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 THE TRIO → what's this I find ?

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MessageSujet: Re: THE TRIO → what's this I find ?   THE TRIO → what's this I find ? - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Déc - 23:36

J'étais coupable. Coupable de vouloir agacer Graham. Mais je ne voulais pas le mettre dans cet état là, non .. Ce n'est que quand je pus voir le sourire qui ornait son visage que je compris combien je lui avais fait mal. Je voulais m'excuser, mais rien ne sortait de ma bouche. Moi tout craché. Toujours là pour créer des problèmes, mais quand il s'agissait de les régler ? Absente à l'appel. J'étais lâche, pour ce genre de choses. Je me contentais de serrer les dents et de regarder par terre, tandis que les mots de Graham ne cessaient de me donner des coups. Je ne savais pas exactement où. Mon cerveau avait mal, mon cœur, mes membres. En fait, tout mon corps me faisait souffrir, et ce n'était pas à cause de la marche éprouvante et des conditions difficiles. C'était à cause de moi même, et de ce que je me permettais de faire subir aux autres pour mon propre amusement. Je me détestais. Je m'étais toujours détestée, d'aussi loin que je m'en souvenais, mais à ce moment précis, j'avais envie de mourir. Tout le monde aurait été mieux ainsi. J'avais déjà fait part de cette idée au lac, avec Graham. L'idée revint me frapper de plein fouet. Ma gorge se serrait, si bien que j'avais du mal à respirer. Mes yeux devenaient secs, quand ils auraient dû s'humidifier et même faire couler des larmes. Mes ongles rentrèrent dans mes paumes et je restais dans cet état, paralysée, jusqu'à la fin de son petit discours. Pensait-il vraiment cela de moi ? Je croyais lui avoir fait bien comprendre que je ne lui mentais plus. Et je ne l'avais pas fait, pas une fois. J'étais partagée entre la rage contre lui, et la rage contre moi même. Cette dernière était bien plus forte que tout. Si je ne m'étais pas retenue, je me serais fait mal, pour me punir. Je ne l'avais jamais fait, mais imaginé, tellement de fois. J'aurais été une horrible personne pour me blesser toute seule quand tant d'autres se font infliger de telles blessures contre leur gré. Je ne cessais de penser à la morale, à ce qui se faisait, à ce qui ne se faisait pas. A la justice. Tant de choses qui me dépassaient, au final. Quand à mon propre avis, à ce que je voulais, à ce dont j'avais envie ? A croire que tout était écrit, dans la charte Brisbane. Toutes ces règles, que je m'obligeais à respecter sans même savoir pourquoi. J'étais un mouton, après tout, comme tous les autres. Sauf que je représentais tout le troupeau à moi même.

Tant de choses qui doivent surement dépasser la plupart du peuple. J'avais tendance à me poser trop de questions, à avoir trop de problèmes insensés. Graham en était un. N'était-il pas le plus gros ? Il m'obligeait à me questionner sur le comportement, la manière de penser que j'avais adoptée depuis tant d'années. Peut-être qu'il me pensait capable de changer, mais honnêtement, cela n'arriverait jamais. J'avais été stupide, de lui faire croire des choses, en fait. Je le savais, j'avais voulu prévenir un tel retournement de situation, lors de notre seconde rencontre. J'avais eu un éclair de lucidité, et m'étais reperdue dans la folie St William. Il me rendait débile, incroyablement débile ! Je n'en pouvais plus. Je savais que je le ferais souffrir, je savais que j'en souffrirais moi aussi, et pourtant, j'avais continué. Parce que j'étais naïve et surement égoïste. J'entendis le jeune homme changer de direction et s'adresser directement à Logan. Je n'avais même plus le courage d'être en colère, je laissais passer. Je le méritais, après tout. Peut-être que je n'étais bonne qu'à me jeter sur les garçons pour les convaincre de me suivre .. Je me mordis la langue et le goût du sang se répandit dans ma bouche. Graham partit, et je restais dans mon état cataplectique. J'oubliais le jeune homme qui était à côté de moi, et me perdais dans mes pensées. Il me détestait, je me détestais. Que me restait-il, au final ? Je n'avais plus de frères, plus de père. Si je le perdais lui, c'était fini. Il y avait Logan, mais .. Nous ne nous connaissions pratiquement pas. Peut-être que je ne devrais pas tenter un rapprochement si c'était pour le blesser dans le futur très proche. La voix du jeune homme toujours présent retentit à mon oreille, et je secouais la tête pour revenir dans la réalité. Je tournais mon regard vers lui alors qu'il commençait à répondre à la question que je lui avais posé plus tôt. Apparemment, il ne voulait pas se mêler de nos affaires, et c'était tant mieux. J'avais bien besoin d'oublier Graham pour un petit moment. Au moment où il me posa la question, je restais silencieuse un moment, avant de me lancer.

