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 For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin

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For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin Vide
MessageSujet: For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin   For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin Icon_minitimeJeu 3 Avr - 10:48


Tywin & Kalixte
No mountain made of money can buy you a soul
Le ciel semblait s’étirer à l’infini vers l’horizon. Le vent légèrement froid poussait les nuages d’un gris étrangement pâle vers un futur que je ne pourrais voir. Le Printemps venait doucement de s’installer sur Panem et un frisson me parcouru l’échine comme pour me rappeler ce que je voulais oublier. En effet, dans quelques mois, les Jeux seront là. Ils viendront nous arracher à nos familles, à nos habitudes de vies pour nous jeter en pâture à tous ces avares du Capitole. Des proies, du bétail, de l’amusement. Voilà ce que nous sommes alors que nous faisons tant pour ces personnes. Nous travaillons pour eux, nous esquintant à la tâche sans jamais rien dire. Enfin si … Nous avons dit quelque chose. U moins, les rebelles l’ont fait et on a ben vu ce que tout cela a donné. Des morts et encore plus de sang que d’accoutumée. Nous ne sommes que des pions pour ces gens si riches et ne pouvons rien dire …
Je levai le visage vers le plafond de notre bonne vieille Terre, offrant mon visage aux premiers rayons de Soleil. Sa chaleur me picota tendrement la peau comme la caresse d’une main de mère que je n’ai jamais pu avoir réellement. Une larme éphémère s’égara dans mes cheveux alors que mes pieds dansaient un peu trop fiévreusement dans l’eau du lac. Cette dernière m’enfonçait des aiguilles dans chaque pore de ma peau tellement elle se trouvait classée mais je ne voulais pas les retirer de cette étendue légèrement vaseuse. Pour quoi faire ? Cela me prouvait que j’étais en vie. Que je pouvais ressentir les choses sur ma peau légèrement blafarde. Que j’étais et que je suis en vie. Peut-être que dans quelques jours qui passeront, je le pense à une vitesse grand V, je n’aurais plus ce luxe. Peut-être que je serais obligée de fermer les yeux et de m’enfoncer doucement dans le néant. Ne plus rien voir, ne plus rien sentir, ne plus rien entendre, ne plus rien toucher. Ne plus … Car je serais morte. Morte pour un Jeu débile instauré depuis des générations dans ce pauvre pays qui est déjà bien en perdition.
« Kali, bouge-toi ! On va commencer l’entraînement ! » Je tournai la tête vers le mec qui venait de m’appeler. Je ne rappelai même plus de son prénom. Un mec de ma classe en tout cas mais pas assez intéressant pour que je l’introduise dans mon cercle restreint d’amis. J’haussai les épaules en lui adressant un signe de la main. Grognon, il se retrancha et s’enfuit vers les plaines. Au moins, il avait compris que ma tranquillité, je la chérissais grandement. Un soupir franchit mes lèvres et je me levais péniblement, chassant les quelques morceaux d’herbes et de terre qui s’étaient accrochés sur mon jean. Ce dernier se trouvait déjà tâché donc peu m’importe s’il était sale. Je le gardai exprès pour les entraînements de toute façon.

