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 MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't

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Miléna E. Andréis-Wheeler
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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△ à Panem depuis le : 04/09/2011
△ humeur : cruellement arrachée à sa famille
△ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours


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MessageSujet: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeLun 2 Jan - 22:46

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❝ i'm sorry but i cant ❞


J'adorais ça. J'aurais pu passer des heures à m'entrainer dans la salle réservée à cet effet. Parcours du combattant, tatami de corps à corps, cible pour le tir, il ne manquait rien. C'était le tatami que j'occupai aujourd'hui. C'était ce que j'occupais la plupart du temps d'ailleurs. Rien ne m'amusait autant que le combat, l'adrénaline que cela provoquait, et l'exaltation de la victoire. Non vraiment, j'adorais ça. Aucun sourire ne valait celui qui illuminait mon visage lorsque je combattait pour jouer, ou encore celui lorsque je remportais la victoire. C'était d'autant mieux quand j'avais le bon partenaire. Et aujourd'hui je l'avais. Voilà ce à quoi je pensais en esquivant un coup dans lequel Cray ne semblait franchement pas avoir mis toute sa conviction. Je lui adressait un de mes plus grand sourire. « C'est tout ce dont t'es capable ? S'il te plait, arrête de retenir tes coups, c'est insultant ! » Je laissai échapper un rire léger. Je savais qu'au fond il devait avoir peur de me faire mal. Mais je voulais qu'il combatte, réellement. Sinon, ça serait bien moins drôle, si j'en venais à gagner. Il tenta une prise, mais je l'esquivait aisement. Vraiment, vraiment vexant. Il me pensait donc si fragile ? « Allez Cray, je sais que tu peux faire mieux que ça ! » Mon sourire quitta mon visage quelques secondes, comme à chaque fois que je me concentrai. Et là je venais de me reconcentre. Le temps d'agir rapidemment. Je lui tournai au tour quelques secondes, avant d'attaquer. Un crochet qu'il esquiva, et encore un autre qu'il arrêta du bras. Bras que j'attrapai, avant de me rapprocher de lui pour le faire passer par dessus mon épaule. Son corps alla rencontrer le tatami. Mon sourire revint, le temps de lui tendre la main pour l'aider à se reveler. « Vexant, vraiment très vex... » Je fut interrompue dans ma phrase lorsque que Cray, ayant attrapé ma main m'attira vers le sol pour qu'à mon tour je me retrouve par terre, juste à côté de lui. Il se releva, un sourire triomphant sur le visage. « Pas la peine de faire le malin, j'appelle ça de la triche ! »

Ne m'aidant que de moi même pour me relever, j'éclatai de rire, avant de quitter le tatami pour me diriger vers le banc ou j'avais laissé ma serviette et ma bouteille d'eau. J'attrapai la première, pour m'essuyer le cou et le visage, avant de la laisser retomber négligemment sur le banc. Je bus une gorgée d'eau, avant de lancer la bouteille à Cray. « Tu sais faudrait que t'arrête de retenir tes coups, ou je vais vraiment croire qu'avec l'âge tu commence à te ramollir. » Je la taquinai bien sur. Personne de sain d'esprit ne pouvait vraiment dire que Cray commençait à vieillir, ou à ramollir. Non, je dirais même plutôt en toute honnêteté qu'il était plutôt séduisant. J'avais toujours pensé ça et je le pensais encore. Cray avait été mon instructeur lorsque j'avais été confiée à l'armée du 13. C'était en partie grâce à lui que j'étais ce que j'étais aujourd'hui, et je lui en serais redevable jusqu'à la fin de mes jours. Il m'avait tout de suite beaucoup appréciée, je l'avais sentie, et j'avais développé pour lui confiance, respect, gratitude, et même un profond attachement. C'est pour ça que plusieurs années plus tard lorsque nous avions été amenée à travailler ensembles, j'avais été plus que ravie. Je venais d'être promu à l'époque, c'était il y a un peu moins de trois ans. J'étais devenue Sergent, ma plus grande fierté. J'avais été ravie de revoir mon ancien instructeur, et notre relation avait évoluée. Nous étions tous les deux des adultes à présent, et s'il était mon supérieur nous étions plus sur un pied d'égalité que lorsque j'étais une jeune recrue. Nous avions pu devenir amis, et très proche. A l'époque je venais à la fois de rater une mission pour la première fois de ma vie, et de me séparer par la même occasion d'un homme que au fond et bien que ne voulant pas l'admettre, j'aimais profondément. Raven. Penser à lui restait douloureux, même prés de trois ans après. Peut être que j'étais destinée à regretter notre relation tout ma vie après tout. Peut être que l'on ne guérissait jamais de notre premier amour. Mais je savais que c'était autre chose, je le savais. Cray avait été une boufée d'air frais, il m'avait écouté, m'avait soutenue et épaulée. C'était réellement un homme bien. Le seul problème c'était que... Je ne voulais pas l'admettre mais au fond de moi je savais bien qu'il ne ressentait pas que de l'amitié. J'avais surpris parfois le regard qu'il posait sur moi, je m'en doutais sans vouloir y penser. Parce que tout aurait été plus compliqué, parce que je ne ressentais pas ça. J'aurais aimé, Cray était quelqu'un de merveilleux. Mais ce n'était pas le cas, et je ne pouvais m'empêcher de penser que ça allait tout compliqué. Je ne voulais pas perdre Cray. Faire comme si je ne remarquais rien était la meilleure solution que j'avais trouvé. Etait-ce égoiste ? De vouloir le garder près de moi alors que je savais pertinnement qu'il en souffrait. Peut être un peu. Mais j'avais besoin de son amitié.

Sortant de ma réflexion, ne voulant pas l'interpeller, je me contentai de rattraper au vol la bouteille d'eau qu'il me renvoyait. Avant de lui sourire. « Alors, cette réunion avec le grand chef indien ? Comment ça s'est passé ? » J'avais entendu dire que Coin avait réunit ses hommes de confiances, les soldats les plus haut gradés cette après midi. Cray en faisait partie. J'étais un peu curieuse, je dois l'avouer. De quoi pouvait-il s'agir ? De la conduite à adopter maintenant que le 13 avait fait son come back ? Du sort des tributs sortis de l'arène ?


