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 'cause we were born to die

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MessageSujet: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeSam 19 Mai - 22:16

'cause we were born to die

Dès que la Moisson avait pris fin, je m’étais éclipsée. Je voulais voir Adrayan en fait mais je me doutais qu’il allait d’abord retourner auprès de sa famille, comme moi je suis retournée auprès de Silk. Mon frère m’a longtemps pris dans ses bras, lui, comme moi, pensait que cette année je n’y réchapperais pas mais si, j’avais eu la chance nécessaire. Mais une autre fille n’avait pas eu cette chance et comme toujours le poids de la mort d’un autre tribut me pesait déjà sur les épaules alors que je n’y pouvais rien, je n’y pouvais strictement rien si ils mourraient tous. Finalement mon frère me lâcha et me demanda de ne pas rentrer trop tard à la maison au risque de faire s’inquiéter notre pauvre mère. Elle était venue bien sur, tout le monde était obligé de venir assister à la Moisson, mais ce jour spécial faisait qu’elle s’inquiétait bien plus pour nous. Elle s’imaginait beaucoup de choses, que le tribut féminine se serait enfuie et qu’on doive refaire une Moisson, ou d’autre trucs du genre.
Finalement je me rendis au fleuve et m’installai sur le sol, toute proche de l’eau. Je portais encore ma robe blanche de la Moisson mais je me fichais un peu de la salir, dans le district nous savions comment retirer les tâches des vêtements aussi bien que nous savions les coudre. C’était notre spécialité après tout. Je regardai un instant mon reflet dans l’eau du fleuve, il était troublée a cause de l’eau qui s’enfuyait toujours plus loin, le fleuve allait au delà du district et prenait sa source dans un autre district également. Je levai une main vers mon visage et retirai les barrettes qui retenaient mes cheveux, je n’aimais pas avoir les cheveux attachés, j’aimais les sentir libre autour de moi et ils ne me gênaient jamais quand je faisais quelque chose, j’avais l’habitude de les avoir dans les yeux. Je rangeai ensuite les barrettes dans une des deux poches de ma robe. C’était une robe très simple, elle n’avait pas de dentelle, pas de motifs, pas même de coupe particulière. C’était une bête robe et je la trouvais déjà magnifique. C’était tout ce que ma mère avait su m’offrir avant la Moisson et je trouvais déjà ça exceptionnel. Car pour nous, ça l’était.
Au bout d’un moment, j’entendis des bruits de pas venir vers moi et je tournai la tête vers le nouveau venu, je reconnus alors Adrayan et me levai d’un bond avant de me jeter dans ses bras, il ne s’y attendrait surement pas mais c’était la première fois que j’avais eu aussi peur pour quelqu’un d’autre que mon frère. Je l’avais rencontré peu après la dernière Moisson et donc je n’avais jamais eu l’opportunité d’avoir la frousse à ce point. Ce dont je me serais d’ailleurs bien passée. Je le serai fort contre moi, comme pour me convaincre qu’il était bel et bien là et pas dans l’hôtel de ville en compagnie de cette Lily. « Je suis si soulagée que ce ne soit pas toi. » dis-je finalement avant de le lâcher. Cependant je gardai mes mains dans son coup, j’avais du mal désormais à le lâcher. Je me disais que aujourd’hui j’aurais pu partir dans l’arène sans jamais lui avoir parlé de ce que je ressentais pour lui et que, peut être, c’était une grave erreur. Finalement, à contrecœur, je retirai mes mains et les laissai pendre de chaque cotés de mon corps. Il ne restait plus qu’un an, une Moisson pour lui et s’en serait finit. Deux pour moi. Cette année encore je prendrai 3 tesserae et mon nom se trouverait 4 fois de plus dans l’urne, l’année prochaine. Tant pis, je dois nourrir les miens. Et puis à quoi bon penser à ça maintenant, avec les rebelles qui se font de plus en plus présents, peut être que nous n’aurons plus de Hunger Games d’ici à l’année prochaine…
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeDim 20 Mai - 14:01

    « I like to keep some things to myself, I like to keep my issues strong. It’s always darkest before the dawn. »

