petites annonces à ne pas rater
✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici.
✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6.
✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

fermeture du forum
le forum ferme ses portes après six ans d'existence.
merci pour tout, on vous aime.
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité



La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Vide
MessageSujet: La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]   La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Icon_minitimeDim 20 Nov - 15:27

    Le soleil chauffe dur contre ma peau. En ces jours de moisson, il fait une chaleur terrible. C'est pour ça que je suis venue près du fleuve. De un, parce que c'est un bon moyen de me rafraîchir, et de deux, parce que l'après-midi, juste après le travail aux champs, les gens préfèrent rester chez eux. Cloîtrés dans leurs petites maisons, en croyant ainsi se protéger du malheur.

    Je plonge mes pieds dans l'eau et retiens un frisson. Glaciale. Mais pourtant, je ne bouge pas. Ça m’apaise. Je pose mon menton contre mes genoux, et j'écoute. J'écoute le silence. La majorité des gens ne comprennent pas comment on peut écouter quelque chose comme ça. En fait, les gens du district sont bien trop occupés par leur propres petites affaires pour se pré-occuper des autres.
    Ma mère est morte. Il y a deux semaines, maintenant. Je crois que je pleure trop. Je suis faible, pathétique. Aujourd'hui encore, j'ai les yeux secs et les joues humides à force d'avoir pleuré. Tout ce que je leur demandai, c'était un peu de compassion, de l'aide. Il faut croire que, pour des gens égoïstes, c'est bien trop demandé. En fait, ce que je souhaite plus que tout, c'est qu'elle revienne.
    Mais c'est trop tard. Jour et nuit, jusque là, je l'ai attendue. Chaque nuit, je fais des cauchemars. Je n'en peux plus. Je l'entends hurler dans ma tête. Hurler mon prénom. Je la revois, elle. Baignant dans son propre sang, sous le regard satisfait de ces monstres. J'en hurlerai. Et la seule personne qui a été là, pour moi, à cet instant, c'était un pacificateur.

    Je prend un galet et le jette dans l'eau avec fureur. Cela ne sert à rien, je sais. Je repense aussi à Alexianne. Elle a été sélectionnée pour la moisson et elle est partie. Chaque jour, j'appréhende de la voir morte. Et je hais de toute mon âme ses adversaires. Winni aussi est morte. Tuée, par des pacificateurs. Qu'est-ce qu'elles auraient penser de '' l'affaire Kamaria '', comme la surnommaient les femmes qui n'avaient rien d'autre à faire que de colporter ce qu'il s'était passé à tout va ? Qu'auraient elle-dit en sachant que j'avais été adoptée par un pacificateur réputé par sa cruauté ? Et qu'auraient elles dis si elles savaient que je l'aimai ? On dirait que le sort s'acharne contre les personnes qui me sont chères. Peut être que les autres ont raison de m'éviter, maintenant. De ne plus me regarder en face et de me dire folle dans mon dos. Je soupire et me laisse tomber en arrière, contre l'herbe. Je ferme les yeux. Que va-on faire de mon ancienne maison ? Je ne sais pas. Je suis partie si vite.. Depuis qu'elle est partie, je n'ose plus revenir, j'ai peur. Peut être que des habitants affamés sont venus dévorer le peu de nourriture qu'on avait entassé consciencieusement dans un coin. Peut être qu'un quelconque vendeur a été prendre nos meubles pour se faire de l'argent. Je m'en moque. Je ne veux plus revenir. Il n'y a plus personne pour qui je pourrai revenir. J'ai l'impression que ma tête pèse des tonnes, et qu'il en est de même pour le reste de mon corps. Je ne veux pas me relever.
    Soudain, des bruits de pas viennent troubler le silence. Quelqu'un ? Je n'ai pas envie de voir quelqu'un. Je ne veux voir personne.