Dernière édition par Miléna E. Andréis-Wheeler le Mer 18 Jan - 22:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeMar 3 Jan - 18:37


MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Tumblr_lp8ae27Yik1r0h042o1_500
miléna & cray

J'envoyai mon poing à quelques centimètres de son visage, évitant soigneusement tout contact. Son visage si doux, si angélique lorsqu'elle me souriait ainsi. J'étais incapable de toute attaque envers ses traits si parfait. De plus, je ne me pardonnerai jamais si je devais la croiser chaque matin, un bleu s'étalant sa joue. Pourtant, Miléna commençait à s'impatienter. Elle savait parfaitement de quoi j'étais capable, et voyait bien que je ne me donnais pas au maximum. « Allez Cray, je sais que tu peux faire mieux que ça ! » lâcha-t-elle en riant, alors que je répondais à son sourire par un froncement de sourcil ironique. Qu'est-ce que je disais ! Il était certain que je n'aurai pas fait long feu en tant que soldat avec les coups que je lui assenais. Mais je ne pouvais pas me résoudre pour autant à la frapper de toute ma force. Je lui effleurai à peine l'épaule, si bien qu'une pichenette aurait pu lui faire plus mal. C'était ridicule, je l'avoue. Moi qui avais qui plus de mort à mon actif que la plupart des soldats du treize, je me refusais à frapper un sergent, surement autant entrainé que je l'était. La voyant s'impatienter, je lui décrochai un, deux, puis un troisième coups, modérant ma force comme si je frappais une jeune recrue. Elle esquiva bien sûr les deux premiers avant de contrer le dernier. « Allez Cray, je sais que tu peux faire mieux que ça ! » « Ne me pousse à bout chérie ! » Je pris un air menaçant. Très peu convaincant puisque nous éclatons de rire tous les deux. Je me penchai en avant, les mains devant moi, les pieds campés au sol, prêt à contrer n'importe quel assaut. Je levai un sourcil. « Allez, viens, je t'attends !» Son sourire disparut, annonçant une attaque imminente. Pourtant, je ne pus me retenir de m'attendrir devant son expression concentrée. Ne la quittant pas des yeux, je la regardai effectuer quelques cercles autour de moi. Son corps gracile évoluait d'une manière tellement fluide. A ses côtés, je paraissais encore plus balourd que d'habitude. De justesse, j'esquivai le crochet qu'elle s'apprêtait à m'asséner, et contrai son second coup avec mon bras droit.

Erreur. Grossière erreur pour un soldat de mon niveaux. Je ne valais décidément rien contre elle. Elle s'emparait de ce dernier pour projetait au-dessus d'elle. J'atterris quelque seconde plus tard sur le tatami le souffle court, le choc ayant évacué l'intégralité de l'air de mes poumons. Si j'avais décidé de la ménager, elle non. « Vexant, vraiment très vex... » Je ne lui laissai pas le temps finir sa phrase. J'attrapai la main qu'elle me tendait, et l'entraînai à son tour sur le tatami. Elle se retrouva allongée face à moi. Je lui souris, sourire qu'elle me rendit aussitôt.

Je l'aimais. J'en étais certain, plus maintenant que jamais. Elle était si belle quand elle souriait. Elle ne le faisait pas souvent certes, mais cela rendait chaque moment encore plus exceptionnel. Je la regardais dans les yeux, ce qui avait le don de rouvrir la blessure qu'elle avait faite dans mon coeur. Chaque fois je me disais que cela me passerait, que je cesserai de penser à elle de cette façon. Et chaque fois qu'elle me regardait de cette manière, je retombais dans ses filets. Elle avait cet incroyable de don de me faire craquer en un battement de cil. Elle me demanderait la Lune j'irai lui décrocher. J'étais fou d'elle. Et ce depuis toujours. Déjà quand elle était sous mes ordres, lors de ma courte période en tant qu'instructeur, Miléna était ma favorite. Je ne me le suis jamais caché, elle m'avait tout simplement fasciné. Cette facilitée qu'elle avait à s'adapter à toutes les situations, à frapper toujours au bon endroit, à démonter et remonter son arme. Je me rappelle qu'elle aurait pu faire ça en dormant tellement son fusil lui était familier. Elle avait toujours eu une place spéciale dans mon coeur, même après, lorsqu'on s'est remis à travailler ensemble. Mais elle s'est imposée à moi petit à petit. Et quand je m'en suis aperçu c'était trop tard.

Comme un gamin, je lui tirai la langue. « Gagné ! » Tout sourire, je profitai de ma victoire, même volée. Je me relevai et observai Miléna toujours à terre. « Pas la peine de faire le malin, j'appelle ça de la triche ! » J'éclatai de rire, lui tournant le dos pour aller chercher ma bouteille d'eau et ma serviette. « Appelle ça comme tu veux, en attendant c'est toi qui es toujours au sol ! » Je l'entendis se relever et se diriger vers moi. Elle s'empara de la bouteille et avala quelques gorgées pendant que je m'essuyai le visage. Je tendis la main et elle me lança la bouteille. Je bus à mon tour, mais faillis m'étouffer en entendant ses paroles. « Tu sais faudrait que t'arrête de retenir tes coups, ou je vais vraiment croire qu'avec l'âge tu commences à te ramollir. » Je recrachai la moitié de ma gorgée, et partis dans un fou rire. « On ne t'a jamais prévenue que c'était mal de faire rire les gens pendant qu'ils buvaient ? » M'essuyant la bouche du revers de la main, je ripostai. « Et puis, ne nous cachons rien. Je suis le plus beau partis du district treize ! Je ne me ramollis pas, je m'embellis. » Prenant un air dragueur exagéré, je posai une jambe sur le banc. M'esclaffant, je terminai de me désaltérer avant de renvoyer la bouteille ma coéquipière.« Alors, cette réunion avec le grand chef indien ? Comment ça s'est passé ? » Je haussai les épaules. « La routine. On a parlé de deux trois trucs sur la prochaine campagne publicitaire. Et aussi du déroulement quelques missions délicates. Rien de bien palpitant. Mais ça, Sergent Andréis-Wheeler, c'est confidentiel. Je vais devoir vous éliminer si vous en entendez plus ! » Je plaisantais bien sûr. Je lui faisais souvent des comptes rendus de ces réunions, même si elle n'était pas censée en connaitre l'existence. Ce n'était jamais très important, mais malheureusement je ne pouvais rien lui refuser.