La Moisson venait de s’achever, tous les potentiels tributs ayant obtenu un sursis pour une année de plus allaient rejoindre leurs parents. La place centrale ne mit pas longtemps avant d’être complétement vide. Allant voir mes parents, conscient qu’il me fallait encore rassurer ma mère, je retournais chez nous ma génitrice pendue à mon bras. Une fois caché aux yeux de tous, elle me serra dans ses bras donnant l’impression de ne jamais vouloir me lâcher comme si je risquais de disparaître à tout instant. Mon père m’avait fait une tape sur l’épaule avant d’aller s’enfermer dans notre arrière-boutique, certainement pour travailler. Pris entre deux eaux, entre l’épanchement sentimental de ma mère et la retenue de mon père, j’avais l’impression de suffoquer. Une année encore j’avais échappé à ces jeux de morts sanglant et inhumain. Sans prendre la peine de me changer, j’annonçais à ma mère que je sortais, que j’avais besoin de prendre l’air. Mon père n’avait pas à savoir où j’allais, de toute manière il n’aurait pas cautionné ce besoin irréductible que j’avais d’aller retrouver Velvet. Une fois en dehors, je me dirigeais vers les plaines en courant, j’étais prêt à vérifier chaque centimètre carré du district pour la retrouver. Il n’y avait pas un chat à l’horizon, chaque famille profitait de la présence de leurs enfants, alors que deux familles avaient le cœur aux larmes se demandant ce qu’elles avaient bien pu faire pour mériter cela. Arrivant aux plaines, je n’aperçus pas Velvet, repartant en sens inverse, je me remettais à courir, l’air entrant vivement dans mes poumons. Je me sentais bien, j’avais frôlé le pire, une année encore, mais j’étais là, toujours. Pensant que mon amie s’était certainement rendue au fleuve, endroit plus beau que les industries crasseuses qui caractérisaient notre district, je m’arrêtais de courir une fois à proximité. Balayant le bord du fleuve du regard, je n’eu aucun mal à repérer sa silhouette. La jeune femme était assise toujours vêtue de la robe qu’elle avait lors de la Moisson. Rien que ça, la voir de loin, me soulageait. Je n’avais pas rêvé, elle était bien là, saine et sauf, loin du Capitole et de ses Jeux. Passant rapidement le plat de ma main sur ma chemise pour un peu la défroisser, je prenais une grande inspiration avant de me remettre à marcher. Je ne savais pas trop bien quoi lui dire, j’avais eu peur, très peur pour elle et la savoir-là était un soulagement. Mais, maintenant que je l’avais presque perdue une fois, il m’était encore plus dur d’ignorer ce que je ressentais au fond de moi, ce que je tentais de cacher vainement. A peine à quelques mètres d’elle, je d’eu faire du bruit car la belle se retourna vivement vers moi. Me figeant sur place, je la vis se lever avant qu’elle ne se jette sur moi, ses bras s’enroulant autour de mon cou alors que les miens pendaient mollement le long de mes flancs. Me reprenant après quelques instants, je passais mes bras autour de sa taille profitant de cet instant aussi éphémère qu’improbable. Ses cheveux venaient frôler mon visage alors que je sentais son menton à la hauteur de mon épaule, son souffle traversait sans mal le tissus léger de ma chemise alors qu’elle se mettait à parler : « Je suis si soulagée que ce ne soit pas toi. » Un mince sourire vint étirer mes lèvres alors que je me flattais d’avoir été dans ses pensées alors qu’on tirait le nom du tribut masculin. Si seulement elle savait qu’elle avait été le centre des miennes alors qu’on jouait son destin. Lorsqu’elle se détacha de moi, je plantais mes yeux dans les siens ses mains chaudes et douces restant quelques secondes encore posés dans mon cou. « Je t’avais dit que tout irait bien. » Conservant mon léger sourire, j’avais besoin de lui dire, de lui expliquer d’une manière ou d’une autre que j’avais été terrifié à l’idée de la voir partie. Il fallait que je trouve les mots et déjà ses mains retombaient mollement le long de son corps alors que j’étais incapable de faire autre chose que me perdre dans ses yeux. Détournant finalement le regard, j’attrapais ses mains tout en craignant d’être repoussé avant de dire mes yeux posés sur nos mains entrelacées : « Je faisais quand même moins le malin quand le premier nom a été tiré… j’aurais pas supporter de te voir partir. »
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeDim 20 Mai - 20:02

