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| GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Dim 11 Sep - 21:58 | |
| GROUPE.B phase 4, jour 4 (obligatoire)
— PARTICIPANTS Ivory Edenthaw (01), Pearl Whything (03) & Quinn Liddell (04) — ZONE La zone D4, composée du cours d’eau s’ouvrant sur le lac et de la forêt dense. — TEMPS Une pluie fine apporte de la fraîcheur dans la zone qui n’attend que la température de 9°. De plus, le brouillard est fin mais toujours présent. — MUTATIONS Nombreux animaux fuyants, des piranhas et castors. — CONTEXTE Le sujet se déroule en début de matinée. Non loin de la corne d’abondance, une pluie fine se déclenche aux abords du cours d’eau pour rafraîchir les tributs et le brouillard se dissipe quelque peu pour laisser entrevoir quelques rayons de soleil. Mais la chance n’est que de courte durée dans cette arène. Quelques instants plus tard, de nombreux animaux ( piranhas et castors aux dents imposantes particulièrement coupantes…) fuient vers l’ouest en direction du lac. Le temps que les tributs comprennent et voient la gigantesque vague sur le point de fondre sur eux, ils sont piégés par des murs invisibles dans une petite zone, sans aucun moyen de s’échapper. |
| | | Ivory Edenthaw △ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016 △ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Jeu 15 Sep - 22:56 | |
| À l’aube, un picotement désagréable dans sa jambe sort le jeune homme de sa léthargie. Après quelques instants durant lesquels il reprend ses esprits, il se détache délicatement de Siwan, encore paisiblement endormie, aussi paisible que l’arène et ses démons intérieurs le lui permettent. Réalisant la situation, ses mains viennent inspecter rapidement son corps à la recherche d’une blessure, mais à l’exception de ses jambes encore douloureuses bien qu’ayant repris un semblant de forme humaine et cette grosse entaille encore fraîche sur son avant-bras qui s’accompagne de multiples griffures, il n’y a rien à déplorer. Il pousse un soupir de soulagement alors qu’il glisse son regard sur le visage de Siwan. Il ne sait pas lequel des deux a failli à sa mission de monter la garde et, à vrai dire, cela lui importe peu. Depuis son arrivée dans cet enfer, il n’avait pas connu une nuit aussi agréable, où il n’avait pas l’impression d’avoir été étouffé et son corps réduit en charpie durant la nuit à son réveil. Même s’il n’a fermé l’œil qu’une poignée d’heures, il est reposé, plus qu’il n’aurait jamais pensé l’être dans un tel contexte. Et mieux encore, malgré la menace qui pèse sur eux à chaque fois qu’ils ne sont pas sur leur garde, Siwan et lui n’ont pas été attaqués comme il l’a constaté avec satisfaction il y a quelques instants. Une fois debout, il s’étire longuement, avant de faire quelques pas et de prendre longuement appui sur ses jambes. Un sourire se dessine sur ses lèvres, plus grand encore la veille et encore plus discret que le lendemain. Il n’aurait jamais pensé qu’il prendrait un tel plaisir à faire quelques pas, à faire usage de ses jambes et réaliser la chance qu’il a de se tenir debout. Il est presque tenté de courir, d’user de cette motricité nouvellement retrouvée, de se fatiguer en se sentant vivant, mais les menaces inconnues planant à l’horizon l’en dissuadent. Il a encore expérimenté celles-ci la veille lorsqu’il a fait face à un loup particulièrement agressif et des chauves-souris probablement affilées aux rats qu’il a rencontrés le second jour. Il s’en est plutôt bien sorti, à l’exception de cette légère entaille sur son