Dernière édition par H. Cray Templesmith le Sam 7 Jan - 18:58, édité 1 fois
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeMar 3 Jan - 22:41

Je savais au fond pourquoi il se répugnait à me frapper. Je savais qu'il ne voulait pas me faire de mal, que me voir souffrir était quelque chose dont il avait profondément peur. Je le savais. Il avait été jusqu'à prendre une balle qui m'étais destinée sur le terrain il y a plus d'un an. Je pouvais encore revoir la scène. J'avais tourné la tête. Il était trop tard, je le savais. La balle arrivait trop vite, je l'avais vue trop tard. J'allais la prendre dans l'abdomen, ou dans la poitrine. Je le savais. Je ne l'avais pas vue arriver assez tôt. Les bruits de combat avaient masqué celui causée par la détonation. Mais Cray l'avait vu. Je ne sais comment Cray l'avait vu. Il s'était placé entre moi et la balle. Il avait pris la balle pour moi. Avait été projetté en arrière, pratiquement à mes pieds. J'avais fait tout ce que j'avais pu pour le protéger, pour qu'aucun ennemi ne s'approche de lui. Mais le combat n'en avais été que plus éprouvant. Je ne pouvais pas le laisser mourir, je n'avais pas le droit. Pas à cause de moi. Non, si il lui été arrivé quelque chose jamais plus je n'aurais été capable de me regarder dans un miroir. En rentrant j'avais veillé à ce qu'il soit conduit à l'infirmerie, je l'avais accompagné jusqu'au portes de l'hôpital. La blessure faisait peur à voir. Surtout à moi, qui n'y connaissait rien. J'avais voulu rester avec lui. Mais j'en avais été dissuadée. Par le regard que m'avait lancé sa sœur lorsqu'elle avait passé la porte de sa chambre. J'étais partie sans dire un mot. Je me souvenais même de notre dispute. J'étais passé le voir quelques semaines après, pendant sa rééducation. J'avais commencé par lui dire qu'il ne pouvait pas faire ça, qu'il n'avait pas le droit. Que je m'en serait voulue toute ma vie s'il lui été arrivé malheur. Il s'était contenté de me regardé avec ce sourire idiot. Chose qui m'avait énervée au plus haut point, je lui avais promi que je me chargerais moi même de lui creuser son cerceuil s'il recommençait un truc comme ça. Inquiète. J'avais été inquiète. Je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur. Moi aussi je tenais profondément à lui. Je ne ressentais juste pas... Ce qu'il ressentait.

« Gagné ! » Il pouvait faire le malin tient. Il n'avait pas osé me frapper durant tout notre affrontement, et n'avait du qu'à mon geste de courtoisie de réussir à me mettre au tapis. Et encore, au tapis, on pouvait pas dire que j'y avait été envoyé très violemment. Une enfant de dix ans ne se serait pas fait mal dans la chute. Je l'accusai de tricher. Je n'étais pas réellement mauvaise perdante, enfin si un peu, mais perdre contre un Cray qui aurait mit tous le sien dans le combat ne m'aurait pas dérangée, le combat n'en aurait été que plus excitant, enfin bref, je cherchais surtout à le taquiner. « Appelle ça comme tu veux, en attendant c'est toi qui es toujours au sol ! » Il n'eu le droit qu'à un sourire entendu et à un haussement de sourcil devant tant de mauvaise foi. Il savait très bien que vu comment il y avait mit du sien, il n'avait aucune raison à sa victoire. Enfin bref, comme je l'ai dis, je n'étais pas mauvaise perdante. Je ne faisais encore une fois que le taquiner.

Il éclata de rire, arrosant au passage le banc devant lui. Ce qui provoqua un fou rire de ma part aussi. Cela faisait du bien. De passer des instants agréables comme ça, sans prise de tête, sans avoir à penser. J'aimais ça. J'aimais beaucoup ce côté de la personnalité de Cray. Il était drole. Il me faisait rire. Il arrivait à me faire sourire lorsque j'étais triste, lorsque rien d'autre n'aurait pu. Etait-ce égoïste de vouloir garder un homme comme ça près de soit, sachant pertinnement que l'on ne le rendrais jamais heureux ? Qu'on ne serait jamais la femme qu'il aurait voulu ? J'aurais pu. J'aurais pu tomber amoureuse de Cray, dans d'autres circonstances j'aurais très certainement pu être très heureuse avec lui. Comment ne pas l'être. J'aurais pu si … Si rien qu'à l'idée de pouvoir faire ma vie avec quelqu'un d'autre l'image de Raven ne s'affichait pas devant mes yeux. Raven. L'intensité de son regard, ses baisers, ses caresses. Il faisait partie de moi. Même si je ne voulais pas l'admettre, même si je me disais toujours qu'un jour j'arrivement à aller de l'avant.

J'aurais pu être très heureuse avec Cray. S'il n'y avait pas Raven. « On ne t'a jamais prévenue que c'était mal de faire rire les gens pendant qu'ils buvaient ? Et puis, ne nous cachons rien. Je suis le plus beau partis du district treize ! Je ne me ramollis pas, je m'embellis. » Encore une fois j'éclatai de rire. Son regard ravageur surjoué, sa position volontairement exagérée. Mais je ne pouvais pas dire le contraire. Oui il était séduisant. Je n'avais pas besoin de le regarder pour le savoir. Pourtant mes yeux s'attardèrent quelques secondes sur lui, avant que je détourne la tête, comme gênée. J'aimais tellement l'avoir comme coéquipier, partenaire d'entrainement, comme ami proche que parfois j'en oublié qu'il était un homme, que je n'étais qu'une femme, et qu'il était terriblement séduisant. Et le pire c'est qu'il avait certainement raison. Il était certainement l'un des plus beau partis ici. En plus de sa plastique il était un homme de confiance de Coin, il était gentil, attentionnée. J'étais prête à parier qu'il savait cuisiner ! D'un côté cela me remontais un peu le moral. Un homme comme ça était obligé de trouver la femme de sa vie. Celle qu'il comblerait, et qui de son côté l'aimerais et le rendrait heureux en retour. Et je le savais, cette personne, ce n'était pas moi. Pour tenter de retrouver un peu de contenance, je lui répondis, toujours sur le ton de la plaisanterie et de l'ironie. « Dis pas de bêtises. La seule chose que tu deviens, c'est plus vieux ! »

Et pour changer de sujet plus que pour autre chose, espérant qu'il ne remarque pas ma gène fugace, je l'avai question sur sa réunion. De toute façon je comptais le faire. Il n'étais pas rare qu'il me parle de choses qu'ils n'était pas censé dire. Mais c'était souvent sans grand importance majeure. Quand c'était secret défence, j'étais certaine qu'il gardait tout pour lui. « La routine. On a parlé de deux trois trucs sur la prochaine campagne publicitaire. Et aussi du déroulement quelques missions délicates. Rien de bien palpitant. Mais ça, Sergent Andréis-Wheeler, c'est confidentiel. Je vais devoir vous éliminer si vous en entendez plus ! » Sur ce je lui souris, avant de m'approcher de lui. « Pour m'éliminer faudrait déjà que vous, Major Templesmith... » Je passai rapidement derrière lui avant d'attraper son bras, et de me servir de ma chambe pour le faire tomber. En le retenant puisqu'on avait quitté le tamami, et que mon but n'était certainement pas de lui faire mal. J'éclatai de rire, en le regardant, les fesses posées par terre, accroché à ma main. « … Soyez capable de m'attraper convenablement ! » Ca avait toujours été comme ça entre Cray et moi. Et ce depuis que nous nous étions retrouvés, depuis que je n'étais plus sa recrue.
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeMer 4 Jan - 18:42


