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 DOLTER — what if they break everything you built ?

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DOLTER — what if they break everything you built ? Vide
MessageSujet: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeLun 28 Mai - 9:19

Donc, une semaine plus ou moins avant la moisson.

DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113737139970DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113615403277
Le soleil se coucherait bientôt, le ciel se faisait sombre. L'air était frais, mais Dolce aimait ça. C'était le temps rêvé pour voyager. Elle avançait entre les arbres, à travers la forêt, elle serait peut-être chez elle avant la tombée de la nuit. Ses parents ne l'attendaient pas avant la fin de la semaine, de toute manière. Tant qu'elle était là pour la Moisson et ne leur attirait pas d'ennuis... Les brindilles craquaient sous ses pas. Là, elle apercevait déjà les barrières qui délimitaient le district quatre. Ces barrières qu'elle avait l'habitude d'escalader et qui ne la stoppaient plus. Elle serait bientôt rentrée. Elle approchait lentement de la grille qui était censée tenir les habitants enfermés, les dissuader de sortir de leur périmètre. Elle n'avait jamais aimé les règles. Avec le temps, elle s'était débarrassée de cette angoisse que l'on pouvait ressentir lorsqu'on quittait son district. C'était devenu quelque chose de banal pour elle, si bien qu'elle le faisait avec assurance. Mais sa confiance était destinée à la mener à sa perte. Par simple habitude, elle se cacha derrière un large tronc et observa furtivement les alentours. Personne. A cette heure-ci, il n'y avait que peu de pacificateurs dans les parages. C'était une heure stratégique. Elle savait ce qu'elle faisait. Ces regards ne servaient qu'à se montrer prudente. Mais la zone était silencieuse, déserte. Elle courut vers la grille, passa à l'endroit qu'elle connaissait. Et soudain, elle vit quelque chose. Quelque chose ou quelqu'un. Mais du mouvement. Elle accéléra, mais le tissu de sa veste resta accroché dans les barbelés. Dolce jura, tenta de se dégager. Lorsqu'elle le put finalement, au prix d'une jolie entaille dans sa manche, elle le vit s'avancer vers elle. Il faisait trop sombre pour savoir qui il était, mais il l'avait vue, entendue, repérée. C'était inutile de partir en courant, elle le savait. Et, de toute manière, une petite voix intérieure lui soufflait de ne pas fuir, parce que si la situation tournait comme ses poussées suicidaires le lui chuchotaient, elle aurait le droit à un peu d'amusement ce soir.
Ce ne fut pas l'angoisse qui la prit à cet instant. Plutôt son arrogance mortelle. Elle sourit et marcha d'un pas décidé vers l'homme. Son assurance jouait à nouveau contre elle, elle était trop sûre de ce qu'elle faisait, trop à l'aise pour une fille qui venait d'enfreindre la loi. Elle arriva à sa hauteur et lui sourit. Il l'avait vue, elle le savait, mais elle fit comme si de rien n'était. « Excusez-moi, vous auriez une cigarette ? » Tais-toi, Dolce. Tu es trop stupide. Qui donc dans ce pays de merde a le fric pour se procurer des clopes ? Tu ne sais rien sur cet homme, et pourtant, toute ton attitude montre que tu as compris qui il était. Un simple gars de district ne distribue pas des cigarettes. Les seuls qui le pourraient sont les riches et les hommes en blanc. Alors, si tu poses la question, c'est parce que tu sais déjà à quelle partie de la société il appartient. Et tu maintiens ton sourire effronté...
Dolce n'était pas supposée survivre à sa sixième année de vie. Personne n'aurait pensé qu'elle atteindrait 18 ans. Et pourtant elle était là. Elle avait toujours eu une chance folle, même si pas mal de merdes lui étaient tombées dessus. Entre la mort de ses parents, la vie chez sa tante, l'arrivée au quatre, la fin de son histoire avec Améthyste... Et pourtant, il y avait ce truc chez elle. L'impression étrange et angoissante qu'un ange veillait véritablement sur elle. Parce que c'était une fille qui ne tenait pas en place. Sans doute la gamine qui à l'heure actuelle avait le plus enfreint la loi, sans se montrer prudente. Et pas une seule fois elle ne s'était fait arrêter, pas même remarquer. Des pacificateurs devaient avoir des doutes, mais aucune preuve. Elle se tirait toujours de toutes les sales situations dans lesquelles elle se trouvait. Résultat : trop de confiance. Il faudrait bien qu'elle paie un jour. Et elle ne réalisait pas vraiment que ce jour était arrivé. Pour elle, c'était juste une autre case sur le plateau de jeu. Un petit rebondissement dans la partie. Elle était prise d'excitation, et en même temps, redoutait un peu la suite. Elle regardait l'homme droit dans les yeux, attendant une réaction. Au fond, elle savait que cette soirée tournerait de manière inattendue. Elle sentait que pour la première fois, on l'avait prise en flagrant délit, et que la situation dans laquelle elle se trouvait n'était pas des plus enviables.
Elle était détendue, étonnement, mais réfléchissait aussi vite qu'elle le pouvait. Quelle attitude adopter, que faire ? Elle essayait de prévoir la suite des évènements dans sa tête, mais elle en était incapable. Elle n'avait jamais rien prévu dans sa vie. Elle agissait sur l'instant, suivait son instinct. Dix-huit années de vie avaient travaillé contre elle ce soir-là.
Son sourit s'élargit. Alors quoi ? Elle commença à s'intéresser avec plus d'attention à cet homme, à sa façon d'être, aux détails. Elle était proche de lui à présent, et elle pouvait voir son regard. Ses pupilles brillaient sous la lumière de la lune. Il y avait quelque chose de menaçant dans ses yeux, elle le sentait. Pacificateur, elle l'avait deviné. Il n'avait pas l'attitude d'un pêcheur ou d'un simple habitant. Il semblait sur les nerfs, en colère pour telle ou telle raison. Dolce entendit son cerveau lui reprocher de ne pas avoir pris la fuite. Mais elle-même ne regrettait pas. Elle le sentait perdre son sang-froid, et c'était mauvais, parce qu'elle aussi. Elle aurait du rester calme, elle était plutôt bien partie. Mais il était devenu menaçant, faisait des allusions, lui demandait de la suivre. Elle lui répondit avec agressivité, sans réfléchir. « Lâche-moi sale con » Elle ne pensa pas une seconde qu'elle venait de faire une erreur. Elle ne pensait pas vraiment. Dolce n'avait qu'une envie : mettre un poing dans la figure de cet enfoiré. Sa véritable nature prenait le dessus. La fille incapable de se contrôler, celle qui devenait violente et agressive, qui ne pouvait pas garder son calme. Elle était trop sauvage, trop stupide. Et si certaines personnes pensaient que c'était une bonne manière de rester en vie, ils avaient tort. Ça ne lui réussirait pas éternellement. Ça entrainerait même sa perte.
Les choses allèrent vite, trop vite. Dolce se retrouva prise dans quelque chose qu'elle ne contrôlait pas, pour la première fois. Peut-être même qu'elle réalisa pour la première fois que la vie n'était pas qu'un jeu dont elle connaissait le plateau par cœur et donc elle contrôlait tous les pions. Elle devait avoir perdu les dés. Une main forte lui empoigna le bras, les cheveux. Elle se débattit, le griffa même, tenta de frapper, mais il était plus grand, plus fort, plus entrainé, plus pro. Meilleur. Elle faisait peut-être le poids avec les autres gens du district parce qu'elle avait le cran, l'habitude et l'entrainement. Mais lui, il n'était pas de son monde, il était meilleur. Il venait de la catégorie supérieure. Et les chances de Dolce étaient... simplement inexistantes. Elle sentit sa poigne, il tira sur ses cheveux, elle vit une main fermée s'approcher de son visage, trop vite pour qu'elle ne puisse esquiver ou rendre le coup. Boum. Elle ne sentit pas vraiment le coup. Le temps de réaliser, elle n'était déjà plus là. Elle était dans les vapes. Son corps endormi reposait sur le sol boueux du district quatre. Son esprit était à mille lieues de là.
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Hunter Blackbird-Crowley
DISTRICT 1
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700
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△ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy)
△ à Panem depuis le : 13/07/2011
△ humeur : opportuniste
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DOLTER — what if they break everything you built ? Vide
MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeMar 29 Mai - 19:17


