haymitch cray templesmith

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Sur le terrain. Je ne me suis jamais imaginé mourir autrement que pendant une mission. Après mon arrestation, j'avalerai ma pilule et tout serait fini. Bien sur, je ferais tout pour cela n'arrive jamais. Mais malgré tous mes efforts, c'est une possibilité totalement envisageable. La plus probable même. Comment mourir autrement ? Dans le treize, en trébuchant, une paire de ciseaux à la main ? Non, ma vie appartient aux champs de bataillex et c'est là-bas que je veux finir mes jours, en mourant comme un héros.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je n'y ai jamais vraiment pensé à vrai dire. Pour mes soldats évidemment, si c'était le seul moyen je me sacrifierais sans réfléchir. Je serais aussi près à mourir pour ma soeur, ma douce et innocente Maysilee. Elle représente tout pour moi, c'est ma seule famille. Mais il y a une autre personne pour qui je risquerais tout : Miléna. Je l'aime bien plus qu'il ne le faudrait, c'est sûr. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Elle représente tellement pour moi, je serais près à donner ma vie pour sauver la sienne.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je possède toutes les aptitudes d'un soldat de base. La force physique, l'agilité, la discrétion. Tout ce que l'on m'a appris lors de mon entrainement. Je manie de plus assez bien l'épée, l'arc et sais lancer des couteaux. Mais mes armes préférées restent les armes à feu. Sûres, précises, ce sont les plus fiables. Je possède aussi un fort pouvoir de persuasion. Enfin, je connais les bases de la médecine, les soins de premiers secours et quelques plantes médicinales et comestibles.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Pas à ma connaissance. Mon père étant natif du district huit, je suis susceptible d'avoir des parents éloignés qui y ont participé mais je ne suis pas au courant.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Je n'ai jamais rien connu d'autre. J'ai passé mon enfance dans ces souterrains, passant plusieurs jours sans voir la lumière naturelle. J'y suis habitué et cela ne me gène pas. Bien sûr, j'adore sortir. Sentir le soleil réchauffer ma peau, me promener dans la forêt. Ce que je préfère, ce sont les plages du quatre et l'odeur de la mer. Malgré tout, et même si je supporte plutôt bien l'enfermement, je suis heureux de partir en mission prendre l'air et voir d'autres horizons.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé par rapport à beaucoup de district, bien que relativement inférieur au Capitole, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE correspond exactement à mes besoins, sans pour autant être abondante. DU COUP, MON NOM N'A aucune chance d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER DE soldat ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore mon métier, il me fait sentir vivant et utile à mon district. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 32 ans JE n'ai jamais pu PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson car cela me rend malade de voir des gamins si jeune s'entretuer. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

SEPTEMBRE 2302, DISTRICT 13, GYMNASE. Je la regardai au loin, traverser sans difficulté le parcours d'obstacle qui se présentait à elle. Une roulade sur l'épaule, un coup dans le torse du mannequin qui venait d'apparaitre. Je jetai un oeil sur mon chronomètre. 2:45:53. Elle avait près d'une minute d'avance sur les autres soldats. Une dernière esquive, puis elle attrapa le fusil par terre et planta une balle en plein dans le crâne du patin qui lui faisait face, marquant la fin de son épreuve. Je fis mine d'applaudir, en lui lançant à travers le gymnase « Bravo Miléna, deux minutes cinquante-sept. Tu fais le meilleur temps de ton groupe. » Elle hocha la tête avec un sourire de satisfaction. J'avançai vers elle, m'appuyant sur ma béquille. Ma dernière mission s'était assez mal terminée, et j'avais faillit perdre ma jambe dans une explosion. Heureusement, elle n'avait pas été autant endommagée que je ne l'aurais pensé et je m'en étais sorti avec un plâtre et près d'un an de rééducation. J'avais choisi de devenir instructeur pour passer le temps, et en fin de compte ça me plaisait bien. J'avais même mes préférés. Miléna, penchée vers l'avant, essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Je lui lançai une bouteille d'eau fraiche qu'elle rattrapa au vol. Je l'observai pendant qu'elle buvait. Son corps était taillé pour être celui d'un soldat. Mais outre cela, elle était magnifique. Je n'aimais pas éprouver de préférence, c'était forcément injuste envers certain. Mais je ne pouvais pas me cacher que cette jeune fille était ma favorite. Depuis son arrivée, elle n'avait fait que progresser. Ce n'était pas gagné d'avance pourtant, en vue son tempérament violent et impulsif. Mais j'avais réussi à la canaliser, et à faire ressortir en elle toutes les qualités nécessaires aux soldats. J'étais fier de ce qu'elle était devenue, d'où mon favoritisme. Mais il y avait autre chose qui me plaisait chez cette gamine. Peut être me rappelait-elle moi au même âge. J'avais aussi été un gamin paumé, qu'on avait confié à l'armé pour le faire rentrer dans les rangs. Et j'avais trouvé ma voie. A maintenant vingt-quatre ans, je ne cessai de monter grade, et la Présidente Coin m'envoyait sur de plus en plus de missions délicates. Je voyais de l'avenir chez Miléna, tout comme mon instructeur l'avait vu chez moi. « Aller, va te reposer championne ! » lui dis-je ironiquement. Je la laissait s'éloigner, n'écoutant rien des répliques qu'elle me lançait. Il y avait décidément autre chose chez elle. Cette gamine me fascinait.