avant-bras. Pas de quoi inquiéter le jeune homme cependant, quelques plantes approuvées par Eurydice et un bandage qui maintient celles-ci plus tard, il tente de ne pas penser aux conséquences que cette blessure pourrait avoir sur le long terme. Il est évident qu’elle finira par s’infecter, mais il est probable qu’il soit déjà à l’extérieur de cette arène – soit sur un char au Capitole, soit dans un cercueil – quand cela arrivera. La priorité absolue reste ses jambes, qui bien que parvenant enfin à le soutenir sans peine et s’abstenant désormais de saigner continuellement s’avèrent toujours fragiles. La douleur est moindre, mais toujours présente et le risque d’infection continue de planer et de l’angoisser plus qu’il ne le voudrait. Il a l’impression d’évoluer sur un fil, chacun de ses pas peut être le dernier si la chair décide de céder une nouvelle fois et si ses muscles ne font plus leur travail. Des muscles et de la chair rongés en partie par des rats, probablement enragés, qui bien que temporairement soignés grâce à la pommade envoyée par Clemente n’auront pas la capacité de se régénérer comme le font les mutations et de lui offrir un soutien parfaitement stable et surtout fiable. Mais il s’en contente sans peine, trop heureux de se tenir debout quand tant d’autres sont tombés. Faisant quelques pas pour dégourdir des jambes encore un peu récalcitrantes, il finit par s’éloigner du campement qu’il partage avec Siwan non sans avoir préalablement sorti celle-ci de sa léthargie afin d’être certain de ne pas la laisser en proie aux autres tributs. Sa gourde en main, il se met à la recherche d’un point d’eau susceptible de l’aider à nettoyer ses plaies autant qu’il peut l’abreuver. Il lui est encore difficile de se repérer dans une arène conçue explicitement pour les perdre par la ressemblance de toutes ces zones, mais il n’est pas très loin de la Corne d’Abondance et, dans ses souvenirs, se cache un ruisseau non loin de cette zone qui a marqué la fin de leur innocence. Il n’a pas l’impression de s’être beaucoup éloignée de Siwan quand il met la main sur ce qui s’apparente à un cours d’eau et qu’il découvre avec agacement que celui-ci est pollué par des piranhas. Sceptique, il préfère s’abstenir de remplir sa gourde, se voulant particulièrement méfiant quant à l’environnement de cette arène et il est hors de question qu’il lave ses plaies dans une eau infestée de poissons qui n’attendent que ça. Soupirant, il s’avoue vaincu et après une courte pause pour reposer ses jambes, il fait demi-tour. Il ne parvient cependant pas à se mettre en chemin, étant soudainement incapable de faire le moindre pas en avant. Et pour une fois, ses jambes n’en sont pas responsables. Il s’efforce de monter son genou, mais sa pointe de pied heurte inévitablement un obstacle qu’il ne parvient pourtant pas à voir. Doutant de ses facultés mentales pendant un bref instant, ce n’est que lorsque sa main dénudée tenter à son tour de s’avancer sans succès et avec pour conséquence un picotement intense dans l’entier de son corps qu’il comprend le piège tendu par les juges. Se reculant du mur invisible et faisant à nouveau demi-tour pour s’échapper de l’autre côté il découvre une immense vague qui lui fait face et qui est prête à s’abattre sur lui, ainsi que sur les deux tributs non loin qui n’ont pas retenu son attention en vue de l’épreuve qui l’attend, savamment orchestrée par des juges qui doivent être ravis de leur nouvelle trouvaille, un avis qu’Ivory n’est pas prêt de partager alors qu’aucune échappatoire ne s’offre à lui.
