capitole tout ça, que s’ils ne nous laissaient pas vivre dans cette misère on aurait eu les moyens médicaux de les sauver tous les deux. Mais chez nous, tout ce qu’on peut se permettre, c’est quelques plantes. Rien de mieux, rien de plus efficace.

Le silence durait depuis quelques minutes déjà. Il avait les larmes aux yeux. Il ne pleurait jamais, d’habitude. Et rien que de voir ses yeux humides j’étais encore plus en colère, comme si je n’avais pas suffisamment de problèmes comme ça. Ils avaient pas le droit de le faire pleurer… « - Pleure pas. Sinon je vais pleurer, et faut pas que je pleure. Ils ne doivent pas me voir pleurer… » Ne me demandez pas qui était ce « ils » car je n’en avais pas vraiment une idée précise. La population du district cinq. Les caméras. Le Capitole. Tout Panem… Et les autres tributs. Je dis autres, parce que, aujourd’hui, c’était le jour de la moisson et que mon nom avait été tiré au sort. J’avais quatorze ans, trois misérables morceaux de papiers sur plusieurs milliers. Le sort ne m’était pas favorable. J’avais toutes les raisons de pleurer sur l’injustice des règles de ce jeu, mais il ne fallait pas. Je ne voulais pas m’offrir en proie facile. Question de fierté uniquement, je n’espérais pas gagner. L’espoir, c’est le moyen le plus rapide et le plus stupide d’arriver à la déception, et pire encore. Et pourtant on ne peut pas s’empêcher d’essayer. « - Je… je t’aime, Swann. Promets que tu ne m’oublieras pas, et que… que peu importe ce que tu verras… tu m’aimeras toujours. » J’avais besoin d’être rassurée. « - Promets-le ! » J’enfouissais mon visage contre son torse pendant qu’il me donnait sa parole. On n’avait plus besoin de paroles, lui et moi, ça faisait longtemps qu’on arrivait à composer sans. Je me contentais de le laisser me bercer et déposer un dernier baiser sur mon front. Ses yeux se posèrent sur les miens, on était resté un long moment comme cela, à se fixer afin de garder le souvenir de l’autre profondément ancré dans notre mémoire. Le temps accordé était écoulé. Les Pacificateurs allaient venir le chercher. Il ne dit qu’une seule phrase en sortant. Une phrase étonnamment courte, pour lui. « - Je t’attendrai. » Et j’ai su que j’allais vraiment essayer de rentrer.

❝ so she came back home. ❞

Douzième jour dans l’arène. Je ne me reconnaissais plus. Je tenais à peine debout, mutilée par de nombreuses blessures – la plupart sans doute bénignes puisque je continuais d’avancer. Mes vêtements étaient sales de la boue dans laquelle je m’étais faite oublier pendant quelques temps. Le coup de canon avait retenti. D’après mes calculs, nous n’étions plus que quatre. Je courais. Je ne sais pas où mais je courais. Quatre tributs. Quatre tributs sur vingt-quatre. Et je n’étais pas morte. Je l’avais frôlé à de nombreuses reprises. J’avais tué aussi. C’était ça le pire, tuer. Ca vous faisait comprendre que vous étiez véritablement dans l’arène. Vous perdez votre humanité. Je ne sais même plus pour quoi, ou pour qui je me battais. Ce n’était plus pour Swann. Je cessais même de me demander s’il tenait sa promesse. Je cessais de me demander ce qu’il pensait de sa sœur transformée en tueuse d’hommes. La seule chose qui comptait, c’était de pouvoir continuer à mettre un pied devant l’autre. Courir. Loin. Tenir un jour de plus. Juste un jour de plus. Je ne pensais même plus à retrouver mon district, ma maison, mon frère. Je voulais juste rester vivante un maudit jour de plus. C’était ce que nous devions tous penser, du moins ceux qui comme moi n’étaient pas des Carrière. On espérait ne pas voir sa photo s’afficher dans le ciel le soir, et on recommençait le lendemain. Tout cela ne rimait à rien, à rien du tout. J’avais peur, très peur. Le vrai combat allait commencer. J’avais été relativement épargnée jusque là. Petite comme je l’étais, je me faufilais dans les recoins les plus isolés, des grottes entre deux pierres ce genre de choses et je m’y faisais oublier. Il y avait suffisamment de tributs à chasser sans que l’on s’inquiète de moi, mais à présent… A présent les trois autres survivants devaient essayer de se remémorer mon visage. Une gamine de quatorze ans facile à abattre. Voilà sans doute ce que j’étais. Et j’étais bien déterminée à leur mettre la main dessus avant eux.

