mélusine shark appleby

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort? Honnêtement, je n’y pense pas trop. L’idée de mourir un jour ne m’effraie pas du tout. C’est inévitable, je sais, nous allons tous mourir, tôt ou tard. Mais je ne me vois pas du tout mourir de famine, ou de déshydratation. Il faut dire que dans le district un, les gens mourant de famine sont quasiment inexistants. Je me vois assez bien perdre la vie lors des Hunger Games, même si je ferais tout mon possible pour gagner. C’est une mort honorable, et votre nom reste gravé dans la mémoire des habitants de votre district. Même si je n'ai pas du tout l'intention de crever dans une arène par un autre tribut, si jamais je mets les pieds au Capitole, c'est pour gagner ces Jeux. Par contre je ne veux pas mourir vieille, grugée par la maladie et la faiblesse. Oh que non!

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour les gens que j’aime, tout simplement. La mort de l’un d’entre eux suffirait à m’anéantir totalement. Ma famille et mes amis sont une priorité, et je ferais absolument tout pour eux. Même donner ma vie, particulièrement pour mon frère aîné de deux ans, Karel. Il est ma moitié, celui qui me comprend, me complète, mon complice et le perdre serait comme perdre une partie de moi-même. Il me surprotège tout le temps, et je fais de même avec lui, même si je doute qu’il ait besoin de ma protection. Je l’adore et je donnerai ma vie des milliers de fois pour lui.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Mon attitude, peut-être? Les gens me considèrent comme étant la jeune femme de bonne famille, souriante et qui ne ferait pas de mal à une mouche. Ce qui est totalement faux. Je sais très bien me battre tant au corps à corps qu’avec une arme en main, m’étant entraîné depuis mes douze ans dans l’espoir de participer aux Jeux de la Faim. Les gens n’ont aucune méfiance envers moi, ce qui tourne souvent en ma faveur. Je suis très habile au lancer du couteau, ce dernier est mon arme de prédilection, et disons que j’ai une excellente précision. Je rate très rarement ma cible. J’ai aussi un instinct de survie assez développé, et je peux ainsi me débrouiller seule en pleine nature sans beaucoup de difficulté. Mais la question ne se pose pas vraiment. Je m'entraîne depuis toujours pour ces jeux, alors un bâton pourrait devenir une arme de taille entre mes mains.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui, plusieurs membres de ma famille ont participés aux Jeux de la Faim. Je n’ai pas connu la majorité d’entre eux, étant donné que je n’étais pas encore née, ou que je venais d’atteindre quelques mois. En particulier mon oncle, le défunt mari de ma tante, celle pour qui je travaille. Je ne l’ai jamais connu lui non plus, étant donné qu’il a perdu la vie dans l’arène, alors que je n’étais qu’un bambin. Il s’était porté volontaire, et était convaincu de revenir au district un, couvert de gloire, beaucoup trop sûr de lui. Cela lui a couté la vie, et c’est une leçon que j’ai appris assez tôt. Ne jamais sous estimez mes adversaires, peu importe leurs âges ou leurs carrures.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Et si je vous dis que je suis neutre? Je m’explique. Les gens du Capitole sont assez méprisables, je dois l’avouer. Mais s’en prendre à eux est pure folie. Bien entendu, je fais partie du district un. Je m’en fiche, vous allez me dire. Mais non. Je ne me rends pas souvent compte de la chance que j’aie, mais je le sais, et je sais aussi que plusieurs habitants de Panem meurent de faim en ce moment même, à cause du Capitole. Mais ce n’est pas pour rien que les Hunger Games ont été instaurées. Imaginez, si les rebelles se font encore anéantir, comme lors des jours obscurs, qu’elles en seront les conséquences. Qu’est-ce qui peux être bien pire que les Hunger Games? C’est la raison du pourquoi je ne prends pas part dans aucuns ‘’camps’’. D’un autre côté, comment pourrai-je stopper une révolte à moi seule?