    '' Va t'en. ''

    J'ignore qui arrive, mais je m'en moque. Je veux qu'on me laisse tranquille. Qu'on me laisse crever ici, tiens. A côté du fleuve, couchée sur le sol. Je suis las de pleurer, las d’espéré chaque jour quelque chose qui ne vient pas. Je croyais pouvoir voir des amis dans mes voisins et dans les habitants du district, mais je me suis trompée. Le seul soutien que je leur demande, je l'attends toujours. Et il ne vient pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité



La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Vide
MessageSujet: Re: La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]   La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Icon_minitimeDim 20 Nov - 17:41

Une dispute entre mon père et ma mère vient d'éclater, sous le fallacieux prétexte que mon père ne fait payer les consultations que très rarement aux habitants du district onze qui viennent le voir. Le fait est, la plupart sont tellement pauvres que mon père a pitié d'eux, alors, il les soigne gratuitement. J'ai toujours eu de la tendresse pour les clients qui ne peuvent pas payer, mais il est vrai que ma mère a raison, cette fois, et ça me fait mal au coeur de le dire. Les mots fusent et ils se lancent les rares objets que nous possédons à la figure. Ils sont dans la chambre commune et moi dans l'espèce de salon de notre chaumière, observant le feu, l'air hagard. J'entends une nouvelle salve de cris, et je craque: trop, c'est trop. Il ne doit être que cinq heures de l'après-midi, et ils se disputent déjà. Je me relève furieusement, balaye la poussière sur mon short et claque la porte principale. Dehors, l'air est chaud et chaque inspiration brûle ma trachée. Où est-ce que je peux bien aller? Il est hors de question que j'aille voir les Brisbane, pour plusieurs raisons que je ne souhaite pas énumérer. Je n'ai aucune envie de vagabonder dans la rue, il y a bien trop de monde et de minettes. Il ne doit y avoir personne au fleuve. Je soupire et laisse mes pieds me porter vers l'extérieur de la ville sans grande conviction. Arrivé à quelques mètres du rivage, je respire l'air un peu plus frais, me demandant si les habitants du district savent apprécier la fraîcheur de l'air marin. A vrai dire, je ne sais pas en quoi cela consiste, n'ayant jamais quitté le district onze, mais dans tous les livres que j'ai lu, on faisait état de l'air marin, purificateur et frais. Je souris bêtement, et mon regard se pose sur une silhouette recroquevillée, les pieds dans l'eau, frêle. Je m'approche et une branche craque sous les semelles de mes chaussures. Je reconnais la voix de Kamaria, une petite fille du district onze.

Je n'ai jamais réellement compris son histoire, mais par rapport aux rumeurs qui circulent dans les champs sur elle, elle aurait rejoint le camp des Pacificateurs - ce dont je ne peux pas la blâmer. Mais quelque chose m'a toujours étonné: comment une fillette de quatorze ans peut-elle choisir son camp? C'est pourquoi je n'ai jamais cru à ces murmures à propos d'elle. Peu importe, j'ai de l'affection pour cette petite, mais je ne saurais pas définir pourquoi. Je me sens proche d'elle, comme si elle était une petite soeur. C'est l'une des rares personnes féminines envers laquelle je n'ai pas d'hostilité, ce qui relève en quelque sorte du miracle. Au contraire, j'ai très souvent envie de l'aider, dans l'ombre - puisque je ne suis pas censé avoir de tels élans de compassion -, en lui envoyant des graines et l'huile que je reçois pour mes tesserae. C'est un peu pour elle que je fais inscrire mon nom tant de fois. Même avant que sa famille soit décimée, je faisais de mon mieux pour qu'elle reste en vie - le taux de mortalité des jeunes étant particulièrement élevé dans le district. Et de la voir comme ça, comme une âme en peine refusant toute compagnie humaine me ronge le coeur. Je ne sais pas grand chose à propos d'elle, mais je sais que d'une certaine manière, elle a dû souffrir bien plus que la moitié des gens de toute la région. Je soupire et reprends ma marche vers elle, plus légèrement. Je ne veux pas l'effrayer. Je ne sais même pas si elle se rend compte de l'affection que j'ai pour elle. Je m'assois à côté d'elle, retire mes chaussures et plonge mes pieds dans l'eau, l'imitant. Cet endroit est apaisant, et je comprends qu'elle a dû passer une mauvaise journée pour se ressourcer ici. Je soupire.