« Je suppose que c'est pour des raisons totalement égoïstes. Vois-tu, je ne me suis jamais sentie à ma place dans la société telle que je la connais au district onze. Je n'ai jamais compris comment les histoires relatées par rapport au Capitole ou aux districts riches pouvaient être vraies. Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas moi ? Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas manger à ma faim, ne pas travailler toute la journée, aller à l'école ? Pourquoi est-ce que je devais craindre tous les jours, à tout instant, pour la sécurité de ma famille ? Je ne parlais pas beaucoup, à vrai dire. Même à mon frère qui était .. vraiment mon seul ami. Alors, j'ai gardé ces idées dans ma tête, les ruminant, jour après jour. A en devenir folle, à vrai dire. Je passais des nuits à rêver d'un monde meilleur. Lorsque le nom de mon frère a été appelé le jour de la Moisson, j'ai commencé à ressentir cette haine, cette haine véritable contre le Capitole. Je leur en voulais tellement, de mener tant d'enfants à la boucherie ! Et surtout, de les obliger à faire des choses qui sont totalement contre leur nature ! Mon frère mourut, bien évidemment. Il aurait pu gagner .. Mais est-ce que notre relation aurait été vraiment la même s'il était revenu au district, après avoir tué tant de gens ? Non. J'ai alors commencé à haïr le monde tout entier, les riches pour ne pas donner aux pauvres, les pauvres pour ne pas prendre aux riches. D'une certaine manière, je me sentais supérieure, de penser d'une telle façon. Quand j'ai appris que le district treize existait, j'ai imaginé ma fuite. Le problème, c'était mon petit frère, et mon père. Et je ne me sentais pas de les trainer jusqu'à là bas toute seule. Et puis Graham est arrivé et .. les circonstances ont fait que nous avons été obligés de partir. Rebelle, je le suis depuis aussi longtemps que je m'en souviens. D'un côté, c'est seulement pour mon bien être, et c'est pour ça que je suis égoïste. »

Mon regard se perdit dans le vide, et je restais immobile et silencieuse quelques instants. Mon ton n'avait pas changé, durant toute la durée de ma parole, et mon visage avait paru calme et paisible. A vrai dire, je m'étais complètement déconnectée de mes émotions. Je ne ressentais plus rien. Je ne relatais que des faits, c'était simple comme bonjour.

« Je crois que j'aime à me croire méchante et égoïste. Pourtant, j'ai déjà dit plusieurs fois à Graham que je mourrais pour la cause des rebelles, alors comment pourrais-je l'être, dans ce cas là ? Je me contredis, c'est vrai. Dans un sens, je pense vraiment que nous pouvons arriver, tous ensemble, à un monde meilleur. Si seulement tout le monde pouvait le comprendre instantanément, ce serait tellement plus simple. Je reste optimiste, je ne pense pas que ce soit une cause perdue. »

Finalement, je me relevai en frottant mes habits pour enlever la terre qui s'y était accrochée. J'étais vêtue de mon propre pantalon, mais d'un sous habit des pacificateurs, pour le haut. Pas d'insigne ou quoi que ce soit, c'était un simple t-shirt à manches longues uni. Il avait perdu l'odeur des hommes depuis longtemps.

« Je devrais aller chercher Graham .. Reste ici. »

Je ne savais pas où il était allé, alors, je me mis à marcher au hasard dans la forêt. Il faisait sombre à présent, mais la lumière du feu était toujours là, au loin, pour m'aider à me repérer. J'espérais simplement que Logan saurait le raviver pour qu'il ne s'éteigne pas et que nous soyons tous les trois perdus et séparés. Au bout d'un moment, je repérais la silhouette de Graham immobile et me rapprochais lentement. Il semblait être assis sur une pierre. Les feuilles craquaient sous mes pieds, et pourtant, je ne le vis pas tourner la tête vers moi. Ce ne fut qu'à quelques mètres de lui que je m'arrêtais et appelais son nom. Je pus enfin croiser son regard et restais le plus neutre possible. Je ne me forçais même plus, à vrai dire. Je savais ce que je devais faire.

