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△ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011△ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
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Sujet: HOPE&ALEXIANE ► games never end. Dim 25 Déc - 22:33
Quatre mois après ma victoire, j'étais plus que jamais liée aux Hunger Games. Je me réveillais en pensant aux Jeux, je respirais en pensant aux Jeux et je m'endormais en pensant aux Jeux. Je vivais pour les Jeux. Pas que je le souhaitais. Mais parce que j'y étais obligée. Quatre mois étaient passés depuis ma victoire sur mes vingt-neuf adversaires. Dans ma tête, le scénario était parfait. L'hovercraft viendrait me sortir de cet enfer, j'accorderais une interview à Caesar, je ferais un tour dans chaque district comme la loi des Hunger Games l'oblige, et on me ficherait la paix. J'avais plus qu'à crever dans ma maison des Vainqueur et tout était parfait. Or, ce n'était pas le cas. L'hovercraft était bien venu me chercher. Caesar m'avait bien interviewée. La suite était pire que tout ce que j'avais imaginé. Coincée au Capitole, comme prise en otage, je ne pouvais pas quitter notre Capitale, et encore moins pour me rendre chez moi. Quatre mois que je n'avais pas remis les pieds au district onze. Que devenait mon frère ? Mes amis ? Ezea ? Je donnerais tout pour connaître leurs sentiments. J'étais une meurtrière à leurs yeux. Mais à quel degré ? Je ne le saurais pas avant la fin de la tournée du Vainqueur. Snow m'avait fait attendre quatre longs mois avant cette foutue tournée. Quatre mois durant lesquelles les districts auraient le temps de réfléchir sur mon cas, d'augmenter la haine qu'ils ressentaient pour moi. Et bien évidemment, je devais commencer par le district douze.
Mon ventre se serra à cette pensée. N'importe quel district, mais pas le douze. Pourquoi pas le district sept ? Je n'avais tué personne là-bas. Mais le douze... Leur petite tribut, Kirsen était l'une de mes victimes. Et probablement celle sur laquelle je m'étais le plus acharnée. Quatre coups de couteaux plantés les uns après les autres dans son petit corps fragile et innocent. La nausée se faisait de plus en plus persistante quand je pensais à sa famille. J'allais devoir les affronter. Je devais affronter leurs regards haineux sur moi. Sans m'en rendre compte, je commençais à trembler de tout mon corps. La rencontre n'aurait lieu que dans quelques heures, j'aurais largement le temps de m'en inquiéter plus tard. Mais je n'arrivais pas à penser à autre chose. Elle était si jeune. À peine douze ans. Le district entier devait me détester pour avoir tué une si petite fille.
Coincée dans l'hôtel de ville du district douze, j'étais enfermée dans une petite pièce sombre. Il y avait juste un miroir, deux fauteuils et une petite table. J'étais censée me préparer, mais je n'avais qu'une seule envie : fuir. Malheureusement, la porte était gardée par deux Pacificateurs prêts à m'étrangler si je faisais le moindre pas. En fait, non, ils ne pourraient pas. Je suis bien trop précieux. Le Capitole compte sur sa nouvelle gagnante pour montrer une nouvelle fois aux districts qu'ils tiennent les ficelles de toutes nos vies. Debout dans le miroir, je me regardais avec dégoût. Pourtant, je n'avais pas beaucoup changé depuis que j'étais partie aux Jeux. Deux petits cicatrices sur le visage, et une nouvelle couleur de cheveux. Le brun laissait place au blonde. Et je me dégoûtais. Comment pouvait-on m'apprécier ? Un monstre. Voilà ce que j'étais. « Une meurtrière. » dis-je à plusieurs reprises en me regardant dans les yeux, toujours face au miroir. Comment allais-je pouvoir, dans quelques heures, être forte face au district douze ? Les caméras du Capitole seraient braquées sur moi. Je n'avais pas le droit à l'erreur. Je répétais mon discours plusieurs fois. Je vantais les mérites de Kirsen, mais également ceux de Skyler. C'était