Je me sentais bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une après-midi au calme, loin des coups de feux et des bains de sangs. J'adorais le champ de bataille, être soldat était ma vocation depuis toujours et c'était ce que j'aimais faire dans la vie. Mais comme tout homme j'avais besoin de calme, de repos. Il fallait que j'arrive à équilibrer les deux. J'avais pourtant pris la mauvaise habitude de me noyer dans le travail dès qu'un obstacle survenait dans ma vie privée. Je fuyais mes problèmes, chose que je n'aurais jamais fais en première ligne. Aujourd'hui pourtant j'éprouvais beaucoup de plaisir à m'entraîner au calme. Et surtout Miléna. « Dis pas de bêtises. La seule chose que tu deviens, c'est plus vieux ! » Je hochai les épaules, haussant un sourcil en souriant. « C'est ce qu'on dit. » J'aimais réellement sa compagnie. Elle était tellement douce, tellement gentille. J'avais du mal à reconnaître la soldate qu'elle était lors de nos missions. De plus, elle changeait tellement des brutes que j'avais l'habitude de fréquenter. Avec elle tout était simple, sans prise de tête. Elle était capable de me dérider dans toutes les situations, je ne pouvais pas lui résister. Si bien qu'il m'était impossible de lui en vouloir pour quoi que ce soit.

Quand j'y repensai bien, je ne me rappelais pas de grand-chose à propos de la réunion. Je n'avais écouté que d'une oreille, aucunes des missions ne me concernant. J'avais retenu l'essentiel, laissant les détails à la trappe. Si bien que je ne sus pas vraiment quoi répondre à Miléna. Ne voyant rien qui puisse la concerner, je ne lui donnais qu'un simple résumé. Elle acquiesça, un air malin au visage. « Pour m'éliminer faudrait déjà que vous, Major Templesmith... » Laissant en suspend sa phrase, je ne compris pas de suite ce qu'elle s'apprêtait à faire. Puis elle m'attrapa le bras, et je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je me retrouvais les fesses au sol, avec sûrement une tête d'idiot surpris. Elle éclata de rire et je l'imitai. Son rire m'avait toujours fasciné. C'était sûrement le plus beau que j'avais jamais entendue. Cristallin, mélodieux, il résonnait dans l'air avant de disparaître. C'était une des choses que j'appréciais le plus chez elle. Son rire. Ayant arrêté le mien, je l'observais, toujours pendue à mon bras elle me rendit mon regard tendre. « ... Soyez capable de m'attraper convenablement ! » Les yeux plongés dans le siens, je ne pus me retenir.

Je tirai sur mon bras, la faisant tomber à son tour. Puis j'attirai vivement son visage vers moi avant de l'embrasser. Ce fut bref. A peine mes lèvres avaient-elles touché les siennes que je m'était reculé, laissant un espace de quelques centimètres entre nos visages. Je plongeai mon regard dans le sien, regard tendre, hésitant, penaud. Je ne voulais pas la forcer. Jamais. Je n'aurais jamais dû craquer, c'était mal. Mais je n'avais, une fois de plus, pas pu résister à son sourire. Qu'allait-elle faire maintenant ? Partir en courant ? Me gifler ? Peut être venais-je de ruiner toute notre relation d'un seul geste. Je savais bien qu'elle ne ressentait pas la même chose, pourquoi avais-je été si égoïste ? J'attendais une réponse de sa part, quelle qu'elle soit. Les secondes défilèrent, seconde qui me paraissaient des heures. Puis elle s'avança, doucement. Je n'avais pas imaginé une seule seconde qu'elle puisse me rendre mon baiser. Mais pourtant, centimètre par centimètre, elle se rapprochait. Et plaqua ses lèvres contre les miennes.

Je me rappelle encore de la première fois que j'avais vu l'océan. Jeune soldat, on m'avait attribué une mission au quatre. J'avais beaucoup entendu parler de la mer, des vagues, des plages. J'avais toujours été fasciné par ça, et mon plus grand souhait était le voir un jour de mes propres yeux. Et je ne fus pas déçu lorsque ce jour arriva. Le paysage était beaucoup plus grandiose quand dans mon imagination. L'odeur de la mer, les vagues se heurtant au sable de la plage, le vent. Tout était bien au-dessus de mes espérances. Je ressentais le même sentiment, indéfinissable, en embrassant Miléna. Tout comme mon premier séjour au quatre, j'avais attendu longtemps le moment où mes lèvres rencontreraient enfin les siennes. Et tout comme mon arrivée là-bas, c'était bien au-dessus de mes espérances. Contrairement à notre premier baiser, celui-ci n'eut rien de bref. Lentement, je glissai ma main sur son visage, rencontrant des parties que je n'avais jusqu'alors jamais toucher. Doucement, je caressai sa pommette avec mon pouce. Je glissai mon bras libre derrière elle, l'attirant au plus près de moi. Tendrement, elle répondait à mes baiser. Et tout autour de moi s'envola, ne me préoccupant de rien d'autre qu'à cette fille au creux de mes bras. Je pensais à tout ce que j'avais déjà fait pour elle. Lui donner ma ration à la cantine, veillez des heures auprès d'elle à l'hôpital, la balle que j'avais pris à sa place. Des balles, j'en aurais repris mille pour elle. Tout cela, je le ferai chaque jour si ça pouvait la rendre heureuse. Je me reculais délicatement. Le souffle court, je la regardai en souriant légèrement. Je détachai ma main de son visage et replaçais derrière son oreille la mèche devant ses yeux. Et bien que les mots se bousculèrent dans ma bouche, je réussis à les retenir. Je ne voulais rien gâcher de ce moment parfait. Et surtout pas avec un stupide Je t'aime.


Dernière édition par H. Cray Templesmith le Sam 7 Jan - 18:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeMer 4 Jan - 22:57

Vieux. Tu parles, tout un tas de mots me venaient à l'esprit lorsqu'il était question de Cray, mais vieux n'en faisait pas partie. Je savais très bien par exemple que si l'envie lui avait pris de vraiment faire ce combat, de ne pas retenir ses coups et d'oublier que c'est moi qu'il avait en face, j'aurais surement eu du mal à le battre. Il m'aurait surement battue à platte coutture. J'étais plus rapide, plus souple et mes mouvements plus fluide, mais Cray avait une force bien supérieur, et une technique et une expérience que je n'avais pas. Il était un meilleur soldat d'un point de vue objectif. J'étais disciplinée, mais dans la mesure du raisonnable. Je restais et je resterais surement jusqu'à la fin de mes jour une forte tête. Et quand je jugeais des ordres dangereux, ou au contraire trop pleutre, et bien il n'était pas rare que je prenne... Des petites libertés. Oui, j'étais disciplinée, mais j'aimais tout de même être la personne aux commandes bien plus que servir sous les ordres de quelqu'un d'autre. C'est d'ailleurs ce qui avait aussi causé tant de problème, dans ma relation avec Raven. J'étais dans son unité. Il ne supportait mes insubordination, et je ne supportais pas la façon presque insensible, professionnelle avec laquelle il me traitait en mission. Et nous aimions tous les deux bien trop avoir raison pour que cela reste pacifique. « C'est ce qu'on dit. » Je relevai le regard vers Cray. Je m'étais toujours posé la question. Pourquoi être en présence de Cray ramenait toujours mes pensées vers Raven. Peut être parce qu'il ressentait pour moi ce que j'avais longtemps ressentis pour Raven.