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| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Jeu 15 Sep - 22:56 | |
| Le membre 'Ivory Edenthaw' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'Phase 4 (79HG)' : 13 |
| | | Quinn H. Liddell △ correspondances : 263 △ points : 4 △ multicomptes : yorell t. moon (✝) △ à Panem depuis le : 26/05/2016 △ humeur : d'outre-tombe △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : tribut (79th)
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Sam 17 Sep - 15:03 | |
| LES POINTS D'EAU - JOUR 4 (8h15) 79TH HUNGER GAMES
Perché en haut d'un arbre, je rognais les os des écureuils que j'avais chassé la veille, avant mon altercation surprise avec Joshua et la mutation de l'arène. Je baissai un peu mon regard pour observer mon bras en piteux état. J'avais fait un garrot avec un bout de tissu que j'avais arraché de mon tee-shirt. Quand je m'étais suffisamment éloigné du danger, je m'étais réfugié à l'intérieur d'un gigantesque tronc d'arbre creux, pour panser ma plaie. Un peu d'eau récupérée du cours d'eau pour nettoyer l'entaille, et le plus dur passerait la nuit. La preuve, j'étais encore vivant ce matin. Mais j'avais plutôt mal dormi. Ce n'était pas à cause de la douleur car j'avais appris à l'ignorer, signe que j'étais encore vivant. Non, ce qui me perturbait énormément depuis que je foulais le sol de l'arène, c'était le même constat effarant que les autres tributs me faisaient bien remarquer. Pas d'alliance. Pas d'alliés. Pas de pseudo-amis sur lesquels me reposer. Je finis par jeter l'os dépourvu de toute chair dans le courant d'eau juste au pied de l'arbre où je m'étais réfugié dans un geste énervé. Ca me saoulait, très honnêtement, de devoir donner raison à Daisy ou Joshua. Eux avaient l'assurance de pouvoir compter sur quelqu'un. On leur viendrait en aide, assurément. J'étais vu en horreur par tous les jeunes de cette édition, une étiquette que je portais très mal au fil des jours. Pourtant, je n'avais pas à me plaindre: les blessures que je recevais étaient pour le moment curables au seul besoin de mes connaissances de carrière dégourdi. Mais la réalité était plus dure encore à accepter. J'étais seul. Complètement seul. Et pour la première fois, je croyais bien que j'en étais terrifié. Après avoir terminé les restes des écureuils grillés de la veille, je remis correctement mes affaires en place, de façon à ne pas les perdre en route. Je pivotai ensuite sur le côté, tombant dans le vide mais m'accrochant avec mes bras à l'épaisse branche sur laquelle je m'étais installé pour la nuit. En prenant de l'élan, je finis par lâcher prise et j'atterris agilement sur le sol, genou à terre. Je levai ensuite rapidement la tête pour guetter autour de moi, voir si un tribut n'avait pas attendu le moment propice pour se jeter sur moi. Comme tous les autres voulaient me voir mort, je n'avais pas d'autre choix que de redoubler de vigilance au cas où je croisais quelqu'un. Une chose que j'aurais bien voulu éviter si on acceptait d'apprendre à me connaître. Je n'étais pas si arrogant que ça. Je n'étais pas si méchant que ça. Je n'étais pas si monstrueux que ça. Pas vrai mes soeurs ? Pas vrai père ? Hazel ? Abigail ? Je levai les yeux vers le ciel artificiel, me remémorant les visages de mes proches au district quatre. Peut-être que je ne reviendrais pas, les amis. Vous le savez, hein ? Je ne reviendrais pas, et tout était de ma faute. Mon rôle de carrière avait fini par me faire défaut... Je pris une grande inspiration, serrant la hanse de mon carquois entre mes doigts moites par toute cette énergie négative qui circulait en moi. Je longeai le cours d'eau quelques minutes, traînant