ironique, puisque la seule chose que j'avais envie de déclarer à son sujet était à quel point il était fou. « Quant à votre tribut masculin, Skyler, c'était un enfoiré doublé d'un psychopathe. Je suis étonnée qu'il ne se soit pas transformé en tueur en série, d'ailleurs. Vous êtes sûrs qu'il n'y a aucune disparition inexpliquée dans votre district ? Je suis sûre qu'avec ses pulsions meurtrières, ses meurtres dans l'arène ne seraient pas ses premiers. » J'eus ses paroles à voix haute, avant d'éclater de rire. Au point où j'en étais, le douze ne pouvait pas me détester plus. Le stress m'envahit une nouvelle fois quand je récitais mes paroles sur Kirsen. Sous la colère, mon poing vint s'abattre sur le verre du miroir. « Merde ! » je soupirais avant de déchirer un bout de la nappe protégeant la petite table pour l'entourer sur ma main droite. Je me laissais tomber dans le vieux fauteuil poussiéreux, quand quelqu'un frappa à la porte. Hope, ma styliste, fit alors son entrée. J'évitais son regard le plus possible. Je devais commencer à préparer l'attitude blasée et forte que j'allais montrer face aux caméras. « Bon alors. Tu vas me transformer en Barbie du Capitole, c'est bien ça ? J'espère que tu n'as pas prévu du rose pour la robe. Je déteste ça. Je pourrais facilement t'égorger pour ça. Je n'en serais pas à mon coup d'essai. » Je roulais des yeux avant d'enfin lui accorder un regard. Je ne bougeais pas pour l'accueillir, restant assise sur le fauteuil en tenant le tissu sur ma main.
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Sujet: Re: HOPE&ALEXIANE ► games never end. Sam 4 Fév - 18:11
« Bon alors. Tu vas me transformer en Barbie du Capitole, c'est bien ça ? J'espère que tu n'as pas prévu du rose pour la robe. Je déteste ça. Je pourrais facilement t'égorger pour ça. Je n'en serais pas à mon coup d'essai. »
Stupéfaction, pitié, colère, envie de meurtre. J'optais pour la dernière option. En effet, en ce moment j'avais, une très grande envie d'égorger ma tribut, une envie que j'avais refoulée depuis longtemps.
À son retour des Hunger Games, Alexianne m'avait paru très renfermé, cloîtrée sur elle-même. Roseann, m'avait averti que ça ne serait pas facile de sortir les tributs de leur torpeur, mais, selon elle, j'y arriverais un jour. Et puis, le fait qu'elle allait revoir sa famille l'aiderait un peu, mais voilà le hic c'est qu'elle n'était pas retournée voir sa famille. Depuis quatre mois elle était enfermée dans une cage dorée, et je le voyais bien qu'elle haïssait ça. J'avais fait tous mes efforts et puis c'est comme ça qu'on me remerciais. Ingrate. J'aurais dû la laisser toutes les fins de semaines avec Cashmere, quoiqu'il y aurait un meurtre très rapide. Non, à la place je l'avais amené chez moi pour qu'elle puisse passer du temps avec Ray. Au moins, pendant quelque temps elle retrouvait le sourire. Il lui avait fait visiter les endroits et ils avaient passé le temps à les critiquer ou à rire des gens. Mon frère avait un don pour faire rire les gens. Un jour pendant un instant, j'ai cru la revoir, l'ancienne Alexianne, celle avec qui j'avais niaisé pendant toute la préparation. Mais ce fut bref parce que la renfrognée était réapparue.
Si on l'avait retournée chez elle, peut-être qu'elle ne serait pas comme ça. Non c'est faux, si elle n'avait pas été pigée pour endurer ces horreurs, elle ne serait pas comme ça. On verrait cette lueur de joie de vivre dans ses yeux. Mais le mal était fait. J'aurais au moins espéré que ce voyage lui redonnerait le sourire. Imbécile. Ce voyage le ferait revoir tous ces meurtres. Mais était-ce réellement ses meurtres? Non ce sont les meurtres de Snow, ces ados n'étaient que ces armes. Ils ne devraient pas vivre ça, jamais. Mais qui était là, pour protester contre lui ? Qui se lèverait pour l'abattre. Ah oui, le district 13. Mais fallait-il une guerre, peut-être, peut-être pas. Je retournai mon regard vers Alexianne.