J'observai Cray. Non. Ce qui existait entre Raven et moi était unique. Je le savais. J'en étais persuadée. Pourquoi sinon aujourd'hui ressentirais-je encore cette gène dès que je le croisais, cette douleur lorsque je me rappelais, et ces frissons lorsque par erreurs nos doigts se frolaient, ou lorsque je le surprenais à me regarder ? Non c'était différent. Très différent.

Pourtant je doutais. Parfois. Cela m'étais déjà arrivé de m'imaginer qu'est ce que cela serait de poser mes lèvres contre celle de Cray, de le laisser faire simplement. Je savais qu'il en avait envie. Je n'étais ni aveugle ni stupide. Je m'étais déjà demandée ce que cela serait de le laisser me prendre dans ses bras, qu'est ce que cela serait de le laisser m'ôter mes vêtements. Est-ce que je ressentirais les même frissons que lorsque Raven me touchait ? Bien sur que je me demandais. Je me demandais ce que pourrait être ma vie avec lui. Certainement plus sereine et simple qu'avec Raven. Je le savais. Pourquoi ? Pourquoi alors ne pouvais-je pas l'oublier ?

Je jouais avec le feu. Je n'en était pas consciente, mais je ne faisait rien pour repousser Cray. Pour lui ôter tout espoir. C'était mal. C'était injuste envers lui. Pourquoi faisais-je ça ? Etait-il possible qu'au fond j'espère qu'un jour je sois assez équilibrée pour Cray ? Qu'une jour je sois capable de tomber amoureuse de lui. Je ressentais un profond attachement à Cray, étais-ce possible que ce soit plus ? Que ça le devienne un jour ? Je ne savais pas. J'aurais voulu être sure. J'aurais voulu le repousser, lui briser tout espoir. Mais je ne le faisait pas. Pourquoi ? Parce que je voulais me garder cette éventualité ? Parce que je ne voulais pas me réveiller un jour et regretter. Ne plus avoir personne. Ne plus avoir Raven, et avoir tout gâché avec Cray. Etait-ce égoiste ? Oui. Je le savais, j'en étais consciente.

Son rire se joignit au mien. Pourquoi me torturer, alors que je pouvais passer des moments agréables avec lui sans qu'il n'y ai aucune... Il tira sur mon bras. Et avant que je n'eu le temps de penser, d'anticiper, il m'attrapa la nuque pour me tirer à lui et déposer un baiser sur mes lèvres. Un baiser fugace, si fugace que je me demandai presque si je ne l'avais pas rêvé. Mais non. En regardant son visage, en lisant ses expressions, je pouvais savoir. Savoir que tout ça était arrivé. Il me regardait avec... Ce mélange de la façon dont il me regardait habituellement, de gène, de tendresse. Tout se mélangeait dans ma tête. Il attendait une réaction je le savais. Combien de temps, avait fait-il semblant qu'il ne ressentait rien, avait-il tenté de me le cacher ? Combien de temps s'était-il battu avec lui même ? Je ne pouvais pas réfléchir. Non. Alors je ne réfléchis pas. Laissai mes pulsions me dominait. J'avançai lentement mon visage vers le sien, et posai mes lèvres, sur les siennes. D'abord timidement, puis ma main se posa derrière son cou, et ma langue chercha la sienne.

Je le laissai prendre les commandes, glisser sa main sur mon joue, et de son bras libre, m'attraper dans le creux du dos pour m'attirer, me coller contre lui. Je m'abandonnai complètement à lui. Il était doux, gentil, c'était certainement l'un des homme les plus parfait au monde. Finalement il se recula de quelques centimètre, me laissant les joues rougies et le souffle court. J'ouvris les yeux pour planter mon regard dans le sien. La façon dont il replaça une mèche de mes cheveux échappée de ma queue de chevail faite pour l'entrainement, mais surtout, la façon dont il me dévorait du regard. Il n'avait pas besoin de parler. Il n'avait rien besoin de dire, non, ça sautais aux yeux.

Cray était complètement amoureux de moi.

Je savais, je savais qu'il était sous mon charme, qu'il en pinçait pour moi qu'il... Ma là, c'était réel, ce n'était pas juste un béguin. Son regard brulant, ses baisers. Je n'avais pas le droit. Pas le droit de lui fait ça. Je me reculai un peu brusquement, le regard confus. Finalement, je pris la parole. « Je... Je suis désolée Cray je... C'est mal, je n'avais pas le droit.... » Bafouiller des paroles plutot incompréhensible. Meilleur solution pour arranger ce que je venais de faire, c'est sur. Je me levai brusquement, j'aurais voulu que tout ça ne soit jamais arrivé, mais à la place, je n'arrivais même pas à la fermer. « Je... Je peux pas. Je suis désolée, je ne peux pas. » Me fit demi tour, me dirigeant d'un pas rapide et précipité vers la sortie de la salle d'entrainement. Toujours sans réfléchir, tentant de ravaler mes larmes de culpabilité... C'était lâche. Mais je ne réfléchissais plus...

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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeSam 7 Jan - 18:55

Je ne revenais toujours pas. J'étais convaincu qu'elle ne ressentait que de l'amitié pour moi, et qu'il fallait que je me détache. Je m'étais fait une idée, que jamais mes sentiments ne seraient partagés. Et pourtant, contre toutes attentes, celle que j'aimais se trouvais tout contre moi, en train de m'embrasser. Mais pourquoi ? Avait-elle changé d'avis ? Se pouvait-il qu'elle éprouve la même chose que moi ? Je tentais de mettre toutes ces interrogations de côté, et profiter de ce moment magique. Mais pourtant, je ne pouvais m'empêcher de deviner ses motivations. Je détachais mes lèvres des siennes, la dévorant du regard. L'espace d'un instant, je me permis de penser au futur. A notre futur. Je repensais à tout ce que j'avais toujours désiré : me balader main dans la main avec elle, pouvoir l'enlacer à tout moment, me réveiller à ses côtés, nous balader sur les plages du quatre. Nous voir attribuer une cabine.