« Baisse-toi gamine, on dirait une planche ! » Je grommelai dan ma barbe sans rien dire à ce prof d’éducation civique qui avait bien voulu nous donner quelques cours de temps en temps. Il était mon supérieur, je devais le respecter. Cependant, je trouvais ça totalement injuste qu’il nous parle de la sorte. Je serrais les dents et me contentai d’obéir, passant en dessous des coups de bâtons qu’il me mettait. « Bon, c’est fini la rigolade Kalixte ! J’en ai marre d’être gentil ! » Et, sans que je ne puisse arrêter le mouvement, il m’enfonça son bout de bois dans le ventre, me coupant la respiration. Chancelante, je me tenais tant bien que mal l’endroit où il venait de me toucher avant e tomber à genoux, tentant de retrouver le souffle qu’il m’avait enlevé. « Lève-toi ! » Je secouai la tête. Tout tournait autour de moi, mon cerveau n’était plus oxygéné. « J’ai dit lève-toi ! » Les regards se dirigeaient vers nous, certains camarades arrêtant de se battre pour assister au spectacle qui se déroulait dans un coin de la prairie. « Je … Je ne peux pas … » Il ne dit rien mais fit bien plus d’actes qu’une parole pouvait en dire. Il me saisit par le col de mon tee-shirt pour me forcer à me relever. Les poings serrés, je lui fis face, hargneuse. « C’est quoi votre problème ?! » Il se rapprocha de moi et colla son front contre le mien, nos souffles se mélangeant. « Tu crois que tu survivras dans cette arène si tu échoues comme tu viens de le faire ? T’es qu’une pauvre gamine qui vit dans ses rêves et qui, trop chouchoutée par ses parents, ne voit pas le malheur arriver ! » Mais de quoi je me mêle ? Je suis bien loin d’être protégée par mes parents. Bien au contraire, je me retrouve seule la plupart du temps. « Vous ne savez rien de ma vie ! » Et, sans crier gare, je pris son arme et lui redonna les coups qu’il m’avait infligé. Ventre, épaules, jambes … Il était sans défense, pris au piège. Sa lèvre s’était fendue et un mince filet de sang s’échappa sur son menton, son mêlant à sa barbe brune. Un léger sourire me montra ses dents et il s’inclina face à moi. « En fait, tu as du potentiel Emerson. Il suffit juste de te provoquer pour que ça sorte. J’espère que tu réagiras plus vite la prochaine fois. » Il arracha son bâton de mes mains t se tourna vers l’assemblée. « A qui le tour ? » Je laissais échapper un grognement avant d’aller m’asseoir dans un coin, tentant de diminuer la rage qui bouillonnait encore dans mes veines. Ça n’avait été qu’un putain de test. Apparemment, chacun ici savait que j’avais un potentiel. Pourquoi n’arrivais-je pas à l’exploiter comme il se doit ? « Fait chier, je devrais pouvoir y arriver ! » En me relevant pour partir, je vis que quelqu’un nous observait. Plissant les yeux, je distinguais un peu plus nettement les traits de son visage. Tywin Nasuada. Un des vainqueurs des Hunger Games. La tête haute, je me dirigeai d’un pas décidé vers lui. « Pourquoi n’est-ce pas vous qui nous entraînez à la place de ce prof ? »
©clever love.
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MessageSujet: Re: For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin   For the vows that I break, I’m going to hell ∇ Tywin Icon_minitimeLun 7 Avr - 13:13

Regardez-le, ce braaaave professeur qui se vouait corps et âme à sa tâche. J'avais un peu de mal à croire que cet homme, cet imbécile qui avait pourtant pourri mon adolescence avec son groupe d'amis carrières détestables, se trouvait là, à donner des conseils aux jeunes, comme si c'était sa vocation numéro un dans la vie. Je ne m'étais pas trop renseigné sur ce qu'était devenu le reste de sa bande depuis quinze ans, mais il me semble que la plupart d'entre-eux avaient fini par reprendre le travail de leurs parents ou bossaient à présent dans les zones d'extraction de pierres. J'avais croisé plusieurs d'entre eux avec leurs enfants, dans les rues de la veine principale, mais ça s'était arrêté là. S'ils se contentaient de me saluer avec un sourire poli lorsqu'ils me croisaient, leurs gamins, quand à eux, avaient tendance à me regarder avec des étoiles dans les yeux et à rechercher le contact. Autant dire tout de suite que je me délectais de la sensation que j'éprouvais à chaque fois que ces petits se désintéressaient de leurs parents pour quelques instants, parce que c'est exactement pour obtenir ces moments-là que j'étais entré dans l'arène, à la base : fermer leurs gueules aux autres carrières, avoir mon moment de gloire à moi, être considéré comme quelqu'un d'important, après tout ce temps passé à subir les moqueries depuis le banc des outsider. Des objectifs complètement égoïstes de ma part, je sais, mais j'avais que seize ans, j'étais pas vraiment très adulte dans ma tête et lorsque mon nom avait été tiré à la moisson, je n'avais absolument pas réfléchi au fait qu'en insistant pour participer aux Hunger Games, j'avais une seule chance sur vingt quatre de ne pas finir en charpie. Allez savoir... j'avais pris ça comme un signe du destin, comme une chance, surement... et encore heureux que je sois ressorti du Hachoir en vie, parce que sinon, j'aurais vraiment eu l'air con pour ma hardiesse. 'Sacrifice humain pour passer à la TV et se faire remarquer par ses pairs l'espace de quelques jours'. Damn, mais si je pouvais remonter le temps pour me coller une gifle et me remettre les idées en place en me faisant comprendre que c'était ma vie et pas juste ma réputation que je jouais, je vous assure que je l'aurais fais. Mais c'était pas possible, n'est-ce pas ? Effectivement... alors cette raclée, je la donnerais à ma fille si elle me disait un jour qu'elle comptait suivre mes pas et entrer dans l'arène, même si de tels propos ne risquaient pas de sortir de sa bouche un jour, puis-ce que nous allions l'élever avec des principes clairs dès le départ concernant la politique de Snow.