plus des pieds qu'autre chose et shootant dans des petites pierres qui barraient mon passage. Mais, en voyant les animaux fuir en masse dans la direction opposée, je m'arrêtai, perplexe. Je tournai le dos pour observer les castors gigoter dans tous les sens, plongeant parfois dans l'eau pour fuir plus rapidement. Quelque chose se préparait. Quelque chose qu'il me fallait prévoir pour ne pas subir. Je fronçai les sourcils et commençai à reculer, préférant faire confiance aux animaux. Et j'avais bien raison de faire ça. Le bruit sourd d'une eau très agitée parvint à mes oreilles. Ce bruit sourd, je le connaissais très bien, puisque je venais du district de l'eau. Et cela ne présageait absolument rien de bon. L'écume s'écrasait de toutes parts, la pluie fine qui s'était abattue sur l'arène n'aidait en rien. Je devais partir de cette zone, et très rapidement. Mais en finissant par me retourner brusquement pour courir, je me heurtai violemment à un obstacle invisible. Le choc me fit basculer en arrière, manquant de me faire tomber au sol. Je portai ma main à mon front, le coeur battant la chamade. C'était quoi ce bordel ? Je frappai une fois dans ce mur invisible. Puis une deuxième fois, et une troisième fois. Rien à faire, je ne pouvais pas faire marche arrière. Le champ électromagnétique généré par le mur me fit comprendre que ce n'était pas anodin: les juges s'amusaient avec nous. Et je disais bien nous, parce que j'avais réussi à entendre un peu plus loin un autre tribut se prendre une décharge électrique. Je décidai d'aller à sa rencontre, peu importait ma sale réputation dans cette arène. Je longeai le mur invisible, faisant attention à ne pas le toucher, remontant la butée pour arriver vers un autre cours d'eau, proche de la corne d'abondance. La tignasse blond cendré du garçon m'aida fortement sur son identité. C'était peut-être ma seule réelle menace humaine ici. Ivory Edenthaw, le carrière "gentil" du district un que les sponsors s'arrachaient. Putain de merde. L'occasion était sûrement trop belle pour que je puisse l'attaquer, mais l'immense vague que j'avais deviné plus tôt se rapprochait lentement mais sûrement, et je n'avais plus le temps de penser à Ivory, surtout qu'une petite tête avait pointé le bout de son nez au même instant. Sa peau était charbonneuse, et ses yeux très vifs. Inutile de deviner davantage: Pearl venait de tomber sur les deux plus gros poissons de la petite mare. Mon regard vint percer le sien innocent. Elle avait l'air au bout de sa vie, toute haletante à avoir couru avec ses petites jambes. Elle ne représentait pas un danger pour moi. Je me permis même de faire une petite réflexion, inconscient. « Tu pourras courir autant que tu veux petite, que ce soit la vague ou nous, tu finiras par crever. » Je ne savais pas trop pourquoi je m'étais montré aussi impudent. Oh, c'était peut-être pour me montrer supérieur à Ivory qui s'attirait pas mal les sponsors depuis le début des jeux. J'aurais voulu l'ignorer, faire mon bout de chemin dans cette arène, mais je n'y parvenais pas. Je le détestais malgré moi, et malgré lui. Parce qu'il se montrait comme le tribut idéal, le carrière qui était doué mais très naturel. Là était sa plus grande différence avec moi: il était trop humble, trop gentil. Et je le haïssais de réussir là où j'échouais. Bientôt, un tourbillon sensationnel allait ravager nos esprits déjà trop perturbés. Peut-être même que nous allions en mourir. Et une pensée horrible me traversa la tête dès que je posai mon regard furtif sur les tributs: allais-je les aider ? Non. Mais en même temps, comptaient-ils m'aider aussi ? Non. Comme quoi, je n'étais pas le seul monstre dans cette arène de fous.
