Lysander Luke Crooks

❝ My brother is my only preoccupation with my friends and the luck ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je ne veux pas m'imaginer mourir. Je pense mourir aux Hunger Games, transpercé par une lame de fer en plein dans le ventre. J'ai déjà eu cette sensation, dans un rêve. Non, je ne veux pas. Laisser mon frère seul face à son destin, seul face à la dureté de la vie... Si jamais le sort m'est favorable, comme dit la tireuse au sort, j'espère mourir aux côtés de quelqu'un qui m'est cher. Mes parents sont morts aux Jeux, si je meure comme eux, Sasha sera seul, le dernier Crooks en vie mais face au Capitole. Sans moi pour le protéger, sans personne pour le serrer fort contre soi et le rassurer qu'on ne sera pas envoyé aux Jeux...

Je mourrai en restant moi même.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Mourir. Un bien drôle de mot pour quelque chose de si complexe. Sérieusement, je pourrais mourir pour Sasha. Il est si jeune. Si, dans deux ans, lorsqu'il pourra se faire tirer au sort, il se fait choisir, je prendrais sa place. Si un pacificateur menace de le fouetter, je prendrais sa place. Si il meurt de faim... Je ferais tout pour qu'il reste en vie, tout.
Je pourrais également facilement mourir pour l'arrêt définitif des Jeux. Un bien grand rêve impossible aux yeux de Panem mais pas des Résistants.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

J'ai une assez bonne connaissance en médecine et en plantes médicinales, tout ceci étant la spécialisation du District 6. Tout ceci m'aide à soigner n'importe quelle blessure, de la plus superficielle à la plus grave. Dans la forêt aux alentours du Six, de nombreux arbres servent dans les laboratoires en ce moment même mais normalement, ceci n'est autorisé essentiellement que pour le domaine de la recherche, non pour utilisation personnelle, d'après les pacificateurs.
Après, au niveau des armes, je pense que si je vais aux Jeux, je choisirais l'épée courte. Je n'en ai jamais prise une en main mais je suis sûr que j'y arriverais.
Puis, pour finir, en forêt lorsque je chasse pour mon frère en pleine nuit, la discrétion vis-à-vis des pacificateurs et la rapidité en cas de repérage sont deux choses primordiales. Ceci me sera sans doute d'un grand atout dans l'arène, si jamais...

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon père. Je pourrais m'arrêter là, il a participé et il est mort, voilà tout. Mon père, à l'âge de dix-sept ans alors que ma mère me portait. C'était une arène totalement recouverte de neige, m'a raconté Maman où les carrières enfouissaient des pièges sous la neige. Il n'y avait aucun arbre, mais seulement des crevasses. Avec ça, je comprends mieux la difficulté de survivre si j'avais été à sa place. Il est mort de froid au bout d'une semaine alors qu'ils n'étaient plus que cinq en jeu. Je ne l'ai pas connu mais je suis sûr qu'il fut courageux... Ma mère, elle, a eu cette chance de ne pas être tirée au sort, avec quoi je ne serais pas là aujourd'hui. Malgré tout, elle mourut d'une simple et radicale crise cardiaque. Il y a un an.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis évidemment pour la rébellion. Panem en a besoin, ou plutôt devrais-je dire, le Capitole le mérite. Qu'il brûle sous les bombes incendiaires... Je ne pense pas exagérer. Ils nous torturent depuis bien trop longtemps à mon goût. Ce n'est pas humain. Et d'après des anciens, ce n'était pas comme ça il y a quelques siècles. Que ça redevienne ainsi ! Si un jour on me propose de m'engager dans le Treize pour les aider, j'accepterais, sans hésiter, à la condition d'amener mon frère ou de le mettre en sûreté avant cela, chez un voisin en qui j'ai confiance, ou dans un autre District après lui avoir fait éventuellement changer de nom...


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM a 13 chances d'être tiré, j'ai pris beaucoup trop de tesserae, j'aurais dû y penser avant. J'EXERCE LE MÉTIER D' étudiant en médecine ET POUR TOUT VOUS DIRE, je hais tout bonnement les Jeux, comme la plupart des gens de bon sens à Panem. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT 14 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]

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Le calme régnait dans la petite maison. Rien ne bougeait, tout était silencieux. Le seul bruit venant rompre ce silence était les bruissements que Lysander percevait au dehors, dans la forêt. Ce sentiment de solitude, il l'avait déjà ressenti un millier de fois. Ce coup de blues, ce moment de souvenirs ressurgissant qui l'abattaient. Assis dans la petite cuisine, au bas de l'escalier, l'aîné se tenait la tête entre les mains. Dans la pièce au dessus de lui, son petit frère dormait. Il ne devait pas être plus de trois heures du matin, mais Lysander était habitué à ce rythme depuis... depuis qu'il n'y a plus sa mère. Un an. Cela fait désormais un an que Sasha et Lysander sont seuls à la maison. Le cadet n'avait pas bien compris ce jour-là...

L'adolescent retenait quelques sanglots. Il sentait les larmes couler sur ses joues alors qu'une boule se formait dans sa gorge. Qu'allaient-ils devenir ? Si les pacificateurs les arrêtaient ? Le Capitole ? Où iraient-ils ? Qu'adviendraient-ils d'eux ? Voici les questions que le jeune garçon se répétait tous les jours. Il se leva, sans faire de bruit, et pris les quelques pièges qu'il avait confectionner la veille. Il les fourra dans son sac qu'il jeta sur son épaule avant de sauter dans le froid nocturne. Il était habitué à l'obscurité, il voyait mieux dans ce noir impénétrable qu'il y a six mois. Il pressa alors le pas en direction des premiers arbres de la forêt. Armé d'un petit couteau de cuisine qui prenait le rôle d'une arme, Lysander s'enfonça dans le cœur de la forêt.

Au bout de quelques minutes de marche qui n'arracha pas un essoufflement de l'adolescent, ce-dernier trouva enfin les pièges qu'il avait alors installé il y a une semaine de ça. Et cela avait marché. Trois beaux lapins étaient suspendus par les pattes dans une petite crevasse, histoire qu'on ne les remarque pas immédiatement. Satisfait de sa trouvaille, il saisit les trois animaux qu'il posa à ses côtés pendant qu'il remplaçait les anciens pièges par des neufs.

Il rangea alors les futurs repas de son frère et lui-même dans son sac à dos qui devint soudainement plus lourd. Il ne cessait de se dire que de savoir manier un arc et des flèches lui serait bien plus utile que de banales pièges. Il ne pouvait non plus s'empêcher de croire que s'il devenait tribut, les pièges lui seraient d'une grande utilité.

Cette fois, il ne sut pourquoi, il se décida à courir. Son sac à dos battait sur son dos mais ne le gênait pas pour autant. Il se demandait qu'est-ce qu'il pourrait bien lui arriver si un pacificateur lui tombait dessus à cet instant ? Cela ne lui était encore jamais arrivé, juste dans ses rêves les plus noirs, où il passait de mauvais quarts d'heure au Capitole.

Oui, en ce moment, Lysander ne passait pas de très bonnes nuits. Autant il se voyait lui mais autant il voyait son frère en de mauvaises mains. En se réveillant, il ne pouvait s'empêcher de jeter un œil dans la chambre de Sasha pour s'assurer qu'il était encore entier et qu'un pacificateur n'était pas à la maison... Comme quoi les rêves ne sont pas toujours innocents.