La nuit tombait peu-à-peu sur le district quatre, laissant place à une obscurité quasiment totale. La journée s’était terminée sans qu’aucun accident notable ne soit à signaler. Il faut dire que le district quatre n’a rien de familier avec ces pourritures du douze, du onze ou encore du dix, soit les plus pauvres. Le district quatre est plutôt bien logé. Etant l’un des favoris de notre gouvernement, sa situation était considérablement aisée par rapport à d’autres. Et les citoyens l’avaient bien compris. Cela n’empêchait pas les plus idiots de continuer à tenter de se joindre à la Rébellion. D’un certain côté, cela n’était pas plus mal, j’avais toujours du boulot. Je pouvais m’estimer heureux de pouvoir encore être confronté à des flagellations ou des arrestations. Il est clair que mon quotidien serait nettement moins sympathique sans ses quelques idiots. Cela faisait quelques semaines que j’avais été muté au district quatre. C’était assez étonnant que je reste aussi longtemps à la même place. J’étais plus habitué à bouger rapidement, dès que mon supérieur l’exigeait. Je ne passais que quelques jours, deux semaines au grand maximum, au même district. J’avais eu la chance de visiter tout Panem – si on peut appeler chance de résider dans des districts aussi insupportable et puant que le onze. Quoi qu’il en soit, ce calme dans ma vie me faisait le plus grand bien. En temps normal, j’aurai détesté résider au district quatre. Trop de souvenir s’y rattachait, tous liés à Silayan. Auparavant, je vouais une profonde haine à ce coin. Chaque odeur, chaque paysage, chaque citoyen me faisait penser à cette femme que j’avais tant aimée. Je maudissais chaque personne auparavant, et ma cruauté n’était jamais aussi évidente que lorsque je venais ici. Les cadavres et flagellations s’enchaînaient, résultants de ma frustration face à cette femme pour qui j’aurai tout donné. Mais les relations entre nous s’étaient apaisées depuis mon précèdent séjour au quatre. Et je me sentais mieux. Beaucoup mieux. Malgré tout, contrairement à ce qu’elle pouvait penser, je n’étais pas en mesure d’abandonner mon activité de Pacificateur. Infliger des punitions faisait partie de ma vie. C’était mon travail. C’était ma vie. C’était mon oxygène.

J'avais accepté ma mutation au district quatre avec plaisir. Je m'étais réconcilié avec ce coin, et il était plutôt agréable à vivre. La maison de fonction que l'on m'avait prêtée était plutôt confortable, les paysages agréables et la situation du district enviable. De plus, cette mutation dans l'un des meilleurs districts de Panem était bon signe. Probablement signe d'une prochaine promotion. Ce dont je rêvais depuis des semaines, en soi. Je ferais un bon chef d'équipe, c'était certain. J'étais un modèle pour de jeunes Pacificateurs, je l'avais remarqué. Et je savais que mon boulot était exercé minutieusement, si on ne tenait pas compte des à-côtés que je m'offrais à l'aide de Phoenix. Quoi qu'il en soit, je méritais plus que quiconque une promotion. Treize ans que j'exerçais ce fichu métier, c'était le moment ou jamais qu'on me donne un rôle important. Malgré que j'appréciais cette mutation à long terme, je ne me voyais pas diriger l'unité d'un district comme le quatre. Il y avait bien trop peu d'action à mon goût. Les rebelles dne couraient pas les rues, comme cela peut être le cas au six ou au sept. Ils sont plus discrets ici, mais également moins nombreux. Je m'ennuierais très vite. Et l'inactivité était une chose que je détestais.

La journée touchait donc à son terme, et mon travail aussi, par la même occasion. Nous avions fini tard suite à une fausse alerte concernant des pêcheurs qui se seraient trop approchés du marché noir alors que leurs récoltes devaient finir au Capitole. Or, il n’en n’était rien. Une fausse piste, ce qui avait suffi à me mettre de mauvaise humeur pour le restant de la semaine. J’avais besoin de me changer les esprits, mais à cette heure-ci les bars se vidaient déjà, les femmes seules avaient fermés les rideaux et plus aucune âme n’était à signaler dans les rues. J’errai donc dans les rues, faisant un détour avant de rentrer chez moi, le temps de me changer les idées. Ou de trouver quelque chose, quelqu’un qui pourrait m’y aider. Et le destin semblait être de mon côté.

Des craquements. Délicats, fins, pratiquement inaudibles. Mais du bruit. Un bruit que je pouvais reconnaître entre milles. Celui des barbelés marquant la frontière. Combien d’heures étaient restés à surveiller diverses forêts pendant ma formation, à la recherche du moindre habitant enfreignant les lois ? Ce bruit m’était familier. Ce bruit me rendait heureux. Ce bruit annonçait une bonne nouvelle. J’allais m’amuser ce soir. Je ne savais pas encore avec qui, mais j’allais m’amuser. J’allais prendre du plaisir. Je m’étais trouvé une victime. Mes pas se furent plus discrets, plus lents, plus soignés. Mon cœur battait, l’adrénaline montait en moi. Une victime. Cela me paraissait faire une éternité que je n’avais pas ressentie autant d’excitation. Je m’avançais toujours plus en direction de ces bruits, qui se faisaient de plus en plus nombreux. Elle était piégée. Ma proie était pigée. Elle ne m’échapperait pas. Pas aujourd’hui. J’avais besoin d’une victime. C’était un besoin vital. Je n’étais plus qu’à quelques mètres de la proie quand ce dernière s’avançait à son tour. Je me stoppai net. « Excusez-moi, vous auriez une cigarette ? » Des cigarettes. Bien-sûr que j’en avais. Mais je n’allais pas en passer une à un de ses ignobles paysans. Une cigarette. C’était pathétique comme demande. Comme si tout le monde, même dans un district aussi aisé que le quatre, avait les moyens de s’en offrir. J’eus un ricanement en guise de réponse. Je ne parlais pas. J’étais bien trop occupé à imaginer les milles sévices que je pourrais lui faire subir.

C’était une voix de femme. Je n’étais pas en mesure de donner un âge à cette voix, mais j’avais une certitude : elle enfreignait la loi. Les citoyens n’étaient pas censés se trouver dans les rues à cette heure aussi tardive. Et de plus, il n’était pas censé sortir ainsi du district. Qu’importe ce qu’elle avait à y faire, que ce soit important ou non, que ce soit une question de vie ou de mort, elle n’avait rien à faire ici. Pas à cette heure. Jamais. Je pouvais mettre ma main à couper que ce n’était probablement pas la première fois qu’elle se permettait de défier ainsi l’autorité. Je ne bougeais toujours pas. J’essayai simplement de capter son regard malgré l’obscurité. De reconnaître éventuellement son visage. Je devais mettre des traits sur cette voix. « Ce n’est pas une heure pour sortir, mademoiselle. Suivez-moi. » ordonnai-je en saisissant son bras. Je n’avais pas encore décidé de l’endroit où je l’emmènerais. Mais je l’emmènerais dans un lieu isolé. Où je pourrais m’amuser avec elle. Où je pourrais passer ma frustration. « Lâche-moi sale con » J’eus un sourire. Comme si de simples petites paroles censées être … menaçantes pouvaient me convaincre de desserrer ma prise autour de son bras. Elle était pathétique. Ils étaient tous pathétiques. J’empoignai ses cheveux, voulant commencer doucement. Je voulais prendre mon pied. Me faire plaisir pendant quelques heures. Me relaxer. J’avais mon arme sur moi, ainsi que mon couteau. Mais les mains étaient la meilleure arme qu’un humain puisse posséder. Et ainsi, je lui infligeais le premier coup de poing d’une longue série. Je regardais la demoiselle à terre. « Tes parents ne t’ont jamais appris à respecter les lois ? » demandai-je en me baissant à son niveau, effleurant ses joues avec ma main, prêt à dégainer mon poing à la moindre occasion. Bon dieu que j’étais heureux.