Finalement, alors que je suis dans ses bras, je sens ses bras s’enrouler autour de ma taille et me serrer contre lui comme je le serrais contre moi. Comme si on essayait mutuellement de se convaincre que le danger était passé. Et il l’était, le Capitole ne nous tuerait pas dans l’arène, pas cette année. Finalement je l’avais lâché, parce que être si proche de lui me frustrait en même temps que ça me remplissait de joie. Je n’avais pas le droit de me comporter comme ça avec lui, nous n’étions que des amis, j’étais qu’une jeune fille farouche qui avait attiré son attention en essayant de voler dans sa maison. Cependant j’avais gardé mes mains dans sa nuque, je ne me sentais pas encore vraiment prête à le lâcher et c’est à ce moment-là qu’il me répondit « Je t’avais dit que tout irait bien. » Je souris en le lâchant, mes mains retombant mollement le long de mes flancs. « Oui, pour nous, tout s’est bien passé. » dis-je alors je haussant les épaules. C’était plus fort que moi, même si je ne les connaissais pas, je pensais aux tributs de cette année. Je les imaginais dire au revoir a leurs familles et peut être même une personne particulière, celle que j’espérais un jour être pour Adrayan, la personne pour laquelle ils se bâteraient avec plus d’ardeur dans l’arène. Adrayan attrapa alors mes mains, par reflex je faillis les retirer des siennes mais n’en fis finalement rien, j’étais trop contente de le voir là a mes cotés près de ce fleuve. Même si notre district était dégoutant et puant, même si la pauvreté était une réalité frappante chez nous, je le préférais ici que dans l’hôtel de ville et, plus tard, dans l’arène. « Je faisais quand même moins le malin quand le premier nom a été tiré… j’aurais pas supporter de te voir partir. » Mon cœur manqua un battement quand je l’entendis dire ça et je levai les yeux vers lui. Cela voulait-il dire qu’il s’était inquiété autant que je m’étais inquiété ? Oui, je crois que c’est exactement ce que ça voulait dire et je mourrais d’envie de lui dire tout ce qu’il était pour moi, bien plus qu’un ami. J’ouvris la bouche quelques secondes sans savoir quoi dire et la refermai en fronçant les sourcils. Qu’est-ce que j’allais répondre à ça ? Finalement je baissai a nouveau les yeux sur nos mains liées, j’avais passé mes doigts entre les siens, je lui signifiais plus par mes gestes spontanés que par ma parole que je tenais à lui plus que je pouvais tenir a un simple ami. « Je serais revenue… » Dis-je en levant les yeux, déterminée. C’était presque une promesse au cas où, l’année prochaine, je serais tirée au sort. « Je serais revenue pour… Ma famille bien sur, et… pour toi. » Dis-je en rougissant à moitié, je lâchai finalement ses mains et me tournai vers le fleuve, dos à lui. Je ne voulais pas qu’il me voit gênée comme ça de lui dire ça, parce qu’au final j’avais toujours eu peur de sa réaction.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeMar 22 Mai - 16:29

« Oui, pour nous, tout s’est bien passé. » Cette remarque amer me restait en travers de la gorge. Oui, pour nous ça c’était bien passé. Oui, on avait eu droit à un sursis, on était encore sain et sauf, mais pour les autres. Pour nos deux tributs c’était une autre histoire. Je les imaginais bien perdu dans l’hôtel de ville à ne pas savoir que faire, ni comment réagir. Quelle réaction est la bonne lorsqu’on est tiré au sort ? Faut-il être calme, se laisser aller docilement à son sort ou alors essayer de réagir, exploser ? Je n’en avais pas la moindre idée, j’avais vu des gens partir, beaucoup d’adolescent, pour ne jamais revenir, mais je n’avais jamais su ce qu’ils ressentaient. Mes mains serrant délicatement les siennes, je lui disais, luttant contre la gêne qui grandissait en moi, ce que je pensais, ce que j’avais pensé en attendant l’instant fatidique où le tribut féminin allait être désigné. Je n’osais pas la regarder en face, j’avais peur de sa réaction, est-ce que j’avais le droit de m’inquiéter autant pour elle ? Je n’en avais pas la moindre idée, c’est pourquoi, mes yeux posés sur nos doigts entrelacés j’étais soulagé de ne pas la voir se reculer. Sa réaction, ses doigts s’entrelaçant avec les miens, bien que minime signifiait beaucoup pour moi. Lorsqu’on est habitué à la distance, l’indifférence on se contente d’un peu, surtout si ce peu peut signifier beaucoup. « Je serais revenue… » Relevant les yeux vers elle, je n’avais pas grand-chose à ajouter face à sa détermination. On pouvait voir dans l’éclat de ses yeux qu’elle ne mentait pas. Elle y croyait sincèrement et moi je ne préférais pas imaginer la possibilité d’elle s’en allant pour les Jeux. Avoir vécu ça une fois m’avait terrorisé, me dire que ça recommencerait dès l’année prochaine me glaçait. « Je serais revenue pour… Ma famille bien sur, et… pour toi. » Un léger sourire étira mes lèvres alors que Velvet se retournait vers le fleuve. Je croyais avoir aperçu une rougeur sur ses joues, mais je n’étais pas sûr d’avoir bien vu. Il n’empêchait que les propos qu’elle venait de tenir m’avait plu. Laissant mes yeux glisser dans sa nuque, je finissais par répondre en faisant un pas pour me retrouver à sa hauteur : « Moi aussi… Sans hésiter, je me battrais pour toi. » Je ne lui jetais pas un regard pas habitué à ce genre de déclaration presque impudique. Conservant un mince sourire, je me baissais pour attraper une pierre au sol avant de la lancer de toutes mes forces. Bien sûr, si j’avais à aller dans l’arène, je me battrais deux fois plus durement pour elle, mes chances de survies n’en seraient pas doublées pour autant. Au fond, ça n’était pas ça le plus important, le tout c’était de garder espoir. De ce dire que si ça arrivait on serait différent, plus fort, plus performant, plus capable de s’en sortir vivant. « J’espère qu’on aura pas encore à vivre ça. J’espère que les rebelles auront agi d’ici là et puis… » Posant mes yeux sur le fleuve où l’eau s’écoulait paisiblement, filant sans demander son reste, libre, indompté et non soumise à la terreur qu’on ressentait tout aussi. « Puis, pourquoi pas les aider. » J’y avais songé, plusieurs fois, même si ça n’avait jamais été sérieux. Mais voila, plus le temps passait, plus cette idée s’inscrivait sous mon crâne.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeVen 25 Mai - 23:03