Mais il fallait que je redescende sur Terre. Même si elle m'avait rendu ce baiser, ce ne voulait pas dire qu'elle me rendrait les suivant. Mais j'avais cette mauvaise habitude de tout amplifier. Combien de fois m'étais-je déjà imaginer dans les bras de Miléna, alors que celle-ci m'avait juste rendue mon sourire affectueux. Pourtant je ne pouvais m'empêcher d'idéaliser les choses, comme à chaque fois. Toujours dans mes bras, je lus soudain une vague d'expressions traverser son doux visage. Je la sentais paniquer dans mes bras. Elle me repoussa brusquement. Que ce passait-il ? Qu'avais-je fais de mal ? Je ne m'étais pourtant pas avancé en lui avouant que je l'aimais dès notre premier baiser. L'avait-elle deviné ? Je paniquai à mon tour, cherchant l'erreur dans les précédente minutes. Pourquoi ? Pourquoi secouait-elle la tête ainsi ? « Je... Je suis désolée Cray je... C'est mal, je n'avais pas le droit.... »

J'aurais ressenti la même chose si elle m'avait foutu une baffe. Elle bafouillait tellement que j'avais eu du mal à comprendre ses paroles. Mais elle n'avait rien besoin de dire, je le lisais sur son visage que quelque chose n'allait pas. Je cherchai des explications, sans grande réussite. Pas le droit de quoi ? J'avais complètement perdu pieds. Alors que rien ne pouvait me déstabiliser sur le terrain, le moindre obstacle ici, dans le treize, me faisait très vite peur. Mais pour une fois, je ne voulais pas fuir. Non, je voulais rester ici et obtenir des informations. Qu'avais-je bien pu faire de travers ? Je lui lançai des regards perdus, suppliant presque. Mon cerveaux marchai à cent à l'heure, repassant encore et encore la scène à la recherche d'un faux pas. Il fallait que je dise quelque chose, que je sorte de cet état d'hébétude. Sans plus grand succès que Miléna quelques secondes auparavant, mes paroles sortirent entrecoupés, hésitantes. « Pas le droit de quoi ? Milé ? Qu'est-ce qui se passe ? Explique moi ! » Je ne laissai pas transparaître de colère dans ma voix. Je n'étais même pas en colère. J'étais juste ... juste paumé. Miléna se releva d'un bond, et je perdis alors tout contact avec elle. Elle me filait entre les doigts. Je la vis s'éloigner vers la porte. Son départ signifierai sa perte pure et simple, je ne pouvais pas me résoudre à ça. Je devais me battre pour elle, comme je me battais pour la cause rebelle. Me relevant à mon tour, elle se retourna. « Je... Je peux pas. Je suis désolée, je ne peux pas. » Je ne peux pas ? Que voulait-elle dire ? Je ne comprenais toujours rien à la situation. Pourtant, je repris mes esprits et intervint. Alors qu'elle allait passer la porte, je trottinai jusqu'à elle et l'attrapai par l'épaule. Bien qu'elle essayait de s'échapper, je m'y cramponnais comme si c'était la dernière chose qui me rattachais à elle.

Je pris soudain conscience que tous mes espoirs s'envolaient en fumée. Les ballades, la plage, la cabine. J'avais été si naïf. Elle m'avait depuis toujours vu comme un simple ami, pourquoi aurait-elle changé d'avis ? Je vis défiler devant mes yeux tous ces espoirs d'avenir avec elle. Puis je les distinguai s'anéantir un à un. Soudain, je sentis la colère monter en moi. Pas contre la jeune femme en face de moi. Non, contre moi-même, pour avoir osé envisager un futur avec elle. Je me rendis enfin compte de la force avec laquelle je serrais le bras de Miléna. Quel comble, alors que je l'avais surprotéger durant tout l'après-midi, je venais de lui détruire le bras.Me détachant d'elle, je frappai de toutes mes forces mon poings contre le sac de frappe à ma droite. Je n'était qu'un pauvre abrutit. Miléna, visiblement surprise par cet excès de colère, me regardait avec stupeur.

Je lui lançai un regard dénué du tendresse cette fois, presque froid. « Pourquoi ?! » hurlai-je.« Pourquoi tu m'as embrassé si c'est pour t'enfuir tout de suite après. Merde, Milé ! » Je frappai à nouveaux le sac, mais cette fois en me blessant les doigts. Bien fait. Je ne méritai que ça. Je passai ma main dans mes cheveux, le regard penaud, m'excusant d'avance pour ce que j'allais dire. « Je t'aime putain ! » Bien qu'on ressentait encore la rage dans mes premiers mots, ma voix ce brisa sur le dernier. « T'as pas le droit de faire ça ! Ne t'enfuis pas je t'en prie. » Il n'y avais plus une once de colère dans mes paroles. Au contraire je la suppliait presque. Je ne voulais pas qu'elle m'échappe.
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Miléna E. Andréis-Wheeler
DISTRICT 13
Miléna E. Andréis-Wheeler
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△ à Panem depuis le : 04/09/2011
△ humeur : cruellement arrachée à sa famille
△ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours


can you save me?
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeJeu 12 Jan - 10:51

Je ne voulais pas lui faire du mal. Vraiment pas. Mais je n'avais plus réellement le choix à présent, j'en avais déjà trop fait. Je n'aurais jamais du lui rendre son baiser. Autrement, j'aurais du réagir autrement. J'aurais du dès le début reculer, lui dire que je ne ressentais pas la même chose. Mais je n'avais pas su quoi faire. J'avais cessé de réfléchir. Je pensais que... A quoi je pensais ? Qu'en l'embrassant tout serait plus facile ? Que je tomberai miraculeusement amoureuse ? Quelle idiote, j'avais fait du mal à Cray je le savais, beaucoup de mal. Le regard qu'il me lançait me faisait de la peine. Je ne voulais pas, je m'en voulais tellement. J'avais été destructrice pour lui. Je l'avais laissé espérer, je l'avais laissé penser qu'un jour peut être nous pourrions être ensembles, qu'un jour peut être il pourrait m'avoir. Alors que je savais pertinement que je ne ressentais pas ça. J'avais pensé que la profonde affection que j'avais pour lui pourrait un jour se transformer en plus, j'avais... Je n'y connaissais rien à l'amour après tout. La personne dont j'étais réellement tombée amoureuse, c'était Raven, et tout avait été différent. Dès le premier jour, dès la première fois ou nos yeux s'étaient croisés il y avait eu cette tension, cette électricité. Je n'avais pas pu ni voulu rester loin de lui, et il n'avait pas pu résister à ce qu'il ressentait. Il avait quitté sa fiancé et était devenu mon amant. Mais je n'avais pas eu à réfléchir, par eu besoin de penser. Je savais. Je savais c'est tout. Et même aujourd'hui alors que nous nous étions séparés depuis trois ans je ressentais toujours cet tension dans nos échanges, je ressentais toujours cette pointe de jalousie quand je voyais une autre femme s'approcher de lui, je ressentais toujours ce besoin inexplicable de savoir qu'il allait bien... Je n'avais pas eu de questions à me poser. J'étais folle de lui, et je le ressentais jusqu'au plus profond de mon être. L'amour était-il toujours comme ça ? Ou était-il possible de tomber amoureux progressivement ? Etait-il possible qu'un jour je puisse rendre à Cray ses sentiments ? C'était à ça que j'avais pensé à l'embrassant. Et c'était stupide.

