Samhain Jana Hillsburry

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ça va paraitre tellement cliché, mais je ne me vois pas mourir ailleurs qu'au combat. Je vis pour la révolution, le soulèvement qui libèrera définitivement Panem de l'oppression du Capitole, et rien ne me semble plus honorable que de donner ma vie pour l'aboutissement de ce projet. Et si je survie à tout ça... Je pense que je finirai ivre morte dans un coin sinistre, je ne suis pas convaincue de pouvoir vivre longtemps avec le poids des horreurs de la guerre sur la conscience. Je m'estime forte, mais peut être pas à ce point.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Sans aucune hésitation : pour mes grands-parents. Je leur dois tout. Il m'ont élevée, ils ont prit soin de moi avant de prendre soin d'eux, ils ont tout fait pour me préserver des atrocités du monde. Je sais qu'ils donneraient leur vie pour moi, et le moins que je puisse faire est de leur rendre la pareille.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Je ne suis pas particulièrement forte, mais je suis agile et rapide, ça compense un peu. J'ai également quelques facilités dans le maniement des armes à feu, et je sais me défendre avec une lame au corps à corps. - ne me demandez pas de lancer un couteau par contre, il a très peu de chance de toucher a cible -

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non, le district 13 étant, pour 98% de la population de Panem, rasé de la carte, c'est un soucis en moins sur nos épaules. Je me demande parfois comment je le vivrai si nous avions dû nous aussi inscrire nos noms sur des bouts de papiers, destinés à nous envoyer à l'abattoir. J'ai du mal à comprendre les autres districts à ce niveau là, pourquoi ils acceptent sans broncher. Être tué directement ne vaut-il pas mieux que d'être obligé à envoyer ses proches se faire tuer dans une arène sordide ? J'essaye de me montrer la plus compréhensive possible étant donné que je n'ai pas vécu cette situation, mais le mépris dans mon regard est difficile à chasser.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Comme un poisson dans l'eau, évidement. Ces sous-terrains, c'est tout ce que j'ai toujours connu. Je n'ai vu la lumière du jour que tardivement, il y a quelques mois environ, lors d'un entraînement. Je dois dire que depuis que j'ai senti l'air frais sur ma peau, je supporte moins bien ce confinement permanent. Néanmoins, ces sous-terrains reste ma maison, mes repères.


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé par rapport au district 2 et au capitole, probablement favorisé par rapport aux autres districts, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende, sans pour autant être aussi rare que dans le district 12 par exemple. DU COUP, MON NOM N'A aucune chance d'être tiré au sort, le district 13 ne faisant pas partie des Hunger Games à cause de son statut de... district " non-existant ". J'EXERCE LE MÉTIER DE confectionneuse d'armes ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime particulièrement ce que je fais. J'ai l'impression d'être des plus utiles. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 26 ans JE ne peux plus, et n'ai jamais eu à craindre une potentielle PARTICIPATION AUX HUNGER GAMES. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

(c) tumblr : fading-.


Personal responsibility

8h00. << J'y vais. A ce soir. >> Je les serre brièvement dans mes bras, leur fait un bisous sur le front, et me voilà sortie de notre compartiment, à mes grands-parents et moi. J'emprunte alors les même couloirs que tous les matins, sans même vraiment porter attention au chemin, à force de le prendre, je pourrais le traverser les yeux bandés et en marchant à reculons. Je me rends au centre d'entraînement. C'est là où je passe mes journée, à perfectionner mes sens pour la bataille que nous livrerons bientôt. Si j'ai un atout, je pense que c'est ma précision avec les armes à feu. Je ne rate quasiment jamais mes cibles. Et à force d'entraînement, je compte bien ôter le " quasiment " de cette phrase.

Arrivée sur le terrain d'entraînement, personne ne fais attention à moi. Les personnes déjà présentes sont bien trop concentrées pour ça. C'est pas facile ici. Les supérieurs sont extrêmement durs, mais on ne peut pas les blâmer. Après tout, leur boulot, c'est de nous rendre prêts pour les combats, histoire de pas avoir une bande d'empotés face aux pacificateurs et j'en passe. Y'a rien de plus normal. N'empêche, c'est quand même une sacrée leçon d'humilité tout ça. Quand tu te plantes, tu te fais incendier, et tu bronches pas, parce que tu sais pertinemment que ne serait-ce qu'une toute petite erreur peut t'être fatale en situation réelle, ou fatale pour tes coéquipiers, et ça c'est même pas imaginable. Quand tu réussis par contre, faut pas s'attendre à des encouragements ou des félicitations. Non, parce que réussir c'est la moindre des choses, c'est ta seule option. Être soldat c'est probablement l'un des job les plus durs de tout Panem, si ce n'est le plus dur. Au début, il m'arrivait de marcher entre les murs du district 13 la tête plus haute, le dos plus droit, les yeux plus vifs une fois que j'avais mon armure. Avec le temps, toute cette fierté mal placée s'est dissipée. Je suis toujours fière de ce que je fais, parce que je pense fermement que c'est la bonne chose à faire. Mais je n'oublie pas que je vais devoir prendre la vie à des gens. Dans l'hystérie du moment, je ne me fais pas d'illusions, des innocents vont forcément être touchés, et ça me terrifie que ça soit par l'une de mes balles. Alors je fais profil bas, je ne me vante plus, mais je ne me défile pas pour autant, c'est tué ou être tué, j'ai plutôt bien saisi le concept.

Quand je dis que personne ne fais attention à moi, c'est pas tout à fait vrai. Y'en a toujours un qui m'accueil avec son demi sourire si particulier. C'est Liam. On est pas tout dans la même équipe, c'est également un tireur, mais un cran au dessus de moi. Pour pas blesser ma fierté, j'dis que c'est simplement parce qu'ils s'entraîne depuis plus longtemps que moi, et non pas parce qu'il est plus précis ou méthodique. On sait tout les deux que c'est un gros mensonge, mais il me laisse le dire, ça le fait marrer. Je lui adresse un vague salut de la tête, et on rompt le contact visuel. On ne passe pas de temps ensemble sur les terrains, on a autre chose à faire. On se retrouve toujours après par contre. On ne se connait pas depuis longtemps pour tout dire. On s'est pour la première fois parlé un jour quelconque au réfectoire, il n'y avait plus de place, sauf à sa table. J'ai prit place à côté de lui et ça toute suite bien fonctionner, sans qu'on ai beaucoup besoin de parler pour ça. On est tous les deux plutôt taciturnes, on ne parle pas si c'est pour rien dire. Depuis, on mange tous les jours ensemble. Je dois dire que je me suis attachée à lui, surement un peu trop. Soldats tous les deux, on a autant de chance de mourir d'ici peu l'un que l'autre. J'essaye de ne pas y penser, mais j'avoue que ça me garde éveillée la nuit. C'est les relations comme ça que j'ai toujours évitée, j'aime pas être dépendante de quelqu'un. Dans le cas présent, ça me met en plus en danger. Je ne veux pas me l'avouer, j'me dis que je suis assez forte, mais je sais que s'il était en difficulté sur le champ de bataille, je foncerai tête la première pour aller l'aider. Et le pire, c'est que je sais qu'il ferait la même chose pour moi.

Merci à vous deux.

Quel accueil.
Merci bien.