Le jeune homme était dans mon dos et je sentais son regard sur moi. Je me disais qu’il se demandait surement pourquoi j’agissais comme ça. La peur que les Jeux m’avaient procurée était encore ancrée dans la moindre parcelle de mon corps, j’avais eu tellement peur de le perdre en n’ayant rien dit que là mes paroles semblaient vouloir aller plus vite que ma raison, sortant de ma bouche avant même que j’ai pu les retenir. « Moi aussi… Sans hésiter, je me battrais pour toi. » Dit-il enfin. Je sentis un frisson parcourir mon échine en l’écoutant et je passai mes dents sur ma lèvre inférieur, la sensation était incroyablement agréable et il n’avait fait que parler, il ne m’avait même pas touché. Pourtant l’idée même qu’il devait un jour se battre me révulsait, même si c’était pour la cause rebelle j’aurais toujours cette peur au creux de l’estomac, la peur qu’il en revienne pas. Encore une fois je ressentis un frisson dans la nuque et je secouai doucement la tête pour chasser cette idée. Si nous rejoignions les rebelles je voulais que ce soit après une décision murement réfléchie. Silk ne viendrait jamais mais je ne pouvais plus l’écouter bien docilement alors que la peur avait été si présente aujourd’hui. Alors qu’il se mourrait peu à peu de la faim et du travail, comme notre père. Du coin de l’œil je le vis se pencher et je tournai donc la tête vers lui pour voir ce qu’il faisait. Il ramassa une pierre qu’il lança au loin de toute ses forces. Longtemps, mon regard resta posé sur cet endroit où la pierre était tombée, point imprécis où la chute de cette pierre avait chamboulé un instant paisible de la nature. Un peu comme la Moisson dans nos vies, sauf que nos vies étaient loin d’être paisibles. « J’espère qu’on aura pas encore à vivre ça. J’espère que les rebelles auront agi d’ici là et puis… » Je hochai la tête en posant mon regard sur lui, timidement mes doigts trouvèrent sa main et s’enroulèrent autour des siens. J’avais besoin de lui, de savoir qu’il était encore là près de moi et qu’il n’était pas une illusion. J’en avais besoin plus que n’importe quoi d’autre. « Puis, pourquoi pas les aider. » dit-il ensuite. Je fronçai les sourcils et reportai mon regard sur le fleuve. « Je… Oui. Pourquoi pas. » je levai a nouveau la tête vers lui. « Je devrai abandonner Silk et ma mère mais j’aurai moins de scrupule si il reste avec elle. » Il s’occupera d’elle et elle n’aura jamais à savoir si je meurs pendant la révolte. C’est sans doute mieux pour elle que de me voir partir aux Jeux. En cet instant de toute manière j’irai là ou ira Adrayan. Encore une fois la peur de le perdre m’a remise les idées en place et m’a faite prendre conscience qu’il est plus important pour moi que je voulais bien le croire avant. « Tu serais prêt à quitter le district ? Tes patients… » Dis-je avec une petite grimace, je ne le voyais pas les abandonner mais que faire alors ? Il devait convaincre son père d’aider plus de gens. Si seulement il y arrivait.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeSam 26 Mai - 11:02