« Ne t'inquiète pas, Graham. Plus, à présent. Je vais être parfaitement claire avec toi et te dire ce qu'il en est : Je ne t'aime pas. Ce n'est pas de ta faute, après tout, c'est moi, comme tu l'as si bien dit : je suis une créature sans cœur. Alors débarrassons nous tout de suite de cette tension qui n'a pas lieu d'être, veux-tu ? Il n'y a jamais rien eu entre nous et il n'y aura jamais rien. Cela ne devrait contrecarrer nos plans pour arriver au district treize, et je pense que tu conviendras comme moi, que le plus vite nous arrivons, le mieux ce sera. Inutile de nous embarrasser de drames qui n'ont lieu d'être. Je ne t'appartiens pas, et tu ne m'appartiens pas plus. Je fais absolument ce que je veux, et avec n'importe qui .. Et peut-être que ce quelqu'un sera Logan, et même si c'était le cas, cela ne serait pas ton affaire. Je t'ai dit que je te protégerai toujours, et ça sera le cas. Cela s'arrête là. Je ne ressens absolument rien pour toi, comme je ne ressens rien pour n'importe qui. Je ne te hais pas non plus, cela serait t'accorder trop d'importance. Je t'ignore, tout simplement. Tu es quelqu'un avec qui je fais un voyage, dont je connais le nom, la provenance. »

Je pris une grande inspiration.

« Tu n'es rien pour moi. »

Je me retournai et repartais simplement vers le feu que j'apercevais au loin. Au bout de quelques secondes, je me mis à courir pour revenir plus rapidement, avant Graham. Mon visage était toujours impassible. J'arrivais rapidement et essoufflée à Logan et m'asseyais à côté de lui.

« Il va venir, le temps de revenir .. Il ne devrait plus tarder. »

Je marquais une pause.

« Il y a des gens à qui tu tiens ? Des gens qui te manquent ? »
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MessageSujet: Re: THE TRIO → what's this I find ?   THE TRIO → what's this I find ? - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Déc - 1:08

Je posai mes mains sur ma joue pour me réchauffer. La chaleur du feu me manquait déjà. Je ne comprenais pas pourquoi je m'étais privé moi-même de cela - après tout, c'était moi qui l'avait fait, alors j'aurais simplement dû leur demander de partir. Ils auraient même peut-être pu en profiter pour.. mieux se connaître. Intimement. A l'évocation de cette possibilité, je sentis mes ongles s'enfoncer profondément dans mes joues dans un réflexe incontrôlable. Triste Graham. Tu n'arriveras jamais à avoir ce que tu veux. Je gémissais faiblement et entendis des branches craquer pas très loin de moi. Je relevai aussitôt la tête - avec un peu de chance, c'était un loup prêt à me dévorer pour m'enlever loin, loin d'ici - mais il ne s'agissait que de Freya, et ma colère qui s'était lentement muée en chagrin revenait en force, plus âcre que jamais. Mes lèvres se crispèrent et mon corps se recroquevilla un peu sur lui-même. Je ne lui avais pas demandé de revenir, ni de s'excuser ni de me faire la morale, alors, pourquoi venir ici ? Elle aurait très bien pu me laisser seul jusqu'à ce que le jour se lève. Ou elle aurait très bien pu décider de partir avec Logan. Je me considérais déjà comme un poids mort, un boulet de première catégorie, et elle devait aussi penser cela de moi. Je devais avouer cependant que quelque part, cela me faisait un peu plaisir que Freya vienne à ma rencontre. Au moins, elle ne m'avait pas oublié. Mais cette toute petite part de joie ne faisait pas le poids contre l'immensité de ma fureur. Freya s'immobilisa à une distance raisonnable de moi et je fronçai les sourcils pour mieux voir où elle se trouvait - l'obscurité ne m'aidait pas réellement à la repérer. Alors que je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour lui demander de partir s'occuper du feu et de me laisser seul, elle prit la parole elle-même et j'ai senti mon coeur se fendre.

Elle ne m'aimait pas. Je n'étais rien. Elle n'était plus à moi - est ce qu'elle l'a été, un jour ? - et je n'étais plus à elle. La nouvelle me parvint par fragments. D'abord, je ne compris rien. Ses phrases raisonnaient à mes oreilles comme des mots étrangers, son intonation rude et concise ne me permettait pas de comprendre une seule chose. C'était flou. Terriblement flou. Plus rien ne voulait dire quelque chose. Je n'arrivais pas à décrypter les informations. Et puis, lentement et douloureusement, je me rendis à l'évidence : tout ce que j'avais toujours eu peur d'entendre, je l'entendais. Tout ce qui me rendait à la fois triste et furieux, on m'y confrontait. Et tout ce qui me tuait, je me le prenais en pleine face, sans avoir pu m'y préparer. Doucement, je sentis les larmes affluer sous mes paupières, sans que je ne puisse réagir. Elles roulèrent sur mes joues, froidement, et je n'esquissais pas un mouvement pour les essuyer. Terminé. C'était terminé. Au moins, ça avait le mérité d'être franc. Freya ne ressentait rien pour moi, et même si je refusais de l'accepter, c'était ainsi. Je voulus ouvrir la bouche, mais les mots restaient bloqués, amers, au fond de ma gorge, et de toute façon, elle reprenait de plus bel, parlant à présent de Logan. Logan. Rien qu'à l'entendre dire ce nom, une boule se forma dans mon ventre. J'intériorisais toujours ma colère, et cette fois ne faisait pas exception. Je repris une grande bouffée d'air silencieusement. Sa dernière phrase me fit l'effet d'un coup de poignard en plein ventre. Monsieur Personne. Voilà qui me caractérisait bien, puisque je ne représentais rien pour elle. Je n'arrivais plus à bouger. J'étais dans un état second, comateux. J'avais l'impression d'avoir les bras et les jambes en coton, ce qui ne me permettait aucun mouvement.