Je m'étais reculée, paniquant. J'avais senti sa main résister quelques secondes, posée sur dans mon dos, refusant de me laisser partir, avant de finalement se détacher, me laisser reculer. Son visage, je le vis se décomposer, je pouvais presque sentir, toucher sa peine, la peine que je lui faisais. Il me lançait des regards désespérés. Je me détestais. Je me détestais pour ce que j'étais en train de faire, mais encore plus pour ce que je venais de faire. « Pas le droit de quoi ? Milé ? Qu'est-ce qui se passe ? Explique moi ! » Il était l'une des rares personne ici à avoir le droit de m'appeler Milé sans que je le frappe. Et encore, en temps normal, je l'aurais gentient frappé. Les sobriquets très peu pour moi. Et pourtant je ne dis rien, je cherchais quoi répondre, je cherchais la bonne chose à dire. « Pas le droit de... De te faire ça...  » Je savais qu'il ne pourrait pas nécéssairement comprendre. Je savais, je voyais dans son regard qu'il était perdu, je voyais qu'il était blessé, qu'il se sentait trahit. Je m'étais levée brusquement, manquant de trébucher au passage, avant de chercher la sortie, comme si me sauver de la pièce allait pouvoir tout résoudre.

Je sentis son bras me poser sur le mien, me le saisir si rapidement que j'en fus presque surprise. Je me retournai pour poser mon regard sur le sien. Mes yeux réflétaient toute la douleur, toute la peine que je resentais pour Cray, ton le mépris que je ressentais envers ma propre personne. Sa main serrait mon bras si fort que je pouvais sentir chacun de ses doigts s'enfoncer dans mon muscle. J'avais presque l'impression qu'il le voulait, qu'il cherchait à me faire mal, à me faire du mal comme je lui en avais fait. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je ne pouvais que serrer les dents pour ne pas laisser échapper de gémissements. Je le vis poser les yeux sur sa main, sur mon bras, avant de se détacher, laissant à nouveau le sang circuler dans mon bras, et précipitant sur le sac le plus proche pour frapper dedans. Un frisson me parcourut. Sa colère était palpable. Imaginait-il que c'était moi à la place de ce sac ? Avait-il envie de me frapper, de me faire regretter la souffrance qu'il endurait ? Je reculait de deux pas, presque instinctivement. J'avais quoi, peur ?

Il reposa son regard sur moi. Un regard blessant, un regard dénué de toute émotion positive. Un regard qui n'était que froideur. « Pourquoi ?! » Je sursautai, il venait de crier, de me hurler dessus. C'était la première fois que je le voyais dans cet état, la première fois que je l'entendais me parler de la sorte. Je l'avais mérité, je savais que je l'avais mérité. « Je... » Je n'eu pas le temps de finir ma phrase, que déjà il me coupait la parole pour reprendre. « Pourquoi tu m'as embrassé si c'est pour t'enfuir tout de suite après. Merde, Milé ! » Je vis son poing s'abattre à nouveau sur le sac pour frapper, pour le cogner de toute ses forces, je sursautai. Ses questions étaient légitimes. Je savais, je savais que je n'avais pas le droit de faire ça. Mais je me sentais plus coupable pour le baiser que pour ma fuite, même si c'était clairement ce qu'il regrettait le plus. Je le vis se passer la main dans les cheveux, et me lancer ce regard ,ce regard qui me brisa le cœur, suppliant, désespéré. « Je t'aime putain ! » Je portai la main à mes lèvres, le regard désolé. Je savais. Je savais qu'il m'aimait. Il n'avait pas besoin de le dire. Je le savais. « T'as pas le droit de faire ça ! Ne t'enfuis pas je t'en prie. » Il me suppliait. Il ne criait plus, il me suppliait. Je fis un pas en avant, avant de me stopper. Non. Je ne pouvais pas. Il me suppliait, mais il ne savait pas. Il ne savait pas que cela serrait plus douloureux si je restais, parce que jamais je ne pourrais lui rendre, jamais je ne pourrais le rendre heureux. En restant je ferais plus de mal que de bien. Finalement, je relevai mes yeux vers lui. Un regard désolé, désolé pour ce que je m'apprêtais à faire. « Je sais... Je sais que tu... » Que tu m'aimes. Je n'arrivais pas à me résoudre à le dire. Je savais que je lui faisais mal. Lorsqu'on disait je t'aime à quelqu'un, je sais n'était pas la réponse que l'on attendait. On attendait que la personne se déclare en retour. On attendait un "je t'aime". Mais il devait savoir. Il devait savoir que je n'étais pas en mesure de le lui dire. « Je ne... Je ne ressens pas la même chose tu comprends ? » Je cherchais mes mots, je n'étais pas préparée, pas habituée à ce genre de situation. J'étais un soldat. Démonter un fusil et le remonter les yeux fermés, de maitriser un homme qui faisait trois fois mon poids au corps à corps, de tuer, tout ça je savais faire, mais ce genre de situation et moi nous faision deux. « Je... ça vaut mieux pour toi... Crois moi, je te ferait beaucoup plus de mal en restant... » Un dernier regard désolé, et je passai la porte, accélérant le pas, me mettant même à courir, vers ou ? Juste le plus loin d'ici. J'avais tout gâché.
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MessageSujet: Re: MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't   MILENA&CRAY Ҩ i'm sorry but i can't Icon_minitimeMar 17 Jan - 20:25