C’est simple de troubler le courant paisible de la nature. Lancer une pierre, faite du bruit. Perturber le Capitole, briser les fondements du régime, il s’agissait là d’une toute autre histoire. Aucune pierre ne serait assez grosse, aucun bruit ne serait assez fort. L’idée de rejoindre les rebelles n’était pas nouvelle pour moi, elle avait toujours été là, dans un recoin de ma tête à attendre le bon moment pour éclater au grand jour. Ce moment est-ce aujourd’hui ? Alors que j’énonce mes espoirs à haute voix, je sentis la main de Velvet frôler ma main avant que nos doigts ne s’entremêle, presque naturellement. Mes yeux posés sur le fleuve, j’avais besoin de dire la fin de ma phrase, de dire tout haut ce que je pensais de plus en plus fort tout bas. Moi, aider la rébellion, ça paraissait fou comme ça, mais l’idée était là, tenace et pas prête à s’en aller. « Je… Oui. Pourquoi pas. » C’était simple de se l’imaginer, de songer partir sans regarder en arrière, mais dans les faits il y avait bien trop de choses qui nous rattachaient à nos terres du huit. Malgré la puanteur des usines, malgré la mort qui semblait trainer partout, malgré la Moisson, malgré le Capitole et ses répressions. Posant mes yeux sur Velvet, la jeune femme planta son regard dans le mien tout en se remettant à parler. « Je devrai abandonner Silk et ma mère mais j’aurai moins de scrupule si il reste avec elle. » Silencieux, mes yeux plantés dans les siens je savais qu’elle le pensait sincèrement. Je savais qu’elle pensait vraiment ses mots, mais j’avais du mal. Je la voyais mal laisser sa mère et son frère derrière elle. Bien sûr, mon cas était différent, je n’avais pas eu relation enviable avec mon père et ma mère comprendrait certainement. Je pourrais partir le cœur léger avec Velvet, ou en tout cas je le croyais. Toutefois, la jeune femme ne pourrait pas partir le cœur léger avec moi, elle laisserait une famille qui comptait véritablement à ses yeux et on perd déjà assez de chose jours après jours pour commencer à nous faire nous même du mal. « Tu serais prêt à quitter le district ? Tes patients… » Un sourire triste aux lèvres, je ne savais pas quoi dire. Choisir ça signifiait abandonner les uns ou abandonner un idéal. Je ne savais pas ce qui en valait le plus la peine, puis la peur était toujours là, celle de faire un mauvais choix. « Je ne sais pas. Où est-ce que je serais le plus utile ? Ici ou au côté des rebelles, je me le demande. » Je ne pouvais décemment pas laisser les patients agonissant dont je tentais d’adoucir les jours. Il y avait beaucoup de chose à faire ici, beaucoup trop pour moi seul. Partir, c’était les abandonner, les laisser à eux-mêmes sans personne pour les aider. Ca n’était pas mon père qui allait leur donner l’aumône, alors si je ne le faisais pas, qui le ferait ? « J’ai l’impression que rien ne changera… J’ai qu’à continuer à donner le mieux de moi puis… espérer. » Espérer qu’elle ne soit pas tirer au sort, que les choses vont s’améliorer rien qu’avec le peu que je pouvais faire. Mais j’avais envie de plus, besoin de faire plus. Besoin d’avoir l’impression que je pouvais faire bouger les choses et accélérer la chute du Capitole, j’avais besoin de ça même si déjà, à ma façon, je luttais un peu. Je luttais contre la mort, bien qu’au final cette dernière était toujours la plus forte, à l’image du Capitole qui n’avait jamais cessé de gagner ces dernières années.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeLun 25 Juin - 11:03

Adrayan faisait toujours tous pour ses patients du district huit. Il n’allait pas les abandonner comme ça et je me demandais si il était plus utile ici ou au treize alors qu’ils ont surement une panoplie de médecin. Vraiment je me posais la question, j’avais pas envie de partir et de le voir regretter. Et il se posait surement la question lui aussi. « Je ne sais pas. Où est-ce que je serais le plus utile ? Ici ou au côté des rebelles, je me le demande. » Le regard toujours planté dans le sien, je finis par détourner les yeux pour les poser sur le fleuve, devant nous. Je hausse les épaules, il se posait donc la question. C’était logique qu’il se la pose, j’aurais trouvé ça bizarre que ce ne soit pas le cas en fait. « Je ne sais pas répondre pour toi, Adrayan, j’aimerais mais… J’en sais rien. » je dis alors simplement, je lève à nouveau les yeux vers lui. On pourrait vraiment le faire, partir, laisser ma famille et ses patients derrière nous. Je serais suffisamment heureuse avec lui mais laisser Silk… Ce serait trop dur. Il faudrait qu’on le prenne avec nous, je savais qu’Adrayan serait d’accord mais le principal intéressé lui, ne le serait pas. Il ne voyait pas que notre mère était condamnée. Qu’elle reste ici ou pas, elle ne pourrait plus vivre comme ça très longtemps. Elle a perdu sa jumelle et puis son mari, c’était trop dur pour elle, de plus elle ne mangeait presque plus, de peur de nous priver et de nous voir mourir comme notre père. Le capitole se fichait de nous, alors pourquoi se priver d’une rébellion ?« J’ai l’impression que rien ne changera… J’ai qu’à continuer à donner le mieux de moi puis… espérer. » Il perdait espoir, même si son dernier mot c’était espérer, je sentais bien qu’il n’espérait plus autant qu’avant. La peur de la Moisson nous avait encore foutu le moral à zéro, je soupire et lui prend la main. « Ca va changer, un jour ça changera. » J’en étais pas sure, mais je voulais qu’il se sente mieux, d’habitude c’était lui l’optimiste, pas moi. Mais j’avais l’impression qu’il avait besoin d’entendre ça. Finalement je tire un peu sur sa main pour qu’il se tourne vers moi. « Je te le promets, ça changera. » je souffle en m’approchant de lui avant de me mettre sur la pointe des pieds pour poser mes lèvres sur les siennes. C’était la première fois que j’embrassais un homme, bien qu’il était jeune c’était comme ça que je voyais Adrayan : un homme. Je ne me voyais pas moi-même comme étant une vraie femme, mais plutôt comme étant une sorte de petite gamine inconsciente. J’espérais qu’il me voit autrement et qu’il ne me rejette pas.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:03