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DOLTER — what if they break everything you built ? Vide
MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 14:35


DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113737139970DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113615403277
Quel con ! Pas foutu de répondre à une question... Elle ne respectait peut-être pas les lois, mais lui ne connaissait même pas la politesse de base. Une jeune femme qui lui demande une cigarette, et pas de réponse... Dans une situation différente, elle ne se serait pas fait prier pour lui cracher quelques remarques cinglantes au visage. Mais ce n'était pas sa priorité. A vrai dire, lui demander une cigarette, c'était quelque chose qu'elle avait fait sans réfléchir une seconde. Elle ne pouvait ni fuir ni rester là, plantée comme une imbécile. Alors elle avait fait comme s'il n'avait rien vu de son petit passage entre les districts, et comme si tout ce qu'elle faisait était totalement normal, habituel -ça l'était plus ou moins- et légal. Elle lui souriait comme si elle n'avait rien à se reprocher. Et en attendant une réaction de sa part, elle commençait à réfléchir, et l'anxiété naissait lentement au fond de son ventre, tentant de remonter dans sa gorge. Dolce lui bloquait le passage, la forçait à redescendre. Ce n'était pas la première fois qu'elle ravalait la peur. Elle se serait haïe pour avoir laissé paraître quoi que ce soit. Elle n'aurait même plus été capable de se regarder dans un miroir. Sa fierté, son égo, c'était tout ce qu'elle avait. Et les gens avaient beau lui répéter, chaque jour, que les personnes émotives, celles qui ressentent des choses, ce sont celles que les autres préfèrent, ceux qu'on admire. Pas la fille qui à cause d'un orgueil démesuré se retrouve à masquer toute émotion, tout sentiment positif. Et lentement, elle se rendait compte que cette cigarette, elle en avait vraiment envie. Alors que son regard ne quittait pas celui de l'homme, elle appréhendait, et elle rêvait littéralement d'une cigarette. De sentir la fumée descendre dans sa gorge... Elle se sentait devenir nerveuse, même si rien ne se voyait encore. Il ricana. Intérieurement, Dolce savait que son sang se glaçait. Mais sa seule réaction fut un haussement de sourcil. Elle était partagée entre la crainte et l'excitation. Elle le fixait toujours; ses yeux brillaient au clair de lune tels les pupilles d'un serpent, une lueur démoniaque dansant dans les iris de celui qui se trouvait face à elle. Dolce devait être folle pour ne serait-ce qu'un instant éprouver de la fascination pour le démon qui l'avait surprise. Elle en avait plus qu'assez des gens du district quatre. Parfois, elle avait l'impression d'être une psychopathe ou une force du mal parmi tous ces imbéciles. D'ailleurs on la traitait parfois comme tel, et certaines personnes ne se gênaient pas pour le lui faire savoir. Et ce soir-là, lorsqu'elle tomba nez-à-nez avec ce visage démoniaque, elle eut l'impression qu'il y avait enfin quelqu'un dans ce district qu'on pouvait vraiment traiter de démoniaque. Et malgré tout l'absurdité de cette réflexion, elle se sentit presque rassurée et soulagée pendant un temps. Fascinée, parce qu'il sortait de tout ce qu'elle connaissait. Et Dolce avait un gout prononcé pour les choses anormales. C'en était même devenu malsain. Mais heureusement, tout ça ne se passait que dans sa tête, et jamais personne n'aurait eu la possibilité de voir à quel point elle était dérangée.

« Ce n’est pas une heure pour sortir, mademoiselle. Suivez-moi. » Bingo. Pacificateur, elle y aurait mis sa main à couper. Elle en avait eu la certitude dès l'instant où elle avait senti sa présence. Son ton n'était pas particulièrement menaçant, juste ferme, elle le sentait. En entendant sa voix, elle lui aurait donné la trentaine. Mais elle n'eut pas le temps de faire son analyse et de monter un profil psychologique, car il lui attrapa le bras et serra fermement. Elle ne réfléchit pas plus longtemps, lui demanda de la lâcher sur un ton peu amical. Dolce tenta de se dégager, mais il serrait plutôt fort. Ce qui l'énervait davantage encore était la facilité avec laquelle il semblait la maîtriser. Elle rêvait de lui arracher la langue et de la faire rentrer dans ses globes oculaires, pour finalement la faire ressortir par ses narines. Mais ce n'était pas prêt d'arriver... Il avait déjà empoigné ses cheveux, et elle fut prise dans le feu de l'action, à tel point qu'elle n'eut pas réellement le temps de ressentir toute la douleur qu'elle aurait du, en règle générale, lorsqu'il tira sur sa chevelure dorée. Elle la sentit cependant par la suite. Elle fit ce qu'elle put pour retarder le moment où les choses s'envenimeraient vraiment, essayant même de le mordre pour lui faire lâcher prise. Cela faisait des années qu'elle enfreignait les lois de Panem, et elle avait fini par se faire prendre. Dolce, tu es trop stupide, trop confiante en ce que tu fais. Tu es trop sûre de toi, des quelques choses que tu sais particulièrement bien faire... Tu aurais du arrêter tes conneries y'a un bail déjà, ils te l'ont assez dit, et redit, et répété encore,... et encore. Améthyste te le disait quand vous n'aviez que six ans et que tu la trainais dans des plans foireux dont tu ne mesurais pas l'impact envisageable. Ses parents aimaient te faire des remarques, sans pour autant chercher à te faire la morale. Ta tante, cette imbécile que tu aurais pu cogner, celle qui était censée veiller sur toi et qui n'étais bonne qu'à sniffer et à boire. La seule fois où elle s'intéressa à toi, ce fut pour te dire en riant à moitié que ce serait un juste retour des choses si tu finissais en petits morceaux sur la place... Tous tes amis, tes ennemis, les connards qui croisaient ta route. Ils l'ont tous dit. Tes parents adoptifs. Jessie, Solveig, Sagitta, Elliam, Eloïse. Tous. Même toi, dans ton sommeil, inconsciemment, je suis certaine que tu l'as déjà pensé. Mais tu n'en as rien à foutre...
Dolce se débattit comme elle le put. Ses ongles s'enfoncèrent dans la chair du pacificateur, au niveau de son poignet. Au fond, elle espéra que c'était assez profond pour qu'il en éprouve une douleur, jusqu'au sang. Da la peau mêlée à du sang resta coincée sous ses ongles lorsqu'elle fut forcée de lâcher prise. Il la frappa au visage et Dolce se retrouva à terre. Elle faillit perdre connaissance tant le coup était fort et inattendu. « Tes parents ne t’ont jamais appris à respecter les lois ? » lui demanda-t-il, s’accroupissant à ses côtés. Il toucha son visage de sa main rugueuse, et Dolce eut un mouvement de recul, plus par dégout qu'autre chose. Ses parents. Ils étaient morts, à cause de mecs comme lui. A cause de Snow et de ses chiens de garde. Sa mère avait été tirée pour participer aux Hunger Games, alors qu'elle venait d'avoir une fille et ne pensait plus du tout pouvoir devenir tribut, même si son nom figurait encore dans la coupe. Et son père, il était mort de chagrin quelques mois plus tard. Du moins, c'est ce qu'elle aimait penser. On avait retrouvé le corps au petit matin, il avait avalé trop de médicaments, son organisme était fragilisé par l'alcool et le chagrin. M'enfin... La plupart des gens se doutaient bien que cette disparition n'était pas tout à fait accidentelle. Pour revenir à la situation présente, Dolce aurait très honnêtement pu répondre que non, ses parents n'avaient pas eu le temps de lui apprendre quoi que ce soit. Quant à ses parents adoptifs, elle les connut bien trop tard pour qu'ils lui fassent quelconque éducation. A 15 ans, elle avait déjà pris comme habitude de faire le contraire de ce qui était attendu d'une citoyenne modèle. Personne n'aurait pu changer ça... La réponse tardait à venir, parce que Dolce ne savait que dire, elle ne parlait jamais de toute façon, et elle savait qu'il n'attendait pas forcément une réponse. Ses yeux parcoururent le corps de l'homme, elle remarqua une arme à feu au niveau de sa taille. Dolce n'en avait jamais vu une d'aussi près. Mais elle ne s'y attarda pas plus longtemps. Cependant, elle se souvint de son couteau qui ne quittait jamais sa botte. Seul hic : il était bien sûr hors d'atteinte. Et après ce moment d’égarement, Dolce redevint Dolce. Sa stupidité, la provocation... Elle ferait mieux de s'abstenir. Une idée des plus stupides lui traversa l'esprit, une idée en accord parfait avec ce qu'elle comptait répondre. Si elle l'énervait, les choses bougeraient, et elle serait en mesure de glisser les doigts dans sa botte droite. « D'autres sont pas foutus d'apprendre à leur fils qu'il faut pas frapper les filles » répliqua-t-elle en haussant un sourcil, un sourire en coin sur les lèvres. Son plus gros problème c'était ça. Elle avait un don pour s'attirer les ennuis, en leur faisant un grand signe de la main et en criant leur nom. C'était un appel très clair, elle le savait. Peut-être qu'après tout, elle était réellement folle.
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Hunter Blackbird-Crowley
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DOLTER — what if they break everything you built ? Vide
MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeDim 29 Juil - 18:02