Premier coup de canon. Plus que trois. Je courais toujours, plus lentement, afin de m’économiser. Un tribut venait de mourir. Je me repassais les images des derniers survivants, tentant de deviner lequel venait de subir le triste sort commandité par un autre. J’étais presque dans l’espèce de plaine, l’endroit totalement à découvert de l’arène où s’étaient tenus la corne d’abondance et le festin. Je réfléchissais. Je réfléchissais tellement que je n’avais pas entendu le craquement d’une branche. Et un adolescent se jeta sur moi. Un adolescent, je dis ça parce que je n’arrivais pas à le reconnaître. Et « adolescents » c’est ce que nous sommes tous, à la base. A ce niveau, j’aurais sans doute pu dire tueurs de sang froid, mais c’était tout de suite moins agréable à l’oreille. Depuis quand je me souciais de se qui était agréable à l’oreille ? On roulait parterre, comme des bêtes. C’était un peu ce que nous étions devenus, des bêtes. J’avais mon couteau à la main, une modeste arme que j’avais réussi à récupérer dans le camp des Carrières, mais ça me suffisait. Malheureusement pour lui, mes réflexes étaient bien supérieurs aux siens, j’étais déjà debout. Je m’approchais de lui, lui plantais le couteau dans l’abdomen. Il essayait de se débattre, me griffais jusqu’à me faire saigner. Je ne sentais même rien, mes yeux brillant d’un éclat de folie. J’assénais mes coups de couteau, un à un, m’arrêtant de les compter. Je ne m’arrêtais que plusieurs coups après avoir entendu le coup de canon. Je devais avoir l’air d’une folle. Mais j’avais cessé d’y penser. Le Capitole devait se régaler de la scène, les districts en être dégoûtés. Je m’enfuyais loin de ma nouvelle victime sans observer son visage, sans penser à sa famille qui venait de perdre tout espoir.

Nous n’étions plus que deux. J’avais envie de hurler, sans savoir pourquoi. J’oubliais presque la peur tant la folie prenait le dessus sur moi. Avant l’arène, j’étais Salem, une gamine de quatorze ans qui courait se réfugier chez son frère pour le moindre problème. Maintenant, je n’étais plus personne sinon une meurtrière. Nous n’étions plus que deux. Deux tributs. Deux tueurs. Celui qui tuerait l’autre en premier rentrerait chez lui. Je commençais enfin à espérer cette hypothèse. Et puis une voix retentit. « - Tu vas mourir ! » Elle était en face de moi, et elle se mit à courir… Je poussais un cri strident et me réveillais en sursaut. La fin de ce cauchemar, je ne la connaissais que trop bien pour l’avoir vécue un an plus tôt. Je l’avais tuée. Cela avait été long, j’avais souffert et je lui devais quelques cicatrices – que les médecins du Capitole avaient fait disparaître. Mais je l’avais tuée. Et j’étais devenue la vainqueur des soixantièmes Hunger Games. Je n’avais pensé qu’à rentrer chez moi, mais la réalité était tout autre. La Tournée avait été éprouvante, mais ce n’était pas cela le pire – même si se pavaner devant les familles des vaincus en cherchant des mots de réconfort tout en vantant les bienfaits des jeux était un acte horrible en soi. Le pire, ce n’était pas non plus d’être à la merci du Capitole -quoique... Un pion qu’ils ne comptent nullement lâcher, même après l’avoir renvoyé dans son district. Non, le pire, c’était de se réveiller chaque nuit en cauchemardant de l’arène, c’était de sursauter au moindre mouvement, c’était de pleurer sans raison juste par spasmes. C’était de regretter de n’être pas mort. Et Swann avait disparu du district cinq à mon retour.