Freya repartit vers le campement rapidement, et elle ne se résuma plus qu'à un bruissement de feuilles lointain. J'étais sous le choc. Je ne savais pas si cela me rendait triste, en colère, ou indifférent, à présent. Encore une fois, quelqu'un me lâchait. Ca ne changeait pas tellement de d'habitude, au contraire. Cela reprenait parfaitement le schéma de toute ma vie. Finalement, je parvins à retrouver le contrôle de mes membres, mais m'étalai de tout mon long sur le sol boueux, la tête lourde de tout ce que je venais d'apprendre. Mes yeux se fermèrent sur des larmes froides. Je restai comme ça pendant longtemps, dans mon état léthargique sans doute ridicule, mais qui m'était bénéfique. Je ne me rendais plus compte de ce qui m'arrivait, et cela devait sûrement être un réflexe de survie de la part de mon cerveau. Pas sûr que mon corps déjà affaibli ait réussi à encaisser quelque chose de cette envergure. Au bout d'un moment, je me décidai enfin à me calmer et à redevenir Graham. Le vrai Graham. Pas celui qui s'éparpille et dont les actions ne lui ressemblent pas. Non. Le véritable Graham qui n'a besoin de rien ni de personne pour réussir. J'ôtai la boue de mes vêtements, pris une grande inspiration tout en essuyant mon visage humide de larmes. Je me dirigeai vers le campement d'un pas décidé. Comme Freya me l'avait demandé, je ne fis aucun geste par rapport à elle, et me contentai uniquement de prendre mes affaires, un fusil, et deux couteaux. Aux grands mots les grands remèdes. Je savais que si je restais dans le périmètre, je n'aurais jamais pu reprendre contrôle sur moi-même, et je savais que l'isolement m'avait toujours fait du bien. L'idée de pouvoir faire comme je l'entendais me rendit un peu plus joyeux et allégea mon coeur. Je me surpris même à siffloter tranquillement, contraste impressionnant avec mon attitude précédemment. Terminé, Graham-stupide-et-puéril. Ce retour aux sources ne pouvait qu'être bon. Ayant fini de remballer mes affaires, je me plantai en face de Logan, un sourire cette fois non feint aux lèvres. « Je vais vous laisser maintenant. J'aimerais bien rejoindre le treize le plus vite possible et avec une qui supporte mal les longues distances et un autre mal en point... » Je grimaçai. « Quitte à le dire cruellement, vous êtes un peu... des poids-morts. » j'ajoutai en enfonçant mes mains dans les poches. « Donc, je pars, voilà tout. Enchanté de vous avoir rencontré, Logan et Brisbane. Puisse le sort vous être favorable. » je concluais en m'éloignant du camp. Mes pas me portaient rapidement. Je savais que je pouvais m'en sortir vivant. Je pouvais nager, pêcher, faire du feu, et même me soigner avec des plantes médicinales. J'avais des armes, des vêtements chauds, et étant seul, je pouvais avancer à mon propre rythme. Si l'on m'avait demandé de parier sur la survie individuelle d'un membre de notre.. "groupe", j'aurais sans doute parié sur la mienne. Même en étant issu d'un district de carrière, Logan ne semblait pas très débrouillard, et j'avais l'impression que c'était moi qui avait maintenu Freya en vie pendant ses deux semaines. Qu'est-ce qu'elle avait fait pour moi, de toute façon ? Elle m'avait uniquement ôté ma balle, et le reste du temps, on ne parvenait pas à s'entendre. C'était le mieux pour tout le monde. Je continuais de marcher à l'aveuglette, m'habituant lentement à ne rien voir, pendant une heure et demi, peut-être un peu plus, et finis par établir ma base en dessous d'un arbre bien fourni. Je dressai mon emploi du temps du lendemain dans ma tête, bien heureux que mon calvaire avec Freya se soit enfin arrêté.
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