« Bonjour, Kamaria. » je dis en tentant un sourire qui se termine en rictus effrayant. Je reprends une expression neutre. « Qu'est ce que tu fiches ici? Tu devrais être.. » j'hésite sur un mot, que je finis par lâcher « Chez toi. » Je me sens brusquement stupide - elle ne doit sûrement pas avoir de "chez elle" à proprement dit, mais je n'ajoute rien. De toute façon, elle ne répond pas et je sens bien que ma présence doit la gêner. « ... Mes parents n'arrêtent pas de se disputer. Je me sens de trop, et puis les autres sont trop stupides pour comprendre. C'est pour ça que je suis là. C'est un chouette endroit, pour se calmer et faire le vide. » Je remue mes orteils sous l'eau, appréciant le courant d'eau froide entre mes doigts de pieds. J'aurais adoré vivre dans le quatrième district. J'adore nager, et je suis sûr que j'aurais été un excellent pêcheur. Malheureusement, je suis né dans le onzième, et j'ai connu son lot de malnutrition et de conditions de travail déplorables. « Et toi? Qu'est ce qui t'amènes ici? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité



La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Vide
MessageSujet: Re: La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]   La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Icon_minitimeSam 26 Nov - 22:58

    J'avais maintenant les pieds totalement surgelés. A l'inverse du reste de mon corps, qui était en surchauffe. J'avais l'impression que mon cerveau allait éclater. De la fièvre ? Possible. Je ne voulais voir personne. J'étais sans doute en train de devenir folle. Comme ça, au moins, les gens auraient tout à fait raison quand ils chanteraient que j'étais folle, que la raison m'avait quitté. En tout cas, les bruits de pas que j'avais entendu étaient bien réels. Et mal grès ma demande, la personne ne partait pas. Je ferme mes yeux de toute mes forces. Je n'ai pas envie de parler à quelqu'un. J'aimerai disparaître. Ou plutôt, faire un retour en arrière. Remonter jusqu'à la mort de ma mère et mourir à sa place. Car de toute façon, si je n'avais pas voler cette poire, j'aurai volé autre chose, et la fin aurait été la même. Si j'étais morte, je n'aurai pas à subir tout.. ceci. Toute cette haine, de la part de gens que j'aimais. Ou que je côtoyais, au moins. Je ne serai pas ici, allongée sur la rive du fleuve, seule. A attendre quelque chose qui ne viendra pas.

    La personne vient s'assoir à côté de moi. J'ouvre les yeux, pour voir qui a pris la peine de venir. Graham. Pourquoi est-il venu ? Ne me prend-il pas pour folle, lui ? Pour une fille sanguinaire qui vient de se rallier à un pacificateur ? Sera-il de ceux qui me cracheront à la figure parce que j'ai choisi de le suivre, lui, son aura rassurant, son air doux ? Parce que j'ai marché avec lui pour dépasser leurs moqueries et leurs rires ? Je soupire. Il n'en tient pas compte, puisqu'il ne part pas.

    « Bonjour, Kamaria. »

    Je ne répond pas. Peut être qu'il va me prendre, lui aussi, pour une petite sauvage. Un animal fou furieux qu'il vaut mieux ne pas approcher. Mais je n'arrive pas à parler, à ouvrir la bouche. Je crois que j'aimerai me jeter à son coup et le serrer dans mes bras de toute mes forces. Mais rien ne viens. Je continue à l'observer. Il retire ses chaussures à son tour et plonge ses pieds dans l'eau, puis me sourit. Il fait une drôle de grimace, en fait. Peut être parce qu'il a oublié comment sourire.. Comme ce pacificateur, qui m'avait surprise dans les vergers. Mal grès mon silence, il poursuit..

