Ramsay Millo Cassius Kweel

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Ramsay n'est pas du genre à penser à sa propre mort, à se mettre en scène. Il ne voit pas de limites. Pas de limites à sa vie, pas de limite à son ambition, pas de limite à son arrogance, c'est lui qui les défoncera tous. Il espère faire tomber le Capitol, renverser l'ordre en place. Pas lui uniquement, il ne se voit pas être la star, l'élément central, il n'a que faire de la célébrité. Mais il espère être du mouvement, être la force derrière la rébellion.
Malgré tout cela, la mort il y a souvent pensé. Les images de sont frère inanimé. Elles ont été projetées dans son esprit encore et encore, gravées, déformées... Elles ont engendré ce qu'il est. Douleur, supplice. Et pourtant, étrangement, il n'a jamais pensé à le rejoindre. Même en se sentant vide, il n'a jamais voulu partir. Il préfère essayer de ressentir, de vibrer. Il les apprécie ces sensations extrêmes, toute cette adrénaline qui l'enivre. Il ne cherche qu'à être saoul de sensations.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

La famille de Ramsay se composait de sa mère, son grand frère et lui. Fin de l'histoire. Une petite enclave chaleureuse au milieu du septième district, glacial et inerte. L'enfant avec qui il partageait sa vie fut tiré au sort. Certains disent que c'est un coup de malchance, d'autres appellent cela le karma ou destin. Parti. Jamais revenu. Tout a basculé pour Ramsay le jour où il l'a vu mourir en direct, pour le spectacle. Son âme sœur à terre, un corps inanimé qui ne bougerait plus jamais. Tout cela n'avait aucun sens, toute cette brutalité et cette violence pour rien. Dévasté. Son cœur réduit en miettes, il a perdu pied. Il n'a plus jamais été le même. Déjà dégouté de tout ce qu'on lui enseignait sur Panem et les jeux, il a finit par quitter l'école à dix-sept ans. Il n'accepte pas. L'absurdité de la disparition de son frère le rend fou. Il ne comprend pas, et ne le pourra jamais.
Il a mal, il a l'impression que quelqu'un l'a mis de force sur une table d'opération, l'a ouvert sans l'anesthésier, a volé un de ses organes tout en se délectant de ses cris et ses grimace et l'a laissé là. Ensanglanté, sans avoir pris le temps de le refermer, seul dans cet pièce froide et aseptisée. Vidé Ramsay.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Les Pacificateurs du district sept, il les connaît tous. Eux, leurs habitudes, leurs forces et leurs faiblesses. Il joue avec eux, avec ces pantins blancs stupides. Il prend un malin plaisir à se faire courser, à les essouffler, les fatiguer, les narguer. Quand ils ne l'attrapent pas. Il n'y en a qu'un que Ramsay a du mal à cerner. Sandor Haytham Rooston Pyke. Le monstre de terreur, celui qui a la réputation de s'amuser à torturer les rebelles, les enfermer. Celui qui prend son pied à voir du sang couler le long de leurs corps. Celui qui terrorise l'unité des rebelles au complet. Sauf Ramsay. Il a beau connaître toutes les légendes sur lui, le jeune con arrogant pense qu'il est celui qui lui fera mordre la poussière. Celui qui lui enfoncera un bout de métal bien net entre les deux yeux. Et tout cela Sandor ne l'ignore pas. Il attend sagement qu'il vienne de lui même ce crétin, il adorera l'entendre hurler.
Toute cela est devenu un jeu, une relation privilégiée sans jamais s'être parlés. Mais la dernière fois qu'il se sont croisés, Ramsay a voulu pousser le vice un peu plus loin. Dépasser les limites. Lui qui avance toujours visage masqué a fait tomber son bandeau, laissant découvrir ses traits, son identité. Les yeux dans les yeux. Électricité. Le regard glacé de Sandor a complétement retourné le jeune rebelle. Il n'avait jamais ressenti cela, pour un homme ou pour une femme. Attirance. Alors qu'il le hait, rêve de le tuer, ce sentiment dégueulasse l'envahit. Ce nœud au fond de la gorge et de l'estomac, ces frissons. Il tente de se convaincre que tout ça ce n'est qu'une connerie, mais pourtant cette sensation continue de grandir.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Panem, monde de merde. Cette organisation, cette servitude volontaire, ces combats de gladiateurs... tout cela donne envie de vomir à Ramsay. On lui a toujours enseigné à l'école qu'il fallait aimer Panem. Propagande. Que les jeux étaient beaux, qu'y participer était un honneur. Connerie. Il n'a jamais supporté tout ces mensonges. A ses yeux Panem n'est qu'une prison. Manichéen, il y a le capitole, oppresseurs et les autres, serviteurs, enfermés. Ceux qui n'ont pas le droit de toucher à la liberté, qu'on asservit et qu'on utilise pour ses divertir. Animaux de cirques, robots possédant une âme, une volonté propre, comme si le programme avait fini par dysfonctionner. Il rêve d'un Panem libéré. D'un monde qui cesserait de l'écraser. Car oui finalement tout tourne autour de ce qu'il ressent. De cette souffrance intérieure qui le déchire. Son idéal il l'a acquis une fois arrivé chez les rebelles. On a attisé la flamme qui brûlait déjà en lui, on a utilisé sa haine sa rage et colère. On a tout fait sortir. Manipulé ? Utilisé ? Qui lui vole véritablement sa liberté chérie ? Finalement, Ramsay ne serait-il pas un jeune homme perdu et qui ne sait plus vraiment comment vire sa vie..?