Oui je l'avais entendu marmonner des trucs sur Skyler devant le miroir. Je devais l'admettre ce garçon était un psychopathe, un pur. Il avait un problème dans la tête pour aimer le meurtre de même. Ma tribut était stressée, le stress peut-être, la colère aussi, la colère d'avoir tuée une innocente jeune fille. En voyant cela j'avais ordonnée aux deux pacificateurs de déguerpir, avec autoritéComment les gens allaient réagir à sa vue? Pour la première fois je pensais à ces gens. Je comprenais mieux la peur d'Alexianne, mais est-ce que ça justifias son ingratitude ? Non. Je pris une grande inspiration. Quoi faire ? Jouer le jeu c'est tout.
J'accrochai la robe sur le porte-manteau, me dirigea vers la maquilleuse et sorti un onguent, puis un bandage. Silencieusement, je me rapprochai d'elle, retira ce ridicule bout de nappe et passa l'onguent sur sa main. Le sang disparaissait petit à petit, la blessure se cicatrisait. Mon regard croisa le sien, je la fixai sans émotion, je cherchais l'ancienne fille que j'avais connue, celle avec qui j'avais joué à dix raisons pour ne pas aimer ... Ses mots durs revenaient dans ma tête, m'égorger hein? Ah la garce! Une bouffée de colère m'envahit. Et puis paff sans le vouloir je l'avais giflé. J'étais satisfaite, oui satisfaite ça faisait du bien. C'était mauvais, mais mon dieu le nombre de fois que je m'étais retenue pour ne pas le faire.
"M'égorger hein, m'égorger. Et puis c'est Skyler que tu traites de psychopathe. Allez! Vas-y tue-moi, tue-moi et tu ne reverras pas ton district, parce que c'est ce qu'ils veulent. Au moindre geste, à la moindre envie de meurtre il t'interne et ton nom sera oublié tu le savais ça? Tu le savais?? Lui demandais-je en lui serrant le bras. Non tu ne le savais pas. Un geste un seul geste et t'es finie rentre toi ça dans la tête."
Je la fixai à nouveau. Aucune émotion et ça me mit dans une rage que je commençais à gueuler .
"Mais où est Alexianne bordel de merde elle est où? Cette fille avec qui j'ai ris, niaisé et tout elle est où? Cette fille qui avait la joie de vivre elle est où? Elle est où... elle est où..."
Je m'éloignais d'elle en répétant cette question sans arrêt d'une voix, blessée, parce que oui je me sentais blessée. Je me sentais comme une mère qui ne retrouvait plus son enfant. Parce que c'est comme ça que je voyais notre relation, mère-fille, non soeur-soeur. Elle était pour moi une famille.
Alexiane R. Hawthorne
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Sujet: Re: HOPE&ALEXIANE ► games never end. Sam 11 Fév - 15:15
L’accueil que j’avais réservé à Hope était des plus glaciales, j’en avais pleinement conscience. Je ressemblais à ces gamines pourries gâtés du Capitole, qui claquent des doigts pour éliminer les personnes à l’origine de leurs contrariétés. Je m’en voulais de donner cette image à Hope. À vrai dire, je ne savais pas comment réagir face à la Tournée du Vainqueur qui commençait. J’avais beau avoir fait face à bons nombres de Vainqueurs qui passaient dans le district onze, leurs attitudes étaient chaque année différente. Je ne savais donc pas comment me comporter. De plus, commencer ma Tournée du Vainqueur dans le district douze n’était pas pour me rassurer. J’aurai tout donné pour commencer ailleurs, dans un district où je n’avais pas tué l’un des deux tributs. En silence, je suivais du regard Hope, décryptant ses moindres gestes dans ma tête. Elle n’avait encore rien dit, elle n’avait pas même bronché en un grognement. Pourtant, j’avais passé suffisamment de temps en sa compagnie pour savoir que mes paroles n’avaient pas été sans effet. J’aurai voulu être dans sa tête pour mettre un chiffre sur le niveau de haine qu’elle ressentait à mon égard à cet instant. Je m’attendais à tout de sa part. J’attendais qu’elle me crie dessus, qu’elle refoule entièrement sa colère sur moi. Mais rien. Aucune réaction de sa part. Cela viendrait tôt ou tard. Du moins, je l’espérais. Au lieu de me hurler dessus, Hope accrocha la robe sur le porte-manteau et sorti du nécessaire afin de soigner ma blessure. Son attitude me perturbait. Et me faisait plaisir, au fond. La blessure que je m’étais infligée quelques instants auparavant n’était pas profonde, de simple coupure de verre avaient pénétrés la chair, provoquant de faibles saignements. Je ne risquais pas de mourir pour si peu, mais la douleur des morceaux de verres étaient loin d’être agréables. Je croisai le regard d’Hope, mais ses yeux n’émettaient pas le moindre sentiment. Je ne parvenais pas à capter son ressenti envers moi. Ça me rendait folle.