    « Qu'est ce que tu fiches ici? Tu devrais être.. Chez toi. »

    Je frissonne à ce simple mot et détourne le regard, fixant sans mot dire un caillou avec une attention particulière. Je ne tiens pas à répondre à cette question, je n'ai pas besoin. Après tout, pendant ces derniers jours, toute l'attention à été retenue par '' l'affaire Kamaria ''. Il devait bien être au courant. Immédiatement, je repensais à ma mère. Elle l'aimait bien, Graham. Je n'avais jamais su pourquoi. Il lui rappelait peut être son fils.. Mon frère.

    « ... Mes parents n'arrêtent pas de se disputer. Je me sens de trop, et puis les autres sont trop stupides pour comprendre. C'est pour ça que je suis là. C'est un chouette endroit, pour se calmer et faire le vide. »

    Je reporte mon regard sur lui, et lui sourit d'un air qui se veut conciliant. C'est vrai, les autres sont stupides et égoïstes. Et étant au courant pour ses parents, je savais que cela ne devait pas être facile pour lui. Mais je me rembrunit aussitôt. Ne valait-il pas mieux d'avoir des parents qui passaient leur temps à se hurler dessus que pas de parents du tout ?

    '' De toute façon, les gens sont souvent bien trop centrés sur leurs personnes pour faire attention aux autres. Peut être qu'ils ne se rendent même pas compte que tu ne supporte pas qu'ils se crient dessus. A partir du moment ou il se sentent vivants, intéressants.. Plus rien n'importe. Heureusement, ton père est gentil lui. Non ? ''

    J'essaye de me rattraper avec cette dernière phrase. Je me suis totalement emportée au début. J'avais parlé avec rancœur, et il n'allait pas comprendre. De toute façon, qu'y pouvait-il ? Pas grand chose, sans doute même rien.. Je replongeais mes pieds dans l'eau pour me calmer. Laissant le courant glacé me chatouiller les pieds.

    « Et toi? Qu'est ce qui t'amènes ici? »

    Ce qui m’amenait ici ? La même chose que lui. J'étais venue chercher le calme, le silence et la solitude. Et puis, il était arrivé. Je ne savais toujours pas si j'appréciais qu'il soit venu. Tout aurait été bien plus facile si il avait fait demi-tour en m'entendant le lui demander. J'avais l'impression de n'avoir le contrôle sur rien. Mais n'était-ce pas le cas, dans le fond ?

    '' J'en avais mare d'entendre les gens murmurer dans mon dos pendant que j'étais avec eux, alors je suis partie. On dirait que cela leur fait plaisir, d'avoir quelques ragots à se mette sous la dent. ''

    Je frotte mes yeux, essuyant une larme rageuse. Je remue mes pieds dans l'eau, inspire, essaye de me calmer. En vain.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Vide
MessageSujet: Re: La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]   La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

La mort n'est que la mort ; on ne signifie rien par sa mort mais on la subit. [PV Graham]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» GRAHAM&FREYA ♛ that's the beginning and end of everything.
» GRAHAM ϟ « parfois ça dérape (a) »
» FREYA&GRAHAM → is this the end ?
» FREYA&GRAHAM → come what may
» GRAHAM&GEORGIA ζ the sound of sorrow
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MOCKINGAY - rpg inspiré de Hunger Games ::  :: Archives :: Volume 1 :: anciens rps-
© MOCKINGJAY-RPG.NET (2011-2017)
L'INTÉGRALITÉ DU FORUM APPARTIENT À SON ÉQUIPE ADMINISTRATIVE.
TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE SON CONTENU EST INTERDITE.