Je n’avais jamais baissé les bras. Je n’avais jamais eu l’occasion de le faire. La vie ici-bas, sous le joug du Capitole, était une lutte permanente, il fallait faire des choix et en assumer les conséquences. Jusqu’à présent j’avais toujours lutté, je n’avais jamais regretté cette lutte incessante même si elle s’éternisait. Toutefois, aujourd’hui spécialement, suite à la moisson j’avais du mal à faire face à l’inanité des choses, de mes actions. « Ca va changer, un jour ça changera. » Hochant la tête, je laissais sa voix me percer afin de chasser les ombres qui semblait s’être agglutinées autour de mes pensées. Je sentis la main de la belle exercer une légère pression sur la mienne tout en me tirant en douceur alors que, tout naturellement, je l’enveloppais du regard en me tournant vers elle. Un léger sourire étira mes lèvres sans démesure pendant que Velvet parlait. « Je te le promets, ça changera. » C’était une vaine promesse, mais c’était une promesse d’une douceur infinie en laquelle je voulais croire. J’avais besoin, aujourd’hui plus que jamais, qu’on ravive en moi une étincelle, un maigre espoir qui pourrait m’animer dans mes prochaines luttes. C’était ce que la belle faisait sans peut-être même s’en rendre compte. Mes yeux attirés par les siens, je remarquais bien que la jeune femme approchait et tant de proximité me troublait. « Vel… » Son prénom mourut dans ma bouche alors que nos visages étaient proches, bien trop proche. Velvet, sur la pointe de ses pieds s’était approché sans une hésitation sous mon regard troublé. Son souffle effleurant mes lèvres manqua de m’achever à cause de mon cœur qui se lança dans une course effrénée. Sans que je ne puisse esquisser le moindre mouvement, ou comprendre ce qui se passait, nos lèvres se rencontrèrent naturellement. D’abord figé, je finissais par fermer les yeux en me laissant aller à l’instant qui était, sans nul doute, plus délicieux que tout ce que j’avais pu vivre jusque-là. Les yeux clos, les battements de mon cœur erratique, j’avais du mal à réaliser ce qui était en train de se passer. J’étais en train d’embrasser ce petit bout de femme, ce brin coriace qu’était Velvet et son caractère bien trempé et je n’aurais jamais pensé pouvoir mérité autant. Lorsque nos lèvres se séparèrent, encore enivrer de l’instant passé, c’est à grand renfort de goulée d’air que je cherchais à remettre de l’ordre dans mes pensées et dans mon cœur qui s’était épris de ses lèvres bien trop rapidement. « Je veux bien te croire… » Un sourire idiot aux lèvres j’avais envie de dire plus, mais j’étais cloué sur place, ma main serrant ma main, mes yeux la dévorant du regard.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeLun 25 Juin - 22:19