Et finalement, ses gestes surpassèrent ses pensées, et sa main vint se claquer magistralement sur ma joue droite. Je l'avais eue, la réaction tant espérée. Bien qu'elle était plus violente que ce que j'avais imaginé. « M'égorger hein, m'égorger. Et puis c'est Skyler que tu traites de psychopathe. Allez! Vas-y tue-moi, tue-moi et tu ne reverras pas ton district, parce que c'est ce qu'ils veulent. Au moindre geste, à la moindre envie de meurtre il t'interne et ton nom sera oublié tu le savais ça? Tu le savais?? Non tu ne le savais pas. Un geste un seul geste et t'es finie rentre toi ça dans la tête. » Je fixai la jeune femme, sans aucune réaction. Sa voix se fit plus forte dans la suite de son discours. « Mais où est Alexianne bordel de merde elle est où? Cette fille avec qui j'ai ris, niaisé et tout elle est où? Cette fille qui avait la joie de vivre elle est où? Elle est où... elle est où... » Hope s'éloignait tandis que je restais seule avec mes pensées. Je n'avais jamais eu envie de passer à l'acte envers elle. Mes paroles précédentes étaient celles d'une gamine perdue qui se rebellait contre le Capitole, et qui est défaut de pouvoir se retrouver face aux dirigeants, lâchaient ses nerfs sur sa styliste qui n'avait rien demandé. Les paroles de Hope me heurtèrent en plein coeur. Qu'elle puisse croire que je voulais réellement lui causer du mal me rendait malade. Jamais je ne pourrais. Hope était probablement la personne qui comptait le plus pour moi au sein de mon équipe de Préparation. C'était la seule à se préoccuper réellement de moi. C'était ce dont j'avais besoin, que quelqu'un me secoue ainsi, sans prêter attention au fait que j'étais la nouvelle gagnante des Jeux. « Je ... Je suis ... » Le mot restait coincé dans ma gorge. Je ne m'étais jamais excusée de mon comportement, aussi immature et insupportable soit-il. Le Capitole m'avait presque fait sentir que ce comportement était des plus normales, que je devais traiter la moindre personne qui se présentait à moi avec insensibilité. Je me faisais pitié. Je pris une grande inspiration tandis que Hope était toujours éloignée de moi. « Je suis désolée. » Je laissai échapper un soupir de satisfaction. J'y étais parvenue. « Excuse-moi, Hope. Excuse-moi pour mon comportement puéril et ses paroles. C'est juste que... Je sais pas comment me comporter. Je dois pas être gentille, je dois pas être affreuse, je dois être dure, je dois être agressive, je sais pas où est le juste milieu. » Je marquai une pause. Malgré tout, c'était loin d'être évident, d'avouer mes faiblesses et de craquer. Cependant, il n'y avait personne. Les pacificateurs qui me surveillaient auparavant avaient quitté la pièce, il n'y avait plus que Hope et moi. Pourquoi se montrer aussi insupportable alors ? J'étais libre de redevenir le temps de quelques minutes l'Alexiane d'avant les Jeux. « Et ... tu dois accepter le fait que je ne reviendrais pas la personne que tu as connue avant ... avant les Jeux. » Une nouvelle fois, je soupirai. Mais c'était la vérité. Je ne serais pas capable de redevenir la personne que j'étais autrefois. Je posai mon regard sur la robe qu'elle avait accrochée au porte manteau quelques minutes auparavant. J'étais malgré tout impatiente de découvrir quelle allure elle avait. « Bon, je doute que le maire apprécie qu'on prenne du retard sur le planning de la journée. Tu me montres la merveille que tu as confectionnée ? » Dès que son regard croisa à nouveau le mien, je lui adressai un sourire furtif, mais sincère.