« Pas le droit de... De te faire ça... » De me faire ça ? J'étais aussi paumé qu'elle. J'imaginais bien qu'elle parlait de notre presque relation. Du fait qu'elle n'avait aucune envie d'être avec moi. Ou du moins pas de la façon dont je souhaitais être avec elle. Mais pourquoi ? Qu'avais-je fais pour qu'elle me repousse de la sorte ? Avais-je omis quelque chose ? Elle aimait pourtant trainer avec moi, sinon pourquoi aurions-nous passé autant de temps ensemble ? Toutes ces après-midi à s'entraîner, à se balader dans la forêt. Toutes ces missions qu'on avait si bien réussi, grâce à notre travail d'équipe. Elle ne devait pourtant pas me haïr. La preuve, elle venait même de m'embrasser. Qu'est ce qui clochait ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon crâne, me laissant muet et immobile devant celle que j'aimais. Celle-ci s'éloignait maintenant à pas hésitants vers la porte. Je me dépêchais de la rattraper, lui agrippant le bras pour qu'elle ne m'échappe pas.
Elle se retournait, visiblement surprise, et plongea son regard dans le mien. Son regard d'habitude si doux, si tendre quand elle me regardait. Ce regard que j'aimais tant. Celui qui me donnait envie de l'attraper dans mes bras et de ne plus jamais la laisser partir. A ce moment précis, je ne lisais rien de tout ça dans ses yeux noisette. Au contraire. Elle y laissait transparaître du mépris, si bien que j'eus du mal à ne pas faire le rapprochement entre la Miléna durant ses missions et celle que je tenais par le bras. Ce mépris m'était-il destiné ? C'était ce que je lui inspirais à présent ? Du mépris. Je l'avais tellement déçu qu'elle n'osait plus me regarder normalement. C'était pire que tout ce que j'aurai pu imaginer. J'avais ruiné notre relation. J'aurais du retenir ce baiser, je n'aurais jamais du craquer, car maintenant elle m'échappait et je ne retrouverais plus jamais la Milé que j'adulais. Mais elle était toujours là, j'avais encore une chance de la garder. Il fallait que j'agisse. Essayant de trouver autre chose dans son regard, je découvris quelque chose qui ne me réjouissai pas. De la peur.
Je pris soudai conscience de la force avec laquelle je l'agrippais. Lâchant brusquement son bras elle recula de quelques pas. Comment pouvais-je la blesser, elle que j'aimais tant ? Je m'en voulais tellement. Après m'être défouler sur un sac à côté de moi, je lui demandai plus d'explication. « Je... » commença-t-elle avant que je la coupe. L'espace d'un instant, je laissais échapper ma colère. Bien qu'elle n'en fut pas la cible, puisque que c'était contre moi-même que je rageais, c'est Miléna qui en payait les frais. J'étais vraiment un incapable. Je ne pouvais même pas protéger la personne à laquelle je tenais le plus. A bout de force, je la suppliais. Je la suppliais pour qu'elle reste à mes côtés, pour qu'elle ne s'enfuit pas à tout jamais. Car je ne faisais pas d'illusions pour une fois ; cette après-midi changerait à notre relation pour toujours. Si jamais elle acceptait de me revoir, plus rien de sera jamais pareil. Elle fit un pas en avant. Au point où j'en étais ce simple geste représentait une lueur d'espoir. Peut-être oublierait-elle cette journée catastrophique, peut-être un jour nous reprendrions notre relation comme elle était. Même si cela signifiait qu'elle ne ressentirait jamais rien de plus que de l'amitié, je préférais la garder auprès de moi et veiller à son bonheur. Peut être qu'un jour je rencontrerais quelqu'un qui m'aimerais en retour, et qui me ferais oublier Miléna. De la garder seulement en tant qu'amie. Mais pour le moment, mon regard cherchant le sien, je ne pouvais m'empêcher de me remémorer encore et encore le souvenir de ses lèvres et de son étreinte passionnée. La jeune femme releva ses yeux et chercha les miens. Aussi paumé que moi, elle cherchait ses mots. « Je sais ... Je sais que tu ... » Elle laissa phrase en suspend, phrase que je finis à sa place. « ... m'aimes. » Mon ton était presque sarcastique. Je m'en rendis compte trop tard. Encore une fois je lui rendais la tâche encore plus difficile. Mais c'était dur d'atténuer mes propos. Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais. Tous mes espoirs s'envolèrent. Mais elle enfonça la clou encore plus profondément. « Je ne... Je ne ressens pas la même chose tu comprends ? » A vrai dire j'avais du mal à comprendre. Pourquoi alors m'avait-elle embrassé en retour ? Pour la première fois de ma vie, je lui en voulu. Ce sentiment m'était encore entièrement étranger envers cette personne à qui je tenais temps. Et pourtant, à ce moment même j'en voulais à Miléna de m'avoir rendu ce baiser. Son regard désolé fit malgré tout s'envoler très vite ce sentiment. Elle paraissait tellement mal. Moi qui m'étais juré de ne jamais la blesser, j'avais salement merdé. Me ressaisissant, je voulus lui présenter des excuses à mon tour, après tout c'était moi qui avait commencé. Mais à peine avais-je ouvert la bouche que la jeune brune me coupa. « Je... ça vaut mieux pour toi... Crois moi, je te ferait beaucoup plus de mal en restant... » Je lus dans son regard que s'en était fini. Que cette fois elle s'en irait pour de bon. « Non, Miléna reste. Je t'en supplie. » Mais c'était trop tard. Elle passa la porte, puis j'entendis ses pas trottinant dans le couloir. Je débouchai dans le couloir à mon tour. « Milé ! » J'avais beau crier, je savais pertinemment qu'elle ne reviendrais pas. Que je l'avais perdu.
Je fixai sa silhouette sautillante jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un tournant. « Milé ... » répétais-je dans un murmure à peine audible. Tout. J'avais tout foutu en l'air avec de ce baiser. Tous mes espoirs de retour à la normale étaient maintenant enterrés six pieds sous terre. J'attrapai ma tête entre mes mains. Sournoisement, la colère était remontée en moi. Je donnai un grand coup de poing dans le mur en face de moi, me fracassant au passage plusieurs doigts. Mais peut m'importais. J'en donnais un second, puis encore. Je m'en voulais tellement. Comment avais-je pu agir aussi égoïstement ? Je ne l'endentais pas arrivé. Une de mes jeunes recrues, fraîchement arrivée dans mon escouade. « Excusez moi, Major Templesmith ... » Je me retournais brutalement. Le regard froid, je lui hurlai presque dessus. « Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? » Le pauvre homme recula d'un pas, surpris par tant de rage. « Rien ... euh ... je repasserais plus tard ... » Il tourna les talons, et s'éloigna sans plus d'explications. J'étais pas même foutu de m'occuper de mes hommes.
Ignorant mes articulations en sang et la douleur dans mes deux mains, je donnai un dernier coup. J'étais vraiment un abrutit. Qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? Cherchant l'air autour de moi, je me sentais étouffé. De l'air. J'avais besoin de m'aérer. Je courrai alors en direction de la sortie. J'étais bien décidé à m'aérer, mais pas avec l'air conditionner du treize. Je voulais l'air du grand large. Dès que je serais calmé, je demanderais une mission dans le quatre.

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