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Tuer il y pense tous les soirs Ramsay. Il fantasme chaque jour sur sa victime. Il s'imagine assassiner Sandor encore et encore et encore. De milles manières différentes. Lui arrachant des cris de douleurs, enfonçant un pied de biche dans sa tête, explosant sa pauvre boite crânienne, laissant sortir du sang et des morceaux de cervelle. Lui plantant un couteau dans le cœur, laissant le sang s'écouler le long de de ses côtes, son costume blanc devenant écarlate. L'empoisonnant lentement. Le regarder se tordre de douleur, vaciller et convulser. Il sourit, se délecte de ses visions toutes plus violentes et choquantes. Il rêve de lui faire mordre la poussière, d'être le rebelle qui le renverserait.
En il rêvait. Depuis qu'il a vu son visage, qu'il a croisé ses yeux de glace, tout a changé. Des sentiments étranges se sont mélangé à cette envie de meurtre. Quelque chose de magnétique, de mystérieux, hypnotisant. Il sent son estomac se nouer à chaque fois qu'il pense à ce visage, des frissons parcourir son corps, ses muscles se tendre. Dégoûtant. Sensation dégueulasse. Contre sa volonté il imagine ses lèvres se presser contre les siennes, leurs mains s'effleurer, leurs corps se coller. Électrique. A vomir selon lui, il se déteste de ressentir ce genre de choses pour cet énergumène, il serait prêt à tout pour oublier ce sentiment.

JE VIENS D'UN MILIEU modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'était pas abondante mais je m'en contentais. J'aurais préféré mourir de faim que rajouter une inscription dans ces urnes de merde. DU COUP, MON NOM AVAIT assez peu de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE soldat rebelle ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime assez ça et n'en fait qu'à ma tête. Des ordres, on ne m'en donne pas.. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT vingt-cinq ans JE ne peux donc plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'en suis soulagé. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

PROPOSITION 1: Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes minimum. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, du journal intime, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est libre.

PROPOSITION 2: Pour ceux qui ne savent pas quoi raconter sur leur personnage ou qui préfèrent simplement faire évoluer leur personnage dans un contexte auquel ils n'auraient pas penser, cette partie est pour vous. Nous mettons à disposition quelques mises en situation fictives (certaines sont dépendantes du groupe que vous choisissez) qui vous permettront de développer en 'rp' des choses auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé. Il vous suffira juste d'en choisir une et de l'indiquer avant votre rédaction. Si vous souhaitez rendre les choses un peu plus réelles (ce n'est pas parce que vous choisissez de dénoncer un rebelle dans un de ses sujets que votre personnage l'aura vraiment fait), il vous suffit juste de présenter ça comme un rêve semblant aussi réel que possible. Là encore, nous vous demandons vingtaine de lignes minimum.

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