Invité
Sujet: Re: HOPE&ALEXIANE ► games never end. Sam 10 Mar - 4:04
La satisfaction que j'avais éprouvée suite à ma gifle s'effaçait peu à peu, faisant place aux remords. La violence ne mène et nous mènera toujours qu'à un sentiment éphémère de vengeance accomplie. Je l'avais oublié encore une fois. J'avais mal, j'avais très mal, j'avais l'impression qu'un marteau frappait petit à petit mon coeur. Pourquoi m'avait-elle dit ça, avait-elle changée à ce point-là ou n'étais-ce qu'un jeu cruel et stupide?Je ne savais pas trop quoi en penser. Depuis la fin de cette histoire horrible, elle avait changé, petit à petit. Je voulais la faire ressortir, la revoir jaillir, renaitre tel un phénix. Mes yeux se reportèrent sur sa joue, elle était assez rouge, aouch, j'avais frappé fort, trop fort peut-être. Je me sentais mal, pourquoi j'avais agi au lieur de réfléchir. Une bouffée de remords montait à ma tête, j'étais sur le point de m'excuser, elle prit la parole. Le début fut hésitant, à croire qu'elle ne savait pas trop par où commencer, elle n'avait pas besoin de dire un mot, ses efforts comptaient et apaisaient mon coeur. Si Alex avait totalement disparue c'est à peine si elle se serait excusée. Non elle m'aurait ignoré.
« Excuse-moi, Hope. Excuse-moi pour mon comportement puéril et ses paroles. C'est juste que... Je sais pas comment me comporter. Je dois pas être gentille, je ne dois pas être affreuse, je dois être dure, je dois être agressive, je sais pas où est le juste milieu. »
En l'entendant, je ne pus m'empêcher de sourire. Je savais ce qu'elle ressentait, en partie, je savais bien que je n'avais pas tué des jeunes de mon âge. Je n'avais pas participé aux jeux, mais j'avais eu la même réaction à la mort de mes parents. J'avais commencé par me taire aux condoléances, puis j'avais fais la fêtarde, pour passer à la colérique et puis un jour ma grand-mère était venue me voir. Elle m'avait pris les mains puis dis calmement : "Hope je sais que la mort de tes parents t'affecte énormément mais tu dois être forte, pour toi. Et si tu n'es pas capable de l'être, alors sois-le pour ceux que tu aimes, sois forte."
Oui, forte, il fallait qu'elle le soit. Comme moi je l'avais été, sinon elle ne se rendrait pas loin. Elle devait se relever avant la fin de cette tournée, sinon à son retour, mon tribut serait anéanti. Je devais la sauver, c'était tout ce que je pouvais faire. Lentement, je m'approchai d'elle je m'arrêtai. Un mètre environ nous séparait. À nouveau je la regardai dans les yeux. Elle s'était excusée, c'était l'essentiel non, et puis je la comprenais, pas à 100%, mais je la comprenais.
-Je... moi aussi je dois m'excuser, pour cette gifle, t'a beau avoir agi comme une gamine, mais tu ne la méritais pas je me suis emportée un peu trop rapidement, je pris une grande inspiration, Je sais ce que tu ressens, enfin en partie. Lorsque mes parents sont morts, je ne savais pas trop comment agir, et crois-moi j'ai déconné pendant un bon bout. Mais un jour quelqu'un m'a dit qu'il fallait que je sois moi tout en restant forte. Pas nécessairement forte pour moi, forte pour ceux que tu aimes, pour ton frère. Mais être forte ne veux pas dire être une pétasse. Tu trouveras ton chemin, tu le trouveras, dis-je calmement.