Je m’étais doucement approché de lui, je ne lui demandais rien si ce n’est de ne pas me repousser. J’avais cru comprendre que je pouvais faire ça, parce qu’avec ce qu’il avait dit j’avais compris qu’il tenait à moi au moins autant que je tenais à lui. Cependant… « Vel… » Fit-il, je secoue doucement la tête comme pour lui intimer de se taire. Pitié tais-toi, laisse-moi faire ça. Et il se tait, il ne dit plus rien, même si je le vois troublé. Il ne comprend sans doute pas pourquoi je fais ça, mais c’est trop tard car je l’embrasse déjà. J’en ai le souffle coupé, jamais on ne m’avait dit que c’était si bon d’embrasser celui qu’on aime. Mes lèvres trouvent les siennes avec une facilité déconcertante, c’est comme si on était destinés à faire ça, à nous embrasser ici devant ce fleuve après la Moisson. J’espère juste qu’il ne me voit plus comme une petite fille. J’ai peur qu’il me repousse mais il ne le fait pas, il accepte mon baiser. Mieux, il semble l’apprécier autant que moi, mon cœur bat à du deux milles à l’heure et j’en veux plus, encore plus, je m’approche encore, je suis presque collée à lui mais je ne m’en rends pas compte jusqu'à ce que nos lèvres se détachent. C’était magique, plus que ce dont j’aurais pu rêver. « Je veux bien te croire… » Dit-il avec un petit sourire. Je souris aussi comme une idiote, comme une pauvre fille qui vient d’avoir son premier baiser, quoi. Je sens sa main qui sert la mienne, mais je la lâche rapidement pour passer mes bras autour de son cou, je ne l’embrasse plus, je me contente de me blottir contre lui. « Je te suivrai, si tu pars. Et si tu restes je reste. » je souffle, la tête contre son torse. Je ferme les yeux un court instant pour profiter pleinement du moment puis je relève la tête pour le regarder. « Je peux le faire, partir, laisser Silk avec ma mère ou le convaincre. Il viendra si je pars vraiment. » Je veux vraiment qu’on fasse ce qui est bon pour notre pays, et je ne parle pas du gouvernement, je parle des habitants, de ce qui est bon pour eux, pour nous. On ne peut plus rester là sans agir mais je n’ai pas non plus envie de l’obliger à partir, je veux juste qu’il sache qu’au besoin, je suis là. Qu’il n’a pas a se poser la question de si je viendrai avec lui ou pas, il n’a qu’a me dire quand et je serai prête pour partir.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeDim 1 Juil - 23:32

Velvet me troublait, son impétuosité me cloua sur place alors qu’elle prenait d’assaut mes lèvres sans avoir à faire face à une lutte quelconque de ma part. Le cœur à l’arrêt, mon cerveau en ébullition l’instant me sembla trop court. J’avais envie de plus et j’avais bien du mal à me sortir de ce rêve éveillé qu’elle venait de m’offrir. Souriant comme un idiot, je remarquais seulement à quel point la jeune femme s’était collée à moi une fois que mes yeux se posèrent sur elle. Néanmoins, cette proximité nouvelle me semblait naturel, justifié. Lorsqu’elle lâcha ma main, j’eu un peu peur, mais le sourire qui illumina son visage me rassura. La belle blottie contre mon torse, je passais mes bras autour de sa taille. Pour le coup, je me sentais bien, même si la moisson venait de s’achever, même si l’année prochaine pouvait être pareille. Dure, faite de disette et de maladie. J’étais bien et je n’aurais voulu changer quoi que ce soit à cet instant pour rien au monde. « Je te suivrai, si tu pars. Et si tu restes je reste. » Passant mes dents sur ma lèvre inférieur, je fixais l’horizon et le fleuve à nos côtés. C’était paisible. Nous étions paisibles malgré les questions qui me taraudaient. Partir ou rester, un choix tellement dur. Une décision à imposer. Baissant mon visage vers Velvet, je croise son regard qui me fait frémir tout en arborant un sourire léger. « Je peux le faire, partir, laisser Silk avec ma mère ou le convaincre. Il viendra si je pars vraiment. » Hochant la tête, je ne pensais pas qu’il y avait un quelconque besoin de se hâter. Nous n’allions certainement pas partir du jour au lendemain, surtout que j’avais encore du travail à accomplir dans ce district, mon district. Passant ma main dans les cheveux court de Velvet je répondais : « On a encore du temps pour prévoir ça. On pourrait vraiment partir, mais on laisserait trop de choses derrière nous que pour avoir la conscience tranquille. » Bien sûr, je ne pouvais pas sauver le monde d’ici. Je ne pouvais même pas aller à l’encontre de l’avis des Peacekeepers, mais je pouvais garder un espoir. Et, plus j’y pensais, plus ça me semblait logique, je pouvais donner cette espoir, le transmettre. Posant ma main sur la joue de la jeune femme, j’approchais légèrement mon visage du sien, frémissant à l’idée de reconquérir ses lèvres avant de dire : « On va faire ce qu’on peut à notre échelle. C’est déjà un beau dessein. » Mes lèvres se posèrent en douceur sur les siennes alors que fermant les yeux je captais du mieux que je pouvais la douceur de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeSam 14 Juil - 15:29