Dernière édition par Quinn H. Liddell le Dim 25 Sep - 22:38, édité 2 fois |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Sam 17 Sep - 15:03 | |
| Le membre 'Quinn H. Liddell' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'Phase 4 (79HG)' : 16 |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Mar 20 Sep - 23:30 | |
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sponsor pour Quinn Médicament élaboré (100pts)
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| | | Ivory Edenthaw △ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016 △ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Dim 2 Oct - 22:23 | |
| Le picotement parcourt son corps et il secoue rapidement sa main endolorie par le courant engendré par le mur invisible qui se tient face à lui – et probablement tout autour – afin de regagner rapidement des sensations. Machinalement, il fait un pas en arrière, s'arrêtant brusquement en réalisant qu’il ne connaît pas l’étendue de ce mur et qu’il est préférable qu’il s’abstienne de le découvrir. Immobile, il n’autorise que sa tête à pivoter pour estimer le lieu et appréhender les potentielles menaces, qui cette fois-ci ne seront pas les mutations sorties de toutes pièces de l’esprit sadique des concepteurs de cette arène, celles-ci fuyant plus que ne s’approchant de lui. Ou des deux autres tributs, puisque bientôt son regard se pose sur deux silhouettes non loin de lui, qu’il ne tarde pas à reconnaître quand l’une d’entre elles s’approche de lui. Et lorsqu’il parvient à identifier le tribut qui lui fait face, sa main vient machinalement serrer sa machette alors que ses pieds se décollent légèrement du sol. Face à lui, Quinn Liddell se dessine et s’avance, probablement prêt à un combat qu’Ivory ne recherche pourtant pas, quand bien même il fait face à l’illustration parfaite de ce que le jeune homme du un tient en horreur. Son corps se crispe, ses yeux se noircissent et son visage se ferme pour faire place à une légère grimace de dégoût. Il n’arrive pas même à faire semblant ; il déteste ce type sans même jamais lui avoir parlé et la simple vision de celui-ci l’enveloppe d’une haine à laquelle il a pourtant tenté de renoncer, sans jamais y parvenir totalement, accentuant la violence de ses sentiments envers le tribut du quatre.
Quinn Liddell représente son exact imposé. Là où Quinn agit comme le monstre qu’on lui a appris à être, Ivory s’avère plus humain qu’il ne le voudrait lui-même. Là où Quinn exécute sans sourciller un obstacle dans son accession au trône, Ivory se confond en excuses à l’idée de mettre un terme à la vie d’un parfait innocent. Là où Quinn ne respire que pour la richesse et la victoire, Ivory se raccroche à son envie de vivre et de grandir. Issu de la même lignée, et pourtant si différents. Ils auraient pu faire de merveilleux alliés ; ils font encore de meilleurs ennemis. Ivory refuse de songer à la possibilité de tuer un des tributs qui l’entourent pour le simple fait de s’approcher de la victoire, pour lui cela doit consister en une nécessité, un besoin de se protéger ou à une bienveillance empêchant les souffrances. À une exception. Quinn Liddell. La seule personne de cette arène envers laquelle il ressent une réelle haine et dont la mort ne lui apparaît pas comme un événement tragique, mais comme une envie qui dicte tout son être, un plaisir et un cadeau qu’il fera à lui-même et au reste du monde, un besoin presque aussi vital que celui de respirer que de le priver de cette fonction par la simple force de ses mains autour de son cou. Car Ivory ne sera pas gentil. Ivory se glissera dans la peau de Quinn le temps de lui donner la mort, de lui montrer quel monstre il représente et pourquoi il est nécessaire de l’éliminer de la surface de la terre. Mais pas de façon à lui permettre une mort paisible, bien au contraire. De façon à lui imposer les mêmes souffrances qu’il a imposé à tant d’autres, que ce soit dans cette arène ou au-delà, pour qu’enfin il comprenne que la seule destinée digne de lui est la mort, la violence et, finalement, l’ignorance la plus totale quand Ivory abandonnera son corps à la merci des mutations, sans personne pour le pleurer ou le préserver.