Sa joue était toujours rouge, il fallait que j’applique quelque chose de froid sur sa joue. Je pris une débarbouillette, la trempa dans l’eau et l’appliqua sur sa joue. Par la suite je vérifiai sa main. Une cicatrice rose apparaissait, parfait. Sa voix s’éleva à nouveau.
-Et ... tu dois accepter le fait que je ne reviendrais pas la personne que tu as connue avant ... avant les Jeux. acheva-t-elle en un soupir.
Elle était là, la fille que je cherchais, elle n’avait pas disparue, une effusion de joie apparaissait dans mon cœur. Je devais tout simplement la faire sortir, ce serait ma mission pendant cette tournée, faire ressortir Alexianne Hawthorne. Je déposais la débarbouillette et, doucement, pris son visage entre mes mains.
-Écoute moi bien, écoute-moi vraiment bien, si Alexianne n'était plus là, elle ne se serait pas excusée. J'avoue que ces derniers temps tu a agis, eh bien disons les vrais mots, comme une sale pétasse du Capitole. Mais bon j'admets qu'avec nos maquilleurs, ton attitude pouvait se comprendre même moi je ne sais pas si je devrais les gifler. Malgré leur naïveté, ils t'aiment bien je crois. Mais c'est pas ça que je voulais dire. Alexianne Hawthorne est là ici, dis en pointant son coeur, le Capitole, les Jeux, l'ont rendue amère, mais elle est là. Si elle n'existait plus, ce serait-elle excusée? Non. Tu vois t'es là, faut juste te secouer un peu achevais-je en souriant.
Elle soupira, puis son regard se porta sur le porte manteau. Elle me demanda à voir ma création avant de faire un sourire timide. - Oh, tu sais c’est pas pour rien qu’on t’a teint les cheveux blonds, le rose et va avec cette magnifique couleur, c’est un couple on peut pas les séparer, dis-je en allant chercher la robe, T’es folle jamais j’aurais pris cette couleur, voici la robe du district 12!
Je dé-zippais la housse, laissant place à la robe. Elle était simple, coquette et verte, la couleur préférée de ma tribut. J'avais mis du temps à la créer, j'avais beaucoup hésité. Je voulais d'abord qu'elle respecte les convictions des Carter, c'est-à-dire la simplicité avant tout, elle devait aussi représenter une Alexianne innocente, pas la fille des jeux, finalement elle ne devait pas être noir. Au district douze ils en voyaient à chaque jour, ils en broyaient tout le temps, alors j'avais choisi le vert. De plus, elle correspondait au teint d'Alexianne. Elle n'était ni trop courte ni trop longue, donc pas trop de souci.
-J’espère que tu l’aime et qu’elle ne fait pas trop riche pour les districts. Je voulais respecter leur valeurs ainsi que les tiennes, je voulais pas qu’ils ne te perçoivent comme la futur poupée du Capitole, je voulais qu’ils te voient toi, et non la fille qui a gagné les jeux. »
J’espérais vraiment qu’elle appréciait ma création sinon ce serait un désastre.
[HJ: CORRIGÉ]
Alexiane R. Hawthorne
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Sujet: Re: HOPE&ALEXIANE ► games never end. Lun 26 Mar - 20:30
Je l’avais bien mérité, j’en avais pleinement conscience. J’avais agis comme une gamine, que ce soit par mes réflexions ou par mon comportement. La gifle que Hope m’avait infligée m’avait servi de leçon, même si je gardai une certaine rancœur envers la jeune femme. Mais mes propos étaient inexcusables et bien évidemment, choquants. « Je... moi aussi je dois m'excuser, pour cette gifle, t'a beau avoir agi comme une gamine, mais tu ne la méritais pas je me suis emportée un peu trop rapidement, enfin en partie. Lorsque mes parents sont morts, je ne savais pas trop comment agir, et crois-moi j'ai déconné pendant un bon bout. Mais un jour quelqu'un m'a dit qu'il fallait que je sois moi tout en restant forte. Pas nécessairement forte pour moi, forte pour ceux que tu aimes, pour ton frère. Mais être forte ne veux pas dire être une pétasse. Tu trouveras ton chemin, tu le trouveras. » J’appréciais qu’elle présente ses excuses, même si, à vrai dire, je l’avais amplement mérité. Mais je ne pouvais m’empêcher de remuer ses paroles. Selon moi, elles n’avaient aucuns rapports. J’étais sincèrement désolée pour ses parents, mais elle ne l’avait pas tuée. Ce n’était pas elle qui leur avait enlevé la vie. Elle n’avait pas du sang sur les mains. Mais en cherchant le sens qu’elle voulait me faire comprendre, je pouvais peu-à-peu avoué qu’elle avait raison. Je devais rester forte. Mais je ne voulais pas, ou plutôt, je n’y arrivais pas. Même en pensant à Avery. « Non non, je le méritais. Je veux essayer, je te promets, mais pour l’instant je peux pas être aussi forte que tout le monde l’attend. Il faut me laisser respirer. » dis-je en baissant la tête.