JUIN 2309, DISTRICT 13, HÔPITAL. « Ouille ! » Je regardai avec dégout le bout de métal que Maysilee venait d'extraire de ma jambe. « Tiens toi tranquille, ça fera moins mal. » Elle ne prenait même pas la peine de camoufler la colère dans sa voix. Ce n'avait jamais été son fort, de cacher ses émotion, ni même de les atténuer. Depuis notre plus jeune âge je l'avais connu comme ça, exagérant le moindre événement, le moindre sentiment. Elle entreprit de désinfecter ma blessure mais s'arrêta brusquement, abattant brutalement sa main sur ma cuisse en sang, ce qui m'arracha un gemissement de douleur. « Tu avais réellement besoin de prendre la balle pour elle ? » lança-t-elle en haussant la voix, et en lâchant un soupir d'exaspération. Je regardai mes mains, elles aussi salement amochées. La mission n'était pourtant pas si compliqué. On devait seulement récupérer un tas d'armes peu protégées dans le district six. Mais nos informations se sont révélées être fausses et les gardes beaucoup plus nombreux que prévu. Quand j'ai vu qu'un Pacificateur pointait son arme sur Miléna, je n'ai pas réfléchi. J'ai sauté devant elle, prenant au passage la balle qui lui était destinée. « C'est mon soldat, c'est ma responsabilité. Cette balle aurait pu la tuer, je ne pas me permettre de la perdre. » Je réalisai le sens de mes paroles et essayai de me rattraper. « Enfin, de perdre quelqu'un d'aut ... » « Cette balle aurait pu te tuer Cray ! Arriver je ne sais où et t'être fatale ! » Aux tremblements de sa voix, je sentis les larmes lui monter aux yeux. Elle savait mieux que quiconque que c'était peine perdue, qu'il était inutile de me raisonner. Que je serai prêt à mourir pour sauver Miléna. Mais malgré tout, ma soeur tenta le tout pour le tout. « Elle ne t'aime pas Cray. Alors que moi si. Elle ne t'aimera jamais comme tu l'aimes, alors que je serais toujours là pour toi. Cray, regarde moi. » A contrecoeur, je détachais mon regard de mes paumes ensanglantées. Elle avait la visage trempé de larmes. « Tu représentes tout pour moi. JE ne peux pas me permettre de TE perdre. S'il te plait, si tu m'aimes, vraiment laisse partir. » Je ne pus tenir son regard de chien battu. Elle aussi représentait tout pour moi. Seulement, je ne pouvais pas décider d'oublier Miléna comme ça. Ça m'étais impossible. Je relevai les yeux vers elle, essayant de mettre toute la pitié du monde dans mon regard. « Je suis désolée May. Je l'aime. » Contrairement à moi, Maysilee rassembla un mélange de colère, de déception et tristesse dans ses yeux. Elle lança la pince qu'elle tenait dans un coin de la pièce, et quitta ma chambre sans un mot de plus.

Miléna E. Andréis-Wheeler a écrit:

Mais tu arrêtes toi ? Sois gentille avec Cray