En manque. Tel un drogué, j’étais en manque. Certains s’injectaient divers produits dans les veines pour sentir cette sensation d’apaisement, d’autres buvaient jusqu’à ce que leur foie explose, mais moi, j’avais besoin de sentir leur sang sur mes mains pour me sentir mieux. J’étais un drogué, et je le savais. Sauf que ma drogue à moi ne coutait pas une fortune, ne m’empêchait pas de vivre et rendait un grand service aux autorités de Panem. C’était donc une bonne drogue, du genre de celle qu’on conseille aux autres. Et je la conseillais. Enlever une vie apportait une sensation nouvelle, qu’on redemande après. Sentir le sang chaud sur nos mains, observer la poitrine de plus en plus faible de notre victime, c’était mes petits plaisirs de la vie. Malgré tout, malgré mes tremblements, malgré mon envie de l’égorger, cette fille était chanceuse. Parce que ce soir, je n’allais pas lui enlever la vie. L’idée était tentante et l’envie présente, mais j’allais me retenir. Cette fille allait m’aider. Elle allait servir d’avertissement aux rebelles du district quatre. Nous sommes là, nous ne vous oublions pas. Nous allons vous détruire, regardez ce que l’on peut faire ! Elle m’aiderait à faire passer ce message, tout en m’aidant à passer une agréable soirée. Oui, j’avais un tout petit peu d’estime pour cette gamine. Ainsi, un premier coup de poing atterrit sur son visage. Je devais la rendre méconnaissable. Je devais la détruire, aussi physiquement que psychologiquement. Et j’allais réussir.

Quiconque passait par-là appellerait cela de la violence gratuite. Mais rien n’est gratuit dans un monde comme Panem. Tôt ou tard, elle me remerciera. Grâce à la légère lumière de la lune, je pus apercevoir son visage durant quelques instants. Elle ne devait pas avoir plus de vingt ans. Ou alors, elle les cachait bien. Étonnement, elle semblait presque douce et angélique. Il était évident qu'elle devait probablement savoir jouer de son apparence comme personne. À en croire le peu de bruit qu'elle avait fait en passant la frontière de barbelés, elle était une experte. D'autres jeunes gens, débutants, auraient fait autant de bruit et de dégât qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais pas elle. Il m'avait fallu tendre l'oreille attentivement pour distinguer ce léger bruit presque inaudible pour le commun des mortels. Elle était très douée pour la discrétion. Si j'avais été un citoyen normal, et non un pacificateur, je n'aurais probablement pas deviné que quelqu'un tentait de dépasser les limites du district. Je me demandais qu'elles étaient ces autres talents, et si j'aurai l'occasion de les découvrir. Je me demandais combien de fois avait-elle réussi à traverser la frontière sans que personne ne le remarque. J'aurai deux-trois mots à dire aux Pacificateurs de ce district. Je n'étais pas encore gradé chef, ce qui n'allait pas tarder, mais j'avais la chance d'avoir une autorité indéniable sur les Pacificateurs plus jeunes, et je n'avais qu'à faire quelques remarques pour que leur travail s'améliore. Ces derniers devaient probablement penser que, sous prétexte qu'ils travaillent au district quatre, ils peuvent se la couler douce, étant donné que ce district est dans les bons papiers du Capitole. Mais une vague de Rébellion se faisait de plus en plus importante ces dernières semaines, et même le quatre n'était pas à l'abri d'un groupe rebelles qui agissait en secret. Je me questionnais de plus en plus sur la jeune femme. Bien qu'elle avait fait preuve d'une extrême discrétion, cela ne voulait pas dire que ses idées étaient obligatoirement rebelles. Malgré tout, elle s'aventurait hors des frontières du district, mais ne semblait pas mourir de faim ... c'était donc compliqué. Cette fille était compliquée, à n'en pas douter.

La jeune femme était désormais à terre, à ma merci, et j’aimais ça. J’aimais encore plus ce mouvement de recul qu’elle eut quand je passais ma main sur son visage. Je la dégoutais. J’aimais ça, j’aimais savoir que j’avais cette emprise sur les gens, et qu’ils n’étaient que des pions. Et la jeune femme jouait ce rôle à la perfection. « D'autres sont pas foutus d'apprendre à leur fils qu'il faut pas frapper les filles » Je tournais légèrement la tête en sa direction, un léger sourire aux lèvres. En temps normal, ou plutôt en réaction normale, je lui aurais répondu quelque chose de bien sec avant d’abattre à nouveau mon poing sur son visage. Je l’aurai frappée autant au visage que sur le corps et l’aurait probablement laissée pour morte, là, au milieu des branches et des herbes, sans personne aux alentours pour constater son état ou pour tenter de la sauver. Et de toute manière, la solidarité entre les citoyens des districts étaient quasiment nulles. Même si un bipède de son espèce venait dans le coin, il l'éviterait soigneusement, comme une crotte de chien sur un trottoir avant de continuer son chemin ni vu ni connu. Oui, démolir son visage jusqu'à ce que ce dernier ne ressemble plus qu'à un vulgaire mélange de sang et de chair, voilà ce que j'aurai fait en temps normal. Mais ce soir ... ce soir, ce n'était pas l'idée qui m'était venue à l'esprit. Oh, bien-sûr, elle allait souffrir pour les petites affaires illégales auxquelles elle participait, mais ce serait bien trop facile de simplement la frapper jusqu'à ce que ses os cèdent les uns après les autres. Elle avait du répondant, un je ne sais quoi de plaisant. Suffisamment agréable pour que je décide de la garder en ... état pendant quelques minutes. « Ce fils n'aurait pas à frapper les filles si celles-ci écoutaient et respectaient les lois. » répondis-je tout en sortant une nouvelle cigarette de ma poche que j'allumais instantanément. Je tirais un coup dessus avant de la tendre à la jeune femme. Elle avait voulu une cigarette, elle l'avait, qu'est-ce que j'étais d'humeur généreuse en cette froide soirée. « Alors, raconte-moi. Qu'est-ce que tu fiches ici à une heure aussi tardive ? » demandai-je en m'agenouillant à ses côtés, en cherchant son regard malgré la pénombre qui se faisait de plus en plus présente. « Chasse ? Pour toi ou pour le marché noir ? » la questionnais-je tout en prenant son poignet dans ma main, afin d'éviter la moindre tentative de fuite. « Ou promenade en dehors des heures de sortie ? » Je resserrais ma main autour de son maigre poignet, et j'attendais patiemment qu'elle me réponde. Malgré tout, je doutais qu'elle s'exécute, mais j'avais moyen de la faire parler. Oh oui, j'allais la faire parler.
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MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeMar 7 Aoû - 21:26


DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113737139970DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113615403277
Elle ne s'était jamais posé de questions. Pas une seule fois elle n'avait réfléchi sur ce qui pourrait possiblement arriver si un jour, par hasard, elle se faisait attraper lors de l'une de ses excursions. S'échapper en pleine nuit, sortir de son district, elle l'avait toujours fait, depuis qu'elle était gosse. La tentation de l'inconnue, et de l'interdit. Petite, elle n'avait jamais réalisé que ce qu'elle faisait était interdit, que c'était dangereux. En réalité, la première fois, elle n'avait pas réalisé qu'elle avait quitté son district. Une clôture s'était mise en travers de son chemin, et elle avait décidé de l'escalader. Et voilà comment elle s'était retrouvée dans une zone hostile et inconnue. Grandissant, elle avait pris l'habitude, et avec l'habitude, l'inquiétude et la méfiance n'étaient pas venues. C'était devenu banal, et elle ne s'était jamais posé de questions. Elle savait que c'était interdit, que c'était punissable, et sévèrement. C'était illégal. Mais pas une seule fois, elle ne s'était dit que ça pouvait être dangereux, qu'elle pourrait être aperçue. Et même si elle l'envisageait, elle n'avait pas pensé à ce qui arriverait à ce moment-là. Pourquoi se polluer l'esprit avec de telles futilités ? Elle ne faisait que s'amuser, les pensées négatives, elle ne les laissait même pas infiltrer son esprit.
Elle se trouvait confrontée à ce qu'elle n'avait pas même considéré pendant les dix-huit premières années de sa vie. Et une fois de plus, elle ne réfléchissait pas et agissait à l'instinct. Jusque là, elle s'en était très bien sortie de cette façon, elle avait peut-être des chances d'échapper au pire ce soir-là. Elle-même n'y pensait pas. Elle ne pensait pas à grand-chose en réalité... Tout ce qu'elle savait, c'était qu'il y avait un homme là dehors, qu'il l'avait vue, que ce n'était pas un ami, et qu'il pouvait s'avérer dangereux. Mais Dolce était terriblement attirée par le danger depuis sa plus tendre enfance. Entrainée comme un aimant, elle était allée vers lui et avait engagé la conversation, puis s'était vite retrouvée à terre, le regard vers les étoiles. Elle n'avait pas été prise de cours, c'était déjà ça. Ce coup, elle l'avait vu venir, elle avait su que le pacificateur finirait par frapper à un moment ou un autre. C'était ce qu'ils faisaient pas vrai ? Ils étaient plus ou moins là pour ça. Dolce était de nature impulsive, mais elle conservait bien son calme jusque là. Elle était plutôt ouverte à la communication ce soir-là. Même si elle parlait peu en temps normal, se limitant à quelques paroles cinglantes, il lui arrivait d'avoir beaucoup d'inspiration pour les échanges vocaux. Cette nuit-là, elle voulait expérimenter. Étrange comme désir, alors qu'elle se trouvait au sol, totalement à la merci d'un pacificateur de mauvaise humeur qui venait de la voir escalader la clôture du district. Il était vrai que dans cette situation, il était assez hors du commun de soudain décider de s'ouvrir à de nouvelles expériences. Alors oui, elle lui laisserait un peu de temps et ferait gentiment la conversation, reportant son envie de mordre la chair de ce malade mentale à plus tard et choisissant de gouter à son sang dans un petit moment seulement. Elle n'était pas pressée, et Dolce était étonnement partagée entre l’appréhension et l'excitation. La situation l'amusait plus qu’autre chose pour le moment. Elle était impatiente et curieuse de savoir ce qui allait se passer.

Elle répondit avec stupidité à sa remarque, ne trouvant rien de plus intéressant à dire. De plus, elle n'avait jamais été l'une des grands défenseurs de ces principes ancestraux et stupides. En général, elle était la première à engager les bagarres et à attendre que les autres répondent. Ou était l'intérêt sinon ? Mais bon... Son inspiration n'était pas encore au rendez-vous... Il s'était tourné vers elle, souriait même. D'un côté, ça l'excitait complètement. De l'autre, ça l'inquiétait. Mais l'excitation prenait le dessus, comme toujours. Son appréhension, elle la ravalait sans même la laisser paraitre. Elle la réduisait en cendres. Dolce fixait le pacificateur du regard, lui souriant légèrement, comme il le faisait lui-même. « Ce fils n'aurait pas à frapper les filles si celles-ci écoutaient et respectaient les lois. » Elle leva les yeux au ciel... Lui et ses lois, décidément, il devait les baiser tous les soirs... -au sens le plus propre (ou sale) du terme...- tant il avait une fascination pour ces quelques phrases qu'un imbécile avait un jour décidé de rendre officielles. Puis elle reporta son regard vers celui de l'homme, et sentit son sourire s'élargir sans qu'elle n'y fasse quoi que ce soit consciemment. Il y avait quelque chose d'amusant chez lui. Il aurait pu être un film comique à lui tout seul... Dolce aurait peut-être été la seule à rire, mais peu importait. A vrai dire, dans d'autres circonstances, elle aurait pu l'apprécier. Elle le regarda sortir une cigarette, suivit ses gestes du regard. Il tira dessus et la lui tendit. Elle la prit de sa main gauche et la coinça entre ses lèvres rouges. « Alors, raconte-moi. Qu'est-ce que tu fiches ici à une heure aussi tardive ? » Pfff... Qu'est-ce qu'il pouvait devenir ennuyeux d'un coup. Elle le fixa droit dans les yeux, apercevant légèrement son visage grâce à la lumière d'un réverbère. Elle ne répondit pas, se contentant de le regarder en souriant, inspirant de la fumée et la soufflant légèrement vers la droite par politesse. « Chasse ? Pour toi ou pour le marché noir ? » Il devait être un peu stupide sur les bords. Dolce ne put s'empêcher de sourire de plus belle. « Vous devez être assez pitoyable dans votre boulot... » elle tira sur la cigarette. « Si j'étais partie chasser j'aurais soit du matériel sur moi, soit des proies... J'enverrai une lettre à vos supérieurs pour leur parler de votre sens de l'observation... C'est pas censé être votre truc ça ? Repérer les choses que tout le monde ne peut pas voir... ? » Elle haussa un sourcil. Dolce avait senti la main du pacificateur se fermer sur son poignet, comme si elle était assez stupide pour tenter de fuir et rater une soirée aussi géniale. Il l'avait l'air un peu stupide, long à la détente... Coincé aussi. « Ou promenade en dehors des heures de sortie ? » Sa main se resserra sur le poignet droit de Dolce, laissant tout de même sa main gauche libre. Elle ne réagit pas à son entrave, continuant de fumer tranquillement la cigarette qu'il lui avait offerte. « Je suis sortie aller voir Bambi. Le pauvre petit... il a perdu sa maman... » dit-elle en prenant un air faussement attristé. Quand on sait pas quoi répondre, on répond n'importe quoi, c'est bien connu. Elle appuya ses paroles d'un haussement de sourcil et d'un sourire en coin. « Et pour en revenir aux parents et à l'éducation, le principe de ne pas s'en prendre aux femmes date de bien avant l'établissement des lois » finit-elle, avec une légère provocation remettant en cause la légitimité du gouvernement et une bonne partie de l'histoire de Panem.
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Hunter Blackbird-Crowley
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△ à Panem depuis le : 13/07/2011
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MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeDim 2 Sep - 17:13

Je devais l’admettre, elle m’intriguait. La jeune femme ne ressemblait à aucune entre demoiselle dont j’avais croisé la route au détour d’une forêt, s’adonnant à des pratiques illégales. Dans un certain sens, elle me rappelait Miléna, avec ce goût inné pour la provocation, pour la réplique cassante et l’attitude nonchalante. Sauf que cette fille n’était pas âgée de plus d’une vingtaine d’années, et n’avait pas la même expérience de la vie que Miléna. Cette blonde était née dans un district riche, probablement entourée d’amis et d’amour. Elle n’avait pas connu les difficultés des autres districts. Son attitude sur la défensive était donc des plus intrigantes. En temps normal, elle se serait confondue en excuse, implorant pour sa vie, suppliant ma bonté. Que je n’avais pas. Mais elle n’était pas ainsi. Elle ne suppliait pas, elle semblait … s’en moquer. Comme si sa vie n’avait aucune valeur. Comme si elle était prête à rendre les armes à tout moment. Comme si elle savait qu’elle ne ferait pas long feu. Et malgré la petite voix dans ma tête qui me répétait de lui trancher la gorge, j’allais la garder en vie. Pour servir d’exemple en rebelles du quatre, pour prouver que personne n’était à l’abri, mais également par curiosité. Je la voyais comme une bête de foire, comme une handicapée mentale. Elle détonnait face aux autres citoyens que j’avais déjà arrêtés dans ce district. « Vous devez être assez pitoyable dans votre boulot... » Quelle remarque des plus profondes, vraiment. Comme si ce type de paroles à mon encontre n'avait jamais été prononcé auparavant. Les petites phrases de ce style, censée être désagréables, alors qu'elles ne sont que pitoyables, sont les armes préférées des citoyens allant à l'encontre des règles. Cette jeune femme, incapable de frapper compte tenu de sa musculature quasi inexistante, se défendait du mieux qu'elle pouvait. Cette remarque relevait plus de la stupidité enfantine. Mais j'admirais presque son cran. Elle osait ce que la plupart n'osait pas, c'est-à-dire manquer de respect à un représentant de l'autorité. Une exécution aurait été mon premier réflexe, mais ma main ne se dirigeait pas vers mon arme. J'eus même un sourire amusé. « Et tu dois être assez pitoyable quant au respect des lois. » Autant se mettre à son niveau. « Si j'étais partie chasser j'aurais soit du matériel sur moi, soit des proies... J'enverrai une lettre à vos supérieurs pour leur parler de votre sens de l'observation... C'est pas censé être votre truc ça ? Repérer les choses que tout le monde ne peut pas voir... ? » Je levais les yeux au ciel. Elle parlait d'un manque d'observation de ma part, mais elle, elle faisait preuve d'un manque de logique inquiétant.