J’appréciais les efforts de Hope. Sincèrement. Mais je n’avais pas réellement envie de faire des efforts sur moi-même afin de retrouver mon caractère d’auparavant. De toute évidence, ça n’arriverait jamais. Ou alors dans bien longtemps. Les plaies devaient avant tout se cicatriser. Et tant que je ne serais pas au district onze, cela ne serait pas possible. J’avais besoin de rentrer chez moi. Je fuyais le regard de mon amie, mais je fus bien obligée de m’y confronter quand ses paumes se posèrent sur mes joues, donc l’une était encore douloureuse. « Écoute moi bien, écoute-moi vraiment bien, si Alexianne n'était plus là, elle ne se serait pas excusée. J'avoue que ces derniers temps tu a agis, eh bien disons les vrais mots, comme une sale pétasse du Capitole. Mais bon j'admets qu'avec nos maquilleurs, ton attitude pouvait se comprendre même moi je ne sais pas si je devrais les gifler. Malgré leur naïveté, ils t'aiment bien je crois. Mais c'est pas ça que je voulais dire. Alexianne Hawthorne est là ici, dis en pointant son coeur, le Capitole, les Jeux, l'ont rendue amère, mais elle est là. Si elle n'existait plus, ce serait-elle excusée? Non. Tu vois t'es là, faut juste te secouer un peu. » Je ne savais pas si je devais rire, pleurer, m’énerver, lui hurler dessus. Les émotions se bousculaient dans ma tête. J’avais une furieuse envie de lui rendre la gifle qu’elle m’avait infligée, mais ses parents avaient du sens, je devais l’admettre. « J’ai pas envie, Hope. » commençais-je doucement. J’agissais comme une gamine blasée, mais j’avais besoin de me laisser aller quelques mois, de me libérer l’esprit, et pourquoi pas, d’agir n’importe comment. « J’ai pas envie de faire d’efforts pour retrouver celle que j’étais avant. Je suis fatiguée. J’ai envie de me libérer l’esprit et pas de me prendre la tête pour tenter de me retrouver. Je baisse les bras, j’en suis consciente, mais j’ai besoin de lâcher prise. Et pour ça, il ne faut pas t’attendre à retrouver la fille que tu as préparée avec les Jeux. » Je préférais ignorer ses premières paroles, par peur de m’agacer une nouvelle fois. Je tentais de penser à autre chose de moins dramatique, et c’est tout naturellement que mon regard se posa sur le porte-manteau et le vêtement qui attendait. « Oh, tu sais c’est pas pour rien qu’on t’a teint les cheveux blonds, le rose et va avec cette magnifique couleur, c’est un couple on peut pas les séparer. T’es folle jamais j’aurais pris cette couleur, voici la robe du district 12! » Mes cheveux. J’oubliais presque que j’avais demandé à les teindre en blonds, et que mon équipe avait bien évidemment accepté. J’avais prétexté une ultime coquetterie, et ils étaient persuadés que je prenais goût à la vie luxueuse que m’offrait le Capitole. En réalité, c’était une sorte d’hommage pour Zoé. Je n’arrivais toujours à accepter sa mort, et surtout, au fait qu’elle était morte de mes mains, que je l’avais tuée. J’évitais tous les miroirs que je croisais, et ainsi donc, j’en oubliais la nouvelle couleur qui ornait mes cheveux. « Je t’aurais jamais pardonné du rose bonbon. » dis-je avec un léger rire.