Mais il ne le fera pas. Pas tout de suite, du moins. Car Quinn Liddel est aussi et surtout son parfait miroir, un double bien exécuté qui le renvoie à celui que ses parents ont mis tant d’énergie à créer et qui a réussi à couper ses chaînes quelques jours avant son envoi dans cette arène. Ivory est enfin lui-même, autant que le contexte le permet, et même si celui-ci ne s’y prête pas, il savoure cette liberté nouvellement retrouvée et le plaisir de se découvrir. Sur le tard, peu avant sa probable mort, mais il aime cette personne et il n’est pas prêt de la laisser disparaître au profit de ce clone endoctriné pendant dix-huit ans. Il ne veut pas qu’il revienne, pas maintenant du moins et une confrontation avec Quinn ne ferait que le renvoyer à ce qu’il est encore et dont il ne parvient pas encore totalement à se détacher. Cet être sanguinaire, forgé pour être sans pitié et dont les valeurs n’ont d’égales que le peu d’importance qu’il accorde à une vie humaine. Cet être prêt à tuer pour une simple contrariété, une simple impression négative, une simple envie. Mais il ne peut pas. Il n’a pas le droit, et la vision de la petite Pearl lui confirme que cette lutte intérieure entre le passé et le présent est nécessaire. Que lui, il n’est pas celui qui achève les gosses comme Quinn lors du bain de sang, mais qu’il est celui qui tente de les protéger, comme il a essayé avec Alfie. Et comme il essayera avec Pearl, qui s’est aventurée là où elle n’aurait pas dû. Il ne peut s’empêcher de garder ses prunelles sur le visage de Quinn, tentant de déceler la moindre expression pouvant le trahir et aviser le blond de son envie d’attaquer. Parce que Pearl représente sa victime fétiche : faible, fragile, innocente. Et Ivory tente de se contenir, mais il menace d’exploser à tout moment.
« Tu pourras courir autant que tu veux petite, que ce soit la vague ou nous, tu finiras par crever. » Ivory relève la tête, empoigne sa machette avec une telle force que sa main en vient à changer de couleur. Nous. Non. Lui. Ivory refuse d’être assimilé à cela, d’être comparé à Quinn, d’être présenté comme un tueur d’enfants, comme le monstre que Quinn est et qu’il n’assume pas totalement. C’est lui, Quinn, qui réagit ainsi, c’est pas Ivory. C’est pas lui qui va agir ainsi, non, et le fait que Quinn l’implique le rend fou de rage. Et il ne comprend pas, Ivory, ce qu’il se passe quand il se retrouve à foncer rapidement contre Quinn, à en perdre haleine, afin de projeter celui-ci au sol et s’asseoir à califourchon sur lui, alors que ses mains s’abattent sans faiblir sur son visage avec l’espoir de réduire celui-ci à néant. Il ne comprend pas, Ivory, mais il aime ça. |
| | | Quinn H. Liddell △ correspondances : 263 △ points : 4 △ multicomptes : yorell t. moon (✝) △ à Panem depuis le : 26/05/2016 △ humeur : d'outre-tombe △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : tribut (79th)
| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) Lun 3 Oct - 21:37 | |
| LES POINTS D'EAU - JOUR 4 (8h15) 79TH HUNGER GAMES
Je n'avais jamais eu l'intention d'agresser qui que ce soit. Jamais. Pas avec le danger qui se profilait à quelques kilomètres, voire mètres. Je n'avais jamais rien voulu de cette violence, de cette colère, de cette électricité dans l'air. Mais Ivory avait choisi pour nous. Il avait choisi pour nous et en fonçant ainsi sur moi, il avait décidé d'être le carrière qu'il s'évertuait tant à ne pas être, à l'inverse de moi qui embrassais pleinement l'arrogance du tribut sur-entraîné, pensant avoir plus de chances de m'en sortir ainsi. Il se comportait comme moi, quand ça l'arrangeait, et je pouvais le comprendre. Nous étions pareils, sans nous ressembler pour autant. Une parfaite antithèse, deux hommes sachant se battre et prêts à tuer, mais pas pour les mêmes motifs. Il pensait agir pour une cause noble, une cause qui plaisait aux autres, et en s'entourant des autres tributs, il s'assurait une survie prospère dans l'arène. C'était incroyable, mais c'était tout ce qui me débectait chez ce