❝ half dead, half alive. ❞

« - Maman, tu plies les vêtements à l’envers.
- Fais chi… mince. C’est… je… j’avais la tête ailleurs.
- C’est à cause des jeux ? »

Tout est à cause des jeux. Tout ce chaos dans lequel je vis. Tout… Quinze ans après ma victoire, je ne m’en remets toujours pas. Comment le pourrais-je de toute manière en étant chargée de mener des gosses dans l’arène chaque année. Encore une édition qui se termine. Encore deux gamins du district cinq qui ne seront pas revenus. Je me sens coupable pour eux, pour leur famille, pour… pour tout.

« - Qu’est-ce que je t’ai déjà dit à propos des jeux ?
- Que j’étais trop jeune pour y penser ?
- C’est ça…
- Mais Maman… j’ai presque douze ans.
- Je sais, Pixie. Je… tout ira bien. »

Pourquoi ça grandit aussi vite ? Et pourquoi je lui fais des promesses que je pourrais sans doute pas tenir ? C’est pour la préserver, l’instinct maternel tout ça. Et j’ai peur du jour où elle sera livrée à elle-même. Je sais pas si je pourrais survivre si son nom sortait à la prochaine moisson. Un papier. Une chance sur des milliers, ouais, je sais. Mais c’est ma fille, alors… Alors j’ai la trouille. Je la voulais même pas au début. Cette gamine, c’était… un accident. Le plus bel accident de ma vie je peux le dire aujourd’hui, mais je l’ai pas pensé tout de suite. C’est la faute au Capitole, encore. Ils vous font des belles promesses pour le cas où vous sortiriez vainqueur de l’arène. Mais la vérité ils vous la cachent bien. Que vous leur appartenez, que vous n’êtes qu’un objet de chair fraiche. Une raison de plus de les haïr. J’aurais pu tenir une liste mais elle aurait été trop longue, je sais pas si j’aurais pu… la lister. Maintenant, ils me fichent la paix, je suis bien moins intéressante que d’autres plus jeunes que moi. Mais je leur appartiens toujours, d’une certaine manière je suis née grâce à eux, puisque la personne que j’étais avant est morte par leur faute. Ils me surveillent moins, ils ont fini par penser que je n’étais pas une menace. Ils auraient eu raison si… je n’avais pas retrouvé Swann. C’est lui qui m’a retrouvée, en fait. Quelle importance ? Il avait fuit au treize pendant que j’étais dans l’arène. Un ami à lui avait des contacts… j’ai pas tout bien compris. Juste qu’il était parti, qu’il m’avait pas attendue. Je peux le comprendre, il s’attendait pas à ce que sa sœur de quatorze ans lui revienne. Je m’y serais pas attendue non plus. Ca fait quinze ans qu’il est là-bas maintenant, qu’il participe à la rébellion. Avec tout ce qu’il avait fait pour moi, je pouvais pas lui refuser de l’aider comme je pouvais du district cinq. Puis c’est mon frère… Je joue les informatrices, en quelque sorte. Je leur parle du Capitole, et j’essaie de rallier quelques personnes à leur cause. Et déjà tout ça c’est risqué, parce que si le Capitole s’en rend compte, que je ne suis plus leur sage jouet, je vais passer un sale quart d’heure… Pire, ils pourraient prendre Pixie.

Merci beaucoup.

Je pense avoir terminé.
L'histoire est un peu courte, veuillez m'en excuser. J'ai toujours eu du mal avec les fiches de présentation.