Bref, j'étais donc de passage par ici après avoir apprit hier qu'un entrainement en extérieur aurait lieu. Pour éviter de perturber la leçon, cependant, je m'étais posté un peu en retrait, sur la branche basse d'un arbre qui m'offrait une très bonne vue générale. C'était intéressant de voir la configuration générale de la classe, parce qu'elle me faisait exactement penser à la mienne, lorsque j'étais ado. On avait tout d'abord le gang des filles populaires, celui des garçons également populaires, ensuite, leurs petits troupeaux de suiveurs et finalement quelques brebis égarées qui ne s'étaient pas trouvé de place dans la hiérarchie parce qu'ils ou elle étaient trop différents pour rentrer dans le moule. J'essayais de repérer les talents naturels parmi tout ce beau monde et bien que beaucoup d'entre-eux s'en sortaient à merveilles, seuls quelques-un attirèrent mon attention, y compris cette jeune femme que le coach était actuellement en train de pousser à bout et qui retourna subitement sa veste en déployant une énergie sortie de nul part afin de reprendre le dessus sur la situation. Tenez ; la scène m'avait tellement intéressé que j'avais même arrêté d'en manger ma pomme pendant près d'une minute. C'est important à préciser.

Bref, c'est apparemment sur cette dernière performance que l'entrainement se termina et pour ma part, j'étais tiraillé entre l'envie d'aller chercher des crasses à mon ex-camarade qui, je le savais, était jaloux de ma situation et c'était justement là l'intérêt de lui faire chier, et le fait de me retirer sagement en agissant comme un adulte mature. Allez, pour une fois, je pouvais bien faire cet effort-là.

Après avoir jeté le trognon de mon fruit dans les hautes herbes, je descendis de mon poste d'observation en me laissant glisser au sol et n'eus le temps de faire que quelques pas avant de la demoiselle de tout à l'heure vienne m'adresser la parole d'un air décidé. « Pourquoi n’est-ce pas vous qui nous entraînez à la place de ce prof ? » Je haussais un sourcil en esquissant un sourire en coin. C'était... tellement le genre de truc que j'aurais pu dire, à son âge. « Parce que j'ai pas envie et que j'ai pas de temps pour ça. » Ce qui était ni tout à fait vrai, vu que j'avais énormément de temps libre à disposition, ni tout à fait faux, parce que ça ne me tentait pas de m'occuper de sales gosses pour la plupart prétentieux. Néanmoins, j'avais décelé plein de failles dans la technique d'approche du prof et peut-être qu'en la corrigeant, ça me ferait ramener un tribut en vie cette année. Mes épaules se haussèrent donc, puis j'enfonçais mes mains dans les poches de mon pantalon. « T'aimes pas les méthodes de ton coach ? Il a pourtant réussi à te faire sortir un bon coup, sur la fin. » Je levais les yeux un instant en apercevant des regard curieux dans notre direction, mais me reconcentrais presque immédiatement sur mon interlocutrice en ignorant les autres.
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