type. Quel dommage, vraiment, nous aurions pu former un si beau duo. Je comprenais comment il fonctionnait. Je comprenais pourquoi sa haine viscérale envers ma propre personne était en réalité un poison dans sa façon d'agir. Parce que se jeter sur moi avec une telle violence, une telle colère, c'était le signe même d'une faiblesse psychologique notable. Un carrière ne devait jamais céder à ses émotions. Un carrière ne devait jamais agir sous l'impulsion. Ivory n'avait rien d'un carrière, et c'était probablement ce qui faisait sa faiblesse. Je basculai en arrière, plutôt surpris par l'arrivée fulgurante du garçon du un sur moi. Pearl avait disparu de notre vue, apparemment pour aller se cacher, fuir l'inévitable. Deux carrières étaient en train de se battre, et elle était en plein milieu, morte de trouille. Je ramenai vivement mes bras devant mon visage pour me protéger de la pluie de poings que tentait de m'asséner Ivory. Une telle violence, un tel manque de contrôle de ses capacités allaient sûrement le fatiguer rapidement. Il me fallait attendre, encaisser les coups jusqu'à ce que ses muscles ne puissent plus suivre la cadence de sa furie. Oh Ivory, une telle erreur pouvait valoir si cher dans l'arène, n'avait-il donc pas oublié les précieux entraînements de ses supérieurs ? Je serrai les dents. Ça commençait à devenir long et douloureux. Il faiblissait un peu du côté droit. D'un esprit très analytique, j'étais désormais en mesure de prédire ses coups, alors que ses deux pupilles bleu électrique pourfendaient l'atmosphère tendue et déchaînée de la situation. Je finis par lui retenir les poignets, les sourcils froncés tout comme lui, avant de le repousser sur le côté et d'appuyer avec mes doigts à l'intérieur de son cou, entre sa jugulaire et sa clavicule. Avec une pression précise sur son muscle, il était en train de se recroqueviller sur lui, alors que je profitais de cette prise de position pour le dégager de mon corps, m'empressant de lui porter un coup de pied dans la mâchoire une fois que j'étais debout et que lui, toujours agenouillé, était paralysé par la simple force de mes doigts. Je reculai ensuite, passant mon pouce sur mes lèvres ensanglantées, mes joues sales et bientôt parsemées d'ecchymoses. « Tu es faible Edenthaw, tu n'as rien à faire dans cette arène ! » finis-je par crier dans toute l'arène, moi-même à bout d'un tel comportement de la part d'Ivory. Il n'avait rien du carrière prometteur de son district, il n'avait rien du type que je pensais pouvoir craindre dans cette arène. En réalité même, il me décevait au plus haut point, car son humanité le rendait ridiculement faible. Aimer n'allait pas lui garantir la victoire. Faire confiance aux autres n'allait pas lui permettre de survivre seul ici. Je m'approchai à grands pas vers le blond, l'attrapant sans difficulté par le col pour le relever et le secouer. Décevant, il était décevant sur tous les points. « Bats-toi ! Vas-y, montre à tout le Capitole ce qu'ils veulent voir: du sang, du combat de carrières !! » Parce que tout était de sa faute. C'était lui qui avait poussé le jeu aussi loin, et qui avait attisé la curiosité et la soif des téléspectateurs. Du spectacle, ils voulaient voir du spectacle. Je donnai un coup de poing dans le ventre du tribut, avant de l'attraper par le bras et de le passer par-dessus mon épaule pour le faire tomber lourdement sur le dos au sol, plaquant par la suite mon pied sur sa gorge, tirant toujours son bras vers moi pour le maîtriser un minimum. S'il était réellement un carrière, il saurait se relever. Il saurait contre-attaquer, et m'infliger de nouvelles blessures. Mais un carrière ne pouvait pas être en colère comme Ivory l'était actuellement. Ses émotions le trahissaient, ses émotions le rendaient si faible... Son humanité le faisait courir à sa perte. Et je serais bien là pour le lui rappeler. |
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| Sujet: Re: GROUPE.B – phase 4, jour 4 (obligatoire) | |
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