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE vendeuse, dans la parfumerie de ma tante ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime bien. JE SUIS DANS LE 1IER DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné, attendant la prochaine Moisson avec impatience. D'ailleurs, je compte me porter volontaire.. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Mélusine heurta brutalement le sol, et se releva, péniblement et s’emparant du couteau étendu sur le sol, beaucoup trop aiguisé pour se retrouver entre les mains d’une fillette de huit ans. La lame faisait la longueur de son avant-bras, et elle utilisait ses deux mains pour le tenir. La jeune fille se retourna pour faire face à son père qui s’approcha d’elle, et s’agenouilla à sa hauteur. Il prit délicatement sa fille par les épaules, et la fixa de ses yeux bleus océans, identiques à ceux de son enfant. –Combien de fois t’ai-je dis de bien surveiller ta gauche Mélusine? Sa voix était sévère, rude, mais tout de même affectueuse. La concernée baissa la tête, honteuse. –Tes adversaires s’en rendront rapidement compte, et tu mourras avant même d’avoir pu constater ce qu’il t’arrivait. Les entraînements avec son paternel étaient exigeants, difficiles, et il ne prenait pas de gants avec elle. Mélusine voulait tellement qu’il la félicite au lieu de la réprimander, qu’il soit fier d’elle, fier de dire qu’elle était sa fille. –Allez, viens. Rentrons, ta mère a sans doute terminer de cuisiner le repas. Nous continuerons à travailler ce point demain. Il déposa alors un baiser sur le nez de Mélusine, qui s’empara de sa main. Ensemble, ils se dirigèrent vers la maison des Appleby.

***

Mélusine appliqua délicatement un parfum qui rappelait vaguement l’odeur des oranges sur le poignet d’une cliente. –Alors, tu te portes volontaire cette année? La jeune femme leva des yeux réprobateurs sur cette cliente, Sixtine, qui s’avérait être sa meilleure amie depuis toujours. –À t’entendre, on dirait que tu souhaites me voir crever en direct. Sixtine ricana, et retira son poignet des mains de Mélusine, qui reposa le parfum sur son étagère. –Tu sais très bien que ce n’est pas cela. C’est juste que tout le monde s’attends à te voir lever la main lors de la Moisson cette année. À l’aide d’une main, Mélusine balança sa longue chevelure blonde derrière son dos, et se dirigea vers le comptoir, suivie de près par Sixtine. –T’as qu’à y aller, toi. De nouveau, sa meilleure amie poussa un petit rire, ce qui ne faisait qu’irriter davantage Mélusine. Cette dernière adorait Sixtine, elles étaient comme des soeurs, mais Dieu savait à quel point elle pouvait être énervante par moment. –Tu sais bien que je me ferais tuée dès la première minute des Jeux. Mon père n’est pas aussi exigeant que le tiens. Je ne suis pas une carrière, moi. C’était vrai que le paternel de la blonde était très strict en ce qui concernait ses entraînements. Il voulait qu’elle participe aux Jeux, on pouvait le voir dans son regard, le sentir dans sa voix, dans ses mouvements, lorsqu’il l’entraînait. Mél pinça les lèvres. –Alors, tu l’achètes ce parfum ou pas? Sixtine leva les yeux au ciel, et soupira, sans doute exaspérée de voir Mélusine changer de sujet encore une fois.

***

D’un geste lent et calculé, Mélusine lissait sa jolie robe bleue ciel qu’elle venait tout juste d’enfiler. Sa tenue faisait ressortir ses grands yeux bleus océans, et sa longue chevelure dorée qui cascadait en boucles le long de son dos, rendait sa peau encore plus blanche que d’habitude. Soudain, la porte de sa chambre s’entrouvrit et une voix masculine, grave et suave se fit entendre. –Je peux entrer? Mélusine quitta son reflet dans le miroir, et tourna la tête en direction de son frère aîné, qui hésitait avant d’entrer, de peur qu’elle soit nue. Un sourire se dessina sur les lèvres de la blonde. –Oui, bien sûr, entre. Une silhouette imposante fit alors apparition dans sa chambre. Caliban était grand, beaucoup plus grand que Mélusine. Il était musclé, et sa carrure était impressionnante. Pourtant, ils avaient les mêmes yeux bleus et les mêmes cheveux blonds. –Tu pourrais monter la fermeture éclair de ma robe s’il te plaît? Son aîné s’exécuta, alors que Mélusine dégageait sa chevelure du chemin. –Tu es splendide. On pouvait discerner un sourire en coin sur les lèvres de la jeune femme. Elle se retourna. –T’es pas mal aussi dis donc. La blonde boutonna un bouton sa chemise, qui avait échappé à la vue de Caliban. –Si seulement c’était pour une autre occasion que la Moisson. Avait-elle murmuré. Un lourd silence s’était installé entre eux, et Caliban prit brusquement sa sœur dans ses bras, pour la serrer très fort, en enfouissant sa tête dans le cou de la jeune femme. –Bonne chance. –À toi aussi. Avait-elle répondu en tentant de s’imprégner de l'odeur de son frère. Cette année était la dernière de Caliban. Contrairement à elle, lui ne voulait pas se porter volontaire aux Jeux de la Faim, alors que Mélusine y songeait sérieusement. Leur relation est très fusionnelle, et ils ne pourraient pas vivre l'un sans l'autre.