Tant de questions passaient dans ma tête, des questions auxquelles ils me faudrait des réponses très bientôt mais pour l’instant je n’avais pas envie de penser à ça, j’avais juste envie de profiter de la joie d’être avec Adrayan. La peur que j’avais ressentis lorsque l’hôtesse avait plongé sa main dans la boule en verre des garçons m’avait coupé le souffle, j’avais été littéralement clouée sur place et si j’avais eu une meilleure amie de mon âge, je lui aurais attrapé la main de peur de tomber sous le choc de sa nomination en tant que tribut. Heureusement il en était tout autre, il était désormais sauvé de l’arène pour un an et bien que c’est souvent la dernière année qui est fatale – les tributs ont souvent 18 ans – je pouvais cesser d’avoir peur pendant encore un an. Il passa sa main dans mes cheveux, ce qui suffit à m’apaiser totalement et prononça quelques mots. « On a encore du temps pour prévoir ça. On pourrait vraiment partir, mais on laisserait trop de choses derrière nous que pour avoir la conscience tranquille. » Je lève la tête vers lui, me détachant un peu de son torse. « Je pense… Que tu as raison. » Restons donc ici pour le moment, de toute manière j’avais beau parlé, je me sentais soulagé de ne pas abandonner ma famille à son triste sort. Il posa ensuite sa main sur ma joue, ce qui déclencha un frisson dans tout mon corps, je plonge mon regard dans le sien, souhaitant m’y noyer pour échapper à ce monde mais bien sur, ce n’est pas possible. « On va faire ce qu’on peut à notre échelle. C’est déjà un beau dessein. » Je hoche la tête, doucement, alors qu’il s’empare de mes lèvres à nouveau, je ferme les yeux et m’accroche à sa chemise, qu’il ne me lâche surtout pas je veux que cet instant dure encore et encore, qu’il dure toujours. J’en perds mon souffle un instant et finis par mettre fin à ce baiser, mon visage encore tout proche du sien. « Je veux juste être avec toi. » Je souffle, je me fiche du fait qu’on reste ici ou pas, je pense qu’il va finir par comprendre ce que je veux dire : je n’ai besoin que de lui. Je me suis rendue compte aujourd’hui que sans lui je n’étais rien. La peur de le perdre était tellement immense qu’elle m’a au moins fait prendre conscience de ça.
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MessageSujet: Re: 'cause we were born to die   'cause we were born to die Icon_minitimeDim 15 Juil - 23:51

Vivant au huit depuis toujours, je savais à quel point nous n’avions pas de chance. Nous n’étions pas un district riche, le travail dans les usines était pénible et ingrat. Beaucoup d’enfants mourraient de faim, beaucoup de familles se tuaient au travail sans jamais seulement voir une amélioration. La vie n’était pas des plus douces ici perdu entre les odeurs nauséabondes des usines et la misère qui semblait s’infiltrer partout. Partir, c’était s’enfuir de ce monde-là, mais c’était aussi abandonner trop de chose derrière nous. Partir c’était échapper à la misère, mais c’était aussi se blesser. « Je pense… Que tu as raison. » Nous avions tout notre temps pour y songer, enfin une année. Ça peut être très long une année, surtout lorsqu’on cherche de quoi manger, lorsqu’on se bat contre la mort. Embrassant à nouveau la jeune femme, je sentais de légers frissons parcourir mon échine. L’estomac en vrac, le cœur noué, je pressais mes lèvres contre celles de la belle avec toujours plus d’envie jusqu’à ce qu’elle ne rompe le baiser. « Je veux juste être avec toi. » Un sourire en coin illumina mon visage alors que je me laissais dériver dans l’océan profond de ses yeux. Posant mes mains sur ses joues, je déposais brièvement mes lèvres sur son front dans un geste protecteur avant de serrer la belle à nouveau contre moi. « Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça soit possible. » Même si ça signifiait grignoter un peu plus dans mes rations pour faire face à une quelconque disette en l’aidant. La vie qui reprend son cours, toujours cette fichue épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, voilà ce que ça valait de faire partie des habitants de Panem. On aurait pu naître sous une meilleure étoile, on l’avait surement mérité, mais ce monde est injuste et c’était à nous de changer ça avant de crever. « On serait tellement mieux sans le Capitole. » Il s’agissait à peine d’un murmure porté par le vent, mais de tels paroles déjà pouvaient être réprimée. Toutefois, il s’agissait de la triste vérité. Sans le Capitole on aurait moins peur d’espérer, moins peur d’aimer quelqu’un qu’on risquait de perdre, moins peur de tirer des plans sur la comète. Mais le Capitole était là, son effroyable répression aussi ce qui nous obligeait jours après jours à survivre sans pouvoir rien demander de plus. Je voulais plus, vraiment, j’aurais aimé vivre dans un endroit où je n’aurais pas peur pour les gens qui m’étaient proche. Un endroit où mon père ne jugerait pas les gens à qui je tiens car ils sont pauvre et ont faim. Sauf que, je ne vivais pas encore dans un tel endroit, sauf que je devais créer un tel endroit.
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