Elle se rendait dans la forêt, de ce fait, elle n’avait pas encore eu l’occasion d’attraper des proies sur le chemin. Quant à son matériel… elle le faisait exprès. Du moins, j’espérais qu’elle faisait preuve de provocation, ou sinon elle était vraiment stupide. Quel paysan pouvait être assez stupide pour se balader jusqu’à la frontière, petit matériel en main ? C’est signé son arrêt de mort. De même que cacher le dit matériel chez soi, puisque bien que le district quatre ne soit pas sur la liste des districts à surveiller en priorité, les Pacificateurs ont tous les droits, y compris de faire irruption chez des citoyens pour fouiller leur maison. C’était ainsi, désormais. Quiconque était soupçonné de pratiquer des activités illégales se voyaient automatiquement privé de tous ses droits. Cacher ses armes dans la forêt était une meilleure idée, puisque nous ne passions pas trop temps à fouiller les troncs d’arbres et autres buissons. « Je suis sûre qu’ils prendront la lettre d’une hors-la-loi très au sérieux. » dit-je simplement, exaspéré par le comportement enfantin de la jeune femme. Malgré tout, j’avais envie d’obtenir des réponses. Clairement, elle ne manquait pas de nourriture. De plus, elle n’avait pas l’air malade. Fatiguée peut-être, mais pas au point de laisser la vie au moindre de ses pas. C’était probablement une gamine en manque d’aventure, et qui trouvait cela particulièrement excitant de passer à travers la frontière, au risque de se faire attraper. « Je suis sortie aller voir Bambi. Le pauvre petit... il a perdu sa maman... » C’était donc bien une promenade le but de son évasion. Dommage que cette dernière soit interrompue par ma présence. Et dommage qu’elle ne puisse probablement plus repartir dans cette forêt avant de longues semaines. Je lui enlevais la cigarette des mains, finissant cette dernière en deux bouffées, avant de l’écraser au sol. « Tuée par un chasseur, quelle tristesse. » soupirai-je, avant de tourner brusquement son poignet, faisant craquer son os et cassant probablement ce dernier. « Il y a toujours des chasseurs dans les forêts. Ce n'est pas prudent de sortir. » continuai-je, allumant une nouvelle cigarette que je n'avais pas l'intention de partager cette fois-ci. « Et pour en revenir aux parents et à l'éducation, le principe de ne pas s'en prendre aux femmes date de bien avant l'établissement des lois » C'était fatiguant de parler de ses lois. Je ne respectais pas les femmes. Pas parce qu'elles étaient des femmes, mais parce qu'elles étaient des êtres humains, et qu'aucun être humain n'était digne de respect, quel que soit son sexe. Alors je me fichais bien des lois. Contrairement à elle et à ses amis pouilleux, j'étais au-dessus des lois. Je pouvais me permettre de faire ce que je voulais. « Et alors ? Être une femme ne veut pas dire que vous pouvez faire ce que vous voulez sans être punies. Le châtiment est le même pour tout le monde. » Désolée de te décevoir, blondie. D'autant plus, que la plupart du temps, les femmes sont les premières à causer des ennuis aux représentants de la loi. À mes collègues. Sous prétexte qu'elles ont des atouts qui plaisent aux hommes, elles en profitent, s'imaginant qu'une partie de jambes en l'air leur permettra de rendre bavard les Pacificateurs. Personne ne se soucie des femmes, sous leurs apparences angéliques. Et pourtant, ce sont les premières à poignarder les autres dans le dos. « Je suis persuadé que tu es une habituée de ce petit manège, pas vrai ? » demandai-je, bien que connaissant la réponse. « J'ai l'impression qu'on va y passer la nuit. » soupirai-je, bien qu'au fond, ça n'avait aucune importance. Je n'étais plus à quelques coups prêts.
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MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:40


DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113737139970DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113615403277
Dans la famille "je suis stupide et puérile, et je n'essaie pas de le cacher", je demande Dolce-Rocksane Anderson. Disons qu'après dix-huit années passées à renforcer cette réputation, elle n'en avait plus rien à faire. Elle n'était pourtant pas si stupide en réalité, c'était une fille qui aurait pu aller loin dans la vie si elle s'était contentée de faire comme tout le monde et de mettre en avant les qualités que Dieu lui avait données. Elle était intelligente, au fond, elle aurait pu faire beaucoup de choses et avoir une vie particulièrement réussie, mais non, elle avait préféré s'attirer des ennuis par dizaines, et s'enfoncer dans sa bêtise. Se noyer dans ses passions enfantines et sans intérêt. Ça ne la mènerait jamais à rien, elle le savait, et pourtant... Elle ne réfléchissait pas et faisait les choses parce que sur l'instant, ça lui paraissait amusant. Autant dire qu'elle était bien partie pour gâcher sa vie avec un talent rare. Si un seul jour dans sa vie, elle avait décidé de se taire, de la fermer pour une fois, de faire quelque chose malgré le peu d'entrain qu'elle éprouvait... Peut-être que sa vie toute entière aurait été différente. Mais ce ne fut pas le cas, elle était bien trop entêtée pour cela. Elle racontait n'importe quoi au Pacificateur, sans vraie raison. Elle s'enfonçait dans sa connerie et elle en était consciente. Elle parlait pour ne rien dire, peut-être parce qu'elle se rendait compte que s'entendre parler était quelque chose d'assez jouissif. Par ennui, pour gagner du temps, pour persuader tout le monde qu'elle était bel et bien la personne la plus stupide de Panem.
Voyons le bon côté des choses, il rentra plus ou moins dans le jeu qu'elle s'était lancée à elle-même. Il répondait en adaptant ses capacités intellectuelles à celles de Dolce, qui fut soudainement plus amusée par tout ça. « Je suis sûre qu’ils prendront la lettre d’une hors-la-loi très au sérieux. » One point. Elle-même ne se prenait pas au sérieux, alors les autres... n'en parlons même pas. En particulier le gouvernement et les chefs-psycho-hommes-en-blanc. Elle lui sourit avant qu'il ne lui arrache la cigarette et ne la finisse. Bizarrement, Bambi devint leur sujet de conversation. « Tuée par un chasseur, quelle tristesse. » Elle aurait pu sentir dans le ton qu'il avait employé que quelque chose allait arriver. Elle le sentit d'ailleurs, mais légèrement trop tard. Cette sensation fut brève, remplacée brusquement par un craquement sinistre et une douleur violente dans son poignet. Ses muscles se contractèrent sous l'effet de la douleur, un cri lui échappa. Tentant de ravaler la douleur malgré la boule qui se formait dans sa gorge, son regard se dirigea malgré elle vers son poignet, qui reposait au sol, sa main se trouvant dans un sens peu conventionnel et relativement original. « Il y a toujours des chasseurs dans les forêts. Ce n'est pas prudent de sortir. » C'était assez lointain au départ, puis au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche, Dolce l'entendait plus clairement. C'était sans doute bon signe. Enfin... Ses paroles, elles, étaient clairement de mauvaise augure. « Et alors ? Être une femme ne veut pas dire que vous pouvez faire ce que vous voulez sans être punies. Le châtiment est le même pour tout le monde. » Two points. Elle allait décidément se faire laminer. Cette pensée eut le don de la faire rire intérieurement. Le double-sens était assez amusant, malgré le fait que le verbe "laminer" n'était pas forcément plaisant. Il avait allumé une nouvelle cigarette, mais les choses avaient changé. Dolce réussissait peu à peu à mettre la douleur de côté. Ce n'était pas la première fois qu'elle se cassait quelque chose. Après tout, il n'y avait pas de quoi en faire un drame. Elle se redressa comme elle le put, particulièrement décidée à garder une certaine contenance. Elle était peut-être finalement en train de réaliser que les choses allaient mal tourner. Elle leva les yeux vers lui et soutint son regard, attendant que quelque chose se passe. Elle haussa un sourcil. « Je suis persuadé que tu es une habituée de ce petit manège, pas vrai ? » Elle le fixa du regard, sans répondre. Il y avait quelque chose de ridicule chez lui, elle avait du mal à savoir quoi... Peut-être que c'était elle qui imaginait des choses, qui se faisait des films. Mais derrière son air menaçant, il avait quelque chose de ridicule. Elle contracta tous les muscles de son visage pour s'empêcher de rire. Dolce avait un problème psychologique assez sérieux, et ça commençait sans doute à devenir particulièrement apparent. Un sourire se fraya lentement un chemin sur son visage, alors qu'elle pouffait intérieurement. La lueur dans ses yeux la trahissait. Puis finalement, elle explosa de rire. Ce n'était sans doute pas la réaction conseillée en présence d'un pacificateur qui vous posait de telles questions... Mais elle ne pensait pas à grand-chose. Elle avait définitivement laissé une partie de son cerveau dans la forêt (ou bien l'avait-elle laissée dans le ventre de sa mère ? telle était la question). Elle riait à tel point que les larmes lui montaient aux yeux. Un vrai fou rire, comme elle n'en avait pas eu depuis des années. Vous l'auriez envoyée chez un psy ce jour-là, il l'aurait diagnostiquée gravement atteinte par la stupidité absolue et la folie. Elle se calme peu à peu, tentant de retrouver un rythme respiration normal. « J'ai l'impression qu'on va y passer la nuit. » PEUT-ÊTRE, QUI SAIT ? MÊME PLUS LONGTEMPS QUE CA ! Une foule d'autres pensées aussi étranges traversèrent l'esprit perverti et déjanté de Dolce. Cependant, elle parvint à se calmer. « Pardon » s'excusa-t-elle avec sarcasme, plus par habitude que par vrai désir de se faire pardonner. Il devait sans doute la prendre pour une débile, mais elle n'en avait pas grand chose à foutre. Elle reporte finalement son regard vers lui, attendant qu'il dise quelque chose.
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Hunter Blackbird-Crowley
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△ à Panem depuis le : 13/07/2011
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MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 17:29