Je suivis du regard ma styliste, les yeux impatients de découvrir quelle merveille était-elle parvenue à me confectionner à l’aide de quelques bouts de tissus. Nous avions visités les usines du district huit ensemble, mais je n’avais guère prête attention à ses achats, et la robe restait donc une parfaite surprise. Hope mit enfin un terme à mon supplice silencieux quand ses doigts glissèrent sur la fermeture de la protection, laissant apparaitre le vêtement. C’était une robe simple et verte, ma couleur favorite. Je restais silencieuse durant de longues minutes, détaillant la création de Hope dans les moindres détails. Je n’y connaissais strictement rien en mode. Au district onze, l’apparence est loin d’être aussi importante que dans d’autres districts aisés. On en a rien à faire de quelle allure nous donnons. Nos esprits sont bien plus préoccupés par notre propre survie plutôt que notre apparence physique. Autant dire que malgré le fait que je trouvais sa création particulièrement jolie, je n’étais pas en mesure de m’extasier ou de m’en décrocher la mâchoire, n’ayant aucun souvenir auquel comparer l’habit, si ce n’est les robes du Capitole, mais leurs excentricités me déplaisaient. Malgré tout, j’en appréciais la simplicité. La Tournée du Vainqueur était déjà suffisamment désagréable à endurer, et je voulais donc être le plus discrète et passe-partout possible. Au moins, avec la création de Hope, je n’exhiberais pas ma nouvelle richesse aux yeux du district douze, le plus pauvre de Panem. Une nouvelle fois, je me laissais bercé par mes pensées, oubliant totalement la présence de ma styliste, à laquelle je n’avais toujours pas fait part de mon avis sur la robe que j’allais revêtir. Et ce fut la voix de Hope qui me ramenait sur terre. « J’espère que tu l’aime et qu’elle ne fait pas trop riche pour les districts. Je voulais respecter leur valeurs ainsi que les tiennes, je voulais pas qu’ils ne te perçoivent comme la futur poupée du Capitole, je voulais qu’ils te voient toi, et non la fille qui a gagné les jeux. » Je n’étais pas quelqu’un de coquet, mais je devais admettre que je trépignais d’impatience à l’idée de me découvrir dans le miroir, vêtue de sa création. J’esquissai un bref sourire en direction de ma styliste. Elle avait un superbe boulot, et dieu sait que la Tournée s’annonçait longue et fatigante, tout particulièrement pour elle qui devrait me supporter dans mes mauvais jours. J’avais d’ailleurs lancé les hostilités en me comportant comme une gamine gâtée quelques instants auparavant. « Elle est magnifique. Merci, Hope. » répondis-je enfin. J’aimais le fait qu’elle ne souhaitait pas me présenter comme Alexiane la tribut, celle qui avait tués d’autres jeunes de son âge pour survivre, mais comme Alexiane la paysanne du onze, qui n’avait simplement pas eu de chance durant la Moisson. Je me laissais finalement, passant derrière le paravent afin d’avoir un peu d’intimité. À vrai dire, la majorité de l’équipe de préparation qui était assignée au district onze durant notre entraînement au Capitole m’avait vue nue, et cela me suffisait amplement. Je me débarrassais de la couche de vêtements qui me maintenant au chaud pour enfiler la création de ma styliste. La robe tombait plutôt bien sur mon corps, et cachait ma maigreur. Je peinais à fermer la robe et je sortis de ma cachette offrant mon dos à Hope. Une fois qu’elle m’eut aidée, je me retournais, faisant un tour sur moi-même et lui offrant mon plus beau sourire. « Alors ? Je ressemble à quoi ? » Je me fixais quelques instants dans la fenêtre, à défaut du miroir que j’avais brisé quelques instants plus tôt, mais je détournais bien vite le regard. Je n’étais pas encore prête.