Un éclat de rire. Sincère. Joyeux. Je fronçais les sourcils. Je croyais rêver. Était-ce vraiment cette gamine qui riait ? Cette folle qui venait d'éclater de rire suite à mes paroles ? C'était pour cette raison qu'elle n'avait pas bronché pendant de longues minutes pendant que je parlais ? Simplement parce qu'elle tentait de retenir ses éclats de rire ? Je serrai le poing. La rage montait en moi doucement. Pourtant, je devais me calmer. Je devais essayer du moins. Mais rien n'y faisait. Son petit rire se répétait inlassablement dans mon esprit. Elle avait ri. Elle avait ri, elle avait ri putain. C'est l'une des choses que je déteste le plus au monde. Le rire. C'est synonyme de joie, de bonheur. Et cela n'a pas sa place à Panem. Et surtout à ce moment-là. Alors qu'à tout moment, je pouvais décider de lui enlever la vie. Je pouvais lui saisir la tête et frapper cette dernière au sol jusqu'à son crâne se brise. Je pouvais sortir mon couteau et le faire rouler sur sa gorge. Je pouvais la frapper jusqu'à ce que ses os et ses organes internes lâchent les uns après les autres. J'avais pouvoir de vie ou de mort sur cette dernière. Et elle, elle riait. Elle riait face au danger. Comme la pire des idiotes.

« Pardon » Un sourire étira mes lèvres. Pardon. C’était tout ce qu’elle avait à dire ? C’était grotesque. Cette fille n’était qu’une plaie, un cafard qui ne méritait que d’être écrasé. Elle jouait la grande fille, alors qu’au fond, elle se pissait dessus. Ou du moins, elle n’allait pas tarder. Un tel comportement ne pouvait être toléré. La demoiselle se fichait clairement d’un représentant de l’autorité. Un tel comportement ne pouvait pas rester impuni. « Je t’en prie. » dis-je, toujours mon sourire aux lèvres. Si elle savait ce qui l’attendait. Si elle savait … elle n’aurait jamais ri. Jamais. La moisson aurait lieu la semaine suivante, et elle pourrait s’estimer heureuse si elle pouvait s’y rendre en tenant sur ces deux jambes. J’inclinais légèrement la tête, fixant la demoiselle du regard de longues minutes. Par où commencer ? Ses jambes ? Histoire qu’elle ne puisse pas s’échapper de cette forêt de son plein gré et qu’elle soit obligée de compter sur quelqu’un pour la sortir d’ici ? Ses mains, afin qu’elle ne puisse plus effectuer le moindre petit geste quotidien ? Son visage … afin que je laisse une marque de mon passage dans le district. Afin que ces co-citoyens réalisent que personne n’est à l’abri, pas même les demoiselles aux visages de poupées. Je fis craquer mes doigts, tourner ma cheville sur le sol, avant d’envoyer brusquement mon pied s’abattre sur la mâchoire de la jeune femme, clouant cette dernière au sol par la même occasion grâce à la violence du choc. Je me laissais tomber au sol, à genoux, avant de prendre la demoiselle par la gorge et lui relever la tête. « Tu rigoles plus ? » dis-je, mimant une moue des plus peinées. Elle m'avait poussé à bout et elle allait en payer le prix. De ma main libre, j'essuyais d'un revers de main le sang coulant sur son menton, j'ouvris ses lèvres à l'aide de mes doigts, saisissant l'un de ses dents avec mes doigts, avant d'arracher celle violemment, faisant gicler quelques gouttes de sang. Sa mâchoire avait été fragilisée par mon coup de pied, et certaines de ses dents ne tenaient plus que grâce à un nerf dans sa gencive. J'enfonçais alors la dent dans sa gorge, risquant au passage d'être mordu, mais qu'importe. Je renfermais sa bouche, maintenant ma main sur sa mâchoire pour l'empêcher de l'ouvrir, basculer sa tête en arrière afin qu'elle avale sa propre dent. « Alors ? Tu n'arrives plus à rire ? Quelque chose te dérange ? » Et cette fois-ci, c'était à moi de rire franchement, comme elle l'avait fait quelques instants plus tôt. J'étais lancée. Enfin. Au diable mes bonnes résolutions, j'étais prêt à tuer cette fille. Dès l'instant où elle avait laissé échapper ce rire d'entre ses livres, la haine s'était emparée de moi. Je retrouvais le bon vieux Hunter, celui qui s'en fichait des autres, celui qui ne faisait d'exceptions pour personne, celui qui tuait les personnes qu'il désirait, avec ou sans raison. Et elle allait y passer. Qu'importe ce que j'avais pu me dire quelques instants auparavant, cette fille ne quitterait jamais la forêt. Elle finirait manger par les vers, ou alors, avec un peu de chance, par un renard. Personne ne viendrait la chercher, pas ici. Elle allait pourrir comme un rat.

Mais avant que son coeur ne cesse de battre, j'allais m'amuser. Et cette fois-ci, plus de blabla. J'allais entrer dans le vif du sujet, pour son plus grand malheur. C'en était fini de cette jolie blonde. Les prochaines minutes allaient être les pires de sa vie, et ce grâce à moi. Je lui laissais quelques secondes de répit, le temps que sa dent se fraie un chemin jusqu'à son estomac. Au pire, elle vomirait, qu'importe, je lui traînerais la tête dedans, c'était bien tout ce qu'elle méritait. Je reportais mon attention sur la demoiselle, passant en revue la position dans laquelle elle se trouvait. Cherchant un endroit où frapper. Un endroit sensible. Mon regard se posa sur sa main qui bougeait légèrement. Tentative d'attraper quelque chose ou simple réaction des nerfs, je m'en fichais comme de mon premier meurtre. Avançant doucement vers elle, faisant glisser mes bottes dans le feuillage et la terre, je m'arrêtais à quelques millimètres de sa main. Et, avec un sourire sadique aux lèvres, ma botte quitta la terre et vint s'écraser doucement sur sa main. Je tournais mon pied plusieurs fois, en quelques rotations, pour m'assurer que ces os se brisent comme il se doit. « J'espère que tu ne seras pas tirée au sort la semaine prochaine. Ce serait dommage que tu ne puisses pas te servir de ta main. » Je lui tournais autour tel un vautour, passant d'un côté à l'autre. Et, forcément, j'écrasais sa deuxième main. « Rectification : de tes mains. » Nouveau sourire. Elle n'avait eu que ce qu'elle méritait.
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MessageSujet: Re: DOLTER — what if they break everything you built ?   DOLTER — what if they break everything you built ? Icon_minitimeSam 20 Oct - 14:50

(HJ - Je suis désolée, c'est pourri, et ça fait rien avancer, alors je me disais qu'on pourrait essayer de conclure dans les prochains posts DOLTER — what if they break everything you built ? 1366640713 )


DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113737139970DOLTER — what if they break everything you built ? 120527113615403277
Il n'avait pas l'air d’apprécier. Définitivement pas. Dolce tentait de se calmer, mais c'était plutôt difficile face au visage fermé du pacificateur, ses muscles faciaux semblaient si contracté qu'on aurait dit qu'il était constipé. Ce qui, dans ses délires puériles, risquait de provoquer un nouvel éclat de rire de la part de Dolce. Le fait était qu'il semblait contenir un tel taux de rage, à cet instant, que la jeune fille n'aurait pas été étonnée de le voir lâcher une petite goutte dans son slip (kangourou sans aucun doute). Elle était incapable de s'arrêter, et le pacificateur lui semblait plutôt frustré. Il devait pourtant y avoir une part de nervosité dans son rire, bien enfouie quelque part... Ce n'était pas la première fois qu'elle éclatait de rire alors qu'elle n'aurait vraiment pas du. Une fois calmée, elle s'excusa avec cynisme. Elle vit un sourire se dessiner sur les lèvres de l'homme. Elle le lui rendit, se doutant bien que ça n'avait rien de bon. Mais elle ne réfléchissait pas vraiment, elle était ailleurs, elle réagissait sans penser. C'était stupide, irréfléchi. C'était sans doute la raison pour laquelle tout ce qu'elle entreprenait n'aboutissait pas. Elle n'avait pas vraiment de contrôle sur elle-même, ne pensait pas aux conséquences. Quand elle voulait frapper, elle frappait et sa vie sociale en prenait un coup. Quand elle voulait rire, elle le faisait, même si c'était totalement inapproprié et stupide. Après tout, elle était stupide, il fallait bien que ça se reflète sur son comportement. Soudain, quelque chose de relativement dur vint s'écraser sur son visage. Elle sentit son cou se tordre sous l'impact, puis sa joue alla toucher la terre humide. Elle ne pensait plus à grand chose à ce moment-là. C'était allé vite, et il lui fallut un moment pour comprendre ce qui s'était passé. Ce ne fut qu'à partir de là qu'elle sentit la douleur qui venait d'éclater aux alentours de sa mâchoire. Comme un bon coup de poing, en pire. Plus vif, et ça se diffusait. Jusqu'à ses épaules, dans son crane. Elle avait l'étrange sensation que quelque chose n'était plus tout à fait à sa place. Mais elle n'eut pas le temps de faire un état des lieux digne de ce nom avant qu'il ne s'agenouille près d'elle. « Tu rigoles plus ? » Elle aurait voulu. Elle aurait vraiment voulu. Mais quelque chose l'en empêchait, comme si ses muscles n'étaient plus reliés aux différentes parties de son visage. C'était plutôt ça, à vrai dire. Ses os se baladaient sous sa peau, plus rien ne tenait en place... Du moins, c'était l'impression qu'elle avait. Elle ne sentit même pas la main qui essuyait le sang de son menton, et lorsqu'il enfonça sa main dans sa bouche, elle voulut refermer ses dents sur sa main. Elle y mit toute sa force, elle tenta, mais rien ne suivit. Comme si la connexion entre son cerveau et son visage n'était plus tout à fait opérationnelle. Une douleur qu'elle ne sentit que plus tard suivit (à vrai dire, le coup de pied et l'état de sa mâchoire avaient eu un effet anesthésiant, si on veut). Sa gorge se remplit de sang qu'elle tenta malgré tout d'avaler, faute de pouvoir le cracher. L'effet de froid qui vint frapper sa gencive lui fit plisser les yeux. Et bientôt, elle se retrouva à avaler sa propre dent. « Alors ? Tu n'arrives plus à rire ? Quelque chose te dérange ? » L'avantage, c'était que quelques heures plus tard, elle pourrait peut-être récupérer sa dent et la garder en souvenir. La dent descendit lentement dans son œsophage, difficilement cependant... Et lorsqu'il retira sa main des lèvres de la jeune fille, elle se pencha en avant, instinctivement, et cracha du sang sur le sol terreux de la forêt. Son visage était couvert de liquide chaud, rougeâtre, même noir. C'était noir. Peut-être à cause de la nuit. Une goutte vint se loger dans son œil. Elle voyait trouble, puis tout autour d'elle devint flou et rouge. Elle tentait de reprendre son souffle, de calmer les battement de son cœur. Il était toujours là, à côté d'elle, planté, à attendre. Il ne partirait pas. Elle devait s'appuyer sur ses deux mains pour ne pas tomber à terre, sa tête était devenue lourde, comme si on tapait sur son crâne avec une massue. Sa main gauche tremblait, c'était nerveux. Puis elle arrêta de bouger lorsqu'une chaussure vint l'aplatir. Dolce poussa un grognement de douleur. Le bruit des os brisés se répercuta plusieurs fois dans sa tête, comme un écho. « J'espère que tu ne seras pas tirée au sort la semaine prochaine. Ce serait dommage que tu ne puisses pas te servir de ta main. » C'était drôle. Dolce... qui justement comptait se porter volontaire pour cette moisson. Peut-être que le destin ne voulait pas qu'elle participe à ces jeux, après tout. Elle qui avait toujours pensé que c'était fait pour elle, pour la première fois depuis des mois, elle se mit à considérer le fait que monter sur cette estrade n'était pas un bon plan pour l'avenir. Et pourtant, elle détestait revenir en arrière sur ses décisions. Il marquait tout de même un point : elle n'irait pas loin avec une main en petits morceaux. Elle eut un rire, bref, soufflé. Lui, il bougeait. Puis son pied vint s'écraser sur la main droite de Dolce. « Rectification : de tes mains. » La douleur se répandit dans son bras, et il lui fallut de longues secondes avant de pouvoir penser à autre chose que ce qu'elle éprouvait. Ce mec était un malade mental. On internait des gens pour moins que ça... Si elle n'avait pas été clouée au sol, elle lui aurait sauté à la gorge, et aurait sans doute essayé de lui arracher l’œsophage avec les dents, histoire de pouvoir s'amuser par la suite à rentrer ses doigts dans sa bouche et à les faire sortir par le cou. Mais elle n'avait même pas la force de se lever. Elle réussit à se tourner, histoire de faire face à l'autre psychopathe plutôt qu'à l'herbe rougeoyante et aux feuilles mortes. Elle leva ses yeux verts, le regardant droit dans les yeux. Il n'était pas vraiment grand, il n'était pas baraqué non plus. A vrai dire, il n'avait rien de vraiment impressionnant. Mais, il y avait tout de même ce quelque chose, et Dolce était presque sûre que c'était dans son visage. Comme un petit chien malade maltraité pendant des années, devenu sauvage, agressif. Rien de spéciale à première vue, et pourtant. Il avait surement été entrainé durement, il devait avoir de l'expérience aussi. Elle cherchait à comprendre, à savoir comment il fonctionnait. A le cerner. C'était difficile. Mais elle savait que pour s'en tirer, la clé résidait là-dedans. C'était le cas pour beaucoup de personnes, il suffisait de trouver le truc. Il devait bien avoir un